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Temps de lecture estimé : 70 mn
22/07/13
Résumé:  Début juillet 2013, mon correspondant de Dijon, mon Valentin adoré, a décidé de venir me faire un petit coucou en personne samedi prochain...
Critères:  fhh couplus jardin cérébral exhib noculotte nopéné -amouroman -lieuxpubl
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Série : Ballade des balades

Chapitre 01 / 03
Balade à Lille

Parfois, à partir d’un fait réel, on ajoute, on retranche, on modèle, on aménage jusqu’à ce que ce vécu devienne un récit… Peu importe ce qui est vrai, ce qui est amélioré, ce qui est imaginé, reste au final un texte.

Les amateurs d’exploits « sportivosexuels » se dispenseront de continuer…

Pour les autres, bonne lecture.




Préparatifs



Début juillet 2013, mon correspondant de Dijon, mon Valentin adoré, a décidé de venir me faire un petit coucou en personne samedi prochain. Ça va faire à présent presque trois mois que nous discutons sur Internet. Nous nous sommes rencontrés virtuellement sur un site de webcam publique, site dans lequel chacun peut tenir un salon privé. Sa façon de se comporter tranchait beaucoup avec celle de nombreux autres hommes. Du coup, petit à petit, il est devenu un copain lointain, car il n’habite pas la porte à côté !


Le fait qu’il habite justement loin de chez moi est en quelque sorte un garde-fou. D’autant que Valentin commençait à me plaire. J’ai mis un peu de temps à réaliser qu’il avait beaucoup de points communs avec Pascal – mon mari – avec dix ans d’écart, car mon correspondant est plus jeune.


De son côté, Valentin ne m’a pas caché que je lui plaisais un tantinet… Moi, du haut de mon demi-siècle, ça m’amuse beaucoup de savoir que je peux encore plaire, même aux « petits » jeunes. Du moins, s’il ne me ment, mais je ne le pense pas. Je lui plais donc un tantinet, et de plus il adore mon prénom, Antonella, il adore ma douce voix et son petit accent, mes longs cheveux de nuit, mes yeux sombres ; bref, je me demande bien ce qu’il n’adore pas de moi ! Pourtant, je suis vache avec lui : j’adore (moi aussi) le mettre en boîte, mais il reste toujours impassible, comme mon mari ; un autre point commun ! Je reconnais qu’il faut beaucoup de patience pour vivre avec le petit volcan que je suis…


Ah, ces hommes… Plus on les charrie, plus ils reviennent !


Ma relation avec Valentin est un peu ambiguë. Elle s’achemine vers le « ami-amant », même si je ne l’ai jamais touché, même pas un bisou, puisque ça reste virtuel. J’aime parler de tout avec lui, de tout et de rien, il est très ouvert et patient avec mes délires. C’est un jeu de séduction feutré entre nous. Et parfois moins, car je me suis déjà amusée à faire des cams publiques assez olé-olé, sans montrer toutefois mon visage. Avec Valentin, c’est différent : nous conversons à visage découvert, et souvent je m’amuse à m’habiller sexy. Puis par deux fois, je me suis amusée à dialoguer avec lui, dans mon lit. Il a vite constaté que je dors nue sous la couette… Quant à lui, il n’a pas été en reste avec deux cams privées dans sa baignoire tandis qu’il prenait réellement un bain plein de mousse ! Il a refusé de me dire comment il faisait son compte ; c’est Pascal qui m’a expliqué que c’était sûrement dû à une petite webcam accroché au rideau de douche par une pince rivée au socle et à un long câble USB.


Quasiment tous les jours, je converse avec lui. Aujourd’hui, je l’ai au bout du fil ; c’est très pratique, les abonnements téléphoniques illimités. Pascal surveille tout ça de très près… serait-il jaloux ? Pourtant, il sait bien que c’est lui que j’aime, et que c’est lui qui a la priorité ! Ce n’est pas pour rien si nous vivons ensemble depuis toutes ces années…



Un petit silence de ma part ; je suis assez surprise par cette annonce. Valentin reprend, une nuance ironique dans la voix :



Oui, Valentin commence à me connaître : j’aime faire bisquer les gens ; mais pour les initiatives, je suis de l’ancienne école : l’homme propose, la femme dispose. Et j’aime beaucoup que l’homme prenne les initiatives, me laissant ainsi porter par le courant…


Nous continuons à discuter jusqu’à ce que nous décidions d’un commun accord qu’il est déjà bien tard et qu’il faut se lever demain pour aller gagner sa croûte…


J’ai eu une petite appréhension quand j’ai dû annoncer à mon mari la visite de Valentin pour samedi. J’avais très envie de voir en chair et en os mon grand lapin ; mais en même temps, j’avais quelques craintes…



Moi, je n’arrive pas à lire sur le visage de mon mari comme dans un livre ouvert. On jurerait que Pascal a été taillé dans du marbre ; pas même un frémissement…



Pascal a un fin sourire un peu étrange, et moi, ça me fait rougir, ce qui m’étonne !



Je me tortille les mains :



Je me jette à son cou pour l’embrasser :



Et ce fut un gros et énorme bisou comme je les aime !


Samedi est trop vite arrivé ; je n’ai pas trop dormi de la nuit, et j’ai cogité sur ce que je pouvais mettre. J’ai envie de lui en mettre plein la vue, mais tout en restant dans les limites du raisonnable car nous ferons visiter un peu Lille à Valentin ; il a refusé d’aller chez moi, redoutant un peu ce que je risquais de lui faire subir !


Après diverses tergiversations, mon choix s’est porté sur une jupe assez courte en jean, un top bleu transparent et un léger gilet noir par-dessus. À mes pieds, des talons-aiguilles bleus. J’ai assorti mes ongles du même bleu. Je me regarde devant la glace : pas mal ! Grâce au jeu de lumière, on devine beaucoup plus qu’on ne voit la naissance de mes seins derrière la bande bleue encadrée par mon gilet sombre ! Je suis assez fière de moi.



Je me retourne ; Pascal est là. Pas besoin de lui demander si ça lui plaît : la lueur dans ses yeux parle pour lui. Je suis encore plus fière de moi !




Arrivée à Lille



Après avoir roulé un bon bout de temps sur l’autoroute (c’est fou comme le temps passe lentement quand c’est comme ça), nous arrivons enfin sur Lille. Pas trop de circulation en ce samedi, nettement moins qu’en semaine en tout cas. Durant le trajet, Valentin a envoyé au moins cinq messages auxquels j’ai répondu tant bien que mal, car je ne suis pas à l’aise pour écrire en voiture. Ce qui me donne des excuses pour faires des fautes !


Mon mari, qui connaît bien le coin, va directement se chercher une place libre et non payante le long du cimetière de l’Est. Spontanément, ce n’est pas dans ce coin un peu particulier que je songerais à aller, mais ça lui réussit puisque nous trouvons tout de suite de quoi se stationner, et en plus, à l’ombre ! Il va finir par croire que je le trompe pour avoir autant de chance !


Je regarde l’heure sur mon portable : nous avons une bonne demi-heure d’avance ! C’est vrai que j’ai houspillé mon mari pour partir plus tôt, et le trajet a été rapide car il y avait peu de circulation, bien que ça m’ait semblé trèèès long ! Je suis toujours un peu stressée, je ne peux m’en empêcher. Par contre, Pascal, lui, reste égal à lui-même, impassible. Un peu engourdie, j’ouvre la portière pour déployer mes grandes jambes dehors, tout en demandant :



Alors nous nous dirigeons vers ce parc que je ne connais pas du tout. Un SMS de Valentin arrive sur mon portable : il m’annonce qu’il vient de dépasser la gare de Picardie. Comme je ne suis pas très forte en géographie, je demande à mon mari :



Alors que nous finissons de traverser la rue, je dis :



Et nous allons vers le petit parc, main dans la main.




Petit parc CUDL



Un petit parc, en effet, mais curieux avec plein de roseaux, presque japonisant par certains côtés. Les allées sont plutôt larges, une petite brise souffle, je me sens bien. Quelque chose m’intrigue ; je montre du doigt, même s’il paraît que c’est impoli :



Toujours main dans la main, nous faisons le tour du petit parc.



Pascal me désigne quelque chose un peu plus loin :



Et je m’installe sur le banc le plus proche tandis que mon homme se déniche une sorte de sentier parmi les roseaux ; et comme il adore mettre son nez partout, il se fait un plaisir d’aller voir ça de plus près. Moi, je réponds à Valentin.


