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Temps de lecture estimé : 17 mn
01/02/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Le hasard va donner à Paul la possibilité de continuer dans ses fantasmes, grâce à l’apparition d’une copine de Yanis.
Critères:  ff hh 2couples couleurs couple couplus cadeau anniversai collection amour voir intermast fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio échange attache yeuxbandés init confession -entrecoup
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message

Série : Du rêve à la réalité

Chapitre 02 / 02
La charrue avant les bœufs

Résumé de la première partie : Paul écrit, pour se distraire, des histoires érotiques, jusqu’à ce qu’il décide d’appliquer ses scénarios à son couple. Il fait séduire sa femme par un autre homme pour pouvoir jouer au mari cocufié et profiter de cette situation, propre à de nouveaux jeux sexuels avec son épouse, Maude.

Tout se passe très bien. Il décide donc de continuer dans ses scénarios et invite l’amant, Yanis, à l’occasion de l’anniversaire de sa femme. Bien sûr, il se joint aux amants et la nuit est propice à des situations torrides.

À la fin de la première partie, nous le laissons en conversation avec une inconnue qui vient de sonner chez lui et qui cherche l’amant de sa femme.








J’utilise l’interphone de la porte du jardin qui donne sur la rue.



On sent qu’elle s’impatiente. Je n’ai pas envie qu’elle se fasse remarquer dans la rue. J’appuie sur la gâche électrique et elle entre dans le jardin. Le temps de fermer mon peignoir et elle est en face de moi.

À peine réveillé, je ne peux qu’apprécier l’apparition. Bien qu’un peu vulgaire, à mon goût, avec son jean et son corsage qui la moulent, perchée sur des talons improbables, elle dégage une féminité affirmée. Peau café au lait, cheveux blonds, poitrine lourde, hanches et fesses généreuses, elle doit être habituée au regard des hommes car elle attend que je revienne sur terre.



J’hésite à répondre, mais je ne peux me retenir d’un regard en direction du couloir qui mène à la chambre.

Sans me demander mon avis, elle part dans cette direction, tout en parlant.



En quelques enjambées ponctuées du choc de ses talons sur le sol, elle arrive à la chambre. Je suis tellement surpris par ce sans-gêne que, le temps que je réagisse, elle est déjà à la porte.

Elle ne paraît même pas surprise de ce qu’elle voit. Ils dorment encore, tels que je viens de les laisser, nus sur le drap froissé, comme le sommeil nous a surpris après la nuit mouvementée.



Puis, se tournant vers moi :



Sans attendre de réponse, elle continue.



Devant mon air ahuri, elle continue.



Je dois avoir l’air débile, mais la lumière se fait et je comprends.



Comme je ne veux pas paraître complètement hors-jeu, je réplique :



Et je la mets rapidement dans la confidence pour éviter qu’elle me grille auprès de ma femme.


Nous prenons le petit-déjeuner lorsque les amants se réveillent et arrivent dans le salon.

La tête de ma femme lorsqu’elle nous découvre ! Mais je suis content lorsque Nadia fait comprendre que Yanis et elle étaient aussi amants. Mais des amants complices, libres de regarder ailleurs.


Après leur départ nous finissons de ranger la maison et faisons une mini-sieste de récupération.




—ooOoo—




C’est le soir, dans notre lit que Maude, se rapprochant de moi, dit :



Un petit « oui » sort de ses lèvres. Et elle ajoute, presque surprise par sa réponse :



Elle éclate de rire.



Ça, c’est une réponse diplomatique, non ?


Et puis la rentrée est arrivée. Nouvel emploi du temps pour Maude. Moi, totalement surbooké. Je n’ai même pas le temps d’écrire des nouvelles. À peine si je fantasme sur quelques arrangements. Enfin arrive la Toussaint : des vacances pour ma femme ; quant à moi, traditionnellement, je prends quelques jours.

C’est aussi mon anniversaire. Je fantasme un peu en envisageant que Maude va renvoyer l’ascenseur, mais personne ne frappe à la porte après le départ des invités.


Vous voyez, c’est dans des situations comme celles-là que la réalité se détache du rêve. Dans une histoire, l’apparition du « cadeau » pour le mari s’imposait, et la fin de la nuit aurait été torride, prétexte à des scènes érotiques diversifiées par la présence de deux femmes. Mais non : dans la vraie vie, ce n’est pas si simple. Peut-être que Maude n’avait pas osé ! Peut-être ne voulait-elle pas me voir avec une autre femme ! La jalousie, cela existe. Peut-être que la fille, Nadia, n’avait pas voulu d’un « vieux » comme moi !


