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Temps de lecture estimé : 15 mn
09/04/13
Résumé:  En sortie tardive du travail, un couple se retrouve bloqué dans l'ascenseur. Elle est claustrophobe. Il va la soigner.
Critères:  fhh collègues ascenseur travail préservati sandwich fsodo exercice
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message

Série : Sciences exactes et coups tordus

Chapitre 01 / 02
L'ascenseur

Jean-Marc – 5 juillet



Malgré l’heure tardive, la chaleur est encore étouffante. Je suis heureux que Clara soit avec notre fils à la campagne pour espérer avoir un peu de fraîcheur, au moins pendant la nuit. Ce n’est pas le cas en région parisienne où les murs accumulent chaque jour un peu plus de chaleur de cet été caniculaire. Leur absence m’arrange aussi car j’ai moins de remords à travailler si tard pour en finir avec cette demande de contrat de recherche à la Communauté Européenne. Cet argent est vital pour pérenniser mon sujet. Il ne faut pas compter sur les crédits du CNRS pour cela. Déjà, il paie les salaires, et ce n’est pas si mal.


Donc, en sortant de ma salle de manip où la clim distille aux équipements les 20° C salutaires et où je m’étais installé pour rédiger en paix et au frais ma demande, je replonge dans la fournaise. L’ascenseur aussi est brûlant, mais j’ai la flemme de me payer les quatre étages à pied. Tiens, il s’arrête au troisième ! La porte s’ouvre et je vois monter ma collègue Nadine qui est aussi surprise que moi de nous retrouver.


Nadine, voilà un phénomène. Jamais je n’avais rencontré quelqu’un comme elle depuis que je travaille dans la recherche. Oh, ce milieu n’est pas parfait et les egos peuvent être surdimensionnés ; mais elle, c’est le pompon ! Elle me gonfle tellement avec sa supériorité, son arrogance et ses dents qui rayent le parquet que je l’évite et fais le service minimum. Pourtant, aucune compétition entre nous. Pas le même sujet, pas les mêmes financements, et nous ne dépendons pas de la même Section du Comité National qui attribue les promotions. Allez comprendre ! Donc, c’est un bonsoir minimum qui l’accueille.


L’ascenseur repart. Une secousse. Il stoppe. Redémarre et s’arrête à nouveau. Elle appuie sur le bouton 1, étage où sont nos bureaux. Rien. Plusieurs tentatives se soldent par des échecs. Reste le bouton « Alarme » qui « n’alarme » personne. Il y a bien longtemps que les gardiens n’existent plus pour entendre la sonnerie. Quant aux services extérieurs, nada.

Le panneau, bien en évidence, rappelle que l’on ne doit pas utiliser l’ascenseur – en réalité un monte-charge – en dehors des heures de travail. Eh oui, le travail jusqu’à 23 heures n’est pas prévu dans la fonction publique. La cabine entièrement métallique est une parfaite cage de Faraday, bien sûr imperméable aux portables.


Nous échangeons quelques paroles. Je ne la rassure pas lorsque je dis que ma femme ne m’attend pas à la maison. De son côté, son mari ne va pas s’inquiéter car elle lui a envoyé un texto le prévenant d’un retour très tardif pour la même raison que moi. Elle aussi s’est installée dans son labo, au frais, pour rédiger sa propre demande de financement. On est parti pour rester bloqué un bon moment.


Heureusement, un rouleau de film à bulles abandonné par un technicien nous permet de nous asseoir relativement confortablement. La chaleur est insoutenable. Nous transpirons. Pour une fois charitable, elle me propose de partager la bouteille d’eau qu’elle a dans son sac. Privilège des femmes, de pouvoir transporter avec elles tout un attirail plus ou moins indispensable.

Lorsqu’elle ouvre son large cabas pour extraire la bouteille, il me semble apercevoir un objet que je ne m’attendais pas à trouver sur elle. J’en ai confirmation lorsque je m’avance pour saisir la bouteille qu’elle me tend. Aucune erreur possible. C’est bien cela, je n’ai pas rêvé. Il s’agit d’une boîte de préservatifs dont je peux même lire la marque très connue, Durex. Elle ne remarque rien et je reprends ma place.