Une petite brise souffle entre mes jambes ; j’en profite pour les écarter plus encore. Oh oui, que ça fait du bien de sentir une caresse fraîche entre ses cuisses ! Et aussi plus haut ! Car bien sûr, j’ai oublié de mettre une petite culotte, rien que pour faire bisquer Valentin, et j’ai hâte de voir sa tête quand il s’en apercevra ! Sans parler du fait que mon top bleu est transparent…


Soudain je lève la tête, sentant une présence : c’est mon mari qui en profite, de loin, pour prendre quelques photos. Avec lui, rien ne se perd : il s’arrange toujours pour garder une trace. C’est pour quand nous aurons quatre-vingt-dix ans, me dit-il, pour se faire des souvenirs !


Je souris, et je me prête avec joie au petit jeu de l’objectif, minaudant juste un peu, par pur plaisir…


Quelques instants après, Pascal vient me faire voir les photos qu’il a prises avec son appareil numérique. Oui, en effet, je ne suis pas trop moche dessus. Moi qui ne suis jamais trop bien sur les photos, je me trouve tous les défauts de monde. Mon mari, qui me connaît, affirme péremptoirement :



Et sans fioriture, se penchant sur moi, il pose sa main sur mon top, saisissant un sein à pleine main et il m’embrasse goulûment. Je ne déteste pas ces démonstrations de me savoir ainsi désirée, même si je ne suis plus toute jeune…


Pascal s’enhardit nettement plus en glissant son autre main sous ma jupe, caressant ma cuisse et remontant plus haut. Comme je ne proteste pas, il en profite pour câliner du bout des doigts mes lèvres intimes, ce qui me fait frissonner. L’instant d’après, un doigt se glisse posément dans ma fente. Il ôte ses lèvres de ma bouche :



Cet argument ne porte pas puisque son doigt continue à suivre les contours internes de ma fente mouillée.



Pour toute réponse, il s’active odieusement autour de mon petit clitoris qui n’a franchement pas besoin de beaucoup d’application pour me faire décoller, tellement la situation générale m’excite. Mais il faut que je résiste, car si je jouis maintenant, je sens que je vais en redemander tout de suite et ce n’est ni l’heure ni le moment. Sans parler des passants qui risquent de circuler devant nous !


C’est avec une pointe de regret que j’écarte fermement sa main :



Il soupire, regarde l’heure, se lève et tend sa main pour m’aider à me relever :



Nous avançons un peu dans le mini-parc. Alors que nous arrivons devant un ascenseur du parking que nous contournons, Pascal me désigne quelque chose un peu plus loin :



Sur le pont, je peux sentir une agréable brise qui m’entoure et qui s’offre le luxe coquin de s’engouffrer sous ma petite jupe. Quelque part, je me dis que j’aurais dû me laisser lutiner par mon obsédé de mari ; mais le devoir nous appelle : il faut aller chercher Valentin. Il ne s’agirait pas qu’il ait fait tout ce chemin pour rien.


De plus, je compte bien m’occuper à fond de mon « jouet » dijonnais !




Gare Lille-Europe



C’est avec presque dix minutes d’avance que nous descendons dans la gare. Le train de Valentin est bien indiqué : pas de retard, mais pas encore d’indication de quai. Nous n’avons pas le choix, il faut attendre…


Attendons… Au moins, ici, il fait frais ! Par contre, en hiver, il doit faire glacial ; cette gare est tout ouverte ! Je questionne :



Mon téléphone sonne : un SMS ; Valentin m’écrit qu’il entre à présent dans Lille. Au même moment, le numéro du quai s’affiche sur le prompteur. C’est synchrone !



Le portable sonne à nouveau : Valentin m’indique qu’il est dans la toute première voiture. Nous prenons l’escalator. Nous sommes à peine arrivés en bas que le TGV entre en gare. Je comprends mieux à présent cette notion de déplacement d’air, bien que le train ne roule pas vite.



Je ne croyais pas si bien dire, d’autant que j’ignorais la suite de la journée ! Le train s’immobilise et plein de voyageurs en descendent. Nous avançons vers l’autre extrémité, à contre-courant du flot humain.



C’est alors que mon portable retentit ; Valentin me demande où je suis. Il est sans doute déjà sur le quai, mais je ne le vois pas car il y a plein de monde et nous avons encore trois voitures avant d’arriver à la sienne. J’ai toujours autant de mal avec ce fichu clavier sensitif. Concentrée sur celui-ci, j’avance à petits pas, sans bien voir où je mets les pieds. Soudain, je sens comme une grande présence. Je sursaute : Valentin est juste en face de moi ; un pas de plus et je mettais mon nez dans sa chemise toute blanche !



C’est vrai qu’il est grand ! Je savais qu’il frôle les cent quatre-vingt-dix centimètres, mais c’est nettement mieux de le constater ! Et qu’il est aussi bien mignon, nettement plus en vrai que devant une caméra. Sa chemise blanche à carreaux bleutés et son pantalon gris clair lui vont très bien ! Fidèle à mon habitude, je le scanne de haut en bas, puis je réalise que j’ai peut-être oublié quelque chose…



Et je lui fais deux gros bisous, un sur chaque joue. Je me recule un peu ; il a un grand sourire bien craquant. Une idée fuse dans ma tête, oui, non… Je me tâte, et puis flûte !



Et je dépose sur ses lèvres un furtif baiser.


Visiblement, il ne s’y attendait pas ; il met un certain temps à réagir. C’est alors que mon mari en profite pour le saluer et lui demander s’il a fait un bon voyage. Moi, légèrement en retrait, je continue de le regarder de la tête aux pieds tandis qu’il en fait de même pour moi, lorgnant quand même assez fortement la bande bleue de mon top transparent, bien encadrée par mon gilet noir. Première constatation : je ne le laisse pas indifférent, en mode réel.



Nous rions ; c’est bien mon Valentin, le même que devant la cam ou au téléphone. Je sens que ça va être une bonne journée ! Tandis que nous prenons l’escalator, il me dit :



Puis nous parlons de son voyage tandis que nous traversons la gare vers un autre escalator qui nous amènera sur le boulevard et vers la chaleur.




Gare Lille-Flandres



Nous sommes dehors, le soleil tape déjà bien fort. Pas trop de monde ; je me demande où sont passés tous les voyageurs qui sont descendus du train. Il faut dire que nous étions les derniers sur le quai, ils ont eu le temps de s’éparpiller dans la nature…



C’est alors que le téléphone de Pascal sonne. Il se met sur le côté, me laissant momentanément avec Valentin. Celui-ci se penche sur moi pour me demander :



Il hoche la tête, dubitatif :



Il me regarde, surpris, clignant des yeux :



Le retour de Pascal me permet d’éviter de répondre ; j’ai sans doute ouvert la bouche un peu trop vite ! Pour détourner mieux encore la conversation, je demande à mon homme :



Puis nous descendons le pont tandis que mon mari explique à Valentin diverses choses sur la gare Lille-Europe, sur EuraLille que nous longeons, puis au sujet la gare Lille-Flandres vers laquelle nous allons. Au passage, il montre les anciens bâtiments des canonniers et la banque située juste en face, y allant de quelques anecdotes. Je vais finir par croire que j’ai épousé une brochure touristique ambulante ! J’en profite pour glisser à mon visiteur :



Mi-amusés, mi-intrigués, Pascal et Valentin me regardent fixement :



Une fois de plus, j’aurais peut-être dû ne pas parler trop vite… Tant pis… De toute façon, vu la situation et aussi le fait que je me promène avec mes deux hommes, autant rester dans l’ambiance. D’ailleurs, souvent au téléphone, mes conversations ne sont pas tristes avec mon dijonnais !



Je jette un rapide coup d’œil circulaire autour de moi :



Je préfère ne pas trop relever ce qu’il vient d’insinuer. Nous sommes à présent devant la vieille gare, juste à côté des petits jets d’eau du bassin rectangulaire dans lequel se mire la façade que je suppose d’époque.



Nous traversons comme tout le monde quand le petit bonhomme est vert. Arrivé sur l’autre côté, Valentin demande à mon mari :



Quelques nombreux pas plus tard, nous passons devant un magasin érotique, à l’étroite devanture sombre que je désigne d’un petit geste preste :



Puis nous continuons, passant à un autre sujet, il y a tant à dire et à raconter !




Opéra et Vieille Bourse



Peu après nous arrivons sur une place bordée par l’Opéra et les Bourses.



Une fois de plus, Pascal en profite pour expliquer l’histoire du secteur, et plus précisément celle de la vieille Bourse. Il précise :



Ah, enfin un peu de fraîcheur ! Il y a plein de livres, de BD, de mangas et de cartes postales ici. Là-bas, dans un coin, je crois distinguer des affiches, mais je ne vois pas bien ce qu’il y a dessus.


