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n° 15278Fiche technique43648 caractères43648
Temps de lecture estimé : 25 mn
15/11/12
Résumé:  Un après-midi torride en compagnie d'un couple très complice !
Critères:  fhh hbi hsoumis fdomine ffontaine fellation cunnilingu préservati pénétratio -couple+h -hbi
Auteur : JCX      Envoi mini-message

Série : Belle Epoque

Chapitre 01 / 02
Belle Epoque, un couple à part !

– 1 –



11 heures 50, je m’engage sur le parking du restaurant quelques minutes avant l’heure du rendez-vous que m’avait fixé Maurice. Je me gare rapidement du côté de la station-service qui jouxte l’établissement, comme convenu lors de notre conversation téléphonique d’hier soir. Je suis facilement repérable, mais je vois aussi parfaitement les véhicules qui vont arriver dans ma direction.


Heureusement pour moi, il n’y a pas foule à cette heure et l’habitude des rencontres passées me permet aujourd’hui de détecter aisément les personnes qui « se cherchent ». Je distingue ces petits riens dans leur regard et leur air interrogateur lorsqu’elles scrutent l’environnement immédiat à la recherche de leur alter ego ou, comme l’expérience me l’a souvent appris, leur « complément » et complice du moment ! Jeune ou d’un âge plus mûr, seule ou en couple, la même hésitation est toujours là, présente surtout dans l’approche finale, dans leurs premières paroles. Je me souviens encore très bien de mes propres débuts dans le monde des libertins qui attire, tente et rebute tout à la fois, mais ne laisse jamais personne indifférent.


Certains ignorent tout bonnement ce milieu, d’autres voient en lui la porte ouverte à tous leurs fantasmes, évidemment inavoués, inassouvis et ô combien contraires à la morale qui leur interdit toute fantaisie dans leur vie sexuelle. Ce sont ces petits démons, bien connus, mais non reconnus qui vous prennent alors sans crier gare…


Un coup d’œil à ma montre. 12 heures, une grosse berline de marque française avance au pas vers les bornes de carburant. Tout d’un coup, son conducteur tourne brusquement le volant et réussit à placer son véhicule, in extremis, sur l’emplacement à ma gauche. Il ne pouvait y avoir de meilleur signe de reconnaissance ! J’abaisse ma vitre presque machinalement, la réaction ne se fait guère attendre.



Bien sûr… Je parierais plus sur le fait qu’il ne veut pas perdre une minute de cet après-midi, le coquin ! Je me suis ensuite vite rendu compte qu’il a de la suite dans les idées et que le hasard est étranger dans son comportement. J’avoue que cela me convient parfaitement. Laissons-le mener la danse, je verrai bien où il va me mener !



Me voilà renseigné au moins sur ce point ! Maurice semble effectivement connaître les lieux et me guide directement vers une table dans un coin de la grande salle, à l’abri de toute oreille indiscrète. Je me rappelle alors l’annonce à laquelle j’avais répondu quelques jours plus tôt sur le site de rencontre : « Discrétion de rigueur » ! Elle précisait également que la recherche portait sur un « homme bi, léger, bien membré et endurant ».


Nous passons la commande à une serveuse qui nous présente sciemment ses atouts et s’amuse de nos regards contemplatifs et, avouons-le, intéressés. Difficile de ne pas réagir dans ces situations-là. Bien éduqués, certes, mais pas moins hommes, malgré tout !



Réflexe de parole et de politesse… Ce n’est encore qu’un espoir à ce stade de notre rencontre. Il faut savoir patienter dans la vie et plus particulièrement dans ce domaine !


La serveuse pose délicatement les plats commandés sur la table et nous souhaite un bon appétit avec un large sourire… et toujours cette attitude coquine dont elle joue avec délice.



Je ne peux m’empêcher d’imaginer une aventure sans lendemain qui n’aura, cependant, pas lieu. Quel dommage ! Dès le premier coup de fourchette, Maurice commence son interrogatoire :



Au moins, c’était clair !