Seul rayon de soleil et lot de consolation, le présent de mon épouse que j’ai trouvé sur mon oreiller au moment de nous coucher. Dans un coffret luxueux, je découvre un ensemble de liens et un bandeau. Le parfait nécessaire pour immobiliser quelqu’un. C’est bien la première fois que Maude fait un présent érotique. Jusqu’à maintenant, c’est toujours moi qui ai commandé, avec plus ou moins de succès, des jouets sexuels. La friponne… elle se dévergonde ! En plus, elle ajoute avec un air coquin :



Quelques minutes plus tard, je suis à sa merci, les bras immobilisés. Quelle étrange sensation pour moi qui aime tout contrôler de me retrouver ainsi. Mais pas de regrets. Oh, non. Elle me fait le grand jeu. Elle me suce, me chevauche, s’empale sur mon vit, se caresse avec provocation jusqu’à notre jouissance.


Plus tard, avant de m’endormir, je pense que, finalement, la sexualité à deux ce n’est pas si mal et qu’il suffit de changer les règles de temps en temps.




—ooOoo—




Le lendemain, dimanche, le quotidien reprend ses droits. Comme la nuit a été courte, je m’octroie une petite sieste pendant que Maude décide de finir son rangement.


Je suis réveillé par la plus charmante des sensations. J’ouvre les yeux pour croiser le regard de mon épouse qui joue de mon sexe entre ses doigts. La coquine est déjà nue. En deux mouvements, je suis nu aussi. Je vais la rejoindre, mais elle m’arrête.



Je me retrouve les bras immobilisés. Elle y prend goût, à me faire devenir sa chose ! Elle me fixe même le bandeau. Me voilà transformé en amant aveugle.

Aveugle, oui. Mais pas insensible. Très vite, ses mains reviennent sur moi, aussitôt suivies de ses lèvres. La coquine joue avec mes nerfs. Elle me caresse partout en évitant soigneusement ma verge, que je sens pourtant se tendre pour l’attirer. Ce petit jeu dure un long moment. Elle n’arrête pas de bouger, comme si elle cherchait une position confortable. J’ai la chair de poule. Ma verge s’est transformée en bâton qui frémit sur mon bas-ventre.


Ses mains m’abandonnent. Les lèvres glissent sur l’intérieur de ma cuisse, contournent ma queue, non sans en souligner les contours de la langue, descendent sur l’autre cuisse, remontent. Quand va-t-elle arrêter de m’exciter ? Elle va me rendre fou !


Enfin, oui, enfin sa bouche chaude, brûlante, gobe mon gland. C’est si bon que pour un peu je cracherais la purée comme pour une première fois. Sa langue en fait le tour, sa bouche aspire, elle me pompe. Ce n’est que le début. Décidemment, m’avoir attaché la libère encore plus. Je sens ses lèvres qui progressent le long de ma hampe avec une facilité déconcertante, me pressant la tige comme s’il s’agissait d’une sucette. Elle m’absorbe totalement et je sens nettement sa respiration sur ma peau. Je sens le matelas bouger. Elle était à mon côté ; elle se place entre mes cuisses. C’est incroyable : elle le fait sans me lâcher, totalement enfiché dans sa bouche. Je suis l’axe de sa rotation. Ma queue explore des régions inexplorées de sa gorge.

Un axe qu’elle abandonne lentement, les lèvres pressant la peau qu’elle tire vers le haut, puis vers le bas, me branlant par ses mouvements. Nouvelles sensations. Divines sensations. Je ne vais pas pouvoir tenir…


Comme si elle lisait dans mes pensées, ses doigts viennent former un étau à la base du gland et bloquer mon éjaculation. Décidemment, Maude innove. Maintenant, elle me lèche les bourses et m’invite à plier les jambes pour me cambrer et faciliter l’accès.

Ohhh… Mais elle glisse sa langue vers mon anus ! Non, ce n’est pas un geste maladroit : elle insiste sur cette région jusqu’alors vierge de toute incartade. Ce n’est pas désagréable. Pas vraiment excitant. Plutôt troublant. Jamais je n’aurais pensé qu’elle ferait ce genre de caresse.

