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Temps de lecture estimé : 29 mn
09/10/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Dans le village de Sainte-Jeanne-sur-le-Vit, je fus témoin d'une scène incroyable : un canard en train de sodomiser un sanglier sur la place publique. La journée commençait mal... et je n'étais pas au bout de mes peines ! Si j'avais su...
Critères:  fh extracon campagne voir cunnilingu pénétratio délire -humour
Auteur : Lacducoucou  (Humble amateur qui écrit pour le plaisir)            Envoi mini-message

Série : Si j'avais su...

Chapitre 01 / 02
La chandelle

– La chandelle –




Avertissement :


Il y a fort longtemps, sur une plage située loin de tout et du reste, un phoque femelle s’ennuyait. Un loup passant par là espéra en faire son quatre-heures, mais la nature étant par essence capricieuse, le coup de foudre fut immédiat et réciproque. Ainsi, de ce croisement incongru, naquit le « louphoque », qui donna son nom à « loufoque » genre littéraire universellement reconnu au nord et au sud d’une ligne qui va de l’est à l’ouest.


Ami lecteur, si ce genre ne t’effraie pas, précipite-toi sur ce récit sans hésiter. Si tu n’aimes pas, peut-être vaudrait-il mieux t’épargner la lecture de cette pochade !


Je remercie par ailleurs chaleureusement Someone Else, pour sa participation active à cette histoire. Et Louvilneau pour ses conseils avisés.








En passant dans le village de Sainte-Jeanne-sur-le-Vit, (faut lire le panneau pour croire que ça existe !) je fus le témoin d’une scène ahurissante : un canard en train de sodomiser un sanglier sur la place publique, devant des badauds hilares ! La pauvre bête grouissait d’indignation et de douleur.


Pourtant, rien à faire : le volatile le plaquait au sol pour assouvir ses pulsions perverses. J’ai failli m’arrêter, saisi par l’incongruité de la chose mais, révolté par l’obscénité du spectacle, j’ai préféré accélérer pour fuir cette abomination. Le sanglier, je comprendrais, mais qu’est-ce qu’un canard peut foutre impunément dans un village et impunément foutre un sanglier ? Est-ce qu’il aurait fait ça à un hérisson, ce salaud de canard ? Et en plein jour encore ! Plus grave : est-ce qu’on laisse un pauvre sanglier subir ces cochoncetés en public ? Et personne ne réagit ? Eh bé, la journée commençait bien !


Si j’avais su…


Qu’est-ce que j’étais venu faire ici ! J’ai des regrets. J’aurais dû rester chez moi, à profiter par exemple du tempérament de feu de Griotte, de chez Amah Groupp, l’épicier turc de mon quartier. Il paraît que sa cousine passe à la télé et fait bander en cachette les braves pères de famille et les ados boutonneux. Lequel d’entre eux n’a pas rêvé de lui déchirer sa jupe robe blanche et légère parsemée de ronds colorés afin de dévoiler enfin le fruit juteux caché à sa concupiscence ? Hein, lequel ? Pour ma part, je m’en fous : chez moi, Griotte elle passe pas à la télé, elle passe à la casserole. La première fois qu’elle a vu ma morteau, elle est restée bouche bée, puis bouche pleine. Une vorace, mais qui déteste le libidineux. Elle exige d’entrée, dans sa langue maternelle, et avec quelle véhémence : « palibidineu, tolimorsso ! »


J’aurais dû refuser cette invitation pour un coin paumé de la France profonde avec son cortège interminable de petites routes à faire pleurer un GPS. Le trou du cul du monde, voilà où j’allais. Des monts, des collines, des vallons partout recouverts de vignes. Ma destination ? Saint-Vit-sur-la-Jeanne. Vous connaissez ? Moi non plus, mais j’allais pas tarder. Stéphane avait précisé que Saint-Vit-sur-la-Jeanne venait juste après Sainte-Jeanne-sur-le-Vit. Ce n’est plus de la campagne, ça, c’est du kamasoutra !



C’est Stéphane, l’un des employés de ma boîte d’informatique qui m’avait invité. Il avait insisté, tellement insisté, que j’avais fini par accepter. D’abord par égard pour lui que j’estime et apprécie beaucoup, un bosseur, un collaborateur précieux, un gars charmant et convivial ; ensuite par curiosité ; enfin, par envie de me changer les idées durant un week-end. Le célibat, y’a qu’ça !… mais il faut savoir l’agrémenter de temps en temps.


Si j’avais su…



Est-ce qu’il me prenait pour une truffe, mon Stéphane ? Perplexe, et ne voulant pas passer pour un con, je n’insistai pas.