Ah bon ? Une vérification de la « marchandise avant location » en quelque sorte ! De mieux en mieux ! Surprenant parfois, mais c’est tout le charme du libertinage, rien n’est jamais sûr et encore moins acquis.


Maurice avoisine la cinquantaine, de taille et de corpulence moyennes, à vue de nez, je tablerais sur environ 1,75 m pour 70 kg. Légèrement dégarni sur le front, la couleur foncée de ses cheveux lui donne cet air méditerranéen, un peu celui des hommes qui aiment afficher ostensiblement leur virilité et dont certaines femmes raffolent tant. Tout mon contraire, ma pilosité est plutôt faible et je ne porte pas de chaîne en or… jaune ! Mon torse est naturellement lisse et mon sexe régulièrement rasé pour une question d’hygiène, mais aussi parce que je considère cela comme bien plus sexy ! À chacun ses goûts… et à chaque époque, ses modes, l’actuelle plaidant plutôt pour une absence de poils ! Ma chance…


Maurice mange lentement tout en promenant son regard dans la salle avec une préférence affichée pour la gent féminine et notamment notre serveuse qui joue la séduction discrète et efficace et, toujours, ce sourire aux coins des lèvres dès qu’elle croise, par hasard à l’évidence, nos regards. Quand elle dépose les cafés sur la table, Maurice risque même un effleurement, réussi et consenti. Il ne doit pas être à son coup d’essai, ce qu’il s’empresse de me confirmer dans la foulée.



Comme je le comprends et compatis !



Maurice se lève et se dirige vers les toilettes, non sans tourner la tête pour jeter un œil lubrique sur une magnifique croupe qu’il croise sur le trajet. Je parie qu’il aurait préféré s’y frotter… gentiment, comme ça, l’air de rien !


Le délai est écoulé, c’est à mon tour d’aller me « soulager ». Je m’attends à un examen de passage en règle. Le tout est de savoir comment il va s’y prendre. Ma curiosité me titille et, du coup, me rend un peu nerveux. L’adrénaline a quelque chose de bon car elle aiguise tous les sens à l’extrême. Le pouls s’accélère, on est sujet à des tremblements ponctuels peu maîtrisables et… l’érection est quasi inévitable !


Je passe les battants style western de la porte de l’urinoir des hommes. J’avais déjà vu des choses insolites dans ma vie, mais là, je reconnais que j’en suis resté bouche bée… Et je ne pensais pas si bien dire ! La pièce de taille moyenne est particulièrement accueillante pour un tel endroit !


Sur la droite, une rangée de lavabos… L’appellation de « Toilettes pour hommes » qui invite logiquement le sexe fort à s’y rendre est indiscutablement à revoir ! « Au bonheur des hommes » serait plus exacte et réellement méritée ! Chacun des trois lavabos transparents, surmonté d’un miroir en forme de cœur, est équipé d’un éclairage blanc du bel effet. L’établissement n’a pas lésiné sur les dépenses et, à mon goût, a fait le choix d’un architecte d’intérieur tout spécialement inspiré ! La vasque du lavabo reprend, quant à elle, très précisément les formes sensuelles du bas du dos d’une jeune femme penchée en avant, autorisant à celui qui s’y lavera les mains, un appui, disons, naturel et suggestif ! La lumière diffuse du néon rouge dans la chute des reins se marie parfaitement à cet univers du siècle précédent. Le travail d’intégration dans le mur et l’illusion souhaitée de voir apparaître le torse de ce mannequin aux formes avantageuses dans la pièce voisine sont parfaitement réussis. De plus, pour ne pas lasser les « habitués », ces damoiselles sont chacune vêtues de façon différente, mais restant dans une logique flagrante… La première d’entre elles porte un tailleur classieux, veste et jupe droite d’un gris anthracite, bas résilles et talons aiguilles ; la seconde réalise un peu plus encore le fantasme de celui qui allait s’en approcher en se présentant à lui en sous-vêtements rouge très sexy ; quant à la troisième, elle laisse tout bonnement libre cours à l’imaginaire de son « utilisateur » en s’affichant dans son « plus simple appareil » !