Sans prévenir, elle me laisse. Non, elle monte sur le lit. Ses mains poussent mes jambes, elle me chevauche. Ma queue est guidée vers sa grotte, disparaît avec une telle facilité que je l’imagine dilatée et humide de sa propre excitation. Elle m’écrase, tombant de tout son poids sur mes cuisses. Si son envie est à la hauteur de la violence avec laquelle elle se baise sur ma bite, alors je nous prédis des orgasmes déments.


Jamais elle ne m’avait dominé avec tant de force. Le lit oscille comme si un troupeau d’éléphants passait à proximité. Quelle bonne idée, ces liens et ce bandeau ! Ma verge coulisse grassement dans son intimité. J’entends le doux bruit du choc de ses fesses sur mes cuisses accompagné de ce clapotis si caractéristique d’une chatte humide à souhait.



Je vais pouvoir la voir, suivre sur son visage la montée du plaisir, la fulgurance de l’orgasme qui va la foudroyer et peut-être voir dans ses yeux son amour pour moi.



Cette voix, avec ce petit accent chantant, fleurant bon les îles, c’est celle de Nadia. Nadia, oui, la femme qui n’arrête pas ses va-et-vient sur ma queue, avec un sourire aux lèvres. Ces lèvres légèrement ourlées et charnues, ces lèvres qui me sourient après m’avoir sucé. Car je comprends maintenant cette fellation particulière et ces caresses inédites.

Spectacle charmant de cette métissée à la peau caramel qui s’empale avec délice tout en caressant sa poitrine qui s’agite au rythme de ses mouvements.


Mais elle n’est pas seule. Ma femme est à mon côté, sa tête maintenant blottie sur mon épaule pendant que Yanis, qui me salue d’un clin d’œil, la baise en levrette. Lui aussi met tout son cœur à l’ouvrage et je ressens, par une douce pression sur mon épaule, chacune de ses poussées dans le con de mon épouse. Comment n’ai-je pas senti plus tôt ce couple à côté de moi ?


Qu’il est bon de dire que Nadia, ma maîtresse, donne des signes de montée du plaisir. Sa main va caresser son petit bouton : voilà ce qu’un amant attaché ne peut plus faire. Mais elle se débrouille très bien sans moi ; je sens sur ma verge ses doigts qui la caressent.

Je jouis, mais je ne sais pas si elle le remarque, tellement elle semble concentrée sur son propre plaisir.



À peine le temps de reprendre mon souffle que :



Maude me griffe la poitrine. De ses lèvres au creux de mon épaule sortent des gémissements annonciateurs d’un orgasme. Son amant doit reconnaître la montée de la jouissance et il la bourre de plus en plus fort. Si cela continue, les ongles vont tracer des sillons sanglants sur ma poitrine. Mais je n’ose pas interrompre leur partie. Je suis certain que Maude a été très excitée de voir Nadia se baiser sur mon sexe alors que je ne me doutais de rien. D’ailleurs, c’est Nadia qui me sauve en retirant la main de ma lionne de femme.



C’est la traduction la plus proche de ce que mon épouse crie par des lèvres écrasées dans le creux de mon épaule. Et j’ai le plus beau des cadeaux lorsqu’elle se redresse, encore en pleine jouissance, pour venir m’embrasser à pleine bouche.


Yanis continue de la prendre encore un moment avant que son propre plaisir jaillisse et qu’il se libère dans le vagin de ma chérie.

Notre lit est à peine assez grand pour recevoir quatre corps qui relâchent la tension après le sexe. Pour l’instant, personne ne parle. Puis Maude se lève.



Pendant que l’on prépare la collation, elle m’explique que nos amis n’étaient pas libres pour faire la surprise la veille au soir. Bien sûr, je la félicite pour sa mise en scène. Mais une question me taraude…



Et elle ajoute avec un sourire coquin :



C’est assez hermétique, mais elle ne me laisse pas le temps de parler et m’entraîne vers le salon. Nos amis, nos amants nous attendent et la bouteille de champagne ne fait pas long feu. Je m’éclipse une seconde pour aller en chercher une autre ; à mon retour, un charmant spectacle m’attend : j’avais laissé les deux femmes tranquillement assises sur le canapé ; je les retrouve enlacées. Plus exactement, c’est Nadia qui enlace mon épouse. Une main sur son épaule, l’autre négligemment posée sur une cuisse, elle approche son visage de Maude. Je croise le regard de ma femme et suis surpris par ce que je peux y lire, confirmé par ce petit sourire sur ses lèvres avant que le visage de Nadia ne me la cache. Cette petite lueur que je connais bien. Celle que je retrouve chaque fois que nous faisons l’amour à un moment inattendu, dans un lieu improbable. Elle veut dire « Oui, pourquoi pas ? Essayons. Je suis curieuse de voir. Surprends-moi ».