Par amusement, je m’approche d’un bac rempli de mangas. Manque de chance, rien que des mangas pour garçons, genre « je te tape dessus, tu me tapes dessus, nous nous tapons dessus » ; et ça, je n’aime pas : je préfère quand c’est romantique et rigolo ! Je sais, je conserve malgré mon grand âge une âme de midinette…


Je trouve ce qui me convient un peu plus loin. Je fouille un peu. Il faudra que j’y retourne, ici, par la suite : je n’ai pas en tête les exemplaires qui me manquent. De plus, aujourd’hui, je m’occupe de mon lapin de Valentin !


Mon mari en profite pour prendre quelques photos sur lesquelles je pose avec mon copain dijonnais. Le jour où Pascal perdra ou cassera son appareil photo, il sera malheureux ! Pour être plus précise : ses appareils photo, car il en a encore trois à la maison… sans parler de son téléphone qui fait d’assez belles photos.


Bref, à bien y réfléchir, ce moment-là n’est pas près d’arriver… De plus, je suis certaine qu’il se précipiterait dans le premier magasin venu pour s’acheter un nouveau joujou !


Alors que nous faisons le tour de la cour intérieure, je constate avec amusement que certaines personnes n’ont pas les yeux rivés sur les bacs pleins de livres, mais sur ma petite personne. Ce qui me flatte intérieurement. Et comme j’ai mes deux grands hommes à mes côtés, je suis sûre de ne pas être importunée. J’en ai eu la confirmation, il y a à peine deux minutes avec un homme de trente ans qui me dévorait des yeux et qui a même amorcé quelques pas dans ma direction avant de se raviser quand mes deux hommes m’ont encadrée…


Quelque part, je le plains… mais il était néanmoins trop jeune pour moi…




Grand’ Place



Comme depuis un bon nombre d’années, la Déesse trône au milieu de la Grand’ Place et des jets d’eau. Je m’exclame :



Nous nous approchons du bassin. Pascal joue à nouveau les guides :



Après avoir contourné le bassin, nous longeons le Mac-Do. Pascal explique à Valentin :



Pascal sourit, se postant juste à côté de moi :



Je sursaute ; mon homme vient de me mettre la main aux fesses, par-dessus ma jupe, mais je ne serais pas étonnée qu’il aille me visiter par-dessous !



Sans complexe, mon mari glisse sa main sous ma jupe et annonce :



Pour toute réponse, je lui souris en rosissant un peu.


Une main chassant l’autre, c’est au tour de mon dijonnais de tester si mes petites fesses sont si fraîches que ça. Il écarquille un peu les yeux quand il découvre que je n’ai pas de petite culotte sous ma jupe en jean. Mais il s’y habitue très vite, et comme visiblement il aime bien tester et retester, il s’attarde longuement sous ma jupe. Ça me rend toute chose de sentir ses doigts me caresser au milieu de tous ces passants qui nous entourent. Au regard de certains, je comprends qu’ils ont vu et compris : ça m’émoustille encore plus, même si je ne suis pas très rassurée !


Sereinement, Valentin caresse voluptueusement encore quelques instant mon petit cul, sa main épousant mes rondeurs, s’égarant même à l’orée de ma fente, avant de confirmer :



Mais il garde sa main sous ma jupe quelques secondes avant de la retirer. Je suis toute rouge à présent, avec des tas de palpitations, et de drôles de choses dans le ventre. J’adore ces situations imprévues tout en les craignant un peu, un mélange de plaisir et de peur…



Pour toute réponse, je rougis encore un peu plus ! Ce qui m’étonne, ce n’est pourtant pas mon style, mais la situation doit certainement y être pour quelque chose !


Puis nous nous engageons dans la rue Nationale. Une fois de plus, Pascal explique que cette rue est particulièrement grande, mais pas la plus longue de Lille. Moi, je reprends petit à petit mes esprits. Nous zigzaguons parmi les nombreux passants. Souvent, je dois réajuster mon gilet pour ne pas trop en dévoiler, car ci et là, il y a quand même des policiers. Nous longeons à présent le magasin Le Printemps.



Un peu irritée, j’interviens :



Et ensemble, mes deux hommes esquissent le même mouvement ; surprise, je recule précipitamment :



Et m’armant de courage, je franchis les derniers mètres qui me séparent du square.




Tiot Quinquin



La chanson du Tiot Quinquin est pour ainsi dire l’hymne nordique. Tout le monde ici connaît le refrain ; mais pour le reste, je suis incapable de citer le moindre vers ! Un peu comme la Marseillaise…


Valentin en profite pour photographier la statue, puis nous nous dirigeons vers le square qui est juste derrière. Certains bancs sont déjà occupés ; il y a même un jeune homme qui dort sur l’herbe. Nous nous dénichons un coin un peu écarté à l’ombre. Je me jette sur le banc afin d’ôter mes chaussures ! J’aurais dû mettre des chaussures plus confortables, plutôt que de frimer avec mes haut-talons bleus !


Tandis que je me repose avec Valentin à mes côtés, accroupi, mon homme prend des photos de nous. C’est alors que je réalise que, vu l’angle, il doit avoir une certaine vue agréable !



Et en plus, mon légitime en rajoute ! Pascal s’assied à côté de moi, Valentin s’en allant se mettre près de la pelouse. Il se retourne vers nous, s’accroupit puis marque un temps d’arrêt : il en profite pour admirer mon entrejambe dévoilé, puisque j’ai les jambes assez écartées et que, comme il le sait déjà tactilement, je ne porte pas de petite culotte. Mais entre voir et tâter, il y a une nuance. Après avoir maté posément un certain temps, il prend quelques photos puis il revient vers nous :



Avec ces deux zigotos à mes côtés, je sens que la journée va être spéciale !


Le soleil monte dans le ciel ; la chaleur s’installe de plus en plus, et aucune brise ne souffle dans ce jardin public ! J’enlève mon gilet ; de toute façon, les autres personnes sont au loin. Valentin semble bien profiter du spectacle, ce qui m’amuse. Mais il fait toujours aussi chaud. J’en suis réduite à tirer sur mon top pour faire circuler l’air par-dessous.


Mon mari en profite pour prendre quelques photos ; les hommes sont décidément des voyeurs ! Rien que pour l’embêter et aussi joindre l’utile à l’agréable, je relève à fond mon haut, dévoilant à l’air libre et aux regards de mes voisins deux seins un peu lourds. Deux paires d’yeux ne loupent pas le spectacle, ainsi qu’un appareil photo. L’ambiance est un peu étrange, comme électrique, mais ça me plaît beaucoup !


Puis, avec un large sourire, je cache ma poitrine à leurs regards :



Puis, sans transition, comme pour désamorcer les choses, nous discutons de tout et de rien, assis tous les trois sur le banc. Au moins dix minutes plus tard, après avoir remis mon gilet et bu à la bouteille, nous quittons le square.


Pascal nous fait passer dans une petite rue parallèle à la rue Nationale ; c’est très calme par là ! Les façades sont typiques, plutôt anciennes, certaines sont vraiment curieuses à voir. Nous débouchons sur une petite place sur laquelle des personnes sont déjà attablées pour manger. Amusée, je me retourne vers Valentin :



Ah la la… pas moyen de le faire bisquer ! Il est comme mon mari ! Celui-ci se mêle à la conversation :



Puis nous bifurquons à droite vers la rue Nationale et son agitation. Pas pour longtemps, puisque nous ne faisons que la traverser, longeant un grand hôtel :



Pour toute réponse, il éclate de rire !




Place Rihour et alentour



Quel monde ! Il est à peine l’heure du midi, que déjà toutes les terrasses sont prises d’assaut !



Je regarde l’heure sur mon portable :



Les terrasses que nous longeons se remplissent à un rythme effréné ; je n’aurais jamais cru qu’en ce samedi il pourrait y avoir tant de monde ici ! Je tends l’oreille et je constate que ça cause souvent « étranger ». J’arrive à détecter ci et là de l’anglais, puis aussi du néerlandais, mais sans plus. C’est alors que je me souviens que la France reste malgré tout la première destination touristique au monde.


Par amusement, je regarde les menus affichés en pleine rue, et je me dis qu’on prend parfois les touristes pour des moutons bons à être tondus ! Néanmoins, souvent, c’est raisonnable, surtout quand je découvre le contenu de certaines assiettes. J’en profite pour noter mentalement quelques restaurants qui verront sans doute ma visite un beau jour prochain…


Mon mari se plaque contre mon dos, m’enlaçant, mettant ses bras sous ma poitrine :



Après un vicieux baiser dans le cou comme il sait si bien les donner, Pascal me libère. J’en profite pour me coller contre Valentin, lui capturant le bras et pour me plaindre :



Avec mon petit sourire de connivence, je rétorque :



Nous remontons la rue de Béthune qui est noire de monde. Noire, c’est vite dit, car c’est très coloré. De loin, on dirait des sortes de vagues colorées qui fluctuent aléatoirement, dessinant mille motifs chatoyants… Et moi, je suis justement un point de ces divers graphiques. Étrange sensation…




Place de la République



Mes pieds commencent à nouveau à me faire mal ! Je demande :



Ouf ! Ça fait du bien de se poser là quelques instants à l’ombre des arbres légèrement agités par une douce brise. Juste derrière moi, le Palais des Beaux-Arts déploie sa grande façade. Mes deux hommes en profitent illico pour prendre des photos de ma petite personne sur fond de beaux bâtiments.