Sur la gauche, un « mur-urinoir » en faïence comme je croyais qu’il n’en existait plus depuis bien une trentaine d’années ! L’art déco revient en force avec une « Belle époque » revisitée. Comme quoi, les anciens avaient raison : « l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement ».


Le pissoir peut accueillir trois personnes simultanément et la séparation discrète et peu avancée autorise toutes les vues, échangées ou volées. Face à chaque emplacement, une grande bouche ouverte aux lèvres pulpeuses et à la langue tirée… La cuvette est franchement engageante et incite à prendre son temps pour se soulager. Tout ici est ouvertement pensé pour l’unique agrément de ces messieurs ; le plaisir des yeux complétant là celui du besoin d’assouvir un besoin naturel.


Au fond de la pièce, trois cabines toutes aussi fantaisistes. Les portes vitrées ne cachent que la partie supérieure de son occupant, assis sur la cuvette formée par les mains jointes d’une femme agenouillée dont les formes dissimulent habilement toute la tuyauterie et le réservoir d’eau de ces toilettes insolites. Les murs sont recouverts entièrement de carrelages carrés bigarrés noirs, rouges et jaunes. Tout est fait dans ce lieu afin de le rendre inoubliable pour les messieurs qui le fréquentent et pour leur donner l’irrésistible « envie » d’y revenir. Une très belle association d’une idée commerciale et d’un « délire » d’architecte.


Maurice est campé au centre du pissoir, le sexe dans sa main droite, visant avec amusement le palais de cette bouche gloutonne, jouant de la puissance de son jet. Faut bien s’amuser ! Je me place à sa gauche et commence à déboutonner mon pantalon afin de libérer mon sexe, déjà bien excité par le caractère anecdotique des lieux et la situation coquine. Un premier jet d’urine avant que l’érection ne soit totale et qu’elle stoppe net l’écoulement… Maurice ne perd rien de cette scène qu’il regarde avec délectation.



Pas réellement surpris et tout de même flatté par ses propos, je le laisse me décalotter entièrement le gland et faire lentement quelques aller-retour avec une satisfaction non dissimulée. Il a entre-temps lâché sa verge pour venir soupeser et me caresser les testicules avec sa main droite. La conjugaison et la précision de ses gestes témoigne d’une habitude évidente et font monter en moi rapidement une vague de plaisir que Maurice perçoit immédiatement.



Il appuie plus spécialement sur la base du gland avec son pouce et son index au moment d’y faire passer la peau vers le haut. Il n’aurait pas fallu qu’il insiste très longtemps pour me faire jouir… Il le comprend et finit là son examen.



Il range rapidement son sexe et tire la fermeture éclair de sa braguette. Je l’imite, bien que moins rapide à cause des boutons, et le suis vers la sortie.



Maurice traverse la salle de restaurant et rejoint la serveuse qui venait de la cuisine les mains et les avant-bras chargés de plusieurs assiettes bien garnies. Il attend un instant son retour au coin du comptoir, lui règle alors nos déjeuners et lui fait un clin d’œil avant de revenir à ma hauteur et m’entraîner dans son sillage vers la sortie.



La magie de la reconnaissance vocale ! Gadget, oui, mais effet garanti !



Vingt secondes tout au plus et la rencontre a été scellée dans le marbre comme on dit ! Maintenant, j’attends la suite qui, je crois, ne pourra que me surprendre. À priori, ce couple n’est pas banal et doit savoir très précisément ce qu’il veut.


Maurice et moi n’avions échangé que peu sur nos situations professionnelles respectives, mais j’avais compris dans ses propos qu’il travaille dans l’enseignement supérieur et plus spécifiquement dans le domaine littéraire. Compte tenu de ses disponibilités en semaine dont il m’avait fait part au cours de notre conversation, il doit occuper un poste important… qui lui laisse quand même un temps libre conséquent pour d’autres activités moins intellectuelles…




– 2 –



À 13 heures 30, je quitte le parking de la « Belle Époque » derrière la berline de Maurice. Il sort très vite de l’agglomération et prend la direction de la campagne. Nous traversons plusieurs petits bourgs joliment fleuris et calmes, rien à voir avec la ville et la circulation dense que nous venons de laisser derrière nous.

