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Temps de lecture estimé : 17 mn
22/11/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Une femme apprend que son mari reçoit chez elle deux femmes alors qu'elle est en stage loin de sa maison. Elle décide de se venger, mais la vengeance est mauvaise conseillère.
Critères:  fh fhh collègues hotel vengeance préservati sandwich confession -vengeance -extraconj
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message

Série : Manque de confiance

Chapitre 01 / 04
1 - Mise en place

Ce récit est en deux parties. Dans la première, c’est l’épouse, Anne, qui raconte son aventure.

Dans le second, à paraître, les deux donneront leur version.




ANNE



Je crois bien que cela fait plus de dix ans que je ne me suis pas retrouvée seule, vraiment seule, sans les enfants, sans mon mari. Lorsque mon patron m’a proposé ce stage, j’ai d’abord pensé refuser. Mais, réflexion faite, j’ai accepté. Finalement tout s’est bien goupillé. Comme c’est en juillet, j’ai pu confier mes enfants à ma mère et c’est donc l’esprit tranquille que je me cale confortablement dans ce fauteuil de première du TGV Marseille-Paris.


Quel plaisir de ne rien faire, ne pas gronder les enfants qui crient et dérangent les voisins. Les voisins, ce lundi matin sont plutôt des cadres ou des retraités. Ces quinze jours vont me faire du bien. Nathan, mon mari, me devenait insupportable. Pourquoi ? Je n’en ai pas la moindre idée. Sûrement un passage à vide dans notre couple, la fatigue, les enfants.


Mon esprit vagabonde.


Le train arrive, je n’ai pas vu le temps passer. Quelle idée d’avoir pris une si grande valise. Paris n’est pas la Sibérie, j’aurais pu me contenter de mes vêtements du midi. Un homme me propose de la descendre. Suis-je si vieille que ce garçon, car il ne fait pas bien vieux, propose de m’aider ? Autre hypothèse, peut-être suis-je encore assez sexy, pour qu’un jeune homme s’intéresse à moi ? Je décide de ne retenir que la femme sexy. Après tout, j’ai fait des efforts de tenue, au point que mon mari m’avait dit, toujours pince-sans-rire, ou prêchant le faux pour connaître le vrai, me regardant enfiler mes petits dessous avec ma robe prêt du corps :



Et vlan. Quinze-A. Vous voyez un peu l’ambiance dans mon couple.


Taxi. Hôtel. Enregistrement au centre de formation qui est situé dans le même bâtiment. J’espère que les soirées sont libres car j’ai bien l’intention de faire du tourisme.

Il faut attendre un peu avant de recevoir son badge.



Je tourne la tête. C’est bien à moi que s’adresse ce salut. Je dois avoir l’air surprise car on insiste.



Mais bien sûr, c’est mon galant jeune homme.



Et nous échangeons quelques platitudes, constatant que nous allons suivre la même formation. Il me présente un collègue. Ils travaillent à Lyon, ce qui explique que nous soyons arrivés par le même train.


Mardi, la formation commence vraiment, intense mais très intéressante. Comme par hasard le garçon – Guillaume – n’est jamais bien loin, et tout naturellement nous formons un binôme pour les travaux pratiques. Il est mignon, prévenant. Bref il me rajeunit de… Pas de doute il me « fait la cour ». Je mets cette expression entre guillemets car, à notre époque, ce n’est plus de mode. Pourtant c’est drôlement agréable. De temps en temps, son collègue se joint à nous et nous passons de charmantes soirées à visiter Paris. Je suis un peu vache car je ne le décourage pas dans ses tentatives de séduction. Pourtant il sait que je suis mariée et que j’ai deux enfants. Je n’ai pas l’intention de tromper mon mari, alors je laisse faire, juste pour le fun.


Dès le départ nous avions convenu que mon mari me rejoindrait le week-end pour profiter de la capitale, mais le vendredi il s’est décommandé car il devait rester au lit avec une grosse rhino. Excès de climatisation sûrement. Je passerai donc les deux jours seule. Mais lorsque Guillaume a été au courant, il s’est gentiment proposé de rester pour me tenir compagnie. Il est vraiment chou.


Samedi matin, je suis sur le point de quitter ma chambre lorsque mon portable sonne. C’est Marie, une amie qui habite près de chez moi. Elle a une drôle de voix.