Par amusement, assise sur le rebord d’un volumineux parterre, je remonte mes genoux à mon menton, mes pieds cachant ce qu’aurait dû cacher une petite culotte. Mes deux hommes prennent illico d’autres photos. Puis sans crier gare, j’écarte les jambes, offrant fugacement mon intimité. Seul mon mari a été assez rapide pour shooter, ce qui ne m’étonne pas du tout de lui.


Valentin s’approche de moi et demande :



Il se reposte à la même place après avoir réglé son appareil, puis il attend. Moi, je regarde aux alentours, guettant le moment opportun. Puis avec un grand sourire, j’écarte à nouveau les jambes durant un certain temps, jouant les fleurs largement entrouvertes. Valentin a allègrement le temps de prendre plusieurs clichés. Je le soupçonne même d’être en mode « rafale ».



Je bondis sur mes pieds. Là-bas, hochant la tête, un inconnu grisonnant et souriant tend le pouce vers le haut. On dirait que ma prestation a eu plus de spectateurs que prévu… Cet homme regarde toujours dans ma direction, semble hésiter puis s’éloigne.


Malgré moi, je pousse un petit soupir de soulagement. J’aime exciter mon monde, mais je suis souvent mal à l’aise avec certaines conséquences. Je sais : qui sème le vent peut récolter la tempête…


Nous flânons sur la place de la République, allant admirer de plus près le Palais des Beaux-Arts. Bien sûr, mon mari y va de quelques anecdotes. Ensuite, nous traversons tout ce vaste espace pour nous planter devant les grilles de la Préfecture. Je resserre les pans de mon gilet : il y a un peu plus d’hommes en uniforme de ce côté-ci de la place, et je ne tiens pas à avoir des ennuis. À mon grand soulagement, Pascal nous entraîne à présent vers le Théâtre Sébastopol.




Théâtre Sébastopol



C’est nettement plus calme par ici ! Ça me change des rues piétonnes ! Mais rien n’est parfait car ici il faut, hélas, zigzaguer parmi les gravats et les barrières pour cause de travaux ; les trottoirs sont percés de trous, de tranchées… pas bien joli, tout ça !


À côté du théâtre se tient un petit marché assez typique avec plein de monde qui s’agite, qui bruisse. Nous restons sur le trottoir opposé à le regarder quelques instants, à désigner du doigt divers étalages, tout en commentant.


Soudain, une voix nous interpelle :



Nous nous retournons, et je me retrouve nez à nez avec mon inconnu grisonnant de tout à l’heure, celui qui a tout vu.



Je suis rouge comme une pivoine. Je suis coutumière de faire de l’exhib’ par webcam, dans des endroits spécialisés comme des salons ou des clubs, mais je ne suis pas habituée à ce qu’on vienne me féliciter en pleine rue. Valentin ne semble pas très à l’aise, lui aussi. Par contre, Pascal reste imperturbable et répond :



Puis un certain silence s’installe. Moi, je reste assez gênée ; de son côté, Valentin danse un peu sur place. Notre inconnu semble tergiverser, tandis que mon mari reste imperturbable, tel un poisson dans l’eau. C’est d’ailleurs lui qui rompt le silence :



L’inconnu se pince des lèvres. Je le dévisage mieux : il doit avoir au moins ses soixante ans, voire même soixante-dix, tout en restant très bien de sa personne. J’espère que mon Pascal vieillira comme lui.



Pascal regarde autour de lui :



Se tournant vers moi, mon mari me questionne du regard ; je ne sais pas quoi répondre. C’est lui qui tranche pour moi :



C’est vrai que vu comme ça… Je pense que je n’ai rien à craindre ; de plus, j’ai deux gardes du corps avec moi. Et puis, cet inconnu me semble tout à fait respectable. Il profite tout simplement d’une opportunité, la seule qu’il aura peut-être de toute son existence. Nous suivons notre nouveau comparse, et très vite nous arrivons à l’entrée grillagée d’une résidence. Notre inconnu sort un badge de sa poche et une petite porte latérale s’ouvre. Mon mari interroge :



Nous sommes à présent dans un recoin de la résidence. Notre inconnu explique :



L’inconnu désigne un angle à gauche :



Amusé par la situation, Pascal me fait signe de me mettre à l’endroit indiqué. Tandis que j’y vais, il se retourne comme pour vérifier les dires de notre inconnu. Il s’accroupit même pour évaluer quelque chose que je ne comprends pas. Sans doute par rapport à une fenêtre.


Je suis à présent en position, à trois mètres maximum des trois hommes. J’attends la suite. Valentin se laisse porter par les événements, l’inconnu est tout fébrile et attentif. Pascal continue donc à garder les rênes :



Intrigué, l’inconnu demande :



Là, mon mari ment un peu ; enfin, pas trop. Mais on n’est pas censé tout raconter à tout le monde ! À chacun ses turpitudes ! Maintenant, trois paires d’yeux me fixent ; éclairée comme je le suis par le soleil, mon top doit être très transparent ! Comme toujours, mon époux sort son appareil photo pour immortaliser la scène.



Valentin ne dit rien, mais son regard parle pour lui. Tout ceci me flatte beaucoup !



Je m’exécute, scrutée par trois hommes qui ne perdent pas une miette du spectacle. Bien sûr, j’y vais tout doucement, relevant ma jupe lentement. En face de moi, on dirait qu’on apprécie beaucoup ! J’aime exciter mon monde, et aujourd’hui j’ai deux nouveaux spectateurs.


Ma jupe est totalement relevée, dévoilant mes jambes et mon pubis. Je me caresse le haut de mes cuisses, langoureusement : je sais que ça fait son petit effet, et je ne m’en prive pas. L’inconnu est comme figé ; il m’inquiète même un peu, je ne voudrais pas qu’il me fasse une crise cardiaque !



Comme je suis une femme obéissante, je pivote lentement sur moi-même sans arrêter de me caresser le haut des jambes. Puis une fois mon popotin bien visible, je m’amuse à osciller un peu de droite à gauche, puis ostensiblement d’avant en arrière. Je m’offre même le luxe de poser mes mains sur mes fesses, me penchant un peu en avant. J’hésite un peu à passer à la suite, puis je me décide : posément, mes doigts écartent les fesses, ouvrant ma fente aux trois regards, dévoilant ainsi deux entrées très intimes. Je tourne la tête pour regarder leurs visages. Mon homme reste assez placide, bien que je distingue nettement une bosse sous sa ceinture. Valentin ne cache pas du tout son désir, et sur son visage, et dans son pantalon. Quant à notre inconnu, il est toujours figé comme une statue de sel, bien que je constate que sa virilité n’est pas éteinte !


Je me retourne à nouveau vers eux, exhibant à nouveau mon fruit fendu, jambes largement ouvertes ; je glisse mes doigts de part et d’autre mes lèvres intimes pour les écarter, révélant une fleur rosée et humide.


Notre inconnu fait une drôle de tête ; il est tout blanc. En tremblant, il s’assied sur le rebord d’un bac. Mes deux hommes se penchent vers lui, tandis que je me rhabille précipitamment. C’est bien la première fois qu’un homme réagit comme ça à ma vue ! Il bafouille :



Nous attendons un peu qu’il aille mieux. Puis il se relève :



Quelques instants plus tard, nous sommes de retour devant le théâtre. C’est Pascal qui prononce le mot de la fin de cet épisode :



Émotions ? Je ne pense pas que mon mari ait dit ça pour lui, car il ne m’a pas semblé plus émotif que les autres fois. Par contre, j’ai eu droit à trois bandaisons simultanées, et rien que pour ça, ma journée n’a pas été vaine !




Restaurant



Nous arrivons à présent devant un restaurant chinois dans lequel nous sommes déjà venus diverses fois. Pascal désigne l’entrée :



Je me tourne vers Valentin qui a un grand sourire niais sur le visage :



En soupirant, je préfère laisser tomber. Une bonne minute plus tard, nous sommes tous les trois attablés dans un coin, Valentin juste en face de moi et Pascal à côté de lui. J’ai donc sous les yeux mes deux hommes.


