n° 15266 | Fiche technique | 53834 caractères | 53834 8999 Temps de lecture estimé : 36 mn |
11/11/12 |
Résumé: Une aventure palpitante dans le monde mystérieux des esprits jivaros. | ||||
Critères: #aventure #fantastique fh hplusag jeunes collègues profélève grossexe pénétratio | ||||
Auteur : Fantasio |
DEBUT de la série | Série : Le Fétiche Chapitre 01 | Épisode suivant |
Permettez-moi vous raconter une histoire étrange qui m’est arrivée il y a plus de trente ans !
Mon nom est Reginald Johnson, Reg’ pour les intimes. J’ai soixantaine-deux ans et je suis professeur d’anthropologie au « University College London – UCL ». Les tribus amazoniennes constituent ma spécialité, si bien que durant de nombreuses années, j’ai passé le plus clair de mon temps ballotté entre mes recherches sur le terrain et mes cours à la faculté.
C’est au cours d’un de mes derniers voyages au Pérou que tout a commencé. À l’époque, j’étais encore célibataire. Je voulais profiter de la vie et des faveurs de jeunes et jolies étudiantes trop heureuses de partager la couche de leur « Indiana Jones » de prof tout en espérant bénéficier de ma mansuétude à l’heure des examens.
Au cours de ce fameux voyage, j’ai été amené à épouser la très jeune fille de Mashurca, le chef du village dans lequel je venais de passer plusieurs mois. J’ai eu beau lui expliquer que je ne reviendrais sans doute jamais et qu’il valait mieux que sa fille épouse un des valeureux guerriers de sa tribu, il n’a rien voulu entendre. Lier sa famille à celle d’un « sorcier blanc », constituait pour ce chef une marque de prestige tellement grande qu’il aurait été imprudent de refuser l’honneur qu’il me faisait.
C’est ainsi qu’à l’issue d’une cérémonie largement arrosée d’eau de feu, de ayahuska et de substances psychotropes plus violentes les unes que les autres, je me suis retrouvé marié à Nuse, une jeune et jolie jivaro de 16 ans. Je sais ce que vous pensez, mais les jeunes filles jivaros ont des rapports sexuels tout ce qu’il y a de plus naturels dès l’âge de 13 ans. Et, malgré son jeune âge, Nuse était déjà très expérimentée et, pour tout dire, assez portée sur la chose.
Pendant les semaines qui ont suivi, ma jeune épouse m’a initié aux délices des étreintes jivaros. Les jivaros n’étant pas d’un naturel jaloux, j’ai eu l’occasion de bénéficier de cours collectifs données par plusieurs professeurs, toutes plus mignonnes les unes que les autres et qui affichaient leur nudité adolescente sans aucun préjugé.
Mais mon séjour touchant à sa fin, il a fallu penser à retourner à la civilisation. Mashurca a organisé une grande fête pour célébrer mon prochain envol dans « l’oiseau de fer » et pour m’offrir une multitude de cadeaux, témoignages des liens m’unissant dorénavant à sa famille.
Parmi ces cadeaux, il y avait un étui pénien de près de trente centimètre de long. Malgré mes multiples séjours dans la région, je n’en avais jamais vu de pareil. Il était richement décoré de petites plumes multicolores qui le faisaient ressembler au long cou d’un oiseau de paradis. À son sommet, se dressait une minuscule tsantsa, une tête réduite dont les yeux et la bouche étaient cousus dans le plus pur style jivaro.
Malgré son côté répugnant, j’ai été immédiatement fasciné par cette parure étrange qui était dans la tribu depuis plusieurs générations et que le chef avait lui-même reçu de son beau-père lorsqu’il avait épousé la mère de Nuse. À la façon dont il a éludé mes questions quant à l’origine de l’objet, j’ai compris qu’il était inutile d’insister et c’est donc avec toutes les marques de respect et de reconnaissance que j’ai accepté l’étrange présent.
Après un dernier baiser passionné à ma jeune épouse, en lui promettant sans vraiment y croire que je reviendrais un jour la chercher, je suis monté dans le petit Cessna qui devait me conduire à Iquitos puis à Lima, d’où j’embarquais quelques jours plus tard pour l’Europe.
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Quelques mois plus tard, alors que j’étais dans mon bureau à l’université, inspectant la malle qui venait d’arriver du Pérou avec toutes les pièces et les documents récoltés lors de mon voyage, je suis tombé à nouveau sur le surprenant cadeau de mon beau-père.
L’objet était vraiment fascinant, constitué d’un fourreau de cuir tanné, probablement formé par la peau du cou du malheureux. Le travail du plumassier était vraiment magnifique. Les minuscules plumes colorées formaient des vagues étincelantes, évoquant les écailles d’un serpent à plumes. Je me suis mis à contempler la minuscule tête réduite qui se dressait à son sommet. Il s’agissait probablement d’un individu assez jeune. Malgré le traitement effrayant qu’on avait fait subir à son visage, celui-ci semblait étonnamment serein, comme celui d’un homme absorbé dans un rêve délicieux, un petit sourire extatique dessiné sur la commissure des lèvres. Ses long cheveux de jais descendaient jusqu’à la moitié du fourreau. Contrairement aux étuis que j’avais étudiés jusque-là, il ne disposait d’aucun lien permettant de le nouer autour de la taille.
Je ne sais pas ce qui m’a pris. Sans vraiment réfléchir, j’ai ouvert ma braguette pour en sortir ma queue endormie et la glisser dans le fourreau de cuir parcheminé. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en voyant mon modeste attribut disparaître dans l’impressionnant fourreau emplumé, ressentant presqu’aussitôt une délicieuse sensation de chaleur tandis que mon sexe se redressait lentement.
Mais, l’amusement a rapidement fait place à une angoisse grandissante lorsque que la chaleur est devenue plus intense et que mes chair se sont mises à gonfler toujours d’avantage, jusqu’à occuper l’entièreté du conduit. Une douleur électrique m’a traversé le corps quand, sous mes yeux écarquillés, j’ai vu l’étui de plumes disparaître peu à peu, comme avalé par mon sexe en expansion, transformant le travail du plumassier en un tatouage coloré recouvrant la totalité de ma queue démesurée. Mon sexe avait acquis une taille monstrueuse, avec plus de 10 centimètres de diamètre et près de 25 de longueur.