Je suis curieux de faire la connaissance de Brigitte. Je l’imagine, a priori, entre 45 et 50 ans, bien physiquement et certainement coutumière des toutes les attentions, au propre comme au figuré.


Vers 14 heures et après une quinzaine de kilomètres, Maurice met le clignotant pour tourner sur sa droite à la sortie du village et passer sous un portail imposant en fer forgé. Il remonte une courte allée gravillonnée et s’arrête devant un escalier blanc d’une demi-douzaine de marches. Il me semble que nous sommes arrivés à destination ! Je le vois sortir de sa voiture et me faire signe de la main. J’attrape aussitôt ma veste…


La maison est une vieille bâtisse des années 1920-1930, magnifique, majestueuse et apparemment très bien entretenue. Une splendeur, au moins de ce que je peux voir de son aspect extérieur. L’entrée principale, placée au centre du bâtiment, donne accès à un grand hall depuis lequel, comme j’allais le découvrir quelques instants plus tard, on accède aux pièces de vie des ailes droite et gauche, à la cuisine et à une très belle bibliothèque avec vue sur le jardin à l’arrière de la demeure.


Je suis tout aussi impressionné par cette maison… que par la maîtresse des lieux qui nous accueille chaleureusement. Blonde, 1,65 mètre environ et frêle, elle sourit, vient vers moi et me dit bonjour en me faisant la « traditionnelle bise » de bienvenue. Puis, elle pose ses lèvres sur celles de Maurice qui machinalement met sa main droite sur les splendides fesses de sa femme. Le ton est donné pour l’après-midi ! Habillée d’une façon plutôt stricte, voire sévère, avec un tailleur noir et bas résille, elle fait très BCBG (Bon Chic, Bon Genre ou alors la version plus triviale Beau C…, Belle G…). Le teint un peu pâle tranche nettement avec le rouge de ses lèvres. Les talons-aiguilles rajoutent quelques centimètres et allongent naturellement ses jambes. J’ai aussi remarqué et immédiatement senti la douceur de ses mains manucurées qui ont, sans aucun doute possible, une expérience avérée des jeux de mains qui seront loin d’être des « jeux de vilains ». Ça promet !


Brigitte nous guide ensuite vers la bibliothèque.



Nous nous approchons de la table basse positionnée très judicieusement entre deux canapés « deux places », en cuir. Cette matière a, à l’évidence et au vu des autres éléments de mobilier de la pièce, leur préférence. Brigitte s’occupe du service d’une main sûre et me tend la petite coupelle remplie de biscuits au chocolat. J’en prends un par politesse… non, par gourmandise ! Elle en propose également à Maurice et en saisit un à son tour. Par le plus grand des hasards, elle ne prend pas place aux côtés de son mari, mais s’installe directement à ma gauche en calant son dos contre l’accoudoir du canapé. Par réflexe, je fais de même… et nos genoux se frôlent presque… belle manœuvre d’approche !



La nature est ainsi faite et je dois réellement vider ma vessie, dans un premier temps… mais je veux aussi donner à Brigitte et à Maurice le temps d’échanger leurs avis à mon sujet. Je tiens particulièrement à ce que le couple m’adopte et pas seulement l’un des deux. Cette manière de faire m’évite des problèmes par la suite et permet d’obtenir, en général, une réponse rapide de mes hôtes dès mon retour dans la pièce.


Au bout d’une dizaine de minutes, je pousse la porte de la bibliothèque lentement pour que la discussion éventuellement en cours puisse cesser et permettre à chacun de reprendre sa position initiale. Je passe devant Brigitte, assez près pour la toucher très légèrement. Elle ne bouge pas d’un pouce, c’est à se demander si elle n’attendait pas un tel comportement de ma part.



Elle a de l’humour, la dame ! Et sûrement plus encore !