J’ôte mon gilet, que je pose sur la chaise vide voisine ; Valentin en profite pour mater sans retenue. Je constate que mon mari n’est pas en reste. Pourtant lui, il devrait être blasé depuis le temps ! Eh bien, non ! Il semblerait que je garde pour lui le même attrait qu’il y a quelques années, ce qui est flatteur pour moi !


Quatre yeux rivés sur mon top transparent, je commence la conversation en expliquant à Valentin ce qu’il peut trouver de bon dans ce restau. Il me répond aussitôt :



À ma grande surprise, je rougis un peu !



Comme un peu inquiet, Valentin se retourne vers mon mari, le questionnant muettement. Celui-ci lui répond de la même façon en inclinant simplement la tête. Alors mon dijonnais s’enhardit :



Mon mari intervient :



D’un commun accord, mes hommes sourient et lancent :



Ils sont eux-mêmes surpris de ce commun accord. Moi, ça m’amuse et ça m’attendrit. Un bref instant, je me mets à songer à la polyandrie : une femme et deux maris… Mais voilà, même si, il y a peu de temps, on nous a rebattu les oreilles avec le mariage pour tous, on est limité à deux personnes ! Mariage pour deux, pas mariage pour tous !


C’est à ce moment-là qu’un serveur s’approche de notre table. Très vite, j’ai conscience qu’il ne perd pas un morceau de mon anatomie à moitié dévoilée, son regard étant rivé sur mes seins. D’ailleurs, quand il récapitulera nos boissons, il se trompera trois fois de suite, montrant bien qu’il avait la tête ailleurs.



Nous parlons un peu de tout et de rien. Parfois, je surprends dans ma direction certains regards appuyés des autres clients installés pourtant assez loin de notre table. Il y a même une blonde qui me regarde souvent avec insistance ; je ne sais pas dire si c’est par reproche ou par envie…


Nos boissons arrivent. J’admire la façon dont le serveur pose les verres et les canettes pour chacun d’entre nous sans me quitter du regard. Pour être plus précise : sans quitter mes seins du regard. Il décapsule même nos canettes sans les regarder (je parle des canettes, pas de mes seins) ! J’applaudis intérieurement l’exploit !



Nous bavardons quelques instants, puis nous décidons de passer au buffet. Je m’apprête à me lever de ma chaise quand je réalise un point de détail : il serait peut-être judicieux que je remette mon gilet !



Valentin se lève, fait quelques pas puis revient vers nous :



Un peu agacée, je mets mon grain de sel :



Mon mari, parti en avance, me regarde fixement. Quand je m’approche de lui, il me glisse :



Le buffet n’est pas mal ; je ne sais pas quoi choisir. Par contre, vu la chaleur, je ne prendrai pas de soupe ! Je me sers en boulettes vapeur – j’adore ça – et je complète avec diverses autres petites choses. Les hommes mangent avec des baguettes ; moi, je suis nulle à cet exercice, je me contente de ma fourchette, ça marche très bien ainsi !


Nous reparlons de l’épisode avec notre senior émotif. Chacun y va de son petit commentaire sur ce que nous venons de vivre : ce fut divertissant, et quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie. Néanmoins, j’avoue :



Puis nous changeons de conversation pour éviter de penser à des choses pessimistes. Le repas se poursuit agréablement, du wok en passant par le dessert jusqu’aux cafés, puis nous nous décidons à affronter la chaleur du dehors…




Rue Jean-Sans-Peur



Une petite promenade digestive, ça fait du bien ! Enfin, j’espère car je me sens plutôt lourde, même si j’ai fait attention à ce que j’ai mangé.


Nous arrivons dans une rue vide, bien que bordée de hautes maisons de maître, souvent de façades blanches ornées ci et là de briques rouges. Je demande :



Nous avançons un peu plus dans cette rue déserte. Devant moi : rien. Je me retourne : rien. Ça me surprend quand même car nous ne sommes pas loin de diverses rues très fréquentées.



Je claque des mains :



Mon mari soupire :



Je pile sur place ; emportés par leur élan, mes hommes me dépassent :



Ils se retournent tous les deux, répondant la même chose : « oui ? ». Ah, cet accord de mes deux hommes, ça me laisse toute songeuse sur ce qu’il pourrait advenir lors de galipettes à trois ! Décidément, je me dévergonde à fond ! Néanmoins, ce ne sera pas nettement pire que ce qui va maintenant arriver…



Sans mot dire, je remonte ma jupe, dévoilant en plein jour ma petite chatte bien fendue, telle un abricot bon à déguster. Et pour faire bonne mesure, je pivote lentement sur moi-même, dévoilant à présent mes fesses rondouillettes ! Quelques secondes plus tard, mes deux hommes refont face à mon entrejambe largement exhibé. J’attends un peu qu’ils aient bien maté, et hop, ma jupe retombe, cachant mes petits trésors.


Je m’approche d’eux, les dépasse :



Encadrée par mon Pascal d’un côté et mon Valentin de l’autre, je leurs prends le bras, et c’est ainsi que tous les trois nous remontons la rue jusqu’au boulevard de la Liberté, moi et mes hommes !



Plissant les yeux, Valentin me regarde d’un air étrange, ne sachant pas s’il doit me prendre au sérieux ou pas. Mon mari, lui, rit sous cape.




Rue de Béthune



Quelque centaines de mètres plus tard, revoici la foule !


Étrange spectacle que cette large rue ensoleillée devenant un grand patchwork multicolore en perpétuel mouvement ! Jamais vu autant de monde ! Il est vrai que c’est la rue dans laquelle la plupart des magasins connus sont implantés, sans parler de divers restaurants et cinémas.


Tant bien que mal, nous nous frayons un chemin dans la multitude… Assez inquiète, je m’agrippe au bras de mon homme pour ne pas le perdre. Après quelques mètres, je suis obligée de le lâcher, suite à un mouvement de foule. C’est à présent Valentin qui me sert de pare-foule, sous l’œil attentif de Pascal.


Soudain je lance :



Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous repartons, munis de nos glaces. Je commence à jouer avec ma glace ; du bout de la langue, je trace des sillons, je tourne autour. Aussitôt, Pascal se penche vers Valentin et l’avertit :



C’est un de mes innocents amusements : déguster une banane ou une glace de la même façon que je pratique une fellation… Et bien sûr, avec un nouveau public, j’en profite pour commencer mon petit show. Je contourne délicatement de la langue la masse froide, la choyant, la câlinant, de haut en bas, puis en faisant le tour de celle-ci pour capturer les petites rivières de glace fondue qui se forment. Puis ma langue lèche consciencieusement de la base au sommet le long monticule froid, épousant voluptueusement l’arrondi du cône.


Valentin ne me quitte plus des yeux tandis que Pascal, en arrière-plan, s’amuse de la situation. Mon mari, même s’il aime me regarder faire, semble mithridatisé contre ma façon de déguster. Tout en fixant coquinement Valentin, je léchouille ma glace qui fond petit à petit en petites rigoles blanchâtres. Après quelques coups de langue, je relève la tête et j’adresse un beau sourire canaille à mon lapin préféré. Puis avec lenteur, bouche largement ouverte, j’enrobe la glace entre mes lèvres, la faisant disparaître jusqu’à mi-cornet. Après un bref instant de pause, je fais ressortir la glace toujours en épousant au mieux le cornet arrondi. Je recommence mon petit manège deux fois de suite. Valentin a une étrange façon de me regarder. Cornet en main, ma bouche à dix centimètres au-dessus, je lui adresse à nouveau mon sourire canaille. Et tandis qu’il s’attend à ce que je recommence mon imitation de fellation, je croque délibérément dans la glace.


Instinctivement, il sursaute. Je pouffe de rire.


C’est alors que je constate qu’il y a eu d’autres spectateurs que mes hommes : deux, non trois voyeurs qui me fixent, les yeux écarquillés, comme figés. C’est Pascal qui me sauve la mise en passant son bras autour de ma taille pour m’entraîner d’autorité un peu plus loin.



Pour toute réponse, mon dijonnais pousse un grand soupir. Nous longeons la devanture des Tanneurs, la foule étant de plus en plus dense, ce qui nous permet de nous fondre dedans, auquel cas nous aurions été suivis ; mais peut-être que je me fais des idées. C’est Valentin qui brise le silence :



Pascal affiche alors un sourire carnassier :



Nous longeons à présent une grande église restaurée, celle que Valentin avait prise pour une cathédrale, mon mari expliquant à nouveau deux ou trois petites choses. Puis à nouveau la foule quand nous arrivons sur la vieille gare. Là aussi, il y a plein de monde, partout, partout !