Un nain de jardin ? Bon, on verra bien sur place. En attendant le nain de jardin, j’avais déjà eu droit au sanglier et au canard : plus rien ne pourrait me surprendre. Ma deudeuche avalait bravement les kilomètres. C’est elle que j’avais choisie pour cette escapade, parce que je l’aime bien, ma petite nostalgie grise, parce que c’est mon côté pseudo-écolo (Qu’ils carbonisent en composteurs, ces verts de terre gluants, ces chieurs de chlorophylle !). Choisie aussi parce que je ne voulais pas débarquer chez les ploucs avec ma Porsche Cayenne, mon seul luxe de patron pauvre comme, nous les patrons, le sommes tous, en France. Pas envie de frimer et de narguer le bon peuple. Ce n’était pas l’objectif de ma virée.


Parlons-en, de l’objectif : le mariage de la cousine. Eh oui, j’étais invité à la noce de Justine, la cousine de Stéphane. Elle avait été tôt orpheline pour cause de verglas. Rencontre entre la voiture de ses parents et un camion qui voulait éviter une laie – ce doit être une plaie, dans ce coin-là, ou alors, il y a des nids ? Elle n’avait pas encore un an – la gamine, pas la femelle sanglier, suivez un peu ! Le bébé fut recueilli par sa tante, la mère de Stéphane. Depuis, elle est sa petite sœur.


Justine se marie ? Elle épouse qui ? Accrochez-vous : Louis de la Margelle, comte du Puy. Ça aussi, ça ne s’invente pas. Stéphane m’a tout expliqué.


Le village de Saint-Vit-sur-la-Jeanne est dominé par une imposante bâtisse fortifiée, un vieux château propriété de famille des de la Margelle du Puy, vieille noblesse originaire de la région des volcans. Un aïeul s’était enrichi par le commerce de la poudre bleue des volcans dont il détenait seul le secret, poudre réputée dans toute l’Europe pour ses vertus aphrodisiaques. Mais un jour l’Église jeta l’anathème sur cette substance diabolique qui vidait les cathédrales et remplissait les alcôves. Quiconque en consommait était désormais excommunié. Ainsi moururent les érections triomphales et la poule aux œufs d’or. Toute la noble famille émigra « dard-dard » dans le château acquis pour la circonstance, sur les hauteurs de la vallée qui surplombe le Vit, vallée célèbre pour les vignes qui la bordent et pour ses activités minières. On disait, depuis des siècles, le Vit à mines.


Une noblesse qui comptait parmi ses rangs un pape : Dôme Ier. Le cardinal italien Gomor disait de lui perfidement : « Il est sot, Dôme ». Il est vrai que la haine toute pétrie de sentiments chrétiens que se vouaient le « sot » Dôme et Gomor, avait à l’époque abondamment alimenté la chronique vaticane. Dôme Ier faisait toujours suivre le nom de Gomor par « ora », ce qui plongeait les fins latinistes du lieu sacré dans de savantes conjectures et surtout, faisait fuir les rongeurs.


Stéphane pense que l’évêché où exerçait le futur Dôme Ier, issu de la noble famille du Puy, avait donné plus tard son nom au département. Mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude.


Le père du futur marié obtint en 68 son diplôme d’ingénieur agronome et réussit brillamment, en parallèle, les épreuves du CAP de lanceur de pavés en compagnie d’un vieux copain, un certain Dany, dont il n’arrivait plus à retrouver le nom. Il hésitait toujours entre Lerouge et Bandit, avec cependant la certitude que ce dernier patronyme n’avait rien à voir avec le bon Mahatma.


Passées les turpitudes de la jeunesse, retour au bercail et retournement de situation. Le contestataire se métamorphosa en viticulteur industrieux et prospère qui développa l’exploitation familiale, et donna à son vin une réputation flatteuse au plan régional.


Pour l’anecdote, il racheta à EDF le célèbre domaine de Donzère-Mondragon, ce qui lui valut la notoriété lorsqu’une caisse de « Donzère-Mondragon 78, Cinquième Turbine », connut les honneurs d’une prestigieuse vente aux enchères parisienne.


Monsieur comte père n’avait pas seulement le sens des affaires, il était également doté d’une incroyable inventivité. Il fut le premier viticulteur de la région à s’être converti au bio et à faire fabriquer ses bouteilles en Chine, pratique qu’il abandonna d’ailleurs rapidement pour des raisons éthiques, (on obligeait chaque matin des centaines de petits Chinois à chier une bouteille vide et propre) un abandon dont d’aucuns feraient bien de s’inspirer.


C’est lui qui fit graver dans la pierre à l’entrée de ses caves : « Ma santé passe avant mon santo ». Mon santo ? Pays imaginaire, né de la plume de l’écrivain américain Mac Rantanplan, qui promet le bonheur à l’humanité en général et aux agriculteurs en particulier. Mais peu de gens, au bourg, ont saisi la subtilité et le sens de cette sage maxime.