Cette découverte m’interpelle. Jamais je n’aurais imaginé ! Elle est mariée… Alors, pourquoi a-t-elle besoin de capotes ?


Je découvre que je n’ai jamais vraiment pensé à Nadine comme à une femme. Une collègue, bien sûr. Une collègue qui m’horripile. Alors vous pensez, une femme avec tout ce que le mot signifie ! Je la regarde d’un autre œil. Bien sûr, comme tout le monde, à son embauche j’ai remarqué qu’elle est pas mal foutue. Il y a bien longtemps que les femmes qui font carrière dans les sciences exactes ne sont plus des boudins ou des célibataires endurcies. Mais, très vite, elle nous a fait oublier son état de femme pour se transformer en collègue asexuée et envahissante.


Là, en face de moi, assise à même le sol, c’est une autre personne que je détaille. La veste de son tailleur de marque est à côté d’elle, inappropriée avec cette chaleur, mais certainement bienvenue pour protéger des courants d’air glacé de la clim dans sa salle de manip. Le chemisier semble bien rempli et son soutien-gorge lui fait deux bosses bien lisses. La chaleur fait déjà son effet car il me semble apercevoir des traces de transpiration sous ses aisselles. La position assise fait remonter la jupe et je peux deviner le début des cuisses.

Mais j’arrête mon inspection de peur de me faire remarquer. Non, elle n’a rien vu. Son visage est en sueur et elle ne cesse de s’éponger. Son regard est inquiet, ses yeux se fixent sur les parois de la cabine, passant d’un côté à l’autre. On dirait qu’elle a peur. De moi ? Mais pourquoi ?



Je pense que c’est une blague. Nous passons des journées entières dans des pièces sans fenêtres, avec la seule lueur d’un laser et de nos écrans de contrôle. Elle comprend ma surprise et devine mes pensées.



Alors elle se lève et va frapper la porte à coups de poings et de pieds. Surprise par le bruit amplifié dans cet espace clos, elle cesse, mais éclate en sanglots.


Ce n’est plus la collègue détestée : le masque est tombé et c’est une femme, une faible femme que j’ai maintenant face à moi. Je m’approche pour essayer de la calmer et aussitôt elle s’accroche à moi, passant ses bras autour de mon cou. Nous voilà enlacés, n’ayant comme seule solution que de placer mes mains dans son dos. Ce contact a l’air de la calmer. Petit à petit, elle cesse de pleurer et je n’ai plus le bruit de ses sanglots dans mon oreille. Je n’ose bouger ; pourtant, il fait encore plus chaud, l’un contre l’autre.


Je transpire à grosses gouttes que je sens couler le long de mon dos. Ma chemise me colle à la peau. Je prends conscience qu’elle aussi est dans ce triste état, mais aussi que sa poitrine est collée à la mienne. Petit à petit, j’identifie les doux renflements qui, imperceptiblement, se frottent à moi au rythme de nos respirations. Je ne peux pas empêcher mon sexe de traduire l’émotion que ce contact me procure. Je le sens gonfler.

Je ne veux pas ! Il ne faut pas ! Mais plus j’y pense, plus il grandit, et lentement fraie son chemin dans mon boxer pour se dresser et se plaquer contre mon ventre. J’essaie de reculer pour éviter que Nadine sente l’objet de ma honte. Mais c’est peine perdue, et je sens bien que son pubis est au courant.

Elle éloigne son visage de mon cou. Elle recule. Je m’attends au pire, que j’ai mérité : des injures, une claque. Je me prépare, et instinctivement je ferme les yeux, prêt pour le choc. Mais rien ne vient. Silence et immobilité. J’ouvre les yeux et je découvre Nadine, cherchant mon regard avec un petit sourire aux lèvres.


