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n° 15313Fiche technique21437 caractères21437
Temps de lecture estimé : 13 mn
30/11/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Le mari décontenancé, veut se retirer, chute dans l'escalier. Amoindri et soigné par deux femmes aux arguments irrésistibles, Hervé s'embarque pour un ménage à trois.
Critères:  ffh voisins intermast fellation cunnilingu pénétratio fdanus -couple+f -fbi
Auteur : Veilleur

Série : Partage

Chapitre 02 / 05
Le bigame heureux

Résumé du premier chapitre :

Chloé, la stagiaire délurée a réveillé la libido de son maître de stage. Contrairement à l’habitude des vendredis, il ne va pas à la cantine, il veut aller faire l’amour à sa femme. Ce midi, nue, Louise se dévergonde, au lit avec une autre femme : elle est lesbienne ! Coup de tonnerre.








Le bigame heureux




Les yeux remplis de larmes et des images hallucinantes des deux femmes emmêlées dans leur corps à corps voluptueux, les oreilles bourdonnantes de leurs souffles saccadés et de leurs plaintes d’amour, le cœur chaviré, l’esprit embrouillé, je trébuche, rate une marche d’escalier et mon départ. Je me retrouve allongé dans l’entrée entre les tessons du vase renversé dans ma chute. En haut résonnent des pas précipités : Louise apparaît nue en haut de l’escalier et interroge :



À l’évidence, elle ne m’attendait pas et ma présence la perturbe gravement. Trop pour qu’elle se rende compte de sa nudité incongrue à cette heure de la journée. Ouf, elle a épuisé en une tirade rapide l’essentiel des questions possibles. Penaud, je tente de me mettre debout. Ma cheville droite est trop douloureuse, j’ai besoin d’aide, je tends la main. Louise dévale l’escalier, m’attrape sous les bras et me voici debout sur le pied gauche, mes mains appuyées sur les épaules de ma femme nue au front couvert de sueur, aux lèvres gonflées, porteuse d’odeurs de sexe.



Va-t-elle me renvoyer d’où je viens sous prétexte que j’ai commis une erreur de date ? Je suis piteux, je me sens trahi et stupide et ma réponse se veut sincère au risque d’être incongrue ou très ridicule dans le contexte actuel. Je n’ai plus rien à perdre, puisque tout est perdu.



Elle allonge la sauce, gagne du temps. Elle veut permettre à l’autre femme de retrouver une tenue et une allure plus convenables ?



Louise s’étouffe, ravale la série de questions suivantes, me soupèse, le regard égaré, met sa main devant sa bouche et devient écarlate puis blanche, tremble et bafouille



Ah ! Je viens juste après le vase. Mais je me fous du vase. En moi quelque chose est cassé, quelque chose d’indéfinissable et d‘infiniment plus délicat : un sentiment, une image, un instant de vie. Ma vie soudain ressemble à ce vase en morceaux. Un monde vient de basculer. Pourquoi cette diablesse de stagiaire m’a-t-elle excité par sa tenue et ses propos ? Savait-elle ce qui se passait chez moi ? Mon désir brutal de faire l’amour n’était-il pas un subterfuge pour satisfaire ma curiosité et pour chasser le soupçon. L’idée d’avoir une femme lesbienne m’était insupportable ; il fallait que je sache, que je vérifie immédiatement. C’est stupide, pourquoi plus lesbienne un vendredi à midi que n’importe quel jour à n’importe quelle heure. Les mamours auraient-ils des cadres précis ? Et pourtant, si je voulais savoir, j‘ai été servi, assommé par la révélation inattendue. « Lesbienne, nous le sommes toutes un peu ». Un peu ? Ou beaucoup ? Je dois avoir l’air ahuri, plongé dans mes réflexions, incapable de trouver une idée, une façon de me sortir de cette situation abracadabrante. Je sors de mon nuage. Louise se reprend et rompt le long silence, parce que pour elle comme pour moi rien ne va plus. Je ne pensais pas découvrir ce secret, elle ne s’attendait pas à être surprise.



Pour éviter de penser, il faut faire, se perdre dans l’action. Ne plus réfléchir simplifierait tout. Que faire ? Que veut-elle que je fasse ? Je suis désarmé, le cœur en marmelade, la tête vide, sauf ces images de femmes qui se gougnottent : nez enfouis dans les sexes, serrées en vrille, gémissant de plaisir après des avalanches de baisers depuis les lèvres de la bouche jusqu’à celles toutes enflées de la vulve. Deux femmes ; ma femme !



Nora sort de la chambre. En vitesse, elle a enfilé une culotte et tente de fermer un soutien-gorge ramassé à la hâte. Ses seins sont trop volumineux et refusent de se laisser enfermer dans les bonnets de Louise. Du coup elle balance la chose et descend à son tour, visage fermé, confuse. Sa poitrine nue et lourde ballotte au gré des marches, Elle essaie de me saluer en guettant mes réactions. J’ai trop mal au pied pour entamer une diatribe. À cloche-pied, soutenu par deux femmes nues ou presque, je remonte à l’étage, on me couche sur mon lit. Louise s’est ressaisie.