Soudain, Valentin se retourne vers moi ; Pascal en fait de même :



C’est mon mari qui intervient ensuite, un certain sourire aux lèvres :



Il me regarde, pas dans les yeux mais plus bas :



Je regarde fébrilement autour de moi. Là-bas au loin, il y a bien trois policiers près d’un arrêt de bus, mais rien d’autre. Je donne un petit coup sur le bras de mon mari :



Prestement, d’un geste sec, je réajuste au mieux mon gilet noir. Un dernier coup d’œil puis nous repartons, nous mêlant à la foule qui nous entoure.




Rue des Canonniers



Nous avançons, laissant la gare sur notre droite, évitant ainsi l’arrêt de bus et ses policiers. Puis Pascal, qui est devant, bifurque à gauche, tout en jouant le guide :



Peu amatrice des musées – sauf éventuellement pour leur fraîcheur – j’interviens :



Pour aller plus vite, nous coupons en diagonale. Ce n’est pas bien du tout, mais mes pieds en ont franchement marre de respecter le petit bonhomme vert et les passages piétons !



Pascal désigne de la main un portail vert ouvert sur le début d’un parc, derrière des voitures.




Parc Henri-Matisse



Enfin, de l’herbe toute verte ! J’ôte mes chaussures afin d’aller pieds nus. J’adore le contact de l’herbe sous mes pieds ! Nous rencontrons ci et là divers couples déjà installés sous les arbres ou sur les bancs. Je me tourne vers mon mari :



Pascal part devant et s’engouffre dans le tunnel. Valentin et moi, nous le suivons plus lentement. Je vois mon homme s’en aller loin devant puis disparaître dans un virage bordé d’arbres. C’est alors que je suis happée par des bras puissants et mes seins aplatis contre la blanche chemise de mon dijonnais préféré. Je n’ai pas trop besoin d’un dessin sur les idées qui doivent fuser dans son cerveau : une tige bien dure et plaquée sans pudeur contre mon ventre me le signale explicitement.



Je ne sais pas quoi faire ; je reconnais que je suis bien dans ses bras, que j’aime être désirée ainsi par Valentin, et que je ne me laisserais certainement pas faire par un autre que lui (et mon mari), mais je suis un peu embêtée d’avoir trop bien réussi. Je pose mon doigt sur ses lèvres ; il dépose dessus un petit baiser.



Et à regret, il me libère. J’ai un peu de peine pour lui. Spontanément, je dépose un furtif bisou sur ses lèvres pour le consoler. À peine l’ai-je fait que je me demande si je n’ai pas plutôt jeté de l’huile sur le feu ! Mais comme derrière nous un groupe de personnes arrive, lui et moi sommes interrompus dans notre élan. Puis c’est au tour de mon mari de s’approcher. À cause de l’obscurité du tunnel, je ne pense pas qu’il voie que je suis toute rouge, ce qui m’arrange quand même beaucoup !



En effet, on se déniche un petit coin sympa de pelouse sous les arbres avec personne autour. J’enlève mon gilet que j’étale au sol puis je m’allonge dessus les bras en croix.


Bien sûr, Valentin – qui semble redevenu plus zen – en profite pour mater ma poitrine ainsi offerte sous le top transparent. Je lui donne raison ; moi, je ne me prive pas de zieuter dans l’échancrure de sa chemise blanche. J’irais bien glisser mes doigts par là…


Pour l’instant, allongée sur l’herbe, je me repose, me laissant aller. Si je ne fais pas attention, je sens que je vais m’endormir sur place, sans me forcer. Mon mari s’accroupit à côté de moi ; il me sourit puis pose sa main sur un sein, qu’il caresse doucement. À son tour, Valentin s’approche de moi et fait de même. J’ai à présent deux mains d’hommes différents qui s’occupent de mes deux seins. J’aime cette sensation d’être ainsi choyée… Pour un peu, je me laisserais bien sombrer dans un sommeil réparateur et coquin !


À présent, mes deux hommes jouent avec mes tétons, les titillant, les exacerbant afin qu’ils se dressent sous mon top. Moi, je laisse faire ; je me laisse toujours faire dans ce genre de situation agréable, mais pas avec n’importe qui. Ici, il s’agit quand même de mon mari et de mon simili-mari ; donc, c’est totalement légal et légitime, non ?


Simili-mari… l’expression est plaisante. Il est vrai que plus je connais Valentin, plus je me dis qu’il y a des similarités avec mon Pascal à moi. Mais pas tout à fait, car il a aussi quelque chose en plus qui… enfin, comment dire… qui m’émeut… Je ne sais pas si c’est le bon mot, mais Valentin a aussi autrement ce petit « plus » qui me plaît tant.


Soudain, les mains de mes hommes quittent mes tétons. J’ouvre un œil, et je découvre qu’ils sont en mode « sage ». J’ouvre l’autre pour découvrir qu’il y a un groupe de personnes qui s’approche. Pas de chance, j’aurais bien aimé continuer. Tant pis, laissons-les passer ; on verra après. Manque de chance, à peine sont-ils passés que d’autres personnes arrivent dans l’autre sens. Pascal se redresse, scrute l’horizon et déclare :



Valentin s’est levé lui aussi, regarde au lointain puis constate :



Je fais la moue ; je n’aime pas trop que ce genre de chose très plaisante soit suspendu ainsi, alors que ça devenait très agréable ! Je soupire :



Déboulant du tunnel, une bonne dizaine d’enfants bruyants et chahuteurs passe devant nous, puis s’installe dans la pelouse à vingt mètres de notre petit coin. Bon ; eh bien, c’est raté. Pascal, qui est parti en reconnaissance, me confirme en revenant que ce n’est pas la peine d’aller voir ailleurs : le parc se remplit inexorablement.


Alors nous causons de diverses choses avant de nous lever et de traverser le parc bondé de monde en direction d’une statue dont je découvre le dos.



Je contourne la statue, je la dévisage. Ça me dit effectivement quelque chose, mais ce n’est pas évident.



Mon dijonnais intervient :



Il tousse :



Valentin s’écarte un peu. Je lui aurais bien mis la main au paquet, comme on dit, mais il y a décidément trop de monde par ici. Pascal désigne une entrée de l’autre côté du pont :



Bonne idée ! À force de parler et de marcher, ma gorge est plutôt sèche. C’est alors qu’une pensée grivoise me traverse l’esprit : la semence des hommes, même si elle est plutôt chaude, pourrait étancher ma soif, d’autant que j’ignore le goût de celle de Valentin.


Je secoue la tête. Je dois être drôlement assoiffée et fatiguée pour penser des trucs pareils ! Quoique… parfois, avec mon Pascal, j’ai imaginé pire… Et fait nettement plus pire !




Orangina et Coca



Il fait soif, comme on dit. Nous entrons dans EuraLille pour y chercher un peu de froidure et de quoi humidifier nos gorges sèches. Nous nous installons à une table ; je détends mes jambes, bien contente d’être dans la fraîcheur et une demi-obscurité bien reposante pour les yeux.



Pascal se dirige vers le comptoir, me laissant avec Valentin. J’en profite pour poser ma main sur sa cuisse, le tout avec un grand sourire :



Puis il regarde au lointain. Alors je change de tactique : je me lève de mon siège pour aller m’asseoir face à lui de l’autre côté de la table ronde.



J’ai un peu menti, mais ce n’est pas tout à fait faux car là où j’étais assise juste avant, j’avais face à moi les grandes baies vitrées. J’en profite pour me déchausser car mes pieds me font à nouveau un peu mal. C’est avec une grande satisfaction que je peux à présent remuer les orteils ! Ça fait franchement du bien ! Puis, lutine, je glisse mon pied sur sa chaussure et je remonte sous son pantalon pour taquiner sa peau du bout de mes doigts de pied.


Il frémit sous mon contact ; je vois bien qu’il fait un certain effort pour rester impassible. Décidément, il est comme mon homme, mon Pascal : presque sa copie en plus jeune, avec quand même des différences, différences qui me plaisent bien…


Je caresse ainsi sa jambe tandis qu’il essaie d’entretenir une conversation anodine avec moi. « Tu veux jouer à ce jeu-là ? Très bien, moi aussi ! »


Me calant mieux sur mon siège, j’ôte mon pied du bas de son pantalon puis je le remonte à l’horizontale, allant le nicher entre ses jambes. Mon gros orteil vient cogner quelque chose que je qualifierais sans problème de dur…


Je vois distinctement qu’il serre les dents, mais ne fait aucun effort pour chasser mon pied vagabond. Tandis que du coin de l’œil je vois revenir Pascal et nos verres, j’en profite éhontément pour le caresser, montant et descendant le long d’une tige bien raide que je sens à travers le tissu. Pascal s’installe, distribuant nos verres, puis nous discutons tous les trois sans que je ne cesse de taquiner mon vis-à-vis.