Je ne sais pas lequel des deux a vraiment commencé, mais la seconde suivante nous échangeons un baiser d’une violence qui fait nos dents se choquer. Ses lèvres goulues m’enveloppent. C’est vrai que les techniciens l’ont un temps comparée à Julia Roberts pour sa bouche largement fendue, avec les blagues d’atelier associées. Nos langues bataillent, se nouent, se comparent. Elle pousse la sienne dans ma bouche, victoire provisoire qu’une contre-offensive libère. Non mais ! Elle ne va pas chercher à me commander, même dans ces circonstances…


Mais elle a d’autres arguments. Sa main glisse entre ceinture et peau pour aller se saisir de ma verge. L’espace est étroit et rapidement le zip s’ouvre. Elle peut évoluer plus confortablement dans le boxer à l’élastique assez lâche.

De mon côté, je m’acharne sur les minuscules boutons de son chemisier et ma précipitation provoque des dégâts. Si un soupçon d’éducation ne me retenait, je lui arracherais ce tissu maintenant humide et froissé. Enfin, je réussis. Le soutien-gorge couleur chair résiste moins longtemps et ses seins jaillissent, heureux eux aussi de pouvoir respirer après la pression exercée sur eux, déjà gonflés de désir, et dorénavant à l’étroit dans leur écrin. Je ne prends aucune précaution pour enlever ma chemise qui me colle à la peau et j’entends distinctement un bruit de tissu déchiré.


Une accalmie dans ce délire sensuel ; chacun prend doucement la mesure de la situation : il est encore temps de faire marche arrière. Peut-être va-t-elle se ressaisir, et nous allons nous séparer pour enfouir cet instant d’égarement dans un recoin de notre mémoire ?

Mais ses lèvres sont toujours au contact des miennes. Sa langue, domptée, joue avec la mienne. Nous échangeons nos salives. La sueur coule dans nos yeux. Elle sert aussi de ciment à nos épidermes, exacerbant le contact de sa poitrine contre la mienne. La pointe de ses seins perce ma peau pour atteindre des liaisons nerveuses inconnues. Malgré la chaleur, je frissonne de plaisir et, presque à regret, mes mains nous séparent pour venir palper et envelopper ses lobes magnifiques.


Elle m’abandonne. Voilà, elle revient sur terre ! C’est terminé ! Un moment de folie !

Mais non : elle me pousse doucement contre la cloison, s’agenouille et entreprend de finir ce que sa main a commencé. Le pantalon et le boxer gisent maintenant sur le sol. Je suis nu face à elle, adoratrice du totem et de ses deux assesseurs qui lui servent de fondations, avec le léger duvet blond que je conserve, en opposition avec toutes les règles modernes de l’épilation totale. Je n’ai rien contre la disparition des poils, mais je trouve que pendant ces chaleurs, il est bien plus confortable de conserver un peu de sa pilosité pour éviter le « collage » humide et désagréable des parties génitales.


Ses mains, d’abord, prennent la mesure de l’objet. Elles sont d’une douceur absolue, effleurant le gland, pressant la hampe dans un massage délicat et surtout palpant mes bourses comme pour en deviner la contenance. Je pense « Rassure-toi : personne ne s’est jamais plaint que la source soit tarie ! ». La main cède la place à ses lèvres qui jouent avec mes couilles, les faisant rouler, tirant la peau finement ridée pour finalement les gober tour à tour pendant que sa langue étale une salive presque rafraîchissante.

C’est divin. La « chieuse » révèle des talents insoupçonnés. Il est bien dommage que cette pratique ne soit pas de mise pendant les réunions : cela lui éviterait de nous assener des vacheries ! Oh, l’imaginer à quatre pattes sous la table en train de sucer les hommes ou lécher les femmes, indépendamment de l’érotisme torride et des jouissances occasionnées, cela procurerait des vacances à nos oreilles…


Je suis un mufle ! Je n’ai que des idées de revanche alors que Nadine passe à la vitesse supérieure. Maintenant, c’est de ma queue qu’elle s’occupe. J’ai une pensée attendrie pour les techniciens qui fantasmaient sur sa large bouche. S’ils savaient… Oh, elle sait en faire autre chose que raconter des vacheries. Ses lèvres, sa langue, sa bouche, sa glotte ont des ressources insoupçonnées. La salope, elle cache bien son jeu. Elle a raison, d’ailleurs. Si ses talents étaient connus, le couloir serait encombré de mecs qui feraient la queue pour lui proposer une collaboration.