J’ai dû laisser échapper un cri d’effroi lorsque la tête réduite s’est tournée vers moi, en émettant un grognement sourd entre ses lèvres cousues, agitant sa chevelure comme pour se libérer des liens refermant sa bouche et ses paupières.
J’ai eu tout juste le temps d’avancer ma chaise et de dissimuler le monstrueux attribut sous le plateau du bureau, lorsque le doux visage de Peggy Brown, la secrétaire du département d’anthropologie, s’est encadré dans l’ouverture de la porte.
Malgré ma main posée sur sa bouche couse, ma tête de nœud continuait à pousser de grognements sous le bureau et à frapper brutalement sa tête chevelue sur le dessous du tiroir. On aurait dit qu’il avait senti la présence de la jeune femme et que ceci l’excitait au plus haut point.
Il faut dire que Peggy Brown était plutôt bien roulée et pas du genre farouche. La trentaine, une paire de seins à en damner un autre et une paire de fesses tout aussi divine. Le tout emballé dans des tenues sexy laissant peu de place à l’imagination. Le portrait fidèle de ces jeunes anglaises à la cuisse légère qui faisaient les beaux jours du « Swinging London » en quelque sorte.
J’avais eu l’occasion quelques années plus tôt, de profiter de ses « largesses », au propre comme au figuré d’ailleurs, vu l’ampleur chaleureuse et accueillante de ses parties charnues. Mais j’avais préféré couper court, pour éviter tout malentendu et conserver à nos relations quotidiennes un caractère purement professionnel. Ce que la jeune femme avait parfaitement compris, choisissant comme moi de se consacrer plutôt au cheptel des jeunes étudiants qui, pour notre plus grand plaisir, se renouvelait chaque année.
Mais ce jour-là, conduit par l’irrépressible désir émanant de mon phallus anthropomorphe, j’ai n’ai pas pu résister à ces délicieux yeux de biche qui illuminaient son visage visiblement inquiet.
Durant une fraction de seconde, elle a eu l’air étonné. Mais le sourire qu’elle m’a lancé presqu’aussitôt, m’a fait comprendre qu’elle avait deviné la nature du service que j’allais lui demander.
Tout en riant, elle a assumé la position demandée et, profitant de ce qu’elle me tournait le dos, je me suis levé en tenant mon monstrueux engin à la main. Plus je m’approchais de la paire de fesses, moulée dans une mini-jupe en tissu élastique, plus j’avais du mal à contrôler l’épais gourdin. Il donnait de brusques coups de tête en direction de cette cible si appétissante et dont les vapeurs enivrantes remontaient jusqu’à mes narines. Étonnement, j’avais l’impression que c’était moi et non la tête jivaro qui lui reniflais le cul. J’ai remonté la petite jupe en lycra sur ses reins, et, après avoir écarté la petite ficelle du string noir, j’ai avancé la tête chevelue vers la fente brillante de son con.
Elle a poussé un gémissement de plus en plus intense lorsque la tête s’est glissée peu à peu entre ses lèvres distendues, les écartant comme jamais jusque-là. J’ai fermé les yeux et soudain, c’était comme si mon visage se glissait entre ses chairs brillantes. Son parfum intense m’inondait les narines, sa liqueur humide coulait contre ma peau, tandis que je m’enfonçais en elle, sous les traits d’un effrayant guerrier jivaro.
Même si c’était la période des congés académiques et les couloirs de l’université étaient vides, les puissantes vocalises de Miss Brown risquaient de résonner jusqu’aux confins du campus. J’ai donc glissé une règle de bois entre ses dents pour étouffer ses hurlements de plus en plus exaltés, tandis que l’épais gourdin s’enfonçait inexorablement en elle.
Son sexe était traversé de spasmes dont les effluves parfumés explosaient sur mon visage jivaro avant de s’écouler en gros bouillons le long de ses cuisses. Je n’osais pas bouger. Je progressais vers le fond de sa grotte, le visage trempé par le suc salé remontant à mon encontre. J’étais un chasseur avançant dans l’étroit boyau, écartant et oppressant les muqueuses délicates, prêt à lancer sa sagaie magique au cœur du volcan.
Mon ventre collé contre ses fesses, je sentais un plaisir électrique me traverser les chairs, comme un courant continu de décharges jouissives. La tête du guerrier tournait dans tous les sens et son corps serpentin se tordait, comme pour découvrir la moindre parcelle inexplorée. Peggy semblait apprécier. Elle mordait frénétiquement dans la règle et agitait nerveusement son croupion, tandis que le fruit de ses extases explosait au cœur de sa chatte.
Le tout n’a pas dû durer plus de deux minutes, avant que je ne sente le monstrueux engin traversé par des secousses familières, signal de la libération tant attendue. J’avais l’impression que ma queue explosait littéralement, se gonflant brutalement comme une baudruche, faisant remonter la saveur du sperme jusque dans ma bouche.
Je me suis retiré brutalement regardant les traînées de liquide blanchâtre s’écouler de la bouche cousue de ma tête de nœud jivaro. Je me suis nettoyé le visage avant de retourner m’asseoir derrière mon bureau, laissant la pauvre Peggy pantelante, les dents profondément enfoncées dans la règle de bois, le con et les cuisses trempés, essayant péniblement de reprendre son souffle face à la fenêtre.
Mon guerrier jivaro, si vaillant quelques minutes plus tôt, semblait à moitié mort, crachant par à-coup des coulées de sperme s’écoulant par les commissures de ses lèvres.
Peggy Brown est restée silencieuse de longues secondes, tremblant sur ses jambes, la tête appuyée sur ses avant-bras posés sur la tablette de la fenêtre, le cul dressé et la chatte brillante. Je commençais à me demander si ma carrière à l’University College n’allait pas connaître une fin prématurée. Mais lorsqu’elle s’est enfin redressée, redescendant sa jupe et replaçant sa petite culotte sur son con trempé, elle m’a regardé en souriant et j’ai su que je n’avais pas de souci à me faire.