À un moment, Valentin serre les jambes pour bloquer mon pied, puis boit la moitié de son verre d’une seule traite. Je m’exclame, innocemment :



Et la conversation continue. Il finit par desserrer les jambes ; j’en profite pour venir plaquer tout mon pied contre son sexe, et j’y vais de bon cœur. Perversement, je caresse, je frôle, je câline cette colonne toute dure, épousant bien de mes orteils sa forme arrondie et moulée par un fin tissu. Je suis particulièrement flattée quand je sens sous mes doigts de pied de fines palpitations ; je suis fière de moi. Mais ce n’est peut-être pas tellement l’endroit pour qu’il arrive un « accident » dans le caleçon de mon lapin.


C’est avec regret que j’arrête mon petit cinéma, au grand soulagement visible de Valentin. Mais je retiens que s’il y a une prochaine fois, j’irai jusqu’au bout ! C’est mon côté vicieuse assumée ! Mon mari en sait quelque chose : j’ai fait pire avec lui !

Comme je suis bonne et généreuse, je le laisse refroidir un peu. Puis, une fois mon verre fini – car je suis toujours la dernière dans ce genre de situation – je propose :



Tandis que nous nous levons, Pascal se penche sur moi et murmure :



Sur le coup, je ne sais pas quoi répondre ; visiblement, mon mari savait ce que je faisais sous la table. Je pensais avoir été discrète ; et bien non, c’est raté…




Parc des Dondaines



Pour échapper un peu au soleil, nous traversons la gare TGV de gauche à droite. Arrivés au bout, nous prenons l’escalier afin de revenir sur le boulevard. Accrochée aux bras de mes deux hommes, nous devisons de tout et de rien. Là-haut, le soleil tape dur ; il fait même étouffant ! Croisant divers passants et passantes, je surprends quelques regards intrigués, et ça m’amuse beaucoup ! J’en profite même pour me presser encore plus sur les bras de mes deux chevaliers servants, leur faisant bien sentir le doux volume de mes seins. Avec un certain succès car Valentin semble perdre parfois le fil de ses idées : il n’est donc pas si insensible qu’il veut bien le dire !


Après le passage piéton, à gauche le commencement de ce parc dont m’a parlé un collègue de travail qui va souvent manger là le midi. C’est à peine à 200 mètres de mon boulot, mais j’ignorais complètement son existence ! Nous nous engouffrons dans une allée assez nue. Il fait chaud, trop chaud. Je m’inquiète un peu :



Eh oui, un peu plus loin, un petit parc avec plein d’arbres s’offre à nous. Pas bien grand, avec quelques coins et recoins.


Devant nous, une allée en escalier ; Pascal passe devant, appareil photo en main. Arrivé en bas, il se retourne pour nous prendre, Valentin et moi, en photo. Ouvrant largement mon gilet afin de mettre en valeur ma poitrine sous le top bleu transparent, je pose avec mon visiteur. C’est alors que mon coquin de lapin se glisse derrière moi et s’empare de mes seins à pleines mains ! Bien sûr, mon mari shoote la scène. Valentin en profite pour soupeser mes melons (comme il les a appelle quelquefois au téléphone) et les presser un peu pour vérifier s’ils sont vrais de chez vrai ! Bien sûr qu’ils sont vrais, et cent pour cent naturels !


Moi, j’aime bien, même si c’est un peu cavalier… Encore plus cavalier sera la main aux fesses qui suivra pour me demander d’avancer ! Je lui fais remarquer :



Nous nous descendons l’escalier pour plonger dans ce petit parc. Au fond, nous avisons des arbres un peu à l’écart. Une fois arrivée sur la pelouse, j’enlève mes talons-aiguilles ; j’adore marcher pieds nus dans l’herbe. Parti une fois de plus devant, Pascal choisit un endroit et s’y installe en s’asseyant dans l’herbe :



Mon mari a toujours eu l’œil pour ce genre de choses… Je me demande où il a bien pu apprendre ça ; à moins que ce ne soit son côté pervers qui explique tout ceci !


J’ôte mon gilet et je l’étale au sol afin de m’asseoir dessus. Bien sûr, mes hommes se font un plaisir de ne rien perdre de mes mouvements. À peine installés, ils viennent m’encadrer, mon mari à ma droite et mon ami à ma gauche. Complètement allongée, les bras derrière la tête, je prends un peu de repos, mes pieds dans l’herbe.


Faussement innocemment, mon mari caresse ma jambe. Il est très vite imité par Valentin. Je me laisse faire. Pourquoi serais-je contre deux hommes rien qu’à moi ?



Je me redresse, je jette un petit coup d’œil circulaire, puis posément mes deux mains se posent sur les braguettes de mes voisins. Sans me démonter, je tâtonne un peu, je serre même un peu les doigts pour vérifier la rigidité, puis je déclare doctement :



Et pour donner raison à mon mari, je tâte à nouveau plus longuement et de façon nettement plus appuyée. C’est alors que celui-ci glisse sa main sous ma jupe et s’en va se nicher tout en haut de mes jambes. Assez surprise, je ne réagis pas tout de suite et je l’entends dire :



Il ôte sa main ; ses doigts sont luisants, puis il dit :



Et c’est à présent la main de Valentin qui s’engouffre sous la jupe. Docile, j’écarte un peu plus les jambes pour lui faciliter le passage. Consciencieux, il s’applique à vérifier mon degré de transpiration, tandis que je frissonne d’aise.



Ce n’est pas pour autant qu’il enlève sa main. Pascal se redresse un peu, pivotant, me tournant presque le dos. Sur le moment, je ne comprends pas. Valentin, lui, semble avoir compris puisqu’il se rapproche encore plus de moi, se collant à moi tandis que son autre main relève ma jupe. Je suis hésitante ; ne va-t-on pas nous voir ? C’est alors que je réalise que mon mari sert d’écran. Rassurée, je soulève un peu mes fesses pour lui faciliter la tâche.


Jambes écartées, jupe relevée au maximum, je jette mes bras derrière moi, buste en avant, offerte, tandis que des doigts agiles et doux s’égarent dans ma fente humide, m’infligeant des tourments bien plaisants !


Ce petit cochon de Valentin sait bien s’y prendre car ça me remue considérablement dans le bas du ventre. Il faut dire que depuis dix heures du matin, j’ai un peu… beaucoup envie ! Le moment est enfin arrivé de me libérer de cette tension accumulée depuis quelques heures, de ce jeu de se tourner autour, de s’exciter sans consommer. Je ne sais pas au final qui a gagné… Lui, moi, nous deux, personne ?


Pour l’instant, je profite du plaisir qu’il m’offre, ici dans ce parc en plein air, avec du monde pas trop loin, à l’ombre, sous une bonne brise fraîche. Bien que de temps à autre je jette un petit coup d’œil afin de vérifier si personne ne nous voit.



Ça me donne plein de frissons… Alors, lui obéissant, je ferme les yeux et je me laisse aller. Je sens entre mes jambes ses doigts agiles qui me caressent, me titillent très agréablement, ses doigts chargés de cyprine dont je dégouline à présent, tant mon envie est forte ! Valentin accentue de plus en plus sa délicieuse torture, j’en frémis d’aise ! Ma respiration se saccade, mes bras tremblent un peu, mon ventre est tout chaud…


Je saisis le bras de Valentin pour mieux le guider : je veux encore plus de plaisir, je veux que ce soit lui qui me le donne, que ce soit à lui que je m’abandonne ! Je plaque ma tête sur son épaule, je vibre de toute part, mon cœur bat la chamade. Ma jouissance est prête à bondir, à jaillir, à exploser en mille étoiles. J’enfonce mes ongles dans sa chair ; la vague arrive, elle vient, je serre les dents pour ne pas crier ! La lame de fond déferle, elle me submerge, me ravage, me dévaste tandis que je me débats sous ses ravages !


Je suis morte, allongée au sol, les bras en croix, le souffle court, mon corps parcouru de fins tremblements diffus… Au-dessus de moi, mes deux hommes qui me contemplent, avec cette lueur indéfinissable dans les yeux…




Retour à la gare



Toujours dans cette chaleur un peu étouffante, nous revenons vers la gare. À nouveau accrochée aux bras de mes hommes, j’en profite encore un peu avant le départ ! Même si je suis très contente, il y a cependant deux bémols dont je fais part :



En effet, lorsque nous arrivons devant, nous découvrons une entrée qui ne paye pas de mine ; personne autour de nous. Et pas d’escalator, juste un escalier classique. Je présume que ce point de détail a dû jouer pour la fréquentation. Pascal explique :



Je me colle contre le rebord de la plate-forme qui surplombe un couloir désert, juste à côté de l’escalier. Je plisse des yeux pour tenter de mieux voir, mais la forme de la voûte et les pylônes m’empêchent de distinguer les formes au loin. Mon mari se plaque contre mon dos, mettant ses mains sur ma taille et m’obligeant à me décaler d’un bon mètre à gauche :



Et sans crier gare, il empoigne mes seins tout en m’embrassant dans le cou !