Lilou est sa fille. Six, sept mois. Encore un bébé.



Elle s’arrête. Je questionne.



Vous allez me trouver idiote, mais la première idée qui me vient…



Et après les paroles de soutien d’usage, nous raccrochons. Je reste un bon moment, comme sonnée, assise sur mon lit. Mon portable sonne à nouveau. Appel inconnu.



C’est Guillaume. Nous avions rendez-vous pour aller au Louvre.



Mince, je n’ai pas vu le temps passer, perdue dans mes réflexions et ma colère.



Toute la matinée, j’ai ruminé l’infidélité de mon mari et même les merveilles du Louvre ainsi que les attentions de mon chaperon, n’ont pas réussi à me le faire oublier.


Au restaurant du musée, Guillaume s’est inquiété.



Je n’aurais pas dû dire cela. C’était la porte ouverte aux questions, même les mieux intentionnées, et petit à petit je me suis retrouvée confier mon infortune à ce jeune homme. Il a été très bien. Il n’a pas cherché à défendre mon mari, ni l’accabler, ni me plaindre. Non juste une oreille compatissante. Et pour tourner la page.



C’est stupide, mais la première idée qui m’est venue à l’esprit c’est :



C’est comme cela que je me suis retrouvée à choisir un maillot en compagnie de Guillaume. Il est si enthousiaste, si dynamique que c’est lui qui a dirigé mon choix vers un magnifique deux pièces avec un prix inversement proportionnel à la surface de tissu. Il a même réglé la note avant que je ne ressorte de la cabine et malgré mon insistance je n’ai pas pu le faire changer d’avis. Je sais le sens des choses, des gestes, mais j’ai cédé devant tant de spontanéité.


Une heure plus tard, nous sommes, comme quelques milliers de parisiens, allongés au soleil, dans l’herbe calibrée par les jardiniers de la ville. Les enfants jouent, les parents parlent fort, les touristes s’interpellent dans des langues inconnues. Moi je suis allongée sur le ventre et j’oublie un instant ma colère.


Un souffle dans ma nuque. Une brise bienvenue sous ce soleil nordique et pourtant si fort et accablant. Mais la brise se transforme en un doux effleurement de lèvres qui passent. Je pense « Bouge-toi, lève-toi, réagis, c’est Guillaume qui se croit tout permis parce que j’ai accepté son cadeau ». Mais je ne fais pas un geste. Après tout, il doit penser que je dors.


Ses lèvres glissent doucement sur ma peau et je ne suis pas sûre que le grain ne change pas sous la chair de poule qu’elles déclenchent. Non, pas là ! Il s’arrête derrière l’oreille, juste à la liaison avec le cou. Je ne peux pas me retenir de frémir. Je suis hyper sensible dans cette zone. Mon mari, qui connaît bien sûr cet endroit, plaisante en disant que la nature m’a dotée de deux zones érogènes supplémentaires.


Ridicule, cette idée, n’est-ce pas ? En tout cas je suis toute émoustillée par ses attouchements. Je ne suis pas la seule d’ailleurs car je sens bien contre ma hanche une raideur que le propriétaire s’empresse de cacher en se couchant à son tour sur le ventre. J’ouvre les yeux. Son visage est tourné vers moi, presque inquiet de sa propre audace. Je le rassure d’un sourire.


Nous sommes silencieux pendant notre retour à l’hôtel. Au moment de nous quitter, c’est moi qui lui demande de m’accompagner jusqu’à ma chambre. J’ai décidé de me venger de Nathan. Alors autant le faire avec Guillaume. C’est moi encore qui prends l’initiative de l’embrasser sur le pas de la porte. Bien sûr il me répond avec fougue et déjà je sens sa verge plaquée contre mon ventre. Mais une question technique se pose. Je l’interroge d’un souffle dans le creux de l’oreille.



Et il me quitte. Je pousse la porte sans la verrouiller, tire les rideaux, me débarrasse de ma robe et du maillot de bain. Lorsqu’il revient, c’est une femme impatiente qui l’attend, allongée sur le lit avec une pénombre complice.



Eh oui, je m’entends prononcer ces paroles dignes d’une courtisane. Nathan, tu m’as trahie. Tu vas le payer, même si tu ne le sauras jamais.


