n° 15437 | Fiche technique | 13779 caractères | 13779Temps de lecture estimé : 9 mn | 01/02/13 |
Résumé: Difficile de suivre ses principes. | ||||
Critères: fh hplusag travail | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Versions Chapitre 01 | Épisode suivant |
– Elle –
Je m’appelle Catherine et vais bientôt avoir 30 ans. Il y a un peu plus de quatre ans, je venais de me séparer douloureusement de mon copain et de me rendre compte que je n’étais pas faite pour être prof. J’ai résolu de changer de profession et me suis mise à fréquenter assidûment un Centre de Documentation pour préparer un concours. À l’accueil, je remarque, pour sa gentillesse, sa disponibilité et son humour un peu froid, un homme autour de la cinquantaine aux cheveux qui commencent à grisonner, mais grand et d’allure sportive.
Je me mets à lui faire du charme, presque sans m’en rendre compte au début. Il est chaleureux, mais reste très professionnel. Un jour que j’approche du bureau de permanence, il décroche son téléphone, me prie de l’excuser et passe un coup de fil à sa femme où il est, entre autres, question de leur fils. Je comprends qu’il a volontairement passé ce coup de fil devant moi pour me faire passer le message : « Voyez, je ne suis pas libre », alors que j’avais remarqué son absence d’alliance. Je ne peux pas dire que je suis déçue ; c’était presque un jeu. Je continue à venir régulièrement, mais en reprenant mes distances, surtout le jour où le Centre de Documentation ouvre sur rendez-vous. Cette journée-là, je n’ai pas de cours ; il y a beaucoup moins de monde, ce qui est plus agréable pour travailler et le personnel, bien qu’ils ne soient que deux, est plus disponible.
Un jour, sa collègue quitte tôt et les autres clients partent à leur tour. Quand il arrive une tasse à la main, je suis prise d’une impulsion : je me lève et « malencontreusement » le bouscule. Je suis trempée, heureusement ce n’est pas trop chaud. Mon maillot me colle à la peau, moulant ma poitrine. Il se confond en excuses, me pousse dans le vestiaire du personnel et me passe une serviette de bain avant de fuir. Je me déshabille, noue sa serviette autour de ma poitrine et lave mes affaires dans le lavabo. Après les avoir mises à sécher, moi d’habitude si prude, je reviens pour lui poser des questions, comme si de rien était, sachant parfaitement que j’ai un look d’enfer. Il s’agite sur sa chaise, rougit, mais reste très pro. Lorsqu’il sort un dossier pour chercher des renseignements, je fais le tour du bureau pour le lire avec lui. Je suis collée à lui. Il s’écarte un peu. Je suis frustrée et même vexée, car d’habitude c’est moi qui repousse les avances. Timidité et principes sont aux oubliettes. Je m’assois sur ses genoux et l’embrasse. Il se raidit. Je passe la main sur sa braguette. Il s’efforce de ne pas réagir et de se dégager doucement, mais je suis fermement accrochée. Je sens que sous ma main une partie bien précise de lui réagit, elle, parfaitement et dans le bon sens.
La serviette a la bonne idée de se dénouer et tomber. J’insiste. Il grossit encore et craque enfin. Ses bras se referment sur mes épaules, il répond à mon baiser. Il m’embrasse, me pelote. La première fois qu’il atteint ma chatte, je ne peux retenir un cri. Je me retrouve sur le bureau les cuisses ouvertes à 90°. Je ne suis plus que sensations. Il me caresse longuement et me bouffe la chatte. Je veux le sentir en moi et lui demande de me baiser. Il répond qu’il n’a pas de préservatif. Je m’en fous, j’en ai trop envie et puis ce n’est visiblement pas un coureur. Quant à moi, depuis la séparation d’avec mon copain, c’est le calme plat. Je me redresse, défais son pantalon et le prends dans ma bouche, sans trop insister. C’est ailleurs que je veux l’accueillir. Le tenant par le sexe, je l’entraîne avec moi tandis que je m’allonge sur le bureau. Il me baise enfin. Je perds la notion du temps. Je prends mon pied plusieurs fois avant qu’il gicle sur mon ventre. Je reste un moment à reprendre mes esprits. Il m’aide à me lever, me donne un baiser et m’emmène aux vestiaires.