Pour l’instant, je suis le centre de son univers ; et si on m’appelait pour le prix Nobel, je ne répondrais pas. Ce que ma femme ne réussit pas à faire, elle, le réalise sans vraiment se forcer. Pour la première fois de ma vie ma queue disparaît totalement dans la gorge d’une femme. Bien sûr, je savais que c’était possible ; mais jamais je n’avais eu la chance de tomber sur une suceuse de ce calibre. Cela semble un jeu d’enfant que de gober ma verge lentement, avec les lèvres qui glissent sans effort tout au long de la hampe pour ne s’arrêter qu’au ras du pubis. Je sens même sa langue lécher la base de ma queue dans la liaison avec les bourses.

Elle sait le bien que ses caresses peuvent provoquer chez un homme, et son regard qui pointe vers mon visage transporte toute la perversion de cette position. Ses narines palpitent au rythme de sa respiration et mon gland est comme massé dans la profondeur de sa gorge. Ses mains plaquées sur mes fesses servent de points d’appui pour entreprendre un va-et-vient sur ma queue tendue et de plus en plus sensible.


Mais bien vite, trop vite, je dois l’arrêter si je ne veux pas juter dans sa bouche. Je la relève et c’est à moi de m’agenouiller devant elle. La jupe du tailleur ne résiste pas longtemps et je découvre une petite culotte très sage en dentelle blanche qui porte des traces d’humidité à l’entrejambe. Je la jette au loin, bien décidé à la garder plus tard comme souvenir. Mais pour l’instant, mes yeux découvrent le nirvana de tout séducteur, amant, mari et même lesbienne. Ce lieu secret m’est offert – mieux : franchement proposé – par un mouvement des jambes qui s’écartent.


La belle est une adepte de l’épilation complète car pas un poil ne gêne le regard. De la fente au cul, la chair est disponible. Les petites lèvres largement marquées semblent onduler sous une brise bienvenue. Je plonge mon visage dans la chatte, respire à plein poumons son odeur, mélange prononcé de transpiration, mouille et sécrétions de la journée. J’adore ces remugles que d’aucun abhorrent. Quel plaisir de lécher une chatte sans goût ? Quel plaisir de sucer un clito qui vient de subir les effets dévastateurs d’un savon hygiénique ? Aucun. Ces odeurs sont le piment du cunnilingus. Ne me faite pas dire que j’aime les femmes négligées. Non, juste celles qui portent sur elles leur parfum intime et que seul un amant peut aller cueillir de la langue dans les replis secrets de leur féminité.


Nadine gémit. Son corps se cabre, ses genoux fléchissent pour faciliter encore mieux mes caresses buccales. Mes mains se sont agrippées à ses seins, et depuis un long moment je combine pressions et roulades de ses tétons. J’ai exploré longuement sa chatte, introduisant ma langue aussi loin que je pouvais, pinçant le clito qui émerge de son capuchon mais aussi glissant dans la raie des fesses pour tester le petit trou de son cul.

Ah, le privilège des femmes que l’on peut faire jouir longuement sans que la nature les oblige au repos comme nous, les hommes ! J’ai senti le nouveau parfum de son jus alors qu’elle gémissait longuement sous mes caresses.

Ma bite n’est plus qu’un bâton douloureux à force de bander. Je me redresse et, dans un souffle, demande :



La boîte apparaît comme par magie hors de son sac. Un sachet est déchiré et c’est elle-même qui déroule le précieux latex sur le mandrin de chair.

Elle va pour s’allonger mais je la retiens, la pousse face à la paroi. Il n’est pas nécessaire de lui faire un dessin ; elle prend la pose. Bras tendus en appui sur la tôle, torse penché en avant, jambes écartées. Je n’ai qu’à pousser un peu et mon pieu investit son vagin dans une glissade divine. Si je ne me retenais pas, je la baiserais tout de suite à un rythme d’enfer. Mais on ne se refait pas et on m’a appris – les femmes m’ont appris – que leur plaisir n’en est que meilleur si l’amant sait les prendre progressivement.