Guillaume se fout de mes états d’âme. Il ne voit que la femme nue qui l’attend, qui l’invite. Sûrement qu’il n’attendait pas un déroulement si rapide, si brutal, si direct. En un instant il est nu. Sa verge est déjà au garde-à-vous. Le latex la recouvre en un éclair. Il avance. J’écarte les cuisses. Il se présente, pousse à peine comme s’il ne croyait pas encore à sa bonne étoile. Je cambre mon bassin pour venir à sa rencontre. Il entre. Je sens le gland ouvrir le passage et je ne peux retenir un soupir. L’invite est évidente. Il pousse vraiment et glisse sans effort dans mon vagin. Une fraction de seconde, je me demande pourquoi je suis si humide, mais au diable la culpabilité. Il est en moi et c’est bon. Je n’ai même pas vraiment eu le temps de voir la verge qui me prend mais je sens qu’elle occupe bien la place. Celle de mon mari…


Il est là et bien là. Je l’encourage.



Il est bien au fond de moi, comme si sa queue était moulée pour mon vagin. Mon Dieu que c’est bon. Ce goût de nouveauté, de fruit défendu, interdit par la morale, la fidélité, ce serment du mariage rompu par Nathan. Il bouge. Je voudrais qu’il reste immobile, mais aussi qu’il me baise. Tout, je veux tout. Il bouge, d’abord doucement, comme pour prendre pleinement conscience du terrain conquis. Pensez, une femme mariée, des enfants, des amants peut être. En tout cas une femme expérimentée que l’on ne peut pas satisfaire par une baise rapide et une giclée de sperme. Je suis dans sa tête.



Voilà, c’est dit. Mes jambes se referment sur lui. Il est emprisonné et doit sentir mon envie, mes talons sur ses fesses fermes que maintenant je découvre aussi avec mes mains. Il bouge en moi. Sa verge vibre. Elle semble animée de sa propre vie. Il recule. Je sens un vide en moi. Il est sorti. Oui, il revient. Que c’est bon de se sentir envahie, pleine de ce vit chaud et ardent. Ses couilles tapent mes fesses. Ses mains palpent ma poitrine, découvrent mes tétons pointés qui n’attendent que ses caresses.


Il a trouvé son rythme. Il me besogne. Son visage est tendu, son regard ailleurs. Je suis la spectatrice de cette scène. Mon clito demande mon attention. Une main quitte ses fesses et vient me caresser.


Avez-vous remarqué que pendant le sexe, nos organes vivent sans nous demander la permission ? Ils font des choses que nous n’oserions jamais faire. Mon autre main s’aventure dans la raie de ses fesses et un doigt vient caresser son anus. Il sursaute, mais ne dit rien. Il doit penser que surtout il ne faut pas réagir, de peur de rompre le charme. Mon index insiste et force le passage, peut-être pour la première fois, de ce petit cul serré de jeune homme.


Il accélère et je suis trempée de ma propre liqueur. Ce « flop, flop » de la queue qui glisse dans ma chatte humide est le plus merveilleux des aphrodisiaques. Il accélère encore. Son souffle devient court. Un gémissement, une secousse signale l’éjaculation. J’ai perdu l’habitude de ce sperme bloqué dans la capote. C’est pourtant si bon de le sentir jaillir dans son conduit. Saleté de Sida qui nous prive de cette jouissance. Moi aussi je sens mon plaisir monter, mais c’est trop tard, il s’écroule sur moi. Je dois me contenter de cette première étape.


Il roule à mes côtés et pose la question qui ne demande surtout pas de réponses.



Je réponds, avec l’idée que ce n’est que partie remise.



Les minutes passent. Je suis encore chaude et je veux jouir moi aussi. Je me redresse et d’une main libère le sexe maintenant mou, du préservatif qui paraît trop grand pour lui. Je saisis la petite chose encore gluante entre deux doigt et approche ma bouche pour le gober. Bien sûr la verge est maintenant si dégonflée qu’elle disparaît entièrement entre mes lèvres. Saint fornication est avec nous car aussitôt le miracle se produit. Ce miracle qui fait que ce morceau de chair et de corps caverneux, bonjour l’ambiance, se gonfle et prend une dimension toujours surprenante.


