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Temps de lecture estimé : 18 mn
11/07/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Je l'ai revue. Je l'ai encore laissée repartir. Et puis un miracle..
Critères:  fh couple hotel travail amour cunnilingu pénétratio fsodo
Auteur : Damien X

Série : La femme de ma vie

Chapitre 02 / 02
Paris, puis Londres

Résumé de l’épisode précédent : Huit ans auparavant, sur les pentes de Val Thorens, j’avais eu le coup de foudre pour Sandy, une Anglaise. C’était la femme de ma vie. J’étais jeune et con, je l’ai laissée partir.








Tout l’après-midi, j’ai guetté les arrivées des clients de l’hôtel. Et puis, vers 21 heures, le miracle s’est produit. Je vis un couple descendre d’un taxi. Une grande fille blonde aux cheveux courts, très élégante, une petite veste sur le bras, un sac Hermès en bandoulière, un ensemble chemisier-jupe droite qui lui allait à merveille… Mon cœur cessa de battre. C’était ELLE.


Les jambes en coton, je la vis s’approcher du comptoir accompagnée par Christopher, son mari. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. La jeune étudiante aux cheveux longs avait fait place à une femme dans la splendeur de la trentaine. Je me suis précipité, mais son mari s’était déjà adressé à la réceptionniste. Elle me lança juste un regard appuyé, accompagné d’un clignement des yeux et d’un léger sourire pour me dire qu’elle m’avait reconnu. Me souvenant que Christopher était du genre jaloux, je m’abstins de toute initiative. Ils montèrent dans leur chambre. C’était à la fois merveilleux de l’avoir revue et horrible de ne pas pouvoir lui parler. Comment faire ?

Heureusement, quelques minutes plus tard je la vis redescendre. Tout sourire. Elle se dirigea vers moi.



Je l’ai conduite dans l’ascenseur, direction le sous-sol. Comme huit ans auparavant, je n’osais pas l’embrasser de peur de tout gâcher. Je me suis contenté de lui avouer :



Arrivés au sous-sol, je l’ai poussée dans un local de service où nous ne risquions pas d’être dérangés.



Mon cœur s’est mis à battre la chamade en pressentant ce qu’elle allait me dire.



Plus rien ne me retenait. Je l’ai prise dans mes bras. Elle a noué les siens autour de mon cou. J’ai écrasé ma bouche sur la sienne. Elle m’a rendu un baiser passionné. Je l’ai plaquée contre moi pour mieux la caresser, enflammé par la courbure de ses reins et la fermeté de ses fesses.



Une invitation à la prendre sur le champ. Je troussai sa jupe, aventurai une main entre ses cuisses pour lui caresser la vulve à travers sa culotte. Elle s’abandonna en gémissant et en écartant légèrement les jambes. Encouragé, poussant le fin tissu sur le côté, je plongeai un doigt, puis deux, dans un vagin qui se révéla ruisselant. Son regard chavira. Elle devint toute molle.

Je l’ai alors assise sur le coin d’une table comme font les patrons avec leur secrétaire tandis qu’elle déboutonnait fébrilement mon pantalon pour libérer mon sexe.



Écartant sa culotte le plus possible, je me suis enfoncé en elle d’une seule poussée. Le nirvana ! Je pénétrais la femme dont je rêvais depuis tant d’années… Elle poussa une sorte de couinement extasié, se suspendit à mon cou, fit remonter ses cuisses et croisa ses longues jambes dans mon dos. Les talons de ses escarpins me cognaient les fesses, mais je n’en avais cure. Fou de désir, le cœur à 180, je l’ai martelée de violents coups de reins, la faisant gémir à chaque fois que mon sexe s’enfonçait jusqu’à la garde au fond de son ventre. Ses gémissements étouffés se firent de plus en plus aigus, signe de la montée de son plaisir. Dans une sorte de sprint final, j’ai accéléré la cadence. Nous explosâmes ensemble, elle en poussant un cri animal, moi avec une pluie d’étoiles dans la tête. Je l’ai remplie d’un torrent de sperme. Le tout n’avait pas duré deux minutes.