Revenons-en à Louis, le futur époux. Ah le Louis ! Un ami d’enfance de Jeanne, son meilleur compagnon. Ils furent inséparables du bac à sable au baccalauréat. Leurs routes ensuite se séparèrent. Louis resta au domaine, Justine alla étudier en ville. Elle ne dut son retour au pays, après ses études de gestion et de comptabilité, qu’à une embauche à l’impromptu au domaine du comte où elle succéda à la comtesse dans son poste. Elle retrouva donc avec plaisir son village, les siens, et Louis.


Louis, un délicieux garçon, un doux rêveur, un poète que la perspective de toutes les responsabilités qui l’attendaient faisait se recroqueviller, se flétrir. Seuls les chants des tswatseaux, le soupir ondoyant des fleurs d’une prairie caressée par le soleil et le vent, pouvaient illuminer son existence. Un innocent dans un monde de brutes. Et un fan de parapente ! Quand il planait là-haut, tous ses amis tswatseaux venaient lui gatsouiller dans la voile, sauf ces couillons de corbeaux.


Le père de Louis avait conscience de tout cela.


Nom de dieu, un fruit sec !



Pourtant, il chérissait son fils et l’acceptait tel qu’il était. Nonobstant, avec aux commandes un Louis dans toute sa splendeur, l’avenir et la pérennité de l’exploitation lui semblaient plus que compromis. Le viticulteur passionné avait un fils qui n’aimait pas spécialement la vigne et que les responsabilités et les affaires, à l’instar d’une épaisse couche de neige, faisaient profondément skier… Cela le turlupinait, le papa. Il ne voyait qu’une solution à ce problème : le mariage ! Pas n’importe lequel : un mariage entre Justine, la fille du peuple, et son nobliau de fils.


Une roturière pour son rejeton ? Oh que oui, et surtout celle-là ! Et puis, n’est-ce pas, dès le mariage, la roture disparaîtrait sous la particule ? La Justine, il la connaissait bien et de toute petite, d’ailleurs. Sa personnalité l’avait convaincu et conquis depuis qu’il l’avait embauchée, après le décès de son épouse. La décision la plus intelligente qu’il ait prise ces dernières années. Hélas, au prix fort.


La Justine, elle avait du caractère, de l’entregent, l’esprit de décision, le sens de l’organisation et des affaires. Elle aimait la terre, elle aimait la vigne. Elle avait réorganisé le fonctionnement du domaine de main de maître, d’une manière qui en avait bouché un coin au goulot du comte.


De plus, elle diversifia les activités en ouvrant au village une boutique de produits bio, qui marchait du tonnerre de dieu. Des parpaings bio, des semences OGN bio, des aiguilles à tricoter bio, des bibles bio (en teck !)… (avec l’étiquette bio, on vend tout, n’est-ce pas ?) Elle proposait même, le samedi matin, des soutiens-gorge bio que les femmes s’arrachaient pour le plus grand plaisir de la gent masculine s’agglutinant devant la vitrine du magasin. Le spectacle des seins sains à l’air les rendait zinzins. Les gens venaient des patelins alentours sinon de la ville, pour les légumes et pour les lolos. Vive le bio !

Oui, oui, oui, c’est la Justine… oui, oui, c’est la Justine qu’il nous faut !


Alors, un jour, le père l’a prise entre quat’zieux.



Justine abasourdie :



Justine baissa d’abord la tête pour digérer la nouvelle en silence, le cœur étreint, puis se reprit et regarda le comte dans les yeux.



Le comte marqua une pause dont Justine profita pour réfléchir à toute vitesse. Elle n’avait pas encore tout à fait assimilé où le comte voulait en venir : c’était trop gros, elle n’osait y croire. Mais la confiance que le vieil aristocrate venait de lui exprimer coulait comme un miel dans son esprit et dans son cœur, balayant rapidement les barrières de l’indécision. Et puis, il y avait la détresse poignante du vieil homme…


Elle se projeta des années en arrière. Oui, Louis, elle l’aimait bien. Pour tout dire, c’est même elle qui l’avait déniaisé, mais ça, personne ne l’a jamais su. Ensuite au fil de la vie et au gré des rencontres, elle avait connu d’autres partenaires, Louis aussi. Ils se confiaient tous leurs secrets et confrontaient leurs expériences. Le petit doigt de l’un disait tout au petit doigt de l’autre. Et parfois même, hé hé, le grand doigt…


Il convient de préciser que sous ses apparences de fille sage se cachait une redoutable prêtresse de la libido sylvestre : sexe forêt vert ! Elle choisissait uniquement des hommes mariés, dans la trentaine : avec ceux-là, à cet âge-là, du savoir-faire, de la performance et surtout ! de la discrétion, vertu sacrée aux yeux de tous. L’un d’eux l’avait un jour complimentée : tu es la meilleure baiseuse de la vallée. Pour toi, le mot Salope s’écrit comme un hommage : avec une majuscule ! Oh, qu’elle avait été fière ! Et pour la baise, la Justine, c’était pas du bio ! Un mélange détonnant de subtile férocité frénétique et de gros classique.