Sur le moment, je n’ai pas bougé, n’étant plus tout à fait sûr de ce que j’avais entendu. Mais non, mes oreilles ne m’avaient pas trahi.


Elle s’est aperçue de mon hésitation et reprend de plus belle :



Les préliminaires semblent terminés.


Je me lève du canapé et, comme Brigitte me l’a demandé, je commence par déboutonner ma chemise pour me déshabiller totalement, méthodiquement, du haut vers le bas, sans rien oublier et sans trop me presser non plus, histoire de faire durer le plaisir ! Nu comme un ver, je me prête aux regards scrutateurs de Brigitte et de Maurice qui ne disent mot sur l’instant. Ils se délectent visiblement et me signalent simultanément que le scénario de l’après-midi est dans sa première phase. Au bout d’une petite minute, Brigitte dit à son mari sans même le regarder :



Silencieux, et obéissant, Maurice quitte son canapé pour venir s’accroupir devant moi. Mon sexe, encore au repos, se trouve alors juste à hauteur de sa bouche.



Maurice devait avoir l’habitude de ce traitement, les yeux rivés sur mon sexe, il s’avance, ouvre sa bouche et s’occupe de mon gland d’une manière experte ! Puis, dans la continuité de ce premier geste, il gobe littéralement le reste de ma verge pour, ensuite, faire glisser ses lèvres sur tout son long en un mouvement unique et maîtrisé. L’effet ne se pas fait attendre et l’érection qui suit le récompense amplement des efforts déployés. Maurice poursuit ses va-et-vient buccaux pendant plusieurs minutes avec une envie et une excitation nullement voilées.



Une nouvelle fois, Maurice s’exécute. Il se sert parfaitement de sa langue pour titiller mes parties les plus sensibles et provoquer en moi le désir d’un soulagement imminent. Un homme ne prodigue pas ces caresses de la même façon qu’une femme. Il connaît les zones érogènes masculines plus précisément et sait très bien comment faire pour obtenir les résultats escomptés. Et d’après ce que je vois, Maurice a clairement dépassé le stade de l’initiation. La succion comme les chatouilles complémentaires produisent leurs effets et Brigitte, qui pourtant apprécie le spectacle à sa juste valeur, freine les ardeurs de Maurice et lui « ordonne » d’un ton sec de stopper immédiatement ! Elle ne plaisante pas cette femme ! Et pour cause, elle en veut très nettement plus !



Brigitte pivote doucement sur le canapé, resserre ses magnifiques jambes pour pouvoir remonter sa jupe étroite jusqu’à ses hanches et nous gratifie d’une vue exquise sur son sexe lisse et, sans nul doute, très humide. D’où l’intérêt de ne pas mettre de culotte… c’est inutile et tellement plus sexy !



Maurice se tourne d’un quart de tour vers sa gauche pour se positionner entre les jambes de son épouse avant de goûter à ce nectar qui, déjà, suinte abondamment !



Sinon, quoi ? N’empêche que je suis resté les bras ballants et le sexe en érection pour profiter au premier rang de l’habileté de Maurice à combler sa femme et à la voir, elle, dans cet état…


Après cette « mise en garde », Brigitte se concentre maintenant uniquement sur ce que Maurice lui fait subir ; je pense que le mot est approprié à l’effet obtenu. Et Maurice, là encore, n’est pas en train de découvrir le scénario ! Accroupi face à l’intimité même de son épouse, il débute par une lente « prise en bouche » de ces lèvres rendues luisantes par l’acte 1 de la pièce qui allait prendre une grande partie de l’après-midi. Sa langue experte en fait tout d’abord le tour complet, alternativement par l’extérieur puis par l’intérieur, provoquant chez Brigitte des râles qui n’ont absolument rien de douloureux… et elle apprécie le jeu ! Maurice pousse le « bouchon » encore un peu plus loin en titillant toujours plus le clitoris de sa femme à chaque passage de langue pour l’exciter, garder le contact régulier et faire monter irrémédiablement l’envie de l’orgasme. De ce que je vois, il sait très bien y faire ! Mais avant tout, le but recherché, et non avoué (à moi), est de la rapprocher au plus près de la jouissance sans pour autant la laisser y parvenir. Elle doit le souhaiter très fort, si fort qu’elle en perde la maîtrise du moment ! À plusieurs reprises, Maurice arrête ses caresses à l’instant précis où il sent Brigitte « partir » pour le septième ciel. Parfaitement synchrone, le couple se sépare à l’instant crucial et Maurice reprend sa place sur l’autre canapé. Il s’y assoit et regarde sa femme me tendre les bras pour venir la rejoindre.