Tandis qu’elle quittait la pièce et que, sous le plateau du bureau, je tenais toujours mon serpent cracheur à la main, j’ai senti la caresse des plumes me chatouiller les doigts, puis la dureté du cuir se détachant de mon sexe ramolli, jusqu’à celui-ci finisse par glisser hors du fourreau magique pour pendre entre mes cuisses comme une pathétique limace.
Le charme était rompu, le cylindre emplumé avait repris l’apparence qu’il avait quand le père de Nuse me l’avait offert, à l’exception du jus brillant qui recouvrait la chevelure, des filets de sperme qui coulaient de la bouche et de ce sourire béat qui se dessinait sur ses lèvres cousues.
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Quelques minutes plus tard, j’ai quitté mon bureau, emportant avec moi le fourreau emplumé. J’ai passé l’après-midi à l’étudier, l’analysant sous toutes ses coutures, consultant toutes les sources possibles sur l’internet et dans la bibliothèque de l’université. Aucun récit, aucune légende, aucun mythe ne faisait référence à une divinité phallique capable de s’incarner dans le sexe des hommes pour les transformer littéralement en… tête de nœud.
Je n’avais nullement l’intention de m’arrêter à cette première expérience. J’avais l’impression que le guerrier jivaro n’avait pas vraiment quitté mon corps, qu’il m’accompagnait tandis que je découpais délicatement les liens fermant les lèvres et les paupières, imaginant secrètement qu’elles s’ouvriraient lors de notre prochaine rencontre.
J’ai descendu deux whiskies et tourné dans la maison pendant plus d’une heure, essayant de trouver quelque chose d’important à faire, quelque chose qui m’éloignerait de ce serpent à plumes et à tête humaine, posé sur le bureau, attendant que je vienne le saisir pour partager une nouvelle chasse avec lui.
C’était Melany Griffith, une de mes étudiantes de première année. Tout juste vingt ans, une allure de jeune fille modèle, couplée à un physique propre à déclencher des pensées beaucoup moins modèles. Je l’avais inscrite sur ma liste de candidates à mes « cours particuliers », mais jusqu’ici l’occasion ne s’était pas présentée.
Elle souhaitait me parler de son prochain travail sur l’œuvre de Margaret Mead et si je suis intimement persuadé que telle était son intention, en raccrochant le téléphone après l’avoir invitée à venir me voir dans une heure, je savais pertinemment que ce n’était certainement pas la mienne.
Je dois avouer que je tremblais un peu lorsque, pour la deuxième fois, j’ai approché le cylindre emplumé de ma bite aussi molle qu’une limace. J’ai glissé les quelques centimètres de chair pantelante dans le large conduit et quelques secondes plus tard, j’ai à nouveau ressenti l’agréable et douce chaleur qui m’avait déjà traversée quelques heures plus tôt.
Mon sexe se gonflait doucement, délicieusement, jusqu’à se retrouver à l’étroit dans cet étui pourtant impressionnant. La douce chaleur s’est transformée en brûlure violente lorsque mes chairs se sont mises à avaler le cylindre de cuir et les plumes qui le recouvraient pour se transformer en gourdin multicolore coiffé de sa petite tête fripée et terminé par la longue chevelure noire.
La tête lançait son cri strident en me regardant du fond de ses orbites vides, faisant sortir une longue langue bifide entre ses lèvres entrouvertes. Jurijri, l’esprit blanc et barbu, membre des « kuntiniu nukuri », les « mères du gibier » que tout chasseur achuar se devait d’honorer.
Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il me comprenne et encore moins qu’il me réponde, mais c’est pourtant ce qui s’est passé, comme si en prenant possession de mon sexe, il avait en même temps pris possession de mon esprit et de tout ce qu’il contenait.
Amasank, un autre membre des « kuntiniu nukuri », chasseur solitaire vivant dans la cime des arbres ou au creux de leur tronc évidés. Je n’arrivais pas à y croire, je me retrouvais plongé au cœur de ces récits que j’avais si souvent enregistrés de la bouche même de mes informateurs jivaros. Un esprit jivaro s’adressait à moi comme à son égal, et cela dans un anglais parfait mâtiné d’un fort accent d’origine indéfinissable.
Après lui avoir expliqué comme j’avais hérité de son corps sans vie, je l’ai interrogé sur les circonstances qui l’avaient conduit à devenir ce phallus humain qui se dressait fièrement devant moi.
Arutam, Le Grand Esprit, La Force du Grand Tout, l’esprit tutélaire des Achuars ! J’avais l’impression de rêver en contemplant cette petite tête chevelue qui avait pris la place de mon gland et qui avait personnellement connu Arutam, ainsi que sa compagne apparemment.
Je me demandais où il voulait en venir, lorsque quelques secondes plus tard, le carillon de la porte d’entrée s’est mis à sonner ! Melany ! Il avait repéré son odeur féminine avant même qu’elle n’arrive à la porte ! La proximité d’une femelle le mettait dans un incroyable état d’excitation. Il gonflait, grandissait sous mes yeux jusqu’à atteindre plus de cinquante centimètres de long et près de quinze de large, avançant sa tête comme un effroyable serpent, vers la porte du bureau et en direction du hall d’entrée.
Le génie a dressé son corps serpentin jusqu’à ce que sa tête soit juste devant la mienne et qu’il puisse me fixer du fond de ses orbites vides. J’ai senti un frisson d’angoisse me traverser le corps tandis qu’il m’observait avec une grimace cruelle sur les lèvres. Puis, il a éclaté de rire tout en reprenant une taille plus raisonnable, me permettant ainsi de l’enfermer, non sans difficulté, dans l’étroite prison de mon pantalon.
Un journal stratégiquement plié devant mon entrejambe monstrueusement gonflé, je me suis écarté pour laisser la jeune et innocente étudiante pénétrer en territoire jivaro.
