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n° 15472Fiche technique12059 caractères12059
Temps de lecture estimé : 9 mn
11/02/13
Résumé:  Récit imaginaire, même si les treize épisodes comportent des moments empruntés à ma vie personnelle.
Critères:  fh voiture revede pénétratio init -prememois
Auteur : Maelys            Envoi mini-message

Série : Marie devient une femme

Chapitre 01 / 13
Marie perd sa virginité

Aujourd’hui, c’est le grand jour : ce sont les résultats du bac. Dans quelques instants, ils vont apparaître sur l’écran de mon portable, mais je ne me fais aucun souci… Comme je le pressentais, me voici bachelière, avec la mention « très bien » ; ce n’est pas une surprise. Ma meilleure copine, Louise, a obtenu la mention « bien ».


À propos, je me présente : je suis Marie, j’ai 18 ans ; sérieuse, travailleuse, un peu timide et rieuse. Physiquement, je suis une jolie brune, cheveux mi-longs, des yeux noisette, une poitrine en forme de poire de 90B. Je mesure 1,69 m et ma petite fierté, ce sont mes fesses bien fermes, rebondies, qui font se retourner pas mal d’hommes : les jeunes, mais aussi les plus âgés. Mes parents sont tous deux enseignants dans une ville de province : ma mère en maternelle, et mon père en lycée comme prof d’histoire-géographie. J’ai un frère de deux ans mon aîné et une sœur de deux ans ma cadette. Tout baigne, comme on dit.


Mais un problème me taraude l’esprit : je suis toujours vierge. Je sors depuis quelques semaines avec Nicolas, que j’aime bien. Ce soir, j’ai décidé qu’il sera mon révélateur et va me transformer en femme.


Je me suis fréquemment masturbée ces derniers jours en imaginant ce qu’allait être ce moment précieux où une jeune fille devient femme. Des baisers enflammés, des caresses appuyées, une attention à toutes les parties de mon corps. J’ai imaginé la verge de Nicolas, ma découverte de ce membre masculin et l’attente de la pénétration. Je me suis imaginée plusieurs fois dans différentes positions, offrant mon sexe, totalement indécente. Je me suis doigtée à quatre pattes comme si Nicolas me prenait en levrette, même si pour une première fois, je ne souhaite pas être possédée dans cette position.


Je me suis réveillée trempée ce matin, venant de quitter le rêve d’un Nicolas prince-charmant me prenant dans ses bras et m’effeuillant avec gourmandise, découvrant avec ravissement chaque recoin de mon corps vierge.


Nous avons organisé une soirée pour fêter notre réussite au bac. Nicolas est venu me chercher en voiture, ayant eu l’autorisation d’emprunter celle de ses parents. J’ai choisi un haut blanc assez décolleté pour mettre en valeur mes seins et une petite jupe qui arrive à mi-cuisses. Quand je me suis regardée dans la glace, j’ai été ravie de l’effet produit : je suis vraiment désirable dans cette tenue.


Durant la soirée, j’ai dévisagé de manière intense mon chevalier-servant. Son regard pétillant en retour. Durant les slows, j’ai appuyé ma poitrine et mon bas-ventre contre le sien, et ses érections nous ont tous les deux bien excités. Plusieurs fois nous nous sommes surpris à guetter les signes annonciateurs de la fin d’une soirée interminable durant laquelle chacun et chacune avait du mal à se quitter.


Les quelques couples formés et qui étaient déjà allés plus loin s’étaient déjà esquivés à plusieurs reprises, suffisamment longtemps pour que l’on puisse penser qu’ils étaient allés au-delà du simple flirt. Leur état de bien-être, à leur retour, dissipait toute équivoque quant à leurs activités. J’attendais mon tour avec impatience.


L’arrosage terminé, la soirée se termine ; Nico, avec la voiture de ses parents, me ramène à la maison. Nous ne disons aucun mot. Nous savons tous les deux que nous avons envie de nous découvrir physiquement. Mon éducation m’empêche de prendre l’initiative ; celle de Nicolas doit sans doute le contraindre à attendre le signe de mon acceptation pour aller plus loin.