J’avance donc vers cette femme autoritaire qui garde sa position sur le canapé et m’oblige ainsi dans un premier temps à poser genoux à terre… sur l’épais tapis, pour pouvoir la pénétrer correctement et profondément. Un détail de plus dans une situation qui n’était pas préméditée ! De plus, ce canapé est pile à la bonne hauteur ou alors j’avais peut-être tout simplement la bonne longueur de fémur ! Au choix, en tous cas, tout est maintenant à l’horizontale et se « présente » très bien !


Comme à son habitude, Brigitte me fixe intensément du regard et me dit calmement en me présentant un préservatif :



Les deux sexes étant entièrement lisses, mon gland ne rencontre aucune résistance quand il écarte lentement les lèvres humides de la dame ! Je sens, même à travers le latex, cette douce chaleur prendre possession de ma verge au fur et à mesure de sa progression… Le passage s’avère, cependant, étroit et je dois pousser un peu plus pour me frayer un chemin… avant d’entendre Brigitte râler :



Les réflexes n’étant par définition pas maîtrisés, je commence naturellement un mouvement de va-et-vient, sortant pleinement mon sexe du sien pour revenir en elle aussitôt, après avoir tout de même marqué un court temps d’attente lors de chaque retrait.



Maurice, quant à lui, me regarde de dos « honorer » sa splendide épouse du mieux que je peux. Autant qu’il en profite aussi, différemment, mais pas avec moins de plaisir ou de satisfaction. Je le vois très clairement dans ses yeux qui restent rivés sur mes hanches et mes fesses. Le grand miroir, accroché sur le mur de séparation des deux énormes portes-fenêtres donnant sur le jardin, me permet d’observer discrètement l’ensemble de la scène comme si j’en étais le spectateur et d’en suivre, acte par acte, le scénario précis élaboré par ces « apprentis-réalisateurs » !


Je garde le rythme qui amène irrémédiablement Brigitte vers l’orgasme. Elle ne bouge pratiquement pas et, les yeux fermés, se laisse envahir par des spasmes réguliers qui vont en s’intensifiant. Plusieurs minutes après, toujours dans sa position de départ, elle fait signe à Maurice de s’approcher :



Et il ne se pas fait prier, le bougre ! Il se met à genoux derrière moi et dans la foulée, je sens sa main se placer sous mes testicules pour d’abord les enserrer, puis jouer avec eux comme s’il s’agissait de petites balles, tout en accompagnant mes mouvements de reins. Il a une expérience évidente dans le domaine car l’effet est immédiat. Mon sexe se raidit plus encore. En s’y prenant de cette manière, Maurice maintient volontairement mon gland décalotté, décuplant les sensations et, par conséquent, me dirige rapidement vers une éjaculation que je pressens d’ores et déjà importante et très forte ! Attentive, malgré sa passivité apparente, Brigitte détecte mon dilemme : celui de choisir entre un orgasme presque immédiat et l’envie de faire durer encore ce plaisir de la chair !



Sauvé par le gong ! Je me retire aussitôt, lentement néanmoins, pour ne pas provoquer l’éjaculation par un mouvement trop rapide. Maurice peut, enfin, se libérer de cette pression qui s’est installée dans son pantalon depuis un long moment déjà et prend le relais pour pistonner sa femme tel un métronome bien réglé, bien huilé… et très obéissant. Il accomplit sa besogne lentement, régulièrement et sans faiblir. Brigitte semble apprécier ce traitement au plus haut point et ses râles le confirment clairement. Autrement dit, elle chauffe sérieusement et aura bientôt besoin des « pompiers »… Je sais, trop facile, mais je n’ai pas pu résister !