De la chance dans quel malheur ? Le malheur d’être cocufié par une femme, trompé par la mienne ou le malheur d’avoir chuté ou le malheur d’être découvert et de passer pour un voyeur ?



En deux syllabes, je dis sèchement mon déplaisir.



C’est quoi, cette histoire de fous. Elles ont été surprises en flagrant délit, en plein dévergondage, et maintenant ces deux débauchées essaient de m’enfumer avec des déclarations d’admiration et d’amour hors normes. Ces deux dépravées m’ont trompé et croient pouvoir me couvrir de ridicule pour trouver dans ma conduite une excuse à leur inconduite honteuse. Louise est convaincue d’être dans le vrai, sa voix ne chevrote plus comme au début de l’incident, elle contrôle et ordonne :



Louise est experte dans ce jeu de déshabillage. Je laisse faire les deux lesbiennes. Après tout, Nora en voit d’autres tous les jours dans son métier. Et si elles jugent nécessaire pour un examen complet de mes plaies et bosses de me retirer chemise et slip, c’est leur affaire. Nora a des gestes très professionnels pour constater l’absence de fracture. Elle tâte, suit les os, plie les articulations sous l’œil inquiet de Louise. Mon coude présente un gros bleu et ma cheville tordue, douloureuse, enfle.



Louise, ma femme juge indispensable de vérifier le bon fonctionnement de mes organes génitaux : un choc psychologique violent pourrait me rendre inapte aux travaux sexuels, me dit-elle sérieuse et consciente de la violence de la surprise pour moi. Elle fait allusion à la révélation de ses relations charnelles avec la femme qui bande mon pied pendant qu’elle, ma femme aimante, fait bander mon pénis entre ses doigts de fée.



Sans complexe elle me fait connaître le goût de ses lèvres, une subtile mixture de sa propre salive et des fluides plus connus du vagin de mon épouse. Ce baiser audacieux, savamment dispensé contribue à ma perte. Avec la masturbation appliquée de Louise sur mon membre gorgé de sang, il balaie toute envie de résister.



Inventer ? Le mot traduit son enthousiasme. Que reste-t-il à inventer, nous avons des siècles de retard. Je croule sous les baisers de deux femmes certaines de refaire le monde. Comment résister ? C’est physiquement presque impossible avec cette entorse et en raison de mon érection entretenue par ma femme qui vient d’emprisonner dans sa bouche mon gland décalotté par ses doigts. C’est mentalement difficile : elles sont volontaires, consentantes, complices préparées et elles ont su si bien me flatter. Et surtout, si je repousse Nora, Louise pourrait me quitter et la suivre. Le lien entre elles m’a paru si puissant.


La curiosité, le goût pour une expérience bizarre et la peur de perdre Louise me paralysent. Je devrais les haïr, je devrais les jeter à la porte. Je me soumets, je me tais, je me laisse attendrir par un baiser et des manipulations adroites, je consens. Enfin, messieurs, que celui qui n’a jamais rêvé faire l’amour avec deux femmes, séparément ou simultanément, lève le doigt. Je ne suis ni meilleur ni pire que beaucoup. Je n’aurais jamais osé demander le partage avec un tiers, mais on me l’offre avec tant d‘insistance ! Comment refuser ?


Ma femme me suce le gland. L’infirmière amante de ma femme embrasse mes lèvres, me fait du bouche à bouche. J’en ai besoin pour traverser l’épreuve. J’ouvre les mâchoires et je perfectionne le baiser. Je sens le mouvement de Nora en direction de Louise. Du coin de l’œil je vois disparaître dans les mains de mon épouse le string de notre alliée toujours occupée à exciter mes papilles. C’est au tour de Louise de faire mouvement. Sans bouger, couché sur le dos, immobilisé par la douleur et les quatre bras de mes deux femmes, je passe de la bouche de ma partageuse épouse dans son vagin. Elle est parfaitement humide et s’embroche du premier coup sur le pieu, descend en habituée sur les poils de mon pubis et déborde sur mes bourses. C’est elle, je reconnais son coup de rein, son allure de croisière, sa mélopée amoureuse, son petit cri après trois ou quatre mouvements d’aller-retour. Après des apnées de durée égale, Louise reprend ainsi bruyamment sa respiration en poussant un « ha ! » pour marquer son effort et son plaisir en devenir. J’oublie l’entorse de ma cheville, et l’incroyable entorse à la promesse de fidélité mais je profite de l’assistance accordée généreusement par la croupe à ma hampe. Fidélité et assistance, promesse solennelle dans la salle de mariage. Fidélité est morte, assistance s’exerce ! J’étais venu faire l’amour à ma femme : voilà, j’y suis. Ma femme me chevauche, m’aide à passer dans son nouveau monde.