Elle s’est assise dans un des fauteuils du salon, réalisant trop tard qu’en s’enfonçant dans l’épais coussin, son délicieux derrière entraînait avec lui sa courte jupe d’été pour la remonter jusqu’au milieu des cuisses. Tandis qu’elle tirait sur le vêtement, visiblement embarrassée à l’idée de révéler ses charmants cuisseaux roses au regard de son professeur, je lui ai offert un verre de porto qu’elle a fini par accepter devant mon insistance.
Je me suis assis en face d’elle sans pouvoir faire autrement que d’écarter les jambes afin de permettre au pauvre Amasank de respirer. J’ai cru que la mâchoire de Melany allait se décrocher lorsqu’elle a remarqué l’impressionnant paquet qui me déformait l’entrejambe.
Elle était visiblement mal à l’aise. N’osant pas trop bouger de peur de faire remonter sa jupe encore davantage. Essayant de ne pas porter son regard sur cette monstrueuse boursouflure qui tendait le tissu du pantalon. Les joues en feu, elle récitait mécaniquement l’inventaire des pratiques libérales, voire libertines, que la célèbre anthropologue avait observées lors de ses travaux à Samoa.
Elle était désarçonnée, ne pouvant quitter des yeux ce serpent mouvant qui s’agitait avec impatience entre mes cuisses. Des perles de sueur brillaient entre les boucles brunes décorant son front et entre les rondeurs opulentes de ses seins, agités par une respiration nerveuse qui menaçait de faire péter un à un les boutons de son chemisier.
Il fallait pousser mon avantage, risquer le quitte ou double. Ce fut heureusement double.
Elle s’est levée lentement, comme dans un rêve, disposée à obéir à son professeur. Je me suis placé derrière elle pour nouer un épais foulard sur ses grands yeux bruns, avant de m’écarter pour la contempler, attendant frémissante que je l’initie aux pratiques des Achuar.
Lorsque je l’ai libéré de son inconfortable prison, Amasank a poussé un profond soupir de soulagement que j’ai essayé de masquer en toussant violemment.
J’ai caressé tendrement la joue de Melany, tout en serrant d’une poigne ferme le cou de mon impatient chasseur, puis je l’ai abandonnée quelques seconde pour aller expliquer ma façon de voir les choses à cet esprit rebelle.
À l’évocation de la machine à coudre, Amasank s’est mis à trembler nerveusement. Je suis pourtant sûr qu’il n’avait jamais entendu parler d’une telle machine avant que je ne le laisse prendre possession de mon sexe. Nous avons fait la même grimace lorsque j’ai empoigné mes noisettes. Il était d’accord, n’ayant pas vraiment le choix. J’espérais simplement qu’il tiendrait parole et saurait se contrôler.
Lorsque je suis revenu dans le salon, j’étais nu, mon serpent multicolore dressé devant moi, agitant sa langue pour capturer les parfums enivrants qui émanaient du corps juvénile de la belle Melany et qui, grâce aux pouvoir du fétiche, me chatouillaient délicieusement les narines. Je me suis avancé, posant délicatement mes mains sur son visage, caressant doucement ses joues, son cou, ses épaules.
Elle a dû croire que je m’adressais à elle, alors qu’en réalité je donnais enfin la permission à Amasank de partir à la découverte de cette créature qu’il était impatient de dévorer. Le serpent multicolore a commencé à s’allonger centimètre par centimètre, ondulant comme un boa pour se glisser le long des cuisses de Melany.
La jeune fille a poussé un petit cri au contact de la langue serpentine contre ses chairs dénudées. Mes mains étaient sur ses épaules et pourtant quelque chose se glissait le long de ses cuisses, remontant sous sa jupe, déclenchant sur son passage de délicieux frissons qui venaient lui électriser la chatte.
Tandis que je la caressais, sentant son corps trembler d’excitation autant que d’inquiétude, les saveurs salées recueillies par la langue d’Amasank envahissaient ma bouche. J’ai fermé les yeux, et j’ai pu voir au travers des orbites vides du chasseur achuar ! Voir cette cuisse brillante le long de laquelle je me glissais et cette petite culotte blanche vers laquelle je m’avançais lentement. J’étais sous sa jupe, je pouvais sentir les effluves puissants qui inondaient sa chatte et dessinaient une tache sombre au milieu du triangle de coton blanc. Jamais auparavant je ne m’étais imprégné ainsi du corps d’une femme. Je pouvais la sentir, la goûter de ma langue serpentine, découvrir ses arômes avec l’acuité sensorielle d’un esprit des forêts.
Melany n’a pas tardé à gémir de plaisir, abandonnant son corps à un tourbillon de caresses. J’ai déboutonné son chemisier et libéré ses seins de leur cocon de dentelle. Je les ai pressé longuement entre mes doigts, tandis qu’Amasank frottait nerveusement son visage contre l’écran de coton humide de sa petite culotte, glissant sa langue sous l’élastique pour venir recueillir quelques gouttes salées débordant du fruit juteux.
Sentant que ma jeune élève avait de plus en plus de mal à se tenir sur ses jambes, j’ai serré mes couilles d’une main ferme pour calmer l’impatience de mon facétieux esprit. Il a fini par obéir à regret, revenant se coller contre mon ventre tandis que je soulevais Melany pour l’emporter dans ma chambre et l’allonger sur le lit.
J’ai fini de la déshabiller, lui laissant pour unique vêtement le bandeau recouvrant ses yeux. Elle était magnifique, rayonnante dans toute la splendeur de ses vingt ans. Un corps de jeune déesse, aux rondeurs graciles, au con couvert d’un fin duvet qui ne cachait rien de son bel abricot juteux, ni de la fente brillante traversant le fruit.
J’ai laissé Amasank partir à la découverte de cette appétissante offrande, fermant les yeux pour mieux voir à travers les siens. Laissant ma langue serpentine glisser le long de ses chairs humides, mordillant ses tétons dressés entre les lèvres sombres de ma tête de nœud.
Son corps était traversé de spasmes, durant lesquels ses reins se cambraient brutalement, projetant son bassin vers l’avant en faisant exploser de puissants jets de cyprine. Il était temps de laisser Amasank finir le travail.