À l’instant où Maurice accélère le rythme sans même le remarquer, Brigitte le stoppe net et lui dit sèchement :



Maurice reprend sa place sur l’autre canapé et ne se retient que très difficilement. Pas besoin de prendre son sexe en main, je vois très nettement qu’il est à la limite de jouir sur l’épais tapis…


Ce premier jeu termine la troisième heure des ébats, la sonnerie de la pendule trônant sur une table basse dans le coin gauche de la bibliothèque nous ramène un instant dans la réalité du temps terrestre. Maurice et moi sommes maintenant au cinquième « relais », quand je reprends le « manche », Brigitte reste étonnamment silencieuse et immobile. Tous ses sens sont aux aguets et l’orgasme à quelques « poussées » seulement. Raison de plus pour ne pas ralentir mes va-et-vient ! C’est dans ces moments-là qu’il ne faut pas « mollir » et « durcir » le mouvement ! Oui, je sais, encore de « l’esprit » !



Et en une fraction de seconde, son corps se raidit, d’un mouvement Brigitte plaque très fortement son bas-ventre contre le mien, nous scellant pour le feu d’artifice final. Mon pieu, pourtant bien planté au plus profond d’elle, est poussé hors de son vagin par un jet puissant et important de liquide qui m’éclabousse généreusement de l’abdomen jusqu’au torse. Maurice en est épargné… et je doute même de sa surprise, s’il y a ! Plusieurs spasmes moins violents et moins humides se suivent alors puis plus rien, Brigitte se détend progressivement et, visiblement satisfaite, ouvre, enfin, ses yeux.



Une femme-fontaine, je ne pensais pas en rencontrer une un jour. J’en ai entendu parler et lu des articles à ce sujet, mais vivre « en live » ce type d’orgasme féminin et vraiment autre chose ! Rien ne vaut l’expérience… sur le terrain !



Elle tapote de sa main sur le coussin du canapé tout près d’elle à sa gauche. Je m’exécute et m’assieds exactement à l’endroit indiqué. Brigitte pivote légèrement vers moi et se laisse glisser sur le tapis, jupe remontée à fond sur les hanches et décolleté de veste largement ouvert, pour « se mettre en position » entre mes jambes. Elle me retire le préservatif d’un trait, saisit ma verge et machinalement se met à me caresser d’une seule main d’un geste parfaitement maîtrisé. En remontant vers le gland comme en descendant vers les testicules, Brigitte imprime à sa main droite un mouvement constant et imperceptiblement appuyé sur mon sexe tendu vers elle, faisant ainsi glisser la peau non seulement de haut en bas, mais aussi de gauche à droite. La sensation produite par cette action est exquise, délicieuse, sujet à l’addiction… Une fois que l’on y a goûté, on ne peut plus, on ne veut plus s’en passer ! Je sens déjà, et bien avant qu’elle s’y attelle, la chaleur de ses lèvres, de sa langue et de sa bouche… Ce n’est plus qu’une question de secondes… Brigitte s’apprête à me faire une fellation que je devine, par avance, excitante et experte… et mon intuition dans ce domaine, complétée par une expérience avérée du libertinage, ne me fait que rarement défaut !


Ce monde de libertins érige ses propres règles de fonctionnement dans le comportement à adopter entre « membres » de la communauté comme dans la protection et l’hygiène corporelle. Un code de conduite que l’on apprend très vite, dès lors la première timidité franchie, et qui institue le port systématique du préservatif pour toute pénétration… vaginale et anale, mais bizarrement, facultative pour les relations buccales ! Le plaisir et la montée d’adrénaline sont, a priori, à ce prix… celui du relâchement d’une vigilance, à prendre en compte ou pas, en toute connaissance de cause !


