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n° 15272Fiche technique14641 caractères14641
Temps de lecture estimé : 9 mn
12/11/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Une jeune étudiante tisse des liens plutôt étroits avec sa tutrice et son mari.
Critères:  fplusag jeunes profélève médical fépilée essayage lingerie fmast rasage init -initiatiq
Auteur : Johan01      Envoi mini-message

Série : Une initiation

Chapitre 03
Préparatifs

Depuis une semaine ma vie a fortement évolué. Nos rapports professionnels n’ont pas changé avec Maryline. Le stage se poursuit. Elle est l’infirmière, je suis l’élève appliquée. Elle continue à me former, à m’apprendre. Ce que personne ne sait c’est que cet apprentissage ne se borne pas aux seuls soins infirmiers. Franchie la porte de la réa, de l’hôpital, nos conversations continuent, plus personnelles, plus intéressantes aussi pour moi. J’en apprends plus sur elle, sur eux. Je me dévoile également.



07/09/08



Cette semaine, ses enfants ne sont pas là. Les « grands » sont avec leur mère et la petite est partie à la montagne avec ses grands-parents et ses cousins, ravie.


On a profité de ces quelques jours tranquilles pour se balader, toutes les deux ou tous les trois. On a « gardé » la maison de ses parents, excuse pour profiter comme des fous de leur piscine.


On est allé à la mer, sur la plage qu’ils connaissent. Un petit coin de paradis inconnu de la plupart des gens, difficile d’accès, mais qui offre une tranquillité inégalée. C’est la possibilité, comme je m’en suis rendue compte, de faire du naturisme sans crainte des voyeurs. Moi qui me pensais prude, qui trouvait ça dégoûtant et nul, ben je m’y suis mise sans trop de difficultés. C’est même agréable de nager sans maillot. Je ne me reconnais plus. Et puis ça me permettait de les mater discrètement. Et j’étais pas déçue. J’espère qu’ils ne s’en sont pas trop rendu compte. Par contre, le retour fut un calvaire. Qu’est-ce qu’ils crapahutent vite ! J’ai pas leur condition physique. Du coup, je me suis fait chambrer et Maryline m’a proposé de me mettre au sport. Pourquoi pas.


Hier soir, nous étions toutes les deux sur le bord de la piscine. Après avoir chahuté dans l’eau un bon moment, nous nous reposions sous les premières étoiles. Elle avait branché un petit poste de musique qui couvrait les bruits extérieurs ainsi que notre conversation à d’éventuelles oreilles indiscrètes. Les voisins n’étaient pas loin. Je me lâchais.



• Durant les prochaines semaines, je vais t’initier en quelque sorte à ce qui t’attendra. Nous nous retrouverons donc à certains moments pour que je te montre certaines choses et que je t’en explique d’autres.

• Dès demain, nous irons en ville essayer certaines choses. Journée shopping entre filles !

• Je te ferai passer certains vêtements, certains « accessoires » qu’il te faudra mettre et apprivoiser. Il est hors de question que tu restes en jean, basket, T-shirt.

• De même je prendrai pour toi des rendez-vous où il te faudra te rendre. Je vais te bichonner. Acceptes-tu ce contrat ?



Je suis maintenant chez moi depuis une heure. J’ai un peu d’appréhension. Le fait de ne pas savoir dans quoi je me lance. Et en même temps, j’ai confiance en elle. Ça me fait juste tout drôle de mettre autant de choses entre ses mains. C’est effrayant et si excitant. Le plus dur est de se retenir de se caresser. Ça me manque déjà. Vivement demain !




08/09/08



Quelle journée de fou. Nous sommes allées toutes les deux en ville faire les boutiques. Et quelle frustration, rien n’a été acheté pour moi. Par contre, Maryline m’a fait essayer des dessous, « histoire de voir », comme elle dit mystérieusement. Puis, chez un bijoutier, elle m’a fait glisser mon annulaire droit dans une « machine » pour connaître le diamètre de mon doigt. Puis chez le chausseur pour ma pointure de chaussure. Puis chez un couturier pour mes mesures, de haut en bas. Et finalement c’est avec ses trouvailles à elle, robes, bustier, jean, chaussures que nous sommes rentrées. Tout lui va si bien. J’en étais jalouse. C’est vraiment une bombe.