Ma robe est très courte et je me cale dans le siège passager, ce qui la fait remonter au point que ma petite culotte blanche apparaît. Nicolas ne semble pas insensible à cette vision et jette des regards détournés sur mes jambes. On a déjà passé du temps ensemble à s’embrasser et à se peloter. Ses mains ont déjà palpé mes seins au-dessus de mon soutien-gorge et sont passées entre mes cuisses au-dessus de mon jean. Jusqu’à présent, j’ai toujours refusé qu’il déboutonne mon pantalon ou qu’il dégrafe mon soutien-gorge. Ce soir, c’est différent : j’ai envie qu’il m’arrache mes vêtements. Je rougis un peu à l’idée de ressentir cette pensée impudique.


Nicolas pose prudemment sa main droite sur mon genou gauche et me caresse l’intérieur de la cuisse. Je me laisse faire et il remonte peu à peu vers ma petite culotte, de manière progressive. Il a peur que je réagisse en le repoussant, je le sens… J’écarte un peu plus les cuisses, retroussant de fait totalement ma robe. Le signal est clair : ce soir, tu as le droit !


Sa main remonte le long de l’intérieur de ma cuisse. C’est délicieux et je frissonne un peu. Ses doigts s’approchent de ma vulve et c’est simplement divin. Il décide de franchir une étape en glissant sa main dans ma culotte. Je suis surprise. Je m’attendais davantage à ce qu’il me caresse la vulve par-dessus le tissu. Il l’écarte un petit peu et le haut de ma toison pubienne brune apparaît.


La conduite risque de devenir difficile. Il retire sa main de ma culotte, et cinquante mètres plus loin oblique à droite dans un chemin. Il se gare à l’entrée d’un sous-bois et coupe le contact.


Sans rien me dire – quel dommage ! – il débloque ma ceinture de sécurité et replonge sa main dans ma culotte. Comme s’il était pressé, il glisse ses doigts vers l’entrée de mon vagin, trempé… J’aurais préféré plus de patience. Il y a tant de choses à caresser chez le sexe d’une femme avant de s’occuper de son vagin…


Pendant ce temps, avec son autre main, il empoigne mon sein droit, qui a durci. Je lui demande de faire glisser ma fermeture dans le dos. Il en profite pour dégrafer mon soutien-gorge. J’enlève les manches de ma robe et la fais tomber. Il espère depuis longtemps voir mes seins, je le sais ; je le sens plutôt. Ils sont gros, ils sont ronds et mes tétons sont dardés, ceci d’autant plus que c’est la première fois que je les montre à un homme. Nicolas les empoigne : j’aime ça.


Alors que je commence à éprouver du plaisir à ces caresses, que j’attends qu’il mette sa bouche, sa langue, il les abandonne, incline le siège et enlève son pantalon et son slip. Sa verge est dressée. Ma première verge réelle. J’en ai observées sur le Net, en photo ou en vidéo, mais je n’en ai jamais vues en réalité, si ce n’est sur une plage nudiste où elles n’étaient pas en érection. D’une quinzaine de centimètres, je l’avais déjà palpée lorsque nous étions enlacés, au travers de son pantalon. J’en ai envie, je la veux en moi, mais je suis aussi effrayée. Je suis vierge. Bien sûr, comme toutes les filles, je me masturbe. Je dirais même que je me masturbe souvent. Je ne me suis jamais introduit plus gros qu’un marqueur dans mon vagin, à cause de mon hymen. Je sais que je vais perdre ma virginité avec Nicolas. Sa verge va déchirer mon hymen et j’ai peur d’avoir mal…


Je touche ma première verge : c’est doux, c’est chaud, ça palpite. Je touche ses testicules et il semble aimer ça. J’aimerais continuer à connaître ce membre, provoquer des réactions, savoir comment donner du plaisir.


Mais Nicolas est très excité par mes caresses et retire ma culotte. Tout va très vite. Trop vite. Je ne peux plus rien arrêter maintenant et il place sa verge à l’entrée de mon vestibule. J’aurais voulu qu’il me câline, me caresse, mais il ne tient plus. Je n’ai plus affaire au doux Nicolas, mais à un mâle en rut. J’ai l’impression que mon vagin appelle sa verge. Son regard est comme vide. Il semble obsédé, comme mu par un instinct ancestral, celui de la nécessité pour le mâle de féconder une femelle. Nicolas s’est transformé en étalon qui va saillir sa jument. C’est une première déception pour moi qui attendais tant de cet instant… Les hommes se transforment-ils en mâles, à cet instant où ils ont le sentiment qu’une femme leur accorde tout ?