Je bouge et recouvre l’homme de mon corps. Ma chatte est au-dessus de son visage et mes lèvres retrouvent la queue maintenant bien dressée. Je joue avec, ma langue explore chaque centimètre, je titille le méat, descend vers les bourses maintenant bien gonflées. Avec mes lèvres j’essaie de les gober, mais la position ne s’y prête pas. Le mandrin est beau, doux, délicat et j’aime cette odeur de sperme qui perdure. Mon amant ne reste pas inactif. Ses mains me font déplacer pour me positionner parfaitement au-dessus de sa bouche et j’ai un frisson, délicieux prélude au plaisir, lorsque sa langue découvre mon clito. Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas avoir rafraîchi mon épilation pour pouvoir lui offrir ma chatte, mes petites lèvres et mon anus parfaitement lisses. Mais, je n’avais pas prévu cette aventure. En tout cas, cela ne le rebute pas et il sait comment jouer de la langue et de la bouche pour me caresser. C’est si bon que j’oublie un instant de m’occuper de sa bite. Il me rappelle à l’ordre avec sa main sur ma tête et exerce une douce pression de rappel vers l’objet du débat.


D’un doigt, je la décolle de son pubis et ma bouche fait le reste. J’absorbe déjà le gland et je m’y attarde en le suçant. Après tout le mot fellation vient de « fellare », sucer en latin. Et je le suce, de plus en plus profond, jusqu’à ce qu’il vienne buter au fond de ma gorge. Oh, il est de belle taille. Celle de mon mari entre entièrement.


La pensée de Nathan avec une autre femme me stimule. Je pompe cette queue avec une gourmandise que je pensais perdue. Ma salive coule sur la hampe. Belle gâterie, charmant pompier, pipe endiablée, turlute de professionnelle.



Guillaume me rappelle à l’ordre. Je me redresse d’un coup de reins, attrape un préservatif et, revenant au temps de mon adolescence, je l’ajuste sur l’objet de mon plaisir. La seconde suivante je chevauche mon amant, face à lui, et présente ma fente à sa queue. À nouveau elle glisse. Non, je glisse sur elle en descendant, lentement, très lentement, non pas parce que c’est difficile, au contraire parce que je veux sentir mon vagin s’ouvrir pour l’accueillir.


Je suis moins fébrile que la première fois et j’apprécie chaque instant. Mes fesses reposent maintenant sur ses cuisses. Guillaume est immobile. Il attend. Je suis sa maîtresse, sa cavalière. Il sait que je vais le chevaucher. Je savoure son regard qui détaille ma poitrine, mon ventre encore bien ferme malgré mes maternités, mes hanches épanouies. Oh, ce regard contient tout ce qu’une femme puisse désirer. Je suis bien.


Mais mes mains décident de jouer perso. Une se dirige vers mon pubis pour commencer de caresser mon clito pendant que l’autre attrape un sein dans sa paume et tire sur le téton avec les doigts. C’est le déclencheur et je commence à me baiser sur le mandrin bien enchâssé dans mon sexe dilaté. Combien de fois ai-je déjà chevauché un homme ? Avant mon mariage… Nathan. Salaud. Encore une fois cette pensée me transperce le cœur. Vengeance. Vengeance. Ces mots rythment mes allées et venues.


Au moins au début. Mais bien vite, c’est le corps qui parle. Les sens exacerbés par cet après-midi au soleil, l’attente inconsciente de la possession, du plaisir, de la jouissance me transforment en furie qui s’empale encore et encore sur ce mandrin. Guillaume montre des signes de montée du plaisir et je fais glisser la capote avant qu’il ne vienne. Son sperme jaillit, inondant son ventre pendant que ma propre jouissance arrive enfin. Nos liqueurs s’écoulent nous laissant épuisés par tant de joie et de plaisir.


xxx


Cette aventure devait effacer, dans mon esprit, la trahison de mon époux. Ainsi, d’une certaine façon, nous étions quittes, même si tout cela devait rester secret. Mais le destin en a décidé autrement et le dimanche matin, mon amie me rappelle pour m’annoncer qu’elle les avait vues à nouveau et que manifestement ils avaient remis le couvert Ce salaud s’était envoyé en l’air avec deux femmes, deux jeunes femmes, d’après ses descriptions.