En arrivant devant le lavabo, je me vois dans la glace, les seins au vent, les yeux cernés, les cheveux en bataille, le ventre barbouillé de foutre. Je réalise ce que je viens de faire, j’ose à peine me rappeler ce que j’ai dit pendant qu’il me ramonait. Jamais je ne m’étais offerte ainsi, mes quelques copains me trouvaient trop pudique ; s’ils m’avaient vue, ils auraient été bien étonnés. Je me suis conduite pire qu’une chienne en chaleur. La honte me submerge, je voudrais fuir, disparaître. Mes vêtements sont encore mouillés. Je ne peux même pas les enfiler, alors j’éclate en sanglots. Il se montre attentionné, c’est même lui qui me nettoie le ventre avant de m’emmener, enveloppée de sa serviette, à la cuisine. Il sert du jus de fruit alors que je reste plantée, toujours en pleurs et ne réussissant pas à prononcer trois mots compréhensibles de suite. Il s’assoit et me prend sur ses genoux, me câline, me berce presque. Je me calme doucement. Il me fait parler. J’essaie de lui expliquer mon impulsion, ce que j’ai ressenti en me voyant dans la glace. Mon moment de honte passé, je me sens bien dans ses bras. Une demi-heure plus tôt, je voulais fuir et ne jamais le revoir ; je veux maintenant faire durer ce moment. C’est lui maintenant qui a le blues : il n’avait jamais trompé sa femme. À mon tour de le réconforter.
À un moment, nos regards s’accrochent, nous nous embrassons et peu après je me retrouve accoudée sur la table, bien cambrée, en train de me faire sauter, sans remords, pour la deuxième fois de l’après-midi. Nous avons mis moins d’une semaine avant de recommencer. Moi qui étais si réservée question sexe, je fais avec lui des choses autrefois inimaginables. Sortir sans culotte. Baiser dans des squares, des cinémas, des toilettes publiques. C’est même moi qui ai demandé à être enculée, ce que j’avais toujours refusé catégoriquement à mes copains, trouvant ça dégoûtant.
Il y a un an et demi, j’ai rencontré un garçon de mon âge que j’ai épousé il y a neuf mois. On s’entend bien et on a plein de choses qui nous rapprochent ; mais il n’est vraiment pas porté sur la baise et, en plus, il est souvent en déplacement. Même avant le mariage, il n’a jamais été empressé au lit. On baise une fois, deux fois par mois au mieux, quasiment toujours à mon initiative et souvent je fais un bide. Pour dire, après la nuit de noce, il s’est passé trois semaines avant que l’on ne refasse l’amour ; et encore, vite fait. Pendant les vingt jours du voyage de noces, je n’ai pu l’entraîner à faire l’amour qu’une fois. Aussi, m’asseyant une fois de plus sur mes principes, je n’ai jamais cessé de baiser avec mon documentaliste coquin. J’ai même un secret : le petit polichinelle que j’ai dans le ventre, c’est lui qui l’a mis. Mais chut, il ne le sait pas encore.
– Lui –
Quand on a affaire au public, surtout à un public régulier, des liens peuvent se tisser ; mais il faut éviter toute situation ambiguë, sinon cela risque de devenir ingérable et de vous pourrir la vie au travail (même chose avec les collègues). Cela faisait trente ans que je m’en tenais à ces sain(t)s principes en n’ayant eu qu’à m’en féliciter. En plus, j’ai maintenant une compagne et un fils.
Quand je sentais que cela devenait un peu équivoque, je m’arrangeais pour mettre les choses au point en douceur. Une enseignante qui voulait se reconvertir venait régulièrement travailler au Centre de Documentation. Nous avions plus de vingt ans de différence d’âge, aussi l’idée que je puisse l’intéresser ne m’a pas effleurée. D’autant que c’est ce que l’on peut appeler une très belle fille (grande : plus d’1,75 m, un visage d’ange illuminé par de magnifiques yeux verts et encadré par de longs cheveux noirs et un physique à vous faire retourner dans la rue). Des doutes ont fini par me venir ; aussi je me suis arrangé pour passer devant elle un coup de téléphone à ma compagne et parler de notre fils. Elle a continué à venir régulièrement, mais son attitude n’était plus tout à fait la même.
Plusieurs mois passent, l’été approche. Un jour ma collègue doit partir plus tôt et l’enseignante – les autres lecteurs quittant aussi la place – reste ma dernière lectrice. Vu le peu de monde, une seule personne, je m’autorise à ramener mon thé au bureau de permanence. Au moment où je traverse la salle, elle se lève et me bouscule. Elle est trempée. Je l’emmène aux vestiaires et, après lui avoir passé ma serviette de piscine, je retourne au bureau. Elle m’y rejoint pour me poser des questions, ce qui est normal : je suis là pour y répondre. Ce qui l’est moins, c’est qu’elle est, en tout et pour tout, simplement vêtue de ma serviette. Je m’efforce à la regarder dans les yeux ; pourtant, le spectacle offert a tout pour attirer l’œil.