Louis, entre-temps, avait dû se perfectionner, du moins l’espérait-elle – à vérifier ! Mais son ami Louis représentait aussi un avenir éblouissant pour elle, la petite orpheline sans fortune. Le marier, le Louis ? C’est ça ce qu’il veut, son vieux ? Pourquoi pas ! Louis, elle se sentait prête à lui vouer beaucoup d’affection. Sans nécessairement lui promettre… euh… une fidélité exemplaire. Faut quand même pas charrier.



À ces seuls mots, le visage du comte s’illumina, ses yeux s’embrouillèrent d’émotion. Une oreille plaquée sur sa poitrine de cancéreux aurait pu entendre un immense cri de soulagement. L’affaire était dans le sac…



Le comte se leva, la prit dans ses bras et l’embrassa sur le front.



Les yeux du vieux brillèrent à nouveau. La mère de Louis avait rejoint le caveau familial trois ans auparavant, suite à un accident cérébral et il ne parvenait pas à s’en remettre.





********************




En gros, je viens de vous relater tout ce que Stéphane m’avait appris à l’occasion d’un apéro du dimanche matin, organisé pour préparer ma visite. J’oubliais : Louis avait, paraît-il, explosé de joie et baisé la Justine sur le champ et le sol de la cave à vins, façon marteau-piqueur. Ce qui eut le mérite de la rassurer sur les progrès de son étalon et de la faire jouir bruyamment. Monsieur le comte, entendant de ses fenêtres cette symphonie de cris en eut les oreilles qui pleuraient de joie. La machine à noces pouvait se mettre en branle. Il paraît aussi que Louis, après le feu d’artifice, lui aurait dit : « Justine, ma tendre, il y a une chose que tu dois savoir… ». Mais quoi ? Stéphane l’ignorait. Justine, pourtant prolixe, avait refusé de lui en dire plus.




********************




Saint-Vit-sur-la-Jeanne. Enfin !


Ah oui, le nain de jardin… Il est où, ce con ? Hein ? C’est pas vrai !



Je faillis perdre le contrôle de ma deudeuche, cloué par la surprise et le fou rire. Ils ont osé ! Visible de loin, un gigantesque nain de jardin de plus de quatre mètres de haut. Et nu ! Si, si ! À poil, avec des attributs gigantesques qui dépassaient de la haie de spiréas. À Tchernobyl, les mains nues… à Saint-Vit, le nain nu. Stéphane avait raison, impossible de louper la maison. Cela me mit d’excellente humeur. Dans ce patelin, s’ils ne savent pas lire Guy Lux dans le texte et s’ils croient que l’éthique est à classer parmi les insectes, au moins ils savent rigoler. C’était un excellent présage pour la suite de la journée. Si j’avais su…



Stéphane se précipita sur moi. Accolade, effusions. Il me présenta ses parents. La maman ne cachait pas son émerveillement, ce qui chahutait un peu ma modestie naturelle. Dieu le père, le divin patron de son fils chéri, en chair et en os, dans leur modeste demeure.



Ouh là là… ! Du lourd, du super lourd de chez carambar ! me dis-je. Y fumait pas de la moquette, le papi ?



Le choc ! J’en fus foudroyé, pétrifié. Un être de lumière chez les cloportes. Jamais vu une fille aussi belle. Elle portait bien son prénom : cette Justine, taillée pour les paroles du divin marquis, appelait les malheurs de la vertu. Elle rayonnait, elle irradiait, elle dégoulinait, de fraîcheur et de gaîté et de…( sangsue alitée ? – j’ai honte…). Ils ont osé cacher un tel trésor à la face du monde ? Dès que j’eus posé mes yeux sur elle, mes mains devinrent jalouses. Un torrent de pensées impures me submergea, que je tairai, par crainte de souiller ce récit. Le comte Louis, il allait pas s’emmerder, sous la couette, durant les longues soirées d’hiver. En corollaire, cette pensée m’assena un coup de massue : la Justine, c’est pas pour moi.


Si j’avais su…


Et ses yeux, les yeux de Justine ! Son regard se planta dans le mien.



Elle me passa les bras autour du cou et m’embrassa sur les joues. Et toutes les fleurs de la vallée se précipitèrent sur ma poitrine. Puis, toujours collée contre moi, elle me fixa à nouveau, un peu plus longtemps que nécessaire me sembla-t-il. Comment aurais-je pu savoir…




********************





Fougueux baiser échangé par les jeunes époux. Sortie de mairie et ensuite la corvée de chez corvée : plus d’une heure de messe nuptiale dans l’église du village, la chapelle du château étant trop petite. Je sombrais dans la somnolence lorsque j’en fus tiré par une sorte de frémissement bizarre dans l’assistance. Le bruit d’un… mais oui… d’un fou rire difficilement contenu par le couvercle de la bienséance.