Mais finalement je n’en sais pas plus, elle n’a rien voulu me dire et elle sait rester muette lorsqu’elle le décide.




13/09/08



Quatre jours ont passé. Six jours sans me toucher. Je n’en peux plus !




16/09/08



Je ne savais pas pourquoi Maryline m’avait demandé d’être chez moi ce matin. À 10 h, on sonne. Un livreur m’apporte un colis. J’étais prête à le renvoyer quand je vois que l’expéditeur est l’entreprise MR. Ça a fait tilt. Ce sont ses initiales. Une fois le livreur parti, je fonce ouvrir le mystérieux colis. Dedans, des dessous, soutien-gorge, boxers, strings. Plusieurs tenues. Assorties bien évidemment. Et toutes à ma taille. Il y a même un bustier, des bas, un porte-jarretelles. J’en rougis. Dans deux boîtes à part, des chaussures. Des bottines et des escarpins. À talons hauts. Et des robes. Une lettre accompagne le tout, ainsi qu’une enveloppe scellée.


« Tu trouveras ici de quoi te mettre en valeur. Tu as quatre semaines pour apprivoiser les chaussures et être à l’aise lorsque tu marches avec. C’est le plus long. Habitue-toi également aux dessous et aux robes. Tu as quartier libre pour les utiliser. Quant à l’enveloppe, il s’agit d’un rendez-vous dans un institut. Tu t’y rendras au jour indiqué en te présentant. D’ici là, plus de rasoir, plus de cire.

Pour finir, tu peux te faire jouir aujourd’hui, dans la limite des consignes. »


Chose que je me suis empressée de faire, et pas qu’une fois d’ailleurs. À chaque tenue, toutes plus affriolantes les unes que les autres, je me sautais dessus frénétiquement…




21/09/08



C’est demain que je dois me rendre à l’institut. Je suis impatiente et anxieuse en même temps. Maryline continue de me « prendre en main ». Elle a bien rigolé quand je lui ai demandé comment elle faisait pour aller aux toilettes avec les porte-jarretelles. Elle m’a expliqué qu’il faut le mettre SOUS le slip et pas DESSUS. C’est sûr que c’est plus simple comme ça. Elle m’a quand même avoué qu’elle avait elle aussi commis la même erreur et que son mari s’était bien moqué d’elle.


Elle m’a proposé également de me mettre au sport. Elle donne des cours de self-défense. Elle est même ceinture noire. Elle entraîne avec son ancien prof et m’a proposé de m’y inscrire. Pourquoi pas en fait ?


On est allé courir toutes les deux, la semaine dernière. J’étais rouge pivoine ; en tachycardie, morte. Elle s’est gentiment moquée de moi tout en me disant que ses débuts ressemblaient aux miens mais qu’elle s’y était mise petit à petit et que maintenant elle y trouvait même du plaisir. De temps en temps, ils font même des compétitions tous les deux, voire tous les trois avec le fils de Jean. Du coup je vais essayer de m’accrocher.




22/09/08



Je reviens de l’institut. Ouf, chaud ! J’y suis restée près de deux heures ! Lorsque je me suis présentée la dame a eu un petit sourire en coin et ma dit d’attendre, le temps de prévenir l’esthéticienne. Une dame d’environ cinquante ans m’a alors accueillie. J’ai eu droit à des soins sur tout le corps, c’était divin ! Elle m’a épilé les aisselles, les jambes. Elle m’a fait retourner sur le ventre et a appliqué la cire entre mes fesses. De surprise je me suis contracté mais elle m’a vite rappelée à l’ordre et mes poils ont également disparus de cet endroit-là. Puis elle m’a remise sur le ventre et m’a posé un bandeau sur les yeux. Comme je regimbais, elle m’a dit que c’étaient les consignes et qu’il fallait que je le garde. Soit. Tondeuse, ciseaux, cire, produits chauds et froids, humides et secs. J’ai eu droit à toutes les attentions sur ma toison. C’était long et en même temps très agréable. J’étais à la fois gênée de la position et excitée de la subir. J’espère qu’elle ne s’est pas trop rendu compte de tout ça.