La tête réduite s’est avancée vers le con frémissant. Ma langue s’est glissée en elle, puis mon visage tout entier, centimètre après centimètre. Elle était beaucoup moins ouverte que Miss Brown et Amasank a dû s’en rendre compte, car il a réduit son diamètre pour se glisser plus aisément dans l’étroite caverne.
Pour la deuxième fois de la journée, je pénétrais au cœur du plus merveilleux palais : un sexe de femme vibrant de plaisir. Mais cette fois, je pouvais voir la caverne scintillante s’ouvrant devant moi et les rivières de jouissances s’écoulant sous mon passage. Je baignais dans une ambiance féerique, troublée par les spasmes violents traversant le corps de mon étudiante tandis que je me glissais toujours plus profondément dans son volcan en éruption.
Tout comme Peggy quelques heures plus tôt, Melany a poussé un long gémissement, où se mêlaient la surprise, la douleur et le plaisir. Faute de règle de bois, j’ai dû glisser sa petite culotte dans sa bouche grande ouverte pour assourdir quelque peu ses hurlements. Son corps s’agitait de plus en plus violemment tandis qu’Amasank poursuivait sa danse chamanique au plus profond de son con. Elle décollait littéralement du lit et l’habile chasseur accompagnait ses mouvements, utilisant son imposante sagaie comme un ressort sur lequel la jeune fille rebondissait avec enthousiasme.
Au bout de deux longues minutes, j’ai retiré mon serpent anthropomorphe pour le braquer sur le corps de Melany, brillant de transpiration et de jouissance. Amasank, m’a regardé comme s’il attendait un signal, et quelques secondes plus tard, une épaisse pluie de sperme chaud aussi dense et intense qu’une pluie tropicale, est venue inonder le corps pantelant de ma jeune étudiante.
Je n’ai retiré son bandeau qu’après avoir revêtu ma robe de chambre et rangé dans ma poche le corps inerte de mon valeureux guerrier.
Elle m’a regardé en souriant, comme si elle était ailleurs, comme si mes paroles n’avaient pas encore réussi à atteindre sa conscience. Après lui avoir donné un baiser sur le front, je l’ai abandonnée à ses pensées et suis descendu avec ma fidèle tête de nœud, lui préparer un thé anglais tout ce qu’il y a de plus traditionnel.
Elle a bu son thé en silence. Elle était redevenue la Melany Griffith, étudiante modèle, visiblement embarrassée par ce qui venait de se passer. Et j’ai gardé le silence moi aussi, un peu par inconfort, beaucoup pour découvrir comment elle allait oser aborder ses récentes extases.
Elle était rouge pivoine. Je la regardais en souriant, m’amusant un peu puérilement de son inconfort.
J’ai éclaté de rire. La petite ne manquait pas d’air, ni d’appétit visiblement. Je lui ai conseillé de se concentrer d’abord sur Margaret Mead. Qui sait, la qualité de son travail pourrait éventuellement lui valoir une autre leçon de sexualité jivaro. Nous nous sommes quittés sur cette promesse et je l’ai regardée s’en allant dans l’allée, sautillant comme une adolescente amoureuse. L’espace d’une seconde, je me suis dit que je jouais un jeu dangereux et qu’Amasank était probablement plus puissant qu’un vulgaire « sextoy » animé par le souffle de la vie. Mais, en refermant la porte, je ne pensais déjà plus qu’à tout ce qu’il allait encore pouvoir m’apporter.
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Les jours qui ont suivi ont été plutôt « rock’n roll » si vous voyez ce que je veux dire. Je n’ai quasiment pas quitté ma maison durant près de deux semaines. C’était la période des vacances et j’ai demandé à Mss Brown de décommander tous mes rendez-vous. Elle m’a offert de venir faire quelques heures de secrétariat chez moi, si j’en avais besoin, et je l’ai mise à contribution à deux ou trois reprises, pour son plaisir autant que le mien.
Dès le matin, j’enfilais mon petit fourreau emplumé pour partir à la découverte des mythes achuar, entretenant de longues conversations avec Amasank, notant et enregistrant la moindre de ses paroles. Le seul problème était la faim. Pas la mienne, celle du chasseur. Trois repas par jour minimum et pas n’importe quoi. De la biche à la cuisse alerte, du minou frais et juteux, de la moule baveuse, bref : un con à fouiller, à ramoner, à mener au-delà de l’extase.
J’ai largement puisé dans la liste des élèves auxquelles j’avais déjà dispensé des cours particuliers, fixant mes rendez-vous en fonction de l’appétit de mon informateur. Rejouant encore et encore, avec de subtiles variations liées au caractère de chacune, mon cours d’initiation sexuelle à la sauce des Achuars. Au bout de deux jours, ce n’est plus moi qui appelais mes étudiantes pour les inviter, mais elles-mêmes qui me suppliaient de leur accorder un rendez-vous.
Je ne me rasais plus, ne quittais plus ma robe de chambre sous laquelle je ne portais rien d’autre que ce double magique venu du pays des esprits jivaros. Mon bureau était encombré de papiers et de livres, le salon débordait d’emballage de pizzas livrées à domicile et de bouteilles vides. La cuisine était un champ de bataille et mon lit…, je vous épargne le tableau.
Les filles qui venaient me voir étaient visiblement parfaitement informées du déroulement de la séance. Acceptant docilement de se faire bander les yeux afin de me permettre de libérer mon impatient chasseur. Un soir, lors du troisième « repas » de la journée, tandis qu’Amasank ramonait une blonde pulpeuse qui, malgré son évidente expérience, beuglait de plaisir comme les autres, j’ai eu envie de voir à quoi pouvait bien ressembler l’intérieur d’un trou du cul. Mal m’en prit ! Amasank a lancé une bordée de jurons en langue achuar que j’ai beaucoup de mal à dissimuler sous une quinte de toux nerveuse. Visiblement les jivaros n’étaient pas adeptes des excursions sodomites !