Je reconnais que, si cette information me tordait le cœur et faisait s’effondrer des années de confiance et d’amour, elle me servait d’excuse de ce que j’avais fait de mon côté et aussi ce que je pourrais faire, pour me venger, bien sûr.


La visite du Grand-Palais avec Guillaume m’a servi de déclencheur. Une exposition à ne pas mettre entre toutes les mains. L’érotisme dégagé par tous ces corps offerts à notre regard m’ont fait basculer dans l’attente du plaisir. Mon partenaire ne s’est pas plaint lorsque je l’ai entraîné vers l’hôtel avec une idée bien précise de mes intentions.


Mais des années de réserve et de fidélité ne disparaissent pas en un instant et j’ai accepté l’aide de la nature. Comme je n’ai pas l’habitude de boire, les mignonettes de son bar et du mien m’ont fait un effet d’enfer. Mélange de tristesse et d’euphorie. Mélange détonnant car je me sentais comme libérée, typiquement comme le premier joint que j’ai fumé.


Pendant que la télé passe le film de cul que Guillaume avait choisi parmi la liste détaillée du genre : « Salope se fait surprendre avec deux queues par son mari », je cours dans la chambre en défiant le garçon de m’attraper pour me baiser. Évidemment il m’a attrapée et c’est dans l’entrée qu’il me plaque contre la commode, me faisant sentir sa bite contre mon pubis. Comment résister, et c’est une femme chaude et humide qui s’assied sur le meuble, enveloppe les hanches de son partenaire avec ses jambes et reçoit cet hommage de raideur dans son con.


On imagine la surprise d’Hugo, le colocataire de Guillaume, se retrouvant nez à nez avec un couple lubrique. Nous avions complètement oublié qu’il devait revenir de Lyon dans la soirée. Il s’excuse et bat en retraite avec un « prévenez-moi » embarrassé.


Nous, riant encore de cette intrusion, retournons sur le lit, attendant des jours meilleurs.


À la télé, le quarto infatigable se démène toujours, alternant les orifices, les amants cédant leur place au mari jusqu’à ce que tout le monde jouisse bruyamment et que les hommes balancent leur semence que la femme se doit de récolter pour un test à l’aveugle. Bien que tout cela fasse trop artificiel, la situation me donne une idée de vengeance. Je me tourne vers Guillaume et lui susurre.



Sur le moment il ne comprend pas, mais je dois avoir un éclat dans le regard qui lui fait imaginer tout ce que l’on pourrait faire. Il attrape son téléphone et je le laisse convaincre son ami, pendant que je vais me rafraîchir dans sa salle de bain. Je me vois mal accueillir un homme, encore humide du sperme d’un autre. Enfin pas encore…


Je sors de la pièce lorsqu’Hugo revient. Il est un peu emprunté, aussi je prends les devants en l’aidant à se déshabiller, révélant déjà une verge bien dressée. Il se laisse guider jusqu’au lit et je fais allonger mes deux hommes, côte à côte, pour entreprendre une série d’agaceries buccales dignes de la plus experte des courtisanes. J’ai une pensée perverse pour mon mari qui m’a appris tout ce qu’un homme aime par la bouche d’une femme. Sûrement qu’il n’avait pas pensé à ce détournement de formation. Tant pis pour lui.


Cela me fait penser à garder la mémoire de cet instant et je demande aux garçons de prendre des photos avec leurs téléphones. Je veux garder un souvenir mais surtout pouvoir montrer à mon cher Nathan ce que peux faire une femme trompée. Œil pour œil. Dent pour dent. Coucherie pour coucherie. Deux femmes, alors deux hommes.


Quelle femme n’a jamais rêvé de se voir offert deux belles verges gonflées, ardentes et palpitantes sous la caresse de ses lèvres. Celle de Guillaume déjà parfumée des premières jouissances, droite, longue, lisse et celle d’Hugo que je découvre, plus petite mais plus large, plus noueuse, digne du mandrin gaillard que l’on s’attend à trouver chez le paysan bien typique et pas chez ce garçon bien policé. J’ai plus de mal à le prendre dans ma bouche et le gober comme pour mon mari. Oh ce mari il va voir de quel bois je me chauffe et pour l’instant c’est avec ces deux mandrins que je vais éteindre l’incendie que je sens se répandre en moi, mélange de vengeance et de vice, avec un soupçon des pensées coquines du film visionné.