À une question qu’elle me pose, bien que sachant parfaitement y répondre, je prends un dossier pour avoir l’occasion de plonger ostensiblement le nez dedans. Elle vient à côté de moi le lire. Au moins je ne l’ai plus en face, mais elle se colle à moi, ce qui n’est pas mieux. Je m’écarte pour me lever et aller chercher un document, n’importe lequel mais ailleurs. Je n’en ai pas le temps : elle s’assoit sur mes genoux et colle ses lèvres aux miennes. Je suis tétanisé et reste sans trop réagir, mais quand elle commence à me caresser à travers mon pantalon, je ne résiste plus. Surtout que depuis quelque temps, ce n’est pas le beau fixe avec ma compagne et nos relations intimes s’en ressentent.
Tout s’enchaîne rapidement ; je réponds à son baiser et la caresse. Sa chatte est trempée, mais pas à cause du thé. Elle me suce un peu avant de m’accueillir en elle sur le bureau. Elle y met une sacrée ardeur et prend son plaisir plusieurs fois avant que je me répande sur son ventre. Des ablutions s’imposent. Nous retournons aux vestiaires et là, elle éclate en sanglots. La stupeur passée, je lui parle, j’essaie de la calmer ; rien n’y fait. Elle reste à pleurer les bras ballants. Je me décide à lui faire une petite toilette et l’emmène boire quelque chose à la cuisine. Elle a l’air complètement perdue. Je la prends sur mes genoux et essaie de la réconforter. Elle se calme un peu. Elle se met à parler ; ce n’est pas toujours très cohérent, c’est entrecoupé de sanglots, de hoquets, de reniflements, mais je finis par comprendre qu’elle ne sait pas ce qui lui a pris, qu’elle a honte de sa conduite. À dire vrai, je ne suis pas fier non plus. C’est la première fois que je trompe ma compagne. Nous nous épanchons. Elle est toujours sur mes genoux ; un déclic se produit. Nous échangeons un long baiser. Je l’allonge sur la table pour un cunnilingus endiablé, puis je la fais s’y accouder, lui faisant lever la croupe bien haut. Je la lèche encore avant de me planter à nouveau dans sa féminité épanouie. Cette fois, c’est sur ses fesses que je me répands. Depuis ce jour, nous nous revoyons régulièrement. Nous avons passé de longues nuits à faire l’amour à la maison quand ma compagne et mon fils partaient en vacances. Sinon nous nous retrouvions chez elle. Mais il nous est aussi arrivé de nous ébattre dans un square, au bois de Vincennes, au cinéma et même une fois dans le métro. Cela m’a obligé à faire quelques acrobaties avec mon emploi du temps.
Une nuit qu’elle passait à la maison, nous regardions un porno. À un moment, probablement inspirée par le film, elle me demande de l’enculer. Je n’ai jamais pratiqué avec ma compagne, qui a toujours refusé, ni avec aucune autre d’ailleurs. J’hésite à peine. Je sais quand même les pièges à éviter. Je prépare longuement le terrain, oins d’huile d’amande douce sa rosette et mon sexe. Elle se met à quatre pattes sur le tapis. J’appuie mon gland sur son anus et entre précautionneusement. La progression n’est pas aisée Elle se crispe. Je lui propose d’arrêter, mais elle insiste pour continuer. Une fois enfoncé jusqu’à la garde, je commence le va-et-vient. Elle n’est pas à l’aise, mais ne veut toujours pas arrêter. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela n’a pas été LA révélation. Elle n’y a pas pris de plaisir. Je pensais que l’expérience s’arrêterait là, mais la fin de la tentative ayant été beaucoup moins difficile que le début, elle demande à récidiver. Après quelques séances, les choses s’améliorent. Maintenant elle prend du plaisir à se faire sodomiser, même si pour prendre vraiment son pied, elle doit en plus s’astiquer le bouton.
Il y a presque un an, elle m’annonce qu’elle fréquente un garçon de son âge et qu’ils vont se marier. J’ai pensé que c’était la fin de notre histoire. Mais si son mari est un gentil garçon, il n’est pas porté sur les plaisirs de la chair, alors que Cathy, elle, y est maintenant accro (moi aussi d’ailleurs) et en plus, il s’absente souvent pour son travail. Aussi nos rencontres n’ont-elles, après un petit ralentissement, jamais cessé. Néanmoins j’ai quand même été surpris, mais ravi, que deux jours avant le mariage et trois jours après, nous nous soyons retrouvés dans l’appartement d’amis en vacances dont je m’occupais du chat, pour deux parties de jambes en l’air mémorables.