Elle m’embrassa et me laissa en plan, perplexe. Elle paraissait tout savoir sur moi. Les questions se bousculaient dans ma tête. Avait-elle l’habitude de tromper son mari ? Songeait-elle à le quitter ?

Je me mis à rêver.




—ooOoo—




Le lendemain, après une nuit fiévreuse, je fis le ménage dans mon petit deux-pièces. C’est vers 16 heures, alors que je commençais à désespérer, qu’elle sonna à ma porte. Ravissante. Elle était vêtue cette fois d’une robe imprimée, courte et moulante, qui devait sortir tout droit de l’avenue Montaigne ou de la rue du Faubourg St-Honoré, d’un collant noir et de bottes à talons assorties à son sac à main.



Joignant le geste à la parole, elle m’embrassa chastement et s’installa dans mon grand fauteuil.



Je me suis installé dans le canapé en face. Pourquoi étais-je tombé amoureux d’elle au premier regard ? Pourquoi étais-je passé de femme en femme sans jamais avoir pu l’oublier ?

Au cours de mes voyages, j’avais glissé dans mon lit des filles bien, intelligentes, de toutes les couleurs de peau, certaines dotées de poitrines somptueuses et de croupes vertigineuses. Oui. Mais Sandy, grande et mince, si elle n’avait pas ces formes affriolantes, les écrasait de son charme et de sa joie de vivre. Quand elle me souriait, je voyais une petite flamme danser dans ses yeux, et toutes les fibres de mon corps se mettaient à vibrer. Et puis, quelles jambes ! Assise bien droite dans le fauteuil, elle les avait sagement croisées. Sa robe courte laissait voir la majeure partie de ses superbes cuisses. J’étais comme hypnotisé.



C’était le grand bleu. La douche qui suivit n’en fut que plus terrible.



J’étais sonné. Quel idiot d’avoir imaginé pouvoir un jour vivre avec elle !

Le choc digéré, j’ai répliqué sur un ton agressif :



J’hallucinais. Qu’une femme aussi séduisante soit délaissée par son mari me paraissait inimaginable. Pourtant, elle était sincère. Cette confession l’avait amenée au bord des larmes. J’avais une envie folle de la prendre dans mes bras pour la consoler. Que dire ? Ce n’était pas à moi de lui expliquer que son richissime mari avait sûrement une ou plusieurs maîtresses. J’ai sorti une banalité :



Elle haussa les épaules.



Elle hésitait à finir sa phrase.



C’était parti ! Une vraie fontaine. Je courus chercher un paquet de mouchoirs. Elle me remercia en me faisant comprendre de me rasseoir sagement.



Ma réponse eut le mérite de la faire sourire. Soulagée de s’être confiée, son regard retrouva son éclat. Elle recroisa les jambes dans l’autre sens, très haut, en faisant crisser son collant. Ma tension fit un bon. Enfoncé dans le canapé en face d’elle, je venais d’apercevoir des dentelles et un bout de peau blanche tout en haut de ses cuisses. Elle ne portait pas un collant, mais des bas.

Je vis qu’elle regardait ma réaction d’un œil amusé. Elle m’avait allumé intentionnellement. Je me suis levé comme un ressort qui sort de sa boîte. Elle me tendit les bras. Ma bouche s’écrasa sur la sienne. Nous nous dévorâmes pendant un long moment, mélangeant nos salives, enroulant nos langues, échangeant des regards d’amour. Ma main libre, celle qui n’était pas dans ses cheveux pour lui caresser la tête, s’insinua sous sa robe pour lui retirer sa culotte. Pas facile. Elle m’aida en soulevant son bassin. Je pus faire glisser le long de ses cuisses un minuscule triangle orné de dentelle qui, dans ma précipitation, s’accrocha à ses bottes. L’élastique ne résista pas mais la voie était libre. Abandonnant ses lèvres, je descendis le long de son ventre, troussant sa robe. Comprenant ce que j’allais faire, elle s’enfonça dans le fauteuil et posa sans complexe un genou sur chaque accoudoir. Mon cœur se mit à battre la chamade. Au fond du compas de ses longues jambes chaussées de bottes et gainées de bas, sa chatte dorée attendait que je la dévore. Ma tête plongea entre ses cuisses.