Je comprends aussi la phrase de tout à l’heure, « un couple avec du potentiel ». C’est le « salaire » que ma femme s’est engagée à verser. Nadia est d’une délicatesse surprenante, inattendue pour une femme qui s’affiche tant. Elle couvre le visage de Maude de petits baisers. C’est la reine de l’encerclement. Je reconnais son art, qu’elle a pratiqué sur moi tout autour de l’objet principal : mon sexe. Là, ce sont les lèvres de Maude, le but ultime. C’est presque un soulagement de la voir atteindre ce qu’elle convoite. Maude doit être dans tous ses états après de telles approches. Il me semble même la voir entrouvrir les lèvres pour accueillir le premier baiser. Baiser d’abord chaste, imperceptible contact de lèvres à lèvres, mais bientôt baiser fougueux, très vite partagé. Maude sort de sa réserve. Elle aussi enlace sa nouvelle maîtresse. Les femmes nous donnent un spectacle à la fois chaud, sensuel et empreint de tendresse.


Les corps se rapprochent. Les mains s’égarent. Les poitrines se pressent l’une contre l’autre. Contraste de couleurs peu marqué, de la peau encore dorée par le soleil contre peau dorée par les gènes. Nadia est la plus audacieuse. Une main disparaît entre les cuisses de ma femme, qui s’agite sous les caresses.

Un instant, elles se séparent ; Nadia pousse Maude à s’allonger sur la table basse qui nous sépare. Je n’ai que le temps de prendre les coupes pour libérer la place. Ma femme est maintenant livrée à son amie qui plonge entre ses cuisses avec une précipitation, une ferveur, qui dénote une vraie envie. Je saurai plus tard que dès la première rencontre, Maude a tapé dans l’œil de Nadia. Décidemment, mon épouse séduit à tout va. Homme, femme : pas de différence. Mon couple cachait une séductrice qui s’ignore.

Nadia joue de la langue. Ses doigts disparaissent à nos regard, nous qui sommes si près que nous pourrions les toucher. Maude gémit sous ces attouchements. Elle pousse son bassin vers sa maîtresse. Qui d’autre qu’une femme est capable de connaître, de caresser avec le doigté nécessaire une autre femme ? Elle se lève, l’abandonne ? Non, juste le temps de se placer autrement. Tête-bêche. Soixante-neuf. Chatte sur bouche. Bouche sur chatte. Broute minou.


Je vois nettement ma femme se soulever pour venir au-devant du sexe de sa nouvelle amie. On dirait que c’est tout à fait naturel, pour elle, fille avec fille. Dans sa jeunesse, son adolescence ? Déjà vu ? Déjà pratiqué ? Fantasme inassouvi ?


Une main saisit mon sexe. Mais qui ?… Yanis. C’est Yanis, juste à côté de moi, qui empoigne ma verge qui commence à se réveiller au spectacle des femmes. Lui aussi d’ailleurs n’est pas insensible. Il bande un peu. Je vais le repousser. Bien sûr, je ne suis pas pédé. Qu’il aille jouer ailleurs ! Mais je ne le fais pas.

Qu’est-ce qui me retient ? Un engagement informel pris par Maude ? Non. Jamais elle ne se serait engagée pour moi. Elle connaît mes idées sur l’homosexualité. Celle des hommes, bien sûr. Pas celle des femmes, fantasme de mâle. Non, ce qui m’interpelle, c’est le regard de Maude. Bien que plongée dans l’intimité de Nadia, elle me regarde. C’est comme si je pouvais entendre dans ma tête : « Essaie ; qu’est-ce que tu risques ? ».