Puis un déclic : visiblement, le curé avait un malaise. Était-ce une raison pour en rire, est-ce qu’on se moque d’un vieux man in black ? Je compris soudain : le curé était pinté. J’appris instantanément à pouffer en silence, surtout lorsqu’il trébucha et entraîna dans sa chute une enfant de chœur, une gamine de douze ans sur laquelle il se retrouva allongé. Il ne manquerait plus que les gendarmes l’attendent à la sortie ! On me raconta plus tard que le curé, surnommé Père Douzedegrés avait eu, à un moment de son existence, à choisir entre les petits garçons ou l’abondance du vin de messe. Il avait sagement opté pour les vignes du Seigneur.


Le parvis de l’église ! Cors de chasse, vivats, sourires, jets de riz et de pétales de roses, vieilles peaux endimanchées tous dentiers dehors, etc. Qu’elle était belle l’épouse du comte Louis qui lui, paradait fièrement dans son queue de pie de chez Buren, sa déesse en robe blanche au bras. Il y avait même un photographe de Water Clozeur, un magazine pipeul qu’il m’est arrivé une fois de parcourir d’un derrière distrait dans la pièce la plus exiguë de mon appartement (la formule n’est pas de moi). Allez consulter les photos, vous verrez que je ne mens pas.




********************




Réception en plein air dans le jardin du château sous un soleil éclatant, en présence des notables du coin et l’arrière-ban du bon peuple qui buvait et s’amusait la gueule à l’œil. Quand c’est gratuit, c’est encore meilleur. Il y avait même une délégation de la vieille noblesse auvergnate : Monsieur du Blanc, monsieur du Jaune et monsieur de la Coque.

(Merci Vialatte ! « En Auvergne, avec un œuf, on fait trois nobles… »)


Le curé, affalé sur une chaise à l’ombre, en était à… euh… sa combientième rasade ? Yeux mi-clos, l’air béat, il opinait sans cesse du bonnet face à un interlocuteur invisible et lui parlait en poisson rouge : bouche qui s’ouvre et se referme sans arrêt et sans émettre le moindre son. Peut-être s’adressait-il au Très-Haut, pour le remercier de la bonne fortune du jour ? Bacchus forêt vert !


Plusieurs fois, le regard de la mariée m’a croisé-fixé à travers la foule des invités, fugacement, c’est vrai, mais vraiment… vraiment par hasard ? Je ne comprenais pas le pourquoi de cette insistance.


Comment aurais-je pu…


Je ne m’attarderai pas sur le déroulement de la réception. Le soleil et les degrés œchslés font rarement bon ménage et souvent des ravages. La moitié des invités au repas de noce étaient chargés comme des mulets au moment de passer à table. Je n’avais bu, pour ma part, qu’une coupe de champagne et j’avais fait sensation en demandant qu’on m’y rajoute du Picon. Ensuite, un verre de vin local puis du Donzère-Mondragon.


Je me retrouvais à la table de Stéphane, aux côtés d’une girafe hyper maquillée, ma cavalière d’un soir, qui n’en finissait pas de déraper en éclats de rire bruyants, telle une Castafiore de ruisseau. Heureusement, de l’autre côté, il y avait le vieux curé, miraculeusement requinqué grâce à une lampée de breuvage béni tiré du Saint Jacuzzi de Lourdes, tiré d’une fiasque, elle-même tirée de sa poche. Dieu, dans son infinie bonté, l’avait doté d’un incroyable coup de fourchette et il avait à cœur d’honorer ce don du Seigneur.


À ma surprise, je découvris un gars fin, cultivé et intelligent, pétri d’humour. Un régal. Il n’hésita pas à me confesser qu’il avait réuni une collection impressionnante de photos de chattes de paroissiennes, sa manière à lui de protester contre le célibat des prêtres. Mais l’âge et le déclin de la vigueur de son poignet lui avaient fait perdre l’habitude de les consulter aussi souvent qu’auparavant. Il éclata d’un rire chevrotant mais franc lorsque je lui rapportai, pour le fun, cette parole archi connue de Jésus sur la croix : « Le supplice est dur, mais quelle vue sur Jérusalem ! ».



Il pouffa de rire encore une fois et faillit s’étrangler en le vidant d’un trait, ce qui attira vers nous l’attention de la table des mariés. À nouveau, les yeux de Justine plongèrent dans les miens.


Mais pourquoi donc ? Pourquoi ?


Inutile de vous raconter le menu. C’était excellent. Du plusieurs étoiles, la quantité en plus. Ensuite, les inévitables animations d’après-banquet. La danse des canards, les chaises musicales, le toucher rectal, les concours de rots, la minute du « couple sous le drap », etc. Bref, toutes les richesses de l’esprit et de la culture française. Et puis Stéphane, peu avant minuit :



J’en pris plein les oreilles :



Encore ! pensai-je pour moi.