Après un autre bisou, il se détache de moi, passant à côté de Valentin qui est un peu surpris, tandis que je me retourne, ajustant mon gilet. Une main sur la rampe de l’escalier, mon mari lance à mon visiteur :



Je m’approche, fronçant des sourcils :



Comme si je n’existais pas, Valentin réfléchit un certain temps, comme s’il pesait le pour et le contre, puis il répond à mon mari :



Puis se tournant vers moi, il ajoute :



Il s’approche de moi, me capture par la taille, puis m’entraîne vers l’escalier. Mon mari descend déjà les marches. Moi, je suis surprise par la tournure des événements ; mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu se dire ? Pour l’instant, je profite du fait que je suis collée contre Valentin, et finalement, contente de son initiative. L’escalier fait un coude ; c’est alors que mon voisin me met posément la main aux fesses !



Alors que nous sommes au milieu du dernier tronçon, c’est sous ma jupe que la main de Valentin vient se perdre ! Pour quelqu’un qui ne devait pas du tout craquer en tant qu’homme parfait, je trouve qu’il se laisse beaucoup aller ! Posément, il me caresse les fesses, éprouvant leur volume, les soupesant, les massant, prenant possession de mon petit cul. Honnêtement, j’aime beaucoup ! Et je me laisse faire sans aucun problème !


Il ose même s’aventurer un peu dans le sillon de mes fesses, frôlant délicatement mon entrée toute ronde et sombre. Je frémis… Je me demande s’il se risquera à continuer un peu plus loin… Un doigt un peu plus aventureux s’enfonce légèrement dans ma fente détrempée, se chargeant de cyprine. Il y reste un peu, puis remonte lentement, très lentement entre mes fesses. C’est tellement bon que j’en vibre ! Puis le bout de ce doigt entreprenant vient épouser l’arrondi de ma petite cuvette frémissante qui s’écarte légèrement. Une brève hésitation, puis ce doigt inquisiteur me taquine éhontément l’entrée des artistes ! Si je me laissais aller, je m’empalerais sans vergogne sur ce mini pieu narquois !


Il reste là quelques instants, puis s’éloigne. Je suis un peu déçue, mais il est vrai que l’endroit ne se prête guère aux marivaudages ! « Ah, pourquoi Valentin n’a pas voulu venir chez moi ? Je te l’aurais violé de long en large ! »


Toujours collé à mon lapin qui a remis sa main baladeuse autour de ma taille, nous remontons toute la gare ; c’est long, mais au moins il fait bon, ici. Le train de Valentin est indiqué ; il arrive dans quinze minutes. Je propose d’aller boire quelque chose, une dernière fois. Nous dénichons une table libre et nous commandons nos boissons.



Et je pose ma tête sur son épaule. Je reste ainsi quelques secondes, silencieuse. C’est Valentin qui rompt le silence :



Je me remets droite à ma place et j’observe mon voisin. Ou bien je me fais des idées, ou bien il est un peu chagrin. Il constate assez vite que je le fixe ; alors, pour se donner une contenance, il boit la moitié de son verre. Quelque chose me dit que quand mon lapin est gêné, il descend une bonne partie de son verre : bon à savoir. Je relance la conversation :



Je sais que monsieur a ses convictions. Bien que j’aie réussi à le faire craquer alors qu’il avait juré de résister ! C’est lui qui relance :



Lui et moi, on dirait deux ados attardés, le tout sous l’œil protecteur de Papa Pascal.


Les minutes passent tandis que nous parlons de la journée qui vient de s’écouler, de tout ce qu’on a fait et vécu ensemble, et de ces imprévus divers mais dont on se souviendra longtemps encore, très longtemps. Puis il est l’heure d’y aller. Je suis devant avec Valentin, mon mari étant un peu en retrait. Nous descendons sur le quai ; le TGV arrive peu après. Les voitures défilent sous notre nez, le déplacement d’air nous ébouriffe tous les trois. Valentin désigne la deuxième voiture à notre gauche. Nous nous y rendons.



Je croise les bras et je boude, ostensiblement, pour de faux. Valentin pose sa main sur mon épaule ; j’aime bien son contact…



Et sans qu’il ait pu réagir, je lance mes bras autour de son cou ; je l’attire à moi et je lui donne un énorme bisou bien appuyé sur la bouche tandis que je presse mes seins sur sa poitrine et que je me frotte impudiquement sur son « morceau de bois ». Je reste collée ainsi à lui quelques instants, puis je le repousse sans ménagement :



Un dernier regard puis il s’engouffre dans la voiture. À travers les vitres, je le vois chercher sa place qu’il finit par dénicher. Il s’installe, me fait un large signe ; les portes se referment. J’agite la main tandis que le TGV s’éloigne, emportant Valentin.




Bye bye



Le train s’en va. C’est étrange, je ressens comme un vide. Pourtant, je sais très bien que je lui parlerai encore demain et plein d’autres jours ensuite. Pascal et moi remontons vers le niveau supérieur :



Pascal ne répond rien ; il me prend simplement la main tandis que nous nous dirigeons vers la sortie. Je lui souris ; je suis heureuse de l’avoir dans ma vie, et je sais que c’est réciproque. Doucement, main dans la main, nous retournons à la voiture. Je demande :



Pascal se tourne vers moi en souriant :



Nous arrivons à la voiture ; je me jette sur le siège, me déchaussant aussitôt, mes pieds étant en feu ! Je regarde mes petons, je m’exclame :



La voiture démarre. Nous sortons aisément de Lille : la circulation est réduite, ce qui n’est pas un mal. Alors que nous entrons sur l’autoroute, mon téléphone indique qu’un SMS vient d’arriver. Je consulte le message :



Une bonne demi-heure plus tard et après au moins dix messages, nous sommes de retour à la maison. Je me dirige tout de suite vers la salle de bain pour prendre un bain de pieds. Je pousse un énorme soupir de soulagement une fois mes pieds dans l’eau.


Vingt minutes plus tard, je suis attablée en train de manger en compagnie de mon mari. J’avale ma première bouchée puis je demande :



Je pose ma main sur son bras :



Nous finissons de manger. Tout de suite après, Pascal va le premier dans la salle de bain puis, une fois qu’il a fini, il se rend dans la chambre. Je fais de même et dix minutes plus tard, après avoir envoyé un dernier message à Valentin lui disant que j’allais dormir, je rejoins mon mari dans le lit. Sans que je comprenne bien ce qu’il se passe, je me retrouve dans les bras de mon homme, qui a visiblement une petite idée derrière la tête…



Et il m’embrasse goulûment, passionnément, tout en me caressant fébrilement. Bien qu’il ne le montre pas trop extérieurement, mon Pascal est assez possessif dans son genre, et quelque chose me dit qu’il va être encore plus possessif ce soir ! J’en ai la confirmation quand il me lance :



Il ne me laisse pas lui répondre puisqu’il m’embrasse à nouveau, ce qui m’évite de me creuser le crâne à trouver une bonne réponse. Oui, j’aime exciter mon petit monde, j’adore exciter mon homme, essayer de le rendre un tantinet jaloux et qu’il me démontre ensuite ce qu’il éprouve pour moi. Mon côté chipie assumé…


Le téléphone sonne ; je tends le bras, Pascal proteste :



Et il s’exécute sur le champ, me laissant à peine le temps de reposer mon portable sur ma table de chevet ! Oui, je pense que mon homme doit être un tout petit peu jaloux quand même !


Depuis déjà une bonne demi-heure, nous faisons l’amour de façon intense, moi qui ai été un peu insatisfaite, n’ayant pas pu violer mon dijonnais de passage, et mon homme, qui semble vouloir me prouver bien des choses et qu’il est effectivement le prioritaire, mon prioritaire !


Tandis que je le chevauche sauvagement en amazone – ma position préférée – mes seins lourds capturés par ses mains avides, que je me trémousse sans pudeur sur son sexe bien raide et bien planté en moi, que je griffe ses bras nus, que je m’abandonne à nouveau à cette jouissance dévastatrice qui monte en moi, je ne peux m’empêcher de songer à la prochaine fois où je verrais Valentin, et à tout ce que je lui ferai subir, vu ma frustration de n’avoir quasiment rien fait aujourd’hui !


C’est alors que je réalise que la notion d’ami-amant n’est pas une chimère, et qu’on peut aussi parfaitement aimer deux hommes sans avoir à choisir impérativement l’un d’eux. Mais est-ce que tous les hommes le savent ?