Alors je laisse cette main d’homme me caresser. Me branler doucement. Tirer sur la peau pour recouvrir le gland juste dégagé par l’érection. Palper mes bourses comme des objets précieux avec une délicatesse féminine. Vous auriez fait quoi, dans cette situation ? Moi, j’ai laissé faire. C’est si bon. Mieux, j’ai tendu le bras et ma main s’est emparée à son tour de la queue de Yanis qui avait pris de l’ampleur entre-temps.

Deux hommes se branlent pendant que deux femmes, dont ma femme, se lèchent le minou, et le reste…


Je n’arrive pas à quitter des yeux le spectacle qu’elles nous offrent. Nadia, nettement plus charnue, semble écraser sa partenaire. Ses seins lourds frottent sur ma douce. Elles se donnent du plaisir. Nadia grogne, s’arrête un instant pour respirer, pour se concentrer sur le plaisir que Maude, ma femme, mon épouse, lui donne. Ah, le pouvoir des caresses buccales…


Buccales. Mais oui : c’est une bouche qui me caresse maintenant. Merde ! Une bouche d’homme. Yanis me suce. Maude ne peut que deviner ; la tête de Yanis lui cache le forfait. Mais moi, je sais, je sens, je ressens ma queue disparaître dans la gorge d’un… oui, d’UN… Il suffirait d’une voyelle pour tout changer. Changer quoi ? En tout cas, pas le plaisir et la joie de sentir ma verge, mon bâton, disparaître dans une gorge accueillante et expérimentée. Toujours le regard de ma femme qui suit sur mon visage ce qui se passe.

Quelle impression étrange de voir cette tête noire avancer et reculer vers moi au rythme de la fellation… Si je fermais les yeux, il me serait impossible de savoir à quel sexe appartiennent les lèvres qui coulissent sur ma verge et qui me donnent tant de sensations.


Mais il me laisse. Il se redresse, se dresse devant moi, me cachant le spectacle des femmes. Mon horizon se limite maintenant à un pubis duquel pointe une queue raide et massive. Jamais je n’ai vu de si près un sexe d’homme. Même le mien m’est inaccessible. Je sais ce qu’il veut. Mais il ne tente rien, ne cherche pas à s’approcher plus près. C’est à moi de prendre la décision. « Après tout, qu’est-ce que je risque ? »


Ma première impression, c’est ma langue qui me l’apporte : la peau du gland est d’une douceur surprenante et le méat ne ressemble à rien de connu. Le bourrelet à la base du gland paraît une vallée profonde où je retrouve ce goût inégalable du sperme, comme Maude me le fait quelquefois partager. La hampe est un building dont les fondations sont deux énormes couilles. Je m’essaie à le prendre dans ma bouche, mais je n’arrive pas à dépasser plus que le gland. J’ai une pensée admirative pour toutes les femmes, la mienne en premier, qui savent faire des merveilles de leur gorge. Mais j’ai assez en bouche pour le caresser et le sucer tout en le pompant.


Mon Dieu, qu’est-ce que je fais ? Même dans mes histoires, je n’ai jamais osé écrire une telle scène. Qui aurait pu imaginer ? Je suce un mec ! D’accord, c’est juste un renvoi d’ascenseur ; mais quand même…


Heureusement il s’éloigne. Je retrouve les deux femmes sur la table. Yanis se dirige à une extrémité. D’un clin d’œil, il m’invite à me placer de l’autre côté, face à lui. Les fesses de Nadia sont là et me narguent. Entre ses cuisses, j’entrevois Maude qui la lutine. Je me place, cherchant un appui confortable, pendant que ma femme écarte les deux lobes charnus et me montre la rondelle. C’est elle qui me marque le chemin. Elle semble me dire : « Ici, ici… Prends-la par le cul… » Qui refuserait ? D’ailleurs, la voie est préparée : le trou est humide, déjà légèrement ouvert.


Mais j’ai envie d’autre chose. Oui, d’une chose que j’ai déjà décrite dans mes histoires. L’aboutissement du mari qui surprend son épouse avec une femme ou bien de la femme qui surprend son mari avec une maîtresse. Enfin, dans les cas où le cocu ou la cocue sont de bonne composition et décident de profiter de la situation.