Un délice !

Je retrouvais son odeur suave et le petit grain de beauté qu’elle avait sur sa lèvre intime. J’écartais à petits coups de lèche ses chairs délicates, lui arrachant de petits gémissements. La première intrusion de ma langue dans son vagin trempé lui déclencha un spasme.



Son sexe palpitait, son ventre se creusait, son corps se tortillait de plus en plus sous mes coups de langue. De petits flots de liqueur intime se mélangeaient à ma salive. À un moment, ses mains se posèrent sur ma tête et plaquèrent ma bouche sur son clitoris tout gonflé.



Une invitation à ne plus quitter cette perle magique. Je me suis appliqué à la faire rouler sous ma langue, à l’aspirer dans ma bouche avec voracité pour en faire une vraie petite tige. Sa respiration s’accéléra, elle se mit à geindre en continu.



Elle allait jouir. J’ai balayé son bouton à toute vitesse du bout de ma langue. Elle poussa un grand cri et tout son corps se cabra dans le fauteuil. J’ai continué tant bien que mal jusqu’au dernier spasme. Quand je me suis redressé pour venir lui donner un baiser tout mouillé de sa cyprine, elle avait encore le regard dans le vague.

Quelques instants plus tard, ayant repris ses esprits, elle s’attaqua à mon pantalon.



Ce garçon n’était vraiment pas porté sur le sexe…

Quand je pris place à genoux entre ses jambes, elle glissa encore plus en avant pour amener sa chatte trempée au bord du fauteuil. Ses nymphes rose pâle avaient viré au pourpre et semblaient s’être allongées. Je me suis enfoncé en elle jusqu’à la garde, la faisant couiner de bonheur.



Comme huit ans auparavant, il fallait qu’elle fasse des comparaisons ! Ah, les femmes…



La pénétration se fit ultra-profonde. Alors que je commençais quelques mouvements, elle me lança :



Exactement ce que je comptais faire. Je me suis mis à taper sur sa vulve à grands coups de boutoir. Mon pubis lui écrasait le clitoris, mon gland cognait au fond de son vagin. Entre deux couinements, elle me criait son amour :



Jouissait-elle encore ? Je la secouais tellement que je n’en étais pas bien sûr. Avec les cris d’agonie qu’elle poussait, c’était plus que vraisemblable. Sentant que j’allais moi aussi exploser, je me suis accordé un moment de répit. J’avais trop envie d’elle pour abréger bêtement. Je l’ai mise à quatre pattes dans le fauteuil. Troussant sa robe, j’ai replanté mon sexe dans son vagin ruisselant et j’ai recommencé à la labourer. Ses couinements reprirent aussitôt.



Un compliment qui m’alla droit au cœur.

J’ai continué un petit moment, puis je me suis retiré pour reprendre mon souffle et j’ai positionné mon sexe gluant de ses sécrétions un peu plus haut, sur son adorable petit trou légèrement plissé. Comme elle ne protesta pas, j’ai appuyé… fort… de plus en plus fort en tenant mon pénis dans la main pour qu’il reste bien droit, jusqu’à ce que son sphincter abandonne le combat et laisse passer mon gland. N’écoutant pas son cri plaintif, je me suis enfoncé d’un trait au fond de ses reins, jusqu’à buter sur ses superbes fesses.



Clair ! J’ai alors commencé de petits mouvements. Elle était comme tétanisée. Elle était si étroite que je faisais très attention de ne pas me retirer complètement. Son sphincter s’est relâché petit à petit et je pus amplifier mes va-et-vient.