…dut renoncer à l’exercer. Il imagina alors de substituer à cette coutume le droit de chandelle. C’est d’ailleurs de là qu’est née l’expression « tenir la chandelle ». Ne pouvant plus agir, il assistait. Cet aménagement fut beaucoup mieux perçu par la population, (en fait, surtout par les nouveaux maris) et apprécié plus encore lorsque l’arrière-arrière-grand-père de Louis, un psychorigide qui pissait de l’eau bénite, décréta que dorénavant, celui qui tiendrait la chandelle durant la nuit de noces serait tiré au sort parmi les invités. Et que l’on foute la paix aux nobles qui n’en ont rien à cirer de la copulation chez les populations de manants.


J’éclatai de rire.



J’en étais scié, et quand même un peu inquiet. Et si jamais… ? Par pitié, pas ça !



Les douze coups de minuit sonnèrent. Le brouhaha fit place à un calme relatif. La mariée ressortit de la cuisine, un haut de forme à la main, accompagnée de son mari qui s’accrochait à elle, plombé par trois grammes cinq minimum. Elle se dirigea droit sur moi… Bizarre : pourquoi moi en premier ?


Si j’avais su…


Elle s’arrêta devant moi. Son regard, planté dans le mien, figea l’instant qui me parut une éternité. Puis elle me tendit le chapeau. Toute l’assistance se taisait. J’y plongeai la main, en fermant les yeux pour saisir un billet plié.


Alea jacta est.


À ce moment précis, un énorme bruit de vaisselle brisée fracassa soudain le silence. Tous les regards se tournèrent vers la cuisine. Je vis l’une des serveuses pliée de rire, un rire communicatif qui s’enfla dans la salle, puis les commentaires inévitables : « Ça porte bonheur », « À poil ! », etc.


Le calme revint peu à peu, les mariés reprirent la distribution des billets. Il leur fallut cinq bonnes minutes pour faire le tour des invités car Louis avait de plus en plus de peine à tracer une route droite. Ils s’approchèrent enfin de l’orchestre, sous la lumière. Je n’avais pas lâché mon billet plié. La main innocente du handicapé de l’assistance, dans son fauteuil roulant piocha un billet au hasard dans un autre chapeau noir ; il le déplia et annonça d’une voix claire :



Toutes les têtes plongèrent vers les billets. La mienne aussi. Horreur ! Le ciel me tomba dessus. Le 28… c’était moi. Impossible de le cacher, Stéphane et ma voisine, la Castafiore, l’avaient vu en même temps que moi. J’étais fait comme un rat ! Fuir, fuir… Mais où ? Stéphane se leva, poussant un barrissement hilare, me tapota le dos plusieurs fois, leva son pouce vers le ciel et annonça à l’assistance :



Standing ovation ! Applaudissements, hurlements, vivats, scènes de liesse. Moi, fou de panique : fuir… fuir… mais où ? Je cherchai désespérément une issue autour de moi. Mais ce fut le regard de Justine que je rencontrai. Et dans son regard déterminé, il n’y en avait pas, d’issue. Alors, je sentis un grand calme se faire dans mon esprit. J’étais vaincu.


Si j’avais su ? Si j’avais su quoi ? Si j’avais su que… ?


Maintenant, je savais ! Du moins, je le crus.




********************




Vaincu. Alors qu’un seul des vingt – celui de Griotte, par exemple, eût suffi à mon bonheur. Et surtout, loin d’ici, loin de cette sinistre farce. J’essayais de penser à Griotte, à son fruit, mais rien à faire, j’en revenais toujours à la même question : comment avais-je pu me laisser entraîner dans merdier pareil ? Pas de réponse, et je me sentis glisser vers un vide effrayant.


Peu après, je me retrouvai, accompagné de la jeune épousée, à emmener tant bien que mal, – et plutôt mal que bien – le marié jusque la chambre nuptiale. Il n’avait pas fière allure, le marié en question, puisque nous en fûmes réduits à le prendre chacun par un bras tant il peinait à marcher seul. Dans les escaliers, nous en profitâmes lâchement, Justine et moi, pour nous tutoyer.



Elle m’attrapa par le bras, se plaqua contre moi et m’enfonça sa langue jusqu’aux amygdales. Stupéfaction. Le premier moment de surprise passé :



Bon dieu ! Pourquoi a-t-il fallu que cela m’arrive à moi ! Pourquoi ? Le sort n’aurait-il pu plutôt designer ce brave curé ? Cela aurait fait de lui un homme heureux et une photo de plus dans son album d’images pieuses… Certes, Justine… j’en aurais fait volontiers mon quatre-heures jusqu’à la fin des temps, mais là, la baiser devant son mari et le soir de ses noces, je trouvais que cela faisait un peu beaucoup…



Tiens, changement de registre : mon prénom, maintenant ?