Oui, ma queue, c’est dans le con de Nadia que je vais la glisser. Ce con déjà excité par les caresses de Maude qui la gouine depuis un moment. La porte du sexe est ouverte ; aussitôt, je suis englouti jusqu’à la garde. Bien sûr, c’est bon de pénétrer dans ce fourreau ; mais ce qui rend encore plus jouissif, c’est de savoir que là, juste en-dessous, je passe sur le visage de ma femme. Elle a vu la fusée rose flotter à quelques millimètres de ses yeux, repousser les petites lèvres, entrer puis disparaître, ne laissant que les couilles, parties émergées de l’iceberg. D’ailleurs, je sens sa respiration sur mes testicules qui doivent lui paraître monstrueux, vus dans cette position.


Je reste un moment immobile, savourant chaque seconde, regrettant seulement que personne ne puisse immortaliser cet instant. Je devine, plus que je ne vois, la tête de Nadia me cachant cet endroit, Yanis pénétrer mon épouse. Il sent mon regard et nous échangeons un sourire alors que son bassin avance, avance pour amener sa queue, cette queue que je viens de sucer, au contact et au fond du fourreau vaginal de Maude. On s’habitue à tout, et ce qui m’avait étonné il y a six mois me paraît maintenant parfaitement naturel. Quand je pense à la première fois où j’ai vu ce mandrin noir emprunter un chemin encore vierge !


Le souffle de ma femme est un long soupir, à la hauteur de l’engin qui la prend. Maintenant que les présentations sont faites, nous attaquons doucement. Sans vraiment le décider, Yanis et moi sommes synchrones. Chacun de nous a à cœur de donner le maximum de plaisir à nos maîtresses. Est-ce que Nadia joue de la langue, comme Maude le fait sur ma verge, l’accompagnant tout au long des va-et-vient ? La coquine… Chaque minute qui passe me conforte dans mes fantasmes enfin réalisés : voir sa femme se faire prendre par un autre alors qu’elle-même peut suivre le doux mouvement de ma queue dans ma maîtresse.


La jouissance est encore plus forte lorsque les sens sont sublimés par le mental. C’est vrai, cent fois vrai, mille fois vrai. J’inonde le fourreau accueillant d’un torrent de sperme que mes glandes ont préparé avec amour. Vite, je me retire et – suprême délice, cerise sur le gâteau, crème chantilly sur le baba – je livre ma queue à la bouche gourmande de ma femme.


La réalité dépasse la fiction. En un instant, je constate que l’auteur qui est en moi n’est pas à la hauteur des événements. Je n’ai pas de mots assez forts, assez précis pour décrire ce que je ressens. Ce que j’ai couché sur le papier dans mes histoires érotiques n’est pas à la hauteur des sensations. J’ai mis la charrue avant les bœufs. L’écriture avant le vécu. Il faudrait un poète, ou une femme. Certainement qu’une femme serait plus à même de bien décrire tout ce que nous vivons. Sa sensibilité ferait des textes plus légers, moins crus, plus évocateurs que descriptifs. Mais vous me connaissez assez maintenant pour savoir que je suis un perfectionniste, un descriptif, un pinailleur.


Pinailleur ! Pinailleur ! Imaginez Arletty, sur le pont du canal Saint-Martin, changer son texte « Atmosphère ! Atmosphère ! » en « Pinailleur ! »… Sacrilège. Je ne respecte rien. Pas même la Grande Arletty. Je ne suis qu’un…


Oui, c’est vrai, mais que c’est bon de sentir les dernières gouttes de ma crème, guidées par la langue de Maude, tomber dans sa gorge. Maude, véritablement déchaînée, défoncée par son amant que j’entends geindre avant de lui lessiver le con par des flots de sperme. Du sperme, en veux-tu en voilà, qui suinte maintenant de la chatte de Nadia pour tomber dans la bouche ouverte car une femme aimante se doit de recueillir la semence de son mari, surtout s’il en a régalé une amie.


Maude, je t’aime. Je t’aime au quotidien. J’aime ton sourire et même ta mauvaise foi. Tu me donnes le plus beau cadeau qu’un mari puisse souhaiter. Belle de jour. Belle de nuit. Belle dans l’amour. Belle dans l’orgasme, dans la jouissance. Avec ce petit plus, ce quelque chose que nous, les hommes, cherchons dans nos compagnes. Oui, ce côté obscur qui vous transforme, l’espace d’un instant, en gourmandes de sexe, en partenaires inventives, prêtes à défier les règles établies, la morale, pour satisfaire une envie de sexe débridée, et l’instant d’après redevenir la femme sage, aimante et mère de famille.




FIN