Tout le monde est prêt. Je chevauche Hugo et sa bite gainée maintenant de plastique glisse dans ma chatte et me remplit de sa chair chaude, ardente et vivante. Quelques mouvements et je le sens prêt à jouir. Je stoppe car j’ai une idée derrière la tête. Derrière est bien le mot qui convient, mais, Guillaume comme au spectacle monte sur le lit dans le but de me donner sa verge à sucer.



Jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé être capable de parler si crûment. Jamais, et même dans les moments de sexe intense avec… avec mon salaud de mari, jamais je ne suis aussi directe et vulgaire. Mais, il faut ce qu’il faut. Les circonstances exceptionnelles demandent des résolutions exceptionnelles.


Guillaume met un moment pour comprendre et le temps qu’il enfile un préservatif, se positionne derrière, son ami peut se ressaisir. Ce n’est pas si facile de prendre une femme en sandwich et il faut l’expérience des Hardeurs pour que cela paraisse évident. En réalité, Guillaume tâtonne et il lui faut un moment pour trouver la bonne position.


À partir de là, le monde bascule. Sa queue s’immisce dans mon anus. Le gland d’abord ouvre le chemin, et je sens que mon anneau cède progressivement. Il y a longtemps que je ne suis plus vierge par ce chemin et je sais comment procéder pour me décontracter et aider à l’enculade. Mais la queue n’est pas seule, la place est limitée. Il hésite et je dois l’encourager. Pas question de fléchir.


Alors, millimètre par millimètre, il avance. J’ai l’impression que mon ventre enfle, dilaté par ces queues gonflées et qui continuent de grandir.


Oui ! Il est entré ! Non ! Ils sont entrés ! Je me sens comme envahie, occupée, dilatée, déformée par ces deux sexes d’homme. Personne ne parle. Personne ne bouge. Chacun apprécie l’instant. Les garçons d’abord, qui prennent une femme en sandwich. Ivresse, fantasme de mâle, sentiment de propriété, surtout pour celui qui encule.


Et moi. Oui, moi. J’ai voulu cela, par vengeance. Par vengeance seulement ? Tu es sûre ? Jamais tu n’as imaginé, même dans le plus profond rêve érotique, de te faire prendre ainsi ? Comme dans les films ? Comme dans les livres ? Toute cette littérature qui te fait penser que ta petite vie, avec ton mari, n’est rien et que tu passes à côté de toutes ces choses…


En tout cas, pour l’instant j’ai deux sexes en moi. Deux sexes qui occupent toute la place. Pour l’instant ils ne bougent pas et j’ai l’impression que c’est un seul, mais énorme mandrin qui me possède.


Sandwich. Qu’elle expression ! Si imagée, mais si vraie ! Corps de femme entre deux corps d’homme. Le pain, le jambon, le pain.


À partir de cet instant, je ne me souviens plus très bien des détails. Ce sont les photos et les vidéos que les garçons ont consciencieusement prises, qui m’ont permis de reconstituer la scène. Je me suis comportée comme une vraie salope, mais ce qui est sûr c’est que jamais je n’ai joui avec une telle intensité et si longtemps.


Lorsque j’ai retrouvé mes esprits, j’étais recouverte de leur sperme et les garçons étaient déjà en train de visionner les photos et la vidéo qu’ils avaient enregistrées. J’ai tout de même eu le réflexe de confisquer les téléphones le temps de faire une copie sur mon propre ordi et surtout d’effacer tous les fichiers chez eux.


Le reste de la semaine s’est déroulé sans que je replonge dans l’adultère, malgré l’insistance de mon, de mes amants. Il faut dire que je n’étais pas si fière de ce que j’avais fait.


Vendredi soir, j’arrive gare Saint-Charles et je me dirige vers les taxis lorsque j’entends mon nom. Je me retourne, c’est Nathan.



Il faut que je me force un peu.



Et nous nous installons dans le café de la gare. Le serveur prend notre commande puis Nathan, manifestement pas à l’aise, dit :



Je pense : pas ici, il veut m’obliger à me contrôler devant tout le monde et éviter ma réaction.



À SUIVRE