Il devait être 17 heures le douzième jour, lorsqu’on a sonné à ma porte. J’attendais Muriel Combstone, une étudiante dont le nom ne me disait rien mais qui avait selon elle, d’importantes questions à ma poser, mais elle n’était sensée arriver qu’à 18 heures.
Je dois avouer que je n’en menais pas large devant la jeune femme à l’air sévère qui me regardait sur le pas de la porte. Avec ma barbe de dix jours, mes cheveux décoiffés et ma robe de chambre entrouverte sur ma poitrine poilue, je devais donner une surprenante image du corps professoral de l’UCL.
Heureusement, Amasank reposait sagement dans le tiroir du bureau, autrement, je ne sais pas comment j’aurais pu l’empêcher de venir pointer sa tête de nœud entre les pans de mon peignoir. J’ai invité ma collègue à entrer, essayant vainement de mettre un peu d’ordre dans l’indéfinissable bordel régnant dans le salon.
Tanya Jones avait rejoint le département deux ans plutôt. Elle était spécialisée dans les pratiques chamaniques, des plaines mongoles jusqu’au cercle arctique. Elle était plutôt mignonne, cachée derrière ses petites lunettes rondes qui lui donnaient un air intello. Un agréable physique de « girl next door » comme on dit aujourd’hui. Mais elle avait un cruel talent pour effacer toute trace de féminité sous des jeans androgynes et de larges sweat-shirts difformes, comme ceux qu’elle portait ce jour-là.
Dès que je lui ai été présenté, j’ai su qu’une âme charitable avait déjà dû lui brosser mon portrait, insistant certainement sur ma réputation non usurpée de chasseur d’étudiantes. Pas vraiment le type de Mss Jones, ai-je très vite compris. Alors, plutôt que d’essayer de la détromper, j’ai préféré jouer le jeu, me limitant à des relations purement professionnelles et continuant ouvertement mes aventures cynégétiques.
Je dois avouer que j’avais imaginé d’autres circonstances pour avoir enfin un tête-à-tête avec la séduisante Professeur Jones. Pour essayer de détendre l’atmosphère, je lui ai versé un verre de Chablis glacé qu’elle a levé avec réticence lorsque je lui ai proposé un toast.
J’étais à la fois embarrassé et troublé par cette sollicitude inattendue.
Elle avait beau jouer à la professionnelle intègre et incorruptible, le rouge qui colorait ses joues et les gestes nerveux avec lesquels elle buvait son verre, révélaient le trouble qui devait traverser son corps tandis qu’elle me reprochait mes pratiques sexuelles.
J’ai réalisé que Mss Brown avait très probablement manœuvré pour amener la sévère Professeur Jones à me rendre cette visite inattendue, pimentant son récit de souvenirs personnels destinés à titiller les sens de la jeune femme.
Elle a vidé son verre d’un coup sec, avant de se lever brusquement. Pendant quelques secondes, elle est restée plantée là sans bouger, me jetant un regard sévère, s’attendant sans doute à ce que je me lève pour la raccompagner en faisant acte de contrition. Au lieu de cela, je me suis contenté de la regarder en souriant, affalé dans mon fauteuil, les jambes croisées et le peignoir entrouvert sur ma cuisse dénudée. Je la sentais sur le point d’exploser.
Elle a hésité, et j’ai senti un frémissement d’angoisse me parcourir l’échine. Si elle s’en allait, il allait me falloir sérieusement reconsidérer mon emploi du temps. Au contraire, si elle restait, j’allais probablement ajouter un nouveau trophée à notre tableau de chasse. Elle s’est finalement assise, me laissant avec toutes les cartes en main et la responsabilité de décider des suites de la partie.
Même si ma modestie doit en prendre un coup, il paraît que je suis un excellent conteur, ce qui fait de moi un professeur apprécié qui captive facilement l’attention de ses étudiants et les amènent à réfléchir sur les questions que nous posent l’anthropologie et l’ethnologie. Vu l’intérêt de Mss Jones pour le sujet des pratiques chamaniques, je n’ai eu aucun mal à capter son attention en évoquant mes expériences auprès des jivaros et autres groupes shuars.
Nous en étions au troisième verre de vin et je m’apprêtais à évoquer mes galipettes avec Nuse lorsque le carillon de l’entrée s’est mis à sonner. J’avais complètement oublié Muriel Combstone et son arrivée tombait on ne peut plus mal.
Cela ne m’a pas vraiment pris longtemps pour expliquer à la pauvre Muriel que cela n’allait pas être possible ce soir et pour lui promettre que je la rappellerais très bientôt. Mais le mal était fait. Tanya Jones avait aperçu la jeune fille qui l’avait aperçue elle aussi. La toile que je m’échinais à tisser autour de ma proie depuis près d’une demi-heure, venait de se déchirer et il allait me falloir essayer de rattraper le coup.
Le Professeur Jones ne s’était pas relevée, c’était déjà bon signe.
Elle était prise au piège. En tant que scientifique, elle ne pouvait pas répondre par la négative, mais en même temps, elle réalisait qu’en acceptant elle risquait d’avoir à affronter les turpitudes dont la communauté académique m’accusait. Je lui ai servi un nouveau verre de vin, tandis qu’elle me regardait avec des éclairs inquiets brillant dans ses yeux.
Il y avait un accent de défi dans sa voix, comme une dernière et inutile marque de bravoure destinée à me faire comprendre qu’elle n’allait pas rendre les armes sans combattre.
Ses yeux brillaient d’excitation. Elle a hésité une dernière fois, avant d’acquiescer en silence. Je l’ai laissée seule dans le salon, le temps d’aller chercher l’étui magique et ramer une bouteille de whisky pure malt et deux verres.
J’avais décidé de ne rien lui cacher et de lui faire partager l’étonnant mystère de ma transformation en Amasank, le guerrier des cimes, le chasseur à la sagaie magique. Je lui ai tendu l’étui pénien, souriant devant la grimace dégoûtée qui a traversé son visage en contemplant la tête réduite.
Je l’ai laissée à ses pensées, contemplant la rougeur qui lui enflammait les joues tandis qu’elle visualisait l’impressionnant attribut glissé sur une queue tendue. Pourquoi pas la mienne ?