Je m’y applique. Dieu que c’est bon… Mes doigts accrochent les tétons qui me servent de pendules. Elle gémit sous mes assauts maintenant plus rapides. Mon ventre tape sur ses fesses et mes testicules se prennent pour des balanciers. Je vais de plus en plus fort, de plus en plus rapide. C’est tellement violent que j’ai l’impression que même la cabine de l’ascenseur est au diapason et bouge en cadence.


Un grincement. Une secousse. L’animal repart et aussitôt s’arrête. C’est pas vrai… il recommence sa plaisanterie ! Mais non : la porte glisse et s’ouvre sur le couloir. Nous sommes délivrés.


Bien calé au fond de son vagin, j’entraîne Nadine sur quelques pas pour nous retrouver, dans la même position, mais dans la sécurité du couloir obscur. Il faut fêter notre délivrance. Une envie de marquer encore plus nettement l’événement. Une idée, une envie, un fantasme. Je prends les bras de Nadine, qui maintenant s’appuie de la tête contre le mur, pour amener ses mains vers ses fesses.

« Va-t-elle comprendre ? Va-t-elle accepter ? Est-elle familière de cela ? »

La réponse est là sous mes yeux. Ses mains, plaquées sur ses lobes, tirent sur la chair pour ouvrir un peu plus la raie et offrir son anus. Aussitôt je plonge pour le recouvrir d’une abondante salive. Je remonte, et pendant qu’une main s’agrippe à sa hanche, l’autre guide ma queue vers l’œillet. Le gland, véritable tête chercheuse, se cale, et d’une poussée ouvre le diaphragme musculeux. J’entre facilement et ma maîtresse lâche un petit cri. Cri de douleur, de surprise ou de plaisir ?


Qu’importe ; maintenant, la machine est lancée et le pieu raide d’envie progresse sous la poussée de tout mon corps. Voilà, je suis au fond. Encore un cri, mais celui-ci est de plaisir, sinon elle ne tortillerait pas du cul comme une danseuse autour d’une barre. Ses mouvements m’excitent et je l’encule avec un plaisir décuplé. En plus, si une main est revenue en appui sur le mur, l’autre s’occupe de son clito. C’est vraiment un bon coup. Elle sait le petit plus qui augmente encore l’excitation. Oui, comme l’extrémité de ses doigts qui tâtent ma queue pendant que j’entre et sors. Aussi, comme ses paroles qui m’encouragent, qui me complimentent. Qui est indifférent aux : « C’est bon… Encore… Oui, comme ça… Tu m’encules bien… Ta queue est bonne… » ?

J’espère que tout le monde est parti car elle n’a pas la jouissance silencieuse. Ma femme. Oui, je sais, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour parler de ma femme, mais… Donc, ma femme est une silencieuse et maintes fois je l’ai encouragée pour qu’elle me parle pendant son plaisir. Mais non. C’est idiot, mais ce petit plus me manque.

Là, je suis servi. Elle crie son plaisir et son orgasme. Enfin je peux penser à moi. J’arrache la capote et je crache la purée sur les fesses et les reins de Nadine.


Son bureau est juste à côté. Nous reprenons notre souffle et constatons les dégâts. Chemise déchirée, corsage abîmé. La bouteille d’eau est déjà vide et nous avons une soif d’enfer. Dans ma salle de manip, nous avons un frigo avec des produits, mais aussi quelques bouteilles pour des pots improvisés.



Quelques minutes plus tard, alors que je reviens, elle termine sa conversation.



J’ai déjà croisé son mari dans des réunions. C’est un gars sympa, pas comme sa femme. Enfin, avant ; peut-être qu’après cette nuit elle va changer. Je crois qu’ils n’habitent pas loin, une maison en bordure du campus.

Nous étanchons notre soif et je me lève pour partir, mais Nadine ne semble pas vouloir.