Brigitte se penche légèrement en avant et pose ses lèvres doucement sur le bout de mon gland. Elle laisse ensuite s’entrouvrir sa bouche pour enfoncer mon sexe d’un seul et unique trait si loin que deux secondes après, il tape contre son palais. Et je me retrouve, comment dit-on… en butée. (!) Dans la suite de son introduction initiale, Brigitte entame le mouvement inverse, sur le même rythme et en y prenant manifestement un grand plaisir. C’est un plus indéniable car, comme le dit si souvent la vox populi, « on ne fait bien que ce que l’on aime » ! Une sagesse populaire que j’apprécie toujours autant pour le bien-fondé de ses affirmations !


Mais, revenons-en à nos moutons… La succion et l’aspiration se révèlent ici totalement efficaces dans les effets produits et la qualité de la prestation laisse augurer le meilleur pour cet après-midi au cours duquel Brigitte fera preuve d’une constance inédite dans la performance. Elle poursuit ainsi pendant plusieurs minutes, sans relâche, et sans rien changer ni dans la technique ni dans le rythme. Avec un tel traitement, Brigitte me fait arriver très vite très près de la jouissance et comprend aussi que je ne pourrai plus me retenir très longtemps. Pour empêcher la fin précoce d’un plaisir qu’elle veut garder complètement sous son contrôle, Brigitte enserre mon sexe à sa base et le compresse fortement de sa main gauche, en même temps que la droite recalotte d’un geste rapide mon gland. Ça calme… les ardeurs et fait retomber la « pression » !


Elle se tourne vers Maurice et lui fait signe de venir la rejoindre.



Le troisième acte de ce premier tableau se met en place. Maurice se retrouve à la gauche de sa femme et semble très bien connaître la « musique » qu’il va me jouer.



Ces lèvres douces et chaudes glissent, à nouveau, tout le long de ma verge qu’elle engloutit jusqu’à la garde ! La sensation est tout aussi géniale quand elle entame le mouvement inverse. Dans une synchronisation quasi parfaite, elle laisse glisser mon sexe hors de sa bouche, juste une seconde ou deux pour l’offrir à la langue experte de Maurice qui, à son tour, enfonce ce pieu jusqu’à ce qu’il vienne taper le fond de sa « cavité buccale ». La pression exercée par l’aspiration de Maurice sur mon gland me fait frissonner et je me suis réellement retenu au maximum pour ne pas tout lâcher dès maintenant. Brigitte ne me laisse aucun répit et prend la suite. La régularité avec laquelle ce couple s’applique est réellement efficace et il est vrai que les sensations ressenties sont très différentes de celles provenant des habituels changements de rythme lors des jeux de sexe. Loin d’être monotone, cette façon de faire laisse pratiquement prédire le moment exact de la jouissance et rien que par ce fait la décuple ; on sait qu’elle va venir, on la sent monter et on « prie » pour que celui ou celle qui « tient le bout » ne change surtout rien !


Les yeux fermés, j’essaye de résister le plus longtemps possible à ce délicieux traitement « de faveur(s) », mais au bout d’une vingtaine de minutes, la tension est si forte que je me libère dans un grand râle et une volupté inégalée jusque-là ! Lorsque le premier jet de sperme s’échappe de mon sexe, je m’aperçois en rouvrant les yeux que Maurice vient de le recevoir pleinement dans la bouche et qu’il fait en sorte de n’en perdre aucune goutte. Plusieurs petits jets se succèdent encore pour vider totalement mes réserves de semence. Peu à peu, je retrouve mes esprits, reste sans bouger, les fesses sur le bord du canapé, regardant Maurice se délecter de mon gland et Brigitte, satisfaite, me caresser les couilles et… toujours ce sourire aux lèvres !



Ça promettait ! D’après certaines études, il suffit théoriquement à un homme de sept minutes pour être prêt à éjaculer une seconde fois. Je pense que ces données sont sérieuses, mais elles ne prennent sûrement pas en compte l’envie et la capacité physique nécessaires à la jouissance suivante. C’est une question de « tête », celle du haut, évidemment, celle qui décide, celle qui envoie la chimie, celle dans laquelle tout se passe réellement !