Elle m’a regardé avec un petit sourire ironique dessiné sur les lèvres et toujours cet air de défi brillant au fond de ses yeux de myope. La main venait de passer et c’était à mon tour de prendre le contrôle.
Je nous ai versé un verre de whisky question de la faire languir encore quelques secondes. Puis, j’ai repris l’étui pénien qu’elle tenait dans les mains et je l’ai glissé entre les pans de mon peignoir. Son air moqueur s’est peu à peu effacé lorsqu’elle a vu la grimace de douleur qui me tordait le visage et l’agitation qui secouait brusquement mon entrejambe.
C’est tout ce qu’elle est arrivée à dire en découvrant le visage d’Amasank apparaître entre les pans du peignoir. Aucun son ne sortait de sa bouche grande ouverte. Les mains serrées comme des étaux sur ses genoux, les yeux écarquillés, elle observait incrédule le serpent multicolore qui s’agitait entre mes cuisses et la tête de la tsantsa qui la fixait de ses yeux vides. La jeune femme était littéralement paralysée. Seuls ses yeux bougeaient encore, en suivant les mouvements du serpent dressé devant elle et qui agitait sa langue bifide en sa direction.
Le corps multicolore d’Amasank s’avançait vers elle et son visage était à quelques centimètres à peine du sien, frôlant sa joue, caressant son cou, glissant sa langue serpentine dans l’échancrure évasée de son sweat-shirt.
Tanya me regardait fixement, sans oser faire un geste, m’appelant silencieusement au secours. La fière Professeur Jones qui me faisait la morale quelques minutes plus tôt, avait fait place à une petite fille morte de frousse devant les mouvements hypnotiques de ma tête de nœud.
À regret, le corps serpentiforme du chasseur s’est mis à rétrécir, jusqu’à ce qu’il ne fasse plus qu’une vingtaine de centimètres et qu’il puisse reposer sur ma cuisse dénudée, le visage et les yeux toujours tournés vers sa prochaine proie.
Elle a avalé son whisky d’un trait en me demandant de lui verser un second verre.
Un masque d’effroi s’est glissé sur le visage du Professeur Jones. L’évocation de Bayan Hangai avait fait remonter des souvenirs connus d’elle seule. Amasank avait marqué des points et il était évident qu’elle allait vouloir en découvrir davantage.
Il n’y a pas à dire, mon chasseur savait y faire pour mettre ses proies en confiance. Il s’est tourné vers moi et j’ai compris qu’il voulait que je vienne m’asseoir aux côtés de ma collègue.
Elle n’a rien dit lorsque j’ai posé ma main sur les siennes, toujours nerveusement accrochées à ses genoux. Le serpent s’est avancé lentement, glissant le long des cuisses serrées l’une contre l’autre, posant sa tête juste devant la porte du paradis, faisant remonter dans mes narines les parfums incomparables d’une chatte brûlante, ronronnante de désir. Malgré tous ses talents, le jean constituait une barrière infranchissable pour le guerrier, au contraire du large sweat-shirt sous lequel il a fini par faire disparaître sa tête.
J’ai fermé les yeux pour le rejoindre, m’enivrant des odeurs chaudes et sucrées qui émanaient du ventre dénudé. Il a poursuivi son ascension pour se diriger vers une superbe paire de seins, dressés au-dessus de sa tête, encore emballés dans un soutien-gorge de coton blanc.
J’ai regardé la sévère Professeur Jones. Elle avait fermé les yeux elle aussi. Son visage commençait à rayonner sous l’effet des caresses magiques du chasseur achuar. Sa langue s’est glissée sous la dentelle des balconnets pour venir recueillir les perles de sueurs sur les globes de chair, et les gouttes de plaisir naissant au sommet de ses tétons dressés. J’ai glissé mes mains sous le tee-shirt pour dégrafer le soutien-gorge et elle n’a rien fait pour m’en empêcher, laissant échapper un petit grognement de plaisir lorsqu’il a mordillé les petits cylindres charnus dans sa bouche édentée. Elle ne s’en doutait pas, mais c’était moi qui la tétais sensuellement avec l’aide de ma tête de nœud, et j’y prenais un plaisir au moins aussi grand que le sien.
J’ai laissé Amasank poursuivre son travail d’approche, constatant ses effets sur le corps offert de Tanya. Ses cuisses s’étaient écartées, comme mues par une puissante force centrifuge. J’ai glissé la main entre les colonnes de chair frémissantes, honteusement cachées sous l’épaisse toile du jean. Elle ne m’a pas arrêtée lorsque je suis remonté jusqu’à son entrejambe, pressant mes doigts contre sa fente, probablement déjà trempée. Ni quand j’ai ôté ses lunettes embuées, saisissant son visage pour lui dévorer la bouche tout en défaisant un à un les boutons de son jean.
J’aurais dû prévoir la réaction instinctive d’Amasank. En une fraction de seconde, probablement alerté par les parfums de jouissance qui s’échappaient du jean entrouvert, il a abandonné ses mamelles nourricières pour venir se glisser dans la brèche.
À contrecœur, la tête est ressortie du jean et me regardant d’un air boudeur avant de venir se poser sur ma cuisse. Au cours de ces derniers jours, Amasank avait appris à obéir aux ordres de son chaman et à attendre avec patience que je lui permette enfin de savourer sa proie.
Tanya m’a regardée en souriant. Elle était magnifique avec son visage brillant d’excitation, ses grands yeux verts et son fascinant regard de myope. Je n’ai pas pu résister à l’embrasser une nouvelle fois, et elle m’a rendu mon baiser avec tendresse et passion. C’est à ce moment que j’ai réalisé que ce que je voulais plus que tout au monde, c’était d’en faire ma femme et la mère de mes enfants.
Je l’ai prise par la main pour l’entraîner vers la chambre qui, depuis une semaine, était devenue mon terrain de chasse jivaro.
Cela m’a donné l’occasion de mettre un peu d’ordre dans ma garçonnière, de tamiser les lumières et d’allumer quelques bougies pour donner une ambiance un peu plus magique à la pièce.