…si Louis est en dérangement, ce n’est pas de ma faute. Pourtant, je le lui avais dit, que je tenais à ma nuit de noces. Alors, puisque j’y tiens, je fais face à la situation. Un : tu es là. Deux : c’est toi que je veux ! Je ne pouvais pas rêver mieux, et plus encore depuis que je t’ai vu, ce matin. Ne me dis surtout pas que toi tu ne me désires pas. Je l’ai lu dans tes yeux au premier regard, et toute la journée : tu me veux ! Alors tais-toi et baise-moi ! C’est cadeau du ciel que ce soit toi, de toute façon, mon Louis n’y attachera aucune importance.


Pour faire bonne figure, elle défit les cordons de sa robe de mariée qui glissa sur le sol. La voir apparaître, là, devant moi, la poitrine nue, les poumons orgueilleux et fiers, tout juste vêtue de ses bas et de son attendrissante culotte blanche, mon cœur s’emballa. Et puis…


C’en était trop ! Je la pris dans mes bras pour l’emmener jusqu’au lit. Toutes mes bonnes résolutions venaient de s’évanouir. Clémenceau avait dit que le meilleur en amour, c’est quand on monte l’escalier. Il avait omis d’ajouter « et de retirer sa culotte à la belle ». Ce que je fis, immédiatement ébloui par cette vision de rêve : oh ! Quelle vue sur « Jérusalem » !…


Je devins fou. Je l’embrassai, l’embrassai et l’embrassai encore, cajolai ses seins, en léchai amoureusement les pointes, tout en laissant gambader ma dextre à la recherche de son sexe. La Justine n’attendait que cela, elle ouvrit les jambes à la rencontre de ma main et un doigt implacable mais délicat s’en alla aussitôt explorer cet abîme de douceur.


Du bout de l’index, je me mis alors à cajoler son petit organe, celui-ci me répondit aussitôt présent en se raidissant comme un bâtonnet de parmesan – ( ? ? ?) pardon : de zan, tandis que Justine lâchait déjà quelques gémissements. Faire durer le plaisir, ne pas se précipiter, jouer et jouer encore avec ce clitoris qui crie famine, que Justine m’implore encore et encore, jusqu’à ce que, à bout, elle explose enfin en une bruyante jouissance. Tel était mon but.


But atteint. Un hurlement de bonheur à réveiller un mort, mais certainement pas Louis. Il continuait à dormir du sommeil du juste. Alors, puisqu’il en était ainsi, je repris l’affrontement et le taureau par les cornes – pas celles de Louis – et me lançai à fond dans les délices du péché. Ce fut ma langue qui partit à la recherche du bouton magique. Là encore, l’affaire fut vite réglée, mon principal souci était plutôt de garder le contact, tant le bassin de la belle semblait mû par une vie autonome, mais elle couina de nouveau, peut-être encore plus bruyamment que la première fois, dans le marigot de l’indifférence maritale.



Je ne pus m’empêcher de sourire, mais je savais que, dans l’état d’excitation où j’étais, je ne tiendrais pas très longtemps si je me risquais à jouer au cosaque. Même en pensant à mes impôts, ma concierge, la table de sept ou la Castafiore de pâturage – quoique dans ce dernier cas, je risquais sûrement la dé-bandade – même en me scotchant l’esprit avec des conneries, au troisième aller et retour, ce serait l’explosion garantie.



Interloquée, mais nullement désemparée, elle commença alors à caresser ses seins, les palpant, les malaxant, en triturant les pointes, le tout sans me quitter des yeux. Moi, bien entendu, je n’en perdais pas une miette, assis dans l’autre fauteuil, dos à la fenêtre donnant sur le balcon. Tandis que sa main droite continuait à s’occuper de sa poitrine, la gauche descendit jusqu’à son bas-ventre, s’attarda quelques instants sur son mont de Vénus, caressant le tendre buisson (ardent ?) avant de s’insinuer entre ses lèvres, dans un cortège de délicieux bruits mouillés… L’effet ne se fit pas attendre, et ses gémissements de plaisir allèrent crescendo, et c’est à cet instant que mon attention fut attirée par brouhaha venant du dehors. J’allai jeter un discret coup d’œil, et me rendis compte qu’une bonne partie des invités était sous nos fenêtres…


Sacré patelin où, en plus de bombarder un type pour tenir la chandelle, on vient emmerder les mariés en pleine nuit de noces jusque sous leur balcon !


Je sortis, et du doigt, leur fit signe de faire silence. Bien évidemment, celui-ci tarda un peu à venir mais lorsqu’il se fit enfin, ce fut le moment où Justine, qui ne s’était rendu compte de rien, s’apprêtait à jouir. Ses couinements résonnaient à n’en plus finir, et elle gueulait si fort son bonheur que l’assemblée ne pouvait pas ne pas l’entendre ! Lorsqu’elle atteignit enfin le nirvana, elle hurla si fort que, pendant un instant, certains des invités se demandèrent si tout allait bien.