Elle va baisser le store de la fenêtre, éteint l’éclairage du plafond puis s’approche de moi avec une sorte de gourmandise, me pousse contre son bureau et me fait asseoir dessus. D’une main, elle chasse les dossiers qui traînent et me fait allonger pendant qu’elle tire sur mon pantalon, suivi du boxer. Pour la deuxième fois de la soirée, elle s’attaque à ma verge, légèrement moins vaillante qu’une heure plus tôt. Mais l’ouvrage ne lui fait pas peur et elle se démène pour lui donner sa pleine vigueur.


La fellation est un acte magique. Elle associe le visuel au toucher. Appuyé sur mes bras, je regarde cette femme qui enduit ma verge de salive comme si sa vie en dépendait. Son rouge à lèvres qui a débordé suite à nos baisers fougueux souligne encore plus cette bouche vorace de suceuse. J’ai la sensation que, chaque fois qu’elle libère ma queue de sa gorge, celle-ci a encore grandi, encore grossi. Elle se tortille pour enlever sa jupe et son chemisier. D’une main experte, elle fait rouler la capote sur ma verge.


Elle aussi monte sur la table. Je me recule un peu pour qu’elle puisse s’installer sur moi, en cavalière prête à m’enfourcher. La lampe de bureau m’éblouit, mais déjà Nadine s’est empalée sur moi et s’allonge pour échanger de nouveaux baisers. Je la sens sûre d’elle, de son envie, bien décidée à prendre son temps et à son tour guider notre marche commune vers la jouissance. Il est évident que cette position correspond plus à son tempérament de dominatrice. Elle ondule du bassin, sa bouche joue avec mes tétons. Je devine son visage à travers le halo de cette satanée lampe que j’aurais dû pousser.

Ce petit jeu dure, dure. C’est bon, mais j’aimerais qu’elle accélère. Pourtant, au contraire, elle cesse tout mouvement pour venir m’écraser comme si elle avait eu son plaisir. Pourtant !

La table bouge : on dirait que quelqu’un s’appuie dessus, et au même moment le corps de Nadine semble avancer. Ce n’est pas normal. Je distingue une ombre, je commence à bouger.



J’entends un « bonsoir » surréaliste du mari qui engage son sexe dans l’anus de sa femme. La verge avance lentement, repoussant la mienne dans ses derniers retranchements, et bientôt nos deux bâtons se frottent sur toute leur longueur. Nadine, le visage calé contre mon cou, gémit sous la progression.

La queue de l’homme reprend le chemin inverse pour revenir à la charge. Une fois, deux fois, trois fois, il encule sa femme mais ses mouvements viennent de réveiller la possédée. Elle recommence ses mouvements du bassin pour maintenant les accélérer, puis se redresse pour que tout son corps participe. Elle se baise sur nos verges.


Cette satanée lumière m’empêche de voir son visage. D’un geste, je la repousse, la faisant tomber sur le bureau sans qu’heureusement elle ne se brise. Enfin je peux contempler. Contempler, oui, ce corps de femme qui ondule, se tortille sur deux vits qui la défoncent, mais aussi le visage du mari qui me regarde et qui me sourit. La dernière fois que nous nous sommes rencontrés c’était « autour d’un verre », comme on dit. Ce soir, nous sommes passés au solide, le sandwich. Si cela lui va, alors je ne vais pas m’en plaindre.

Je ne sais pas pour eux, mais moi, c’est mon premier trio ; et franchement, sentir une queue se frotter à la mienne, c’est super.


C’est lui qui jouit le premier, inconvénient d’une première fois, alors que j’assume le service après-vente jusqu’à ce que sa femme nous chante son bonheur.


Plus tard, ils me diront qu’ils sont libertins et que Nadine a appelé son mari afin qu’elle puisse profiter d’une occasion à trois. Si l’on m’avait raconté cela d’eux – d’elle surtout – j’aurais ri au nez du farceur.

Laurent, le mari de Nadine m’a beaucoup questionné sur ma femme Clara, en particulier pour savoir si nous avions des aventures comme eux. Mais non : nous sommes très classiques.




(à suivre)