Quand elle se remit à couiner de plaisir, je ne l’ai plus ménagée. Les deux mains sur ses hanches pour bien la bloquer, j’ai accéléré la cadence en alternant les rythmes et en variant les trajectoires. Tout lui faisait un effet terrible.



Suivirent des cris inarticulés de plus en plus aigus. Elle avait une main plaquée sur son clitoris et je crus sentir qu’elle s’enfilait aussi des doigts dans la chatte. Quand elle sentit que j’allais exploser, elle se fit jouir. L’orgasme nous a terrassés ensemble.

Cette fois-ci, nous étions morts, épuisés. Je me suis assis dans le fauteuil et je l’ai attirée sur mes genoux pour la câliner et lui dire des mots d’amour.



Je suis resté muet de surprise. Curieusement, cette idée ne m’avait jamais effleuré. Comment, habitant et travaillant à Paris, être l’amant d’une femme qui habite Londres ? Une femme, en plus, surveillée de près par un mari jaloux ?



Il y eut un moment de silence que je finis par rompre.



Il y eut un silence.



Un nouveau silence pesant s’installa.



Elle me lança un regard noir.



Elle se leva, récupéra son sac à main, passa la porte, appela l’ascenseur. Je la pris dans mes bras pour un dernier baiser. Son corps se lova contre le mien puis se déroba, me laissant effondré.


Quelques minutes plus tard, je me traitais une fois de plus de con. En mettant la barre trop haut, je l’avais laissée partir une seconde fois. Passer des heures dans le train puis l’attendre dans une chambre d’hôtel pour la voir et lui faire l’amour ne serait-ce qu’une fois par mois valait mieux que rien du tout. Et puis, à la longue, qui sait si elle n’aurait pas quitté son mari ?

Ma vie sans elle était gâchée d’avance.

Comment lui dire que je changeais d’avis ? Que j’acceptais tout ?


Laisse-moi devenir

L´ombre de ton ombre

L´ombre de ta main

L´ombre de ton chien

Mais

Ne me quitte pas…


chantait Jacques Brel.


Me raccrochant à l’espoir que l’hôtel ait son adresse, j’ai entamé une bouteille de whisky pour ne plus penser à rien.


Le lendemain, j’avais un pivert qui m’attaquait le cerveau ; je n’ai émergé de mon lit qu’en fin de matinée. Un SMS m’attendait : « Me seras-tu fidèle ? ».


Je l’ai relu, incrédule. Cela voulait-il dire qu’elle changeait d’avis, qu’elle était prête à quitter son mari ? Le cœur battant, je rappelai le numéro affiché. Elle ne décrocha pas, mais je reçus un second SMS quelques secondes plus tard : « Peux pas expliquer tel. Viens Londres. RDV ce soir arrivée Eurostar. 18h. »








LONDRES



Elle m’attendait au bout du quai. Quand elle me vit, elle courut à ma rencontre et se jeta dans mes bras. Enlacés, nos lèvres soudées, nous étions seuls au monde.



Je n’y comprenais plus rien.



Ce fut ma première nuit avec elle. Inoubliable. Nous avons commencé par faire l’amour longuement, tendrement, puis nous avons envisagé l’avenir. Où allait-on vivre ? Combien d’enfants allions-nous avoir ? De temps en temps, à force de nous embrasser et de nous caresser, le désir nous reprenait. J’ai découvert qu’elle était très douée pour les pipes et qu’elle aimait réellement la sodomie.





—ooOoo—




L’essai de vie commune a été concluant. J’ai épousé Sandy à l’église en Angleterre (les anglicans ont droit à l’erreur). Chris a été très généreux avec son ex-femme. Nous avons emménagé dans un grand appartement acheté en commun à Paris.


Elle est là devant moi, enceinte jusqu’aux dents, en train de corriger mon récit. Elle me regarde en souriant. Je suis le plus heureux des hommes.