Louise se penche, relève la tête de Nora et l’embrasse amoureusement à une trentaine de centimètres de mes yeux. Elle continue son activité soutenue sur ma verge, balance inlassablement le bas de son dos, me tient au chaud dans le four accueillant, humide, souple, aux contractions de velours. Elle abandonne la bouche amie et ordonne



Sitôt dit, sitôt fait. Nora y met de l’enthousiasme. Je vois passer sa jambe puis descendre son abricot épanoui au milieu de sa toison de blonde. La vulve tiède se pose délicatement sur mon nez. Mes mains saisissent automatiquement deux cuisses massives, attirent le fruit juteux à ma bouche. De deux doigts j’ouvre la voie puis je pointe ma langue. Nora se déplace d’avant en arrière, d’arrière en avant et fait glisser toute la longueur de sa vulve sur ma langue, mon nez sert de guide à sa fente. Ainsi je fouille toute la longueur du sexe déjà trempé de jus féminin au goût si différent de celui de mon infatigable cavalière.


À ce moment se forme un triangle de chair : mes deux femmes pratiquent un bouche à bouche ardent et me gratifient de mouvements de fesses passionnés. Mes mains s’emparent de leurs seins, les couvrent de caresses. Effectivement j’ai de l’affection et de l’amour à donner, le nombre ne m’effraie plus. Le traitement est efficace, mon érection atteint son comble, ma verge tressaille dans la chaleur du ventre de ma femme. Lorsque louise sent mon premier jet de sperme contre son utérus, elle s’arrache à moi, empoigne la tignasse blonde, pousse la tête de Nora sur ma queue et lui crie :



Je m’épanche dans la bouche assoiffée de la veuve privée de sperme depuis trois mois. Louise de la main pompe sur mes couilles afin de procurer à sa maîtresse un maximum de sirop de corps d’homme. Nora se relève, ouvre la bouche : elle a gobé tout mon foutre, elle est fière de cette communion ! Louise lui présente son sexe et lui demande d’y puiser le liquide de ma première giclée. Les yeux de Nora disent l’infini plaisir de retourner boire à cette source et le temps passé à téter les lèvres de la vulve ou à en fouiller les recoins plissés lui permet de faire jouir ma femme. Nous nous reposons, nos mains touchent les peaux en tous sens. Du temps passe, j’ai oublié de retourner au travail.



Pour une fois elle oublie l’habituel « amour impérissable ».



Nora relève ses jambes, me regarde amoureusement. Je connais sa bouche. Louise conduit mon membre au seuil du sexe à combler. Pour durcir mon pénis, elle masturbe d’une main et suce. De l’autre main elle prépare l’entrée. Nora a ouvert son sexe avec ses deux index, dégagé le losange rose au milieu duquel Louise promène et enfonce un index et un majeur.



Soif d’amour, gratitude, reconnaissance, envie de plaire et de profiter du moment, tout contribue à donner à cette amante particulière inespérée, imprévue, un attrait formidable. Ma femme le veut, je ne me pose pas de question, je fonce, je défonce. À grands coups de reins je pénètre au plus profond, je pioche avec entrain, je creuse avec enthousiasme, je sens les frissons de ce vagin renaissant à la vie, ses contractions violentes autour du pieu en exploration dans ces profondeurs désertées. Elle m’accueille, referme ses bras et ses jambes sur ce corps d’homme enfin retrouvé. Deux femmes l’ont voulu. Louise m’accompagne, glisse une main entre nos poitrine pour caresser les seins ou envoie un doigt dans l’anus de la femme, en parallèle à ma queue prise dans le sexe, elle gratouille l’entrée de l’anus de Nora, s’enfonce dans ses entrailles. Alors Nora se cambre, lève son ventre, arque son dos, me soulève. Son excitation est contagieuse, je pilonne, je laboure cette friche inexploitée, et, dans un grognement sourd, j’y sème ma graine. Il m’est impossible de me retirer :



Louise s’est assise sur mes fesses, me maintient au chaud et me plante un doigt. J’éjacule longuement. Nora gémit, dit :



Je roule sur le côté. Louise se précipite pour recueillir sur sa langue et l’avaler le filet blanchâtre du sperme de son époux renvoyé hors du berlingot honoré par son homme et elle relance l’orgasme bruyant de « notre » maîtresse.


C’est le baptême de notre trio. Nous achèterons un lit plus grand pour pouvoir dormir à trois. En attendant, nous nous aimons. Quand, la nuit venue, nous avons épuisé nos ressources sexuelles, quand nous n’en pouvons plus de faire l’amour, nous nous serrons. Aucun de nous trois ne va dormir dans la chambre d’amis. Parfois pendant mon sommeil on me suce, on monte sur moi, d’autres fois une étreinte des deux amoureuses me réveille et je suis prié de me joindre à mes deux femmes. C’est le paradis.