Elle est ressortie dix minutes plus tard. Son corps nu se découpait dans la lumière aveuglante de salle de bain. Un mètre soixante-dix, des boucles brunes retombant sur ses épaules, des seins à la rondeur parfaite, créés pour se lover dans des mains amoureuses, un ventre plat et des hanches aux courbes délicates dessinant les contours d’une superbe paire de fesses qu’il me tardait de découvrir. Et entre ses longues cuisses musclées, un buisson sombre, parfaitement taillé, dissimulant la porte de son petit paradis. Allongé sur le lit, les yeux fermés, je la regardais s’avancer à travers les yeux d’Amasank et de mémoire de jivaro, on n’avait jamais vu de plus émouvant spectacle dans toute la jungle amazonienne.
Elle s’est agenouillée à mes côtés pour me couvrir le corps de caresses et de baisers délicats. J’étais aux anges, d’autant que je la contemplais par l’entremise d’Amasank, dont la tête parcourait son corps penché au-dessus du mien, effleurant la toison de sa langue bifide, se glissant entre ses cuisses pour contempler cet endroit envoûtant où se rencontrent la vulve et l’anus qu’il s’amusait à titiller pour le plus grand plaisir de ma collègue.
Inévitablement, son chapelet de caresses et de baisers a fini par la conduire à la source de toutes choses ou à la racine du mâle si vous préférez. Elle a hésité un instant avant de lécher délicatement la souche du tronc dressé et les grelots joufflus pendant à sa base. Amasank a arrêté ses explorations pour se rapprocher et l’observer, tandis qu’elle laissait sa langue glisser le long du serpent multicolore. Et lorsque son visage est arrivé face à la minuscule tête réduite, elle lui a souri avant de lécher délicatement la face burinée du bout de son immense langue.
C’était délicieux. Je sentais le contact de sa langue contre mon propre visage et Amasank partageait mon plaisir. Puis elle a ouvert sa bouche pour avaler entièrement la tête chevelue. Sa bouche était un palais brillant dont les saveurs sucrées s’écoulaient dans ma propre gorge. Et lorsqu’Amasank a refait son apparition, il a éclaté de rire en même temps que le Professeur Jones, me laissant les regarder sans comprendre
Tanya avait répondu à Amasank le plus naturellement du monde, elle était devenue Bayan Hangai comme j’étais moi-même devenu Amasank. Je l’ai attirée vers moi pour l’embrasser sauvagement, serrant ses cuisses entre les miennes et la faisant rouler sur le lit.
Elle s’est relevée, se tenant debout au-dessus de mon corps étendu, les jambes raides et largement écartées, prête à accueillir mon chasseur jivaro dans sa tanière mongole. Amasank s’est mis à onduler comme un serpent, faisant durer le plaisir, titillant de sa langue bifide les lèvres brillantes et béantes de la caverne enchantée, avant de s’y glisser lentement, écartant les chairs délicates, tandis que Bayan Hangai entamait une incantation envoûtante venue tout droit des steppes mongoles.
J’étais en elle, comme je l’avais été plusieurs dizaines de fois déjà dans le con généreux de mes jeunes étudiantes qui avaient connu la visite d’Amasank. Mais le sexe de Tanya était différent. Il rayonnait littéralement, comme un palais de glace, comme le cœur d’un volcan ou comme la jungle amazonienne au lever du jour. Un esprit habitait ce palais, cela ne faisait aucun doute. Un esprit merveilleux auquel je ne demandais qu’à me livrer.
Nous avons chevauché les plaines sibériennes, moi en cheval mongol, elle en chasseresse divine. Puis je l’ai entraînée dans la forêt des jivaros, laissant ma liane magique lui ouvrir le chemin. Dans le désordre de nos corps emmêlés, nous étions quatre à vivre une extraordinaire expérience chamanique.
Bayan Hangai et Amasank se livraient un combat à distance afin de déterminer lequel des deux était le plus puissant. Tanya et moi n’étions que les jouets de leur duel. Je l’ai serrée dans mes bras, comme pour la protéger de cette joute chamanique qui se déroulait malgré nous dans l’écrin brûlant de sa chatte. Nous étions traversés par des vagues d’excitation de plus en plus intenses, des éclairs de plaisir remontaient le long de nos corps, parfumant nos baisers d’une incomparable saveur animale. Mais aucun des deux esprits ne voulait rendre les armes et la passion trop longtemps contenue en devenait douloureuse.
Il fallait que je vienne en aide à Amasank si je ne voulais pas voir mes couilles exploser. Alors, j’ai eu une révélation. J’ai glissé mon index dans la bouche de Tanya qui l’a sucé comme s’il s’était s’agit du plus délicieux sucre d’orge. Puis, lorsqu’il a été suffisamment lubrifié, je l’ai glissé entre ses fesses professorales et l’ai enfoncé d’un coup sec au fond de son petit orifice.
Je dois dire que la victoire a été aussi totale qu’immédiate. Elle a d’abord poussé un petit « Oh ! » de surprise avant de lancer un profond juron en langue mongole accompagné d’un océan de jouissance qui a bien failli emporter le pauvre Amasank. Surpris par ce brusque tsunami, l’esprit des forêts s’est mis à cracher à son tour de puissants jets de sperme, comme pour retenir la marée débordante.
Nous étions tous les deux trempés, le visage brillant de nos liqueurs emmêlées, le corps transpirant de sueur. Amasank est sorti lentement de son bain pour venir se placer entre mes jambes et reprendre sa forme d’étui pénien dans lequel il était condamné à passer le reste de son existence. Mais après tout, on peut imaginer pire comme châtiment, vous ne trouvez pas ?
Nous avons passé la nuit enlacés, et le lendemain le Professeur Jones emménageait chez moi pour partager en ma compagnie la plus étonnante des études chamaniques. C’était il y plus de trente ans, et nous ne sommes plus quittés depuis.
Et qu’est-il advenu d’Amasank et de son compagnon Bayan Hangai me demanderez-vous ? Vous le saurez en lisant la suite de nos aventures.