La mariée, qui venait de refaire surface, apparut alors, tout juste enroulée dans un drap, et ce fut un tonnerre d’applaudissements qui l’accueillirent. Elle se tourna vers moi.



Elle avait remarqué que le rebord du balcon la rendait invisible aux yeux de la petite troupe amassée en-dessous. Elle fit mine de retourner dans la chambre, mais en réalité s’accroupit. Tout alla très vite : d’un geste précis, elle me débraguetta, et sans que j’aie eu le temps de dire ouf, sortit l’objet et l’engloutit tout au fond de sa gorge. Mon dieu, quelle maîtresse femelle ! Elle a dû être pilote d’essai chez Miko. J’aurais sans doute apprécié cela à sa juste valeur si, pendant ce temps, je n’avais pas eu à donner le change à ceux d’en bas…


Reculer ? Cela m’était impossible, soudée qu’elle était à ma queue comme une sangsue. (Quelle sensualité !) Lui demander d’arrêter ? Je venais de le faire plusieurs fois, mais elle n’en avait eu cure. Profiter tout bonnement de l’instant ? Avec une telle technique, je n’allais pas tarder à me libérer en elle car elle me suçait avec une telle force, une telle détermination que quelque chose me murmurait que j’allais sans doute barrir comme un éléphant lorsqu’elle viendrait à bout de ma résistance. Discrètement mais sans douceur, je l’attrapais par les cheveux, et je la ramenais à l’intérieur.



Décidément, la mariée avait de la suite dans les idées. Notre cher Louis, malgré tout le raffut que Justine venait de faire, roupillait toujours, imperturbable. Alors, puisqu’il en était ainsi, il ne me restait plus qu’une seule chose à faire, tenter de la satisfaire. Normalement, elle venait de couiner trois fois en un rien de temps, elle ne devrait pas être trop difficile à rassasier… Je me désapai en vitesse, et en avant pour le final.


Je l’embrochai et me mis à la pistonner comme si ma vie en dépendait. La sueur coulait sur mon front, brûlait mes yeux, mais plus rien ni personne ne pouvait m’arrêter, aspiré comme je l’étais vers la jouissance… Mais, tant attendue, celle-ci ne vint pas. Ce ne fut pas le cas pour Justine qui partit une fois encore dans un orgasme à faire trembler les murs, tout juste vaguement accompagné par les ronflements du tout jeune mari, étalé dans son fauteuil.



De fait, ma verge était toujours aussi raide, et je n’avais effectivement pas éjaculé, malgré tous mes efforts pour y parvenir.



Ce disant, elle venait de se mettre à quatre pattes pour mieux offrir son petit œillet à ma vue. Dans sa vitalité de jeune mariée, quasiment nue, le spectacle était fantastique.



Alors, après avoir légèrement humecté sa rosette, je présentais ma queue dressée juste devant l’étroit orifice, qui ne résista qu’une fraction de seconde sous ma poussée. Justine, bien qu’ayant la tête dans les oreillers, criait et criait encore à chacun de mes coups de boutoir, et ses plaintes résonnaient dans la pièce tandis que je la pilonnais de plus en plus fort. Sans doute à bout de souffle, elle éjecta les coussins qui volèrent dans la pièce, et elle se remit à hurler son bonheur comme si elle voulait que le château tout entier sache à quel point elle était comblée.


Pour moi, le point de non-retour était proche, je n’en pouvais plus, quelque chose devait absolument lâcher, soit ma queue, soit mon cœur. Eh bien, ce ne furent ni l’une ni l’autre… Pour la seconde fois de la soirée, je ne parvins pas à envoyer la purée ! Pas possible ! Une malédiction ? À bout de souffle et de ressources, je m’écroulais sur le côté.



Je m’entendis répondre :



Et ce n’était pas ma queue, toujours aussi raide, qui allait dire le contraire… Justine se tourna alors sur le lit, sans doute pour ramasser l’un des oreillers, et je profitai alors de son séant offert pendant qu’elle avait le dos tourné pour à nouveau la pénétrer, mais classiquement cette fois. Cet assaut fut aussi bref que les autres avaient été longs… La queue enfoncée jusqu’à la garde, les mains crochées dans ses seins, je parvins quand même à la faire couiner une dernière fois avant de me répandre en elle, jour de rupture du barrage de Serres-Ponson. Ce ne fut pas une éjaculation, ce fut un camion-citerne de semence bio blanche qui se répandit en elle ! Jamais je n’avais connu cela…


La calme revenu, Justine se colla contre moi, écrasant ses lèvres sur les miennes. Griotte, Louis, le vieux curé et tous mes scrupules avaient définitivement disparu. J’étais le roi du monde.


À moins… queue ? À moins que ce ne soit le roi des cons ?


Si j’avais su, alors,….

…su que je ne savais de loin pas tout !




À suivre