Avant de me retirer le bandeau, elle m’a remis mon boxer, en me disant de n’y toucher que chez moi.

En sortant j’ai voulu payer mais on m’a dit que tout avait déjà été réglé.


Je viens de retirer mon boxer. Ma toison a maintenant la forme d’un oiseau, une colombe sans doute. Elle est immaculée. Tous mes autres poils ont disparus. C’est beau, excitant en même temps. J’attends la suite avec impatience.




23/09/08



Mon stage se termine. J’ai un week-end de tranquillité. Maryline est de repos également. Elle m’a dit qu’elle viendrait me chercher ce soir pour débuter mon « initiation ». Je suis impatiente. Je lui ai demandé ce que je devais mettre. Elle m’a dit de choisir une tenue dans celles qu’elle m’avait fait livrer. Lorsque je lui ai demandé combien tout ça lui avait coûté, elle a rigolé, m’a dit de ne pas m’inquiéter à ce sujet et a ajouté que tout avait été sponsorisé en quelque sorte. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je suis impatiente d’être à demain.




24/09/08



Quelle soirée ! Je n’en reviens pas c’est tellement incroyable.

Maryline et Jean sont venus me chercher avec leur voiture. Elle portait un jean et un chemisier, lui, un costume classe. Après plus d’une heure de route, nous sommes arrivés à l’entrée d’un grand bâtiment, pas un château mais une sorte de grande ferme très ancienne, assez loin de tout, dans la campagne. Le parking était plein.


Maryline m’a remis un carton d’invitation. Ils m’ont souhaité une bonne soirée, un sourire énigmatique au visage, m’ont montré une direction et se sont éloignés bras dessus dessous. J’ai marché seule vers une lumière sous le porche du bâtiment. À l’entrée, j’ai remis le carton à un homme. Il l’a regardé, s’est retourné vers une porte et une femme s’est approchée. Elle m’a fait signe et je l’ai suivie dans la ferme. Une fois la porte passée, je me suis retrouvée dans un hall en pierre, au sol recouvert d’épaisse moquette rouge. Lustres et flambeaux éclairaient l’espace, tout en laissant des zones plus sombres. Ma guide me conduisit vers un long couloir qui semblait interminable, avec de part et d’autres, tous les trois mètres, une porte. Elle s’arrêta près d’une porte et me fit signe d’entrer. Une petite pièce d’environ 3 m². Une porte en face. Une tenue accrochée au mur sur ma gauche. Une lettre sur une petite table sur la droite, mon prénom inscrit dessus.


« Te voici maintenant au seuil de ton initiation. Tu as le choix de reculer ou d’avancer. Si tu le souhaites tu peux encore sortir. Le garde à l’extérieur t’appellera un taxi et tu rentreras sans frais chez toi. Tu peux également choisir d’avancer.

Pose tes vêtements et mets ceux accrochés sur ta gauche. En ouvrant la porte face à toi, tu entreras dans un autre monde. Ouvrir cette porte, c’est ouvrir la boîte de pandore. Le choix t’appartient. »



Je vais essayer de raconter la suite à la troisième personne. Ce sera sans doute plus facile.


Elle tint la carte quelques secondes, le temps de se décider. Mais la décision était prise depuis bien longtemps. Lentement elle se déshabilla. Qu’il lui était facile dorénavant de le faire. Une fois nue, elle se tourna vers les vêtements. Vêtements, le mot était peu approprié. Une cape qu’elle mit sur ses épaules et qu’elle laça. Elle ne lui tombait que sur le dos, s’arrêtant au creux des reins ; des escarpins à talons. Elle remercia intérieurement Maryline de ses préventions, lui permettant d’être à l’aise ainsi chaussée ; un masque vénitien, avec de longues plumes blanches, à l’image de la colombe sur son pubis. À l’intérieur du masque, au niveau de la bouche, un sorte de protège-dents en plastique mou. À l’extérieur, au même niveau, un anneau. Pas de lanière au masque. Elle comprit assez vite la fonction. C’est sa bouche, ses dents, qui maintenaient le masque. Qu’elle vienne à parler à ouvrir la bouche ne serait-ce qu’un instant et le masque tomberait.


Ainsi vêtue, elle se rendit devant la porte et, après une dernière hésitation, ouvrit…