Mais il est trop tard pour penser à tout cela. Je l’ai invité à aller plus loin. J’ai voulu ce moment. Avec envie, mais aussi le regret que cela se passe aussi vite, j’écarte les cuisses largement pour la première fois de ma vie devant un homme. J’autorise un homme à me pénétrer, à me posséder. Ce geste, je pensais l’accomplir la première fois, les yeux dans les yeux, désir d’être possédée contre désir d’investir, comme un moment de communion annoncée des corps.


Le regard de Nicolas ne se porte que sur le triangle noir de mes poils. J’ai espoir que sa main va s’y porter, qu’il va me toucher, me découvrir femme dans ce que j’ai de plus secret. Mais non. Il incline le siège passager et, les muscles des cuisses tendus, il approche sa verge dressée de mon sexe. Va-t-il rompre le silence, me rassurer ? Il sait que je suis vierge. Ne sait-il pas que la crainte et l’envie se partagent l’esprit d’une vierge à ce moment ? Va-t-il placer son gland doucement sur mon vestibule ? J’ai envie qu’il soit doux, qu’il élargisse doucement ce passage trop petit, qu’il me distende l’hymen.


Mais Nicolas s’enfonce en moi d’un coup, tel un hussard qui va transpercer son ennemi. Je me mords les lèvres mais ne peux m’empêcher de pousser un cri de douleur. Sa verge vient de déchirer mon hymen. Il ne semble plus n’avoir qu’une idée en tête, celle de jouir en moi. Il va et il vient rapidement entre mes cuisses. Je mouille beaucoup et c’est une chance, car il est en transe et accélère sans cesse. J’ai envie de rire et de pleurer en comparant ce que nous faisons à deux chiens qui s’accouplent de manière frénétique dans la rue.


Au bout de deux minutes, alors que je commence à passer de la douleur qui s’estompe à une sensation tout juste agréable, il éjacule en moi. Je sens la chaleur du sperme tout au fond de moi : j’aime ça… C’est presque le seul moment qui me laisse l’espoir que le plaisir durant le sexe est possible.


Il s’allonge de tout son long sur moi et m’embrasse. Il me susurre un petit « merci » à l’oreille. Le seul moment de douceur qu’il m’accorde est un moment de politesse, celle d’un mâle qui remercie sa femelle de lui avoir permis de déverser sa semence. Il se retire sans un mot et commence à se rhabiller. Je prends une serviette hygiénique dans mon sac et je me garnis. J’ai un peu saigné et il en sera quitte pour nettoyer le siège de la voiture de ses parents. Je me rhabille.


Il me raccompagne chez mes parents, sans rien dire, comme s’il ne s’était rien passé. Je suis heureuse d’être devenue une femme, mais triste que cela se soit passé ainsi, si froidement. Je sais ce qu’est un rapport sexuel. Ai-je pour autant fait l’amour ? Ce n’est pas le mot qui me vient à l’esprit. Nicolas n’est pas vierge ; il a déjà connu une fille. Sait-il ce qu’est l’amour ? Tous les hommes sont-ils d’espèces de loups-garous qui se transforment dès qu’une femme leur montre son sexe, qu’elle écarte ses cuisses ?


Toutes ces questions se bousculent en moi. Je suis à l’orée de ma vie. J’ai toujours pensé que l’amour était une belle chose, un épanouissement pour un individu. Je ne sais plus si je viens de perdre mes illusions ou si le sexe peut être cet accomplissement de l’individu que ma mère a toujours évoqué avec moi.


Il m’embrasse sur la bouche avant que je sorte de la voiture.



Je sors de la voiture et rentre chez moi.


Ma mère m’accueille. Elle me trouve bizarre, me demande si ma soirée s’est bien passée. Je lui réponds par l’affirmative. Je monte dans ma chambre, pose mon sac et me précipite dans la salle de bain. La douche est salutaire, pas seulement pour me laver. Je réfléchis. Je suis une femme ; mais si le sexe c’est cela, alors c’est triste. Je prends tellement de plaisir quand je me touche… Là, c’est décevant.


Non, ce ne sera pas « peut-être ». Je prends la décision de ne plus voir Nicolas. Il m’a faite femme, mais il a brisé mes illusions de jeune fille. Je déprime un peu. J’ai besoin d’affection, mais si Nicolas aime mes seins, mes fesses et m’a déflorée, il ne s’est pas préoccupé de moi.


Suis-je juste bonne à recevoir le sexe d’un homme, ou est-il possible d’aimer, de se faire aimer physiquement et de se sentir épanouie en faisant l’amour ? Je ne sais pas.


Je me couche et m’endors rapidement. Je fais des rêves, de mauvais rêves…