n° 15737 | Fiche technique | 83363 caractères | 83363Temps de lecture estimé : 47 mn | 12/08/13 |
Résumé: Julie présente Bernard à sa famille. | ||||
Critères: fh ff hplusag freresoeur vidéox 69 fgode fist pénétratio fsodo glaçon | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent : Une rencontre dans le métro et une étrange ressemblance ont bouleversé les vies de Julie et Bernard. Malgré a priori et passif familial, ils ont été attirés l’un par l’autre.
Le lundi, Julie reprend les cours. À l’heure du repas, son téléphone sonne. Elle décroche en pensant à Bernard, mais c’est sa cousine au bout du fil qui veut lui confier qu’elle a suivi son conseil le soir même et demandé à Ronan de l’enculer. Celui-ci a été aussi surpris que ravi. Elle raconte que si l’opération n’a pas été très agréable, ça n’a pas été non plus catastrophique. Ronan s’est montré très doux et patient. Il a bien préparé le terrain avec ses doigts et du gel avant de passer à l’action. Le suppositoire a été un peu dur à avaler, mais maintenant elle n’a quasiment plus aucune gêne. Elle va attendre un ou deux jours avant de faire une nouvelle tentative. Elle ajoute en gloussant :
Les deux cousines papotent encore un peu ; mais Julie, attablée avec d’autres étudiants, ne peut parler librement.
Le mercredi soir, elle rejoint son studio. On sonne à la porte : c’est Marc qui vient pour faire la paix et arrondir les angles. Cela leur était déjà arrivé de se quereller. Certaines fois, elle avait elle-même fait les premier pas pour la réconciliation. Une partie de baise, que quelques jours d’abstinence rendaient encore plus forte, la scellant. Des fois même, ces disputes n’étaient presque que des prétextes pour mieux se retrouver. Mais aujourd’hui, c’est différent : il n’y aura pas de réconciliation, ni de retrouvailles sur l’oreiller. Julie le fait malgré tout entrer, ne voulant pas donner le spectacle d’une explication peut-être orageuse aux voisins. Marc s’énerve en effet, incrédule quant à la fin de leur relation. Elle finit par lui dire :
Marc ne la croit pas :
Et elle le pousse dehors.
Une fois son ex parti, elle se rend compte qu’elle doit prendre les devants et annoncer rapidement elle-même à ses parents, à sa famille et à ses amis la nouvelle avant que Marc ne s’en charge. Elle empoigne son téléphone pour appeler Bernard, mais réflexion faite le repose pour foncer directement chez lui. Le trajet n’est pas long, mais il semble une éternité à Julie, dans sa hâte de revoir son amour. Elle sonne. Il ouvre. Ils scellent leurs retrouvailles par un long baiser, puis se retrouvent nus en un rien de temps. Bernard s’assoit et Julie vient s’empaler sur le sceptre dressé. En le sentant l’envahir, elle pousse un soupir de contentement. Elle se décide pendant qu’elle a encore les idées claires à parler de la visite de Marc et de sa crainte que l’on apprenne la nouvelle avant qu’elle ne l’annonce elle-même. Oubliant ses propres conseils de délais de réflexion, Bernard propose de l’accompagner chez ses parents. Julie accepte, mais préfère leur parler seule avant qu’il n’entre. Bien que réticent à cette arrivée en deux temps, il se range à son avis mais à une condition. Elle demande laquelle.
Elle trouve que se faire demander en mariage par l’homme quelle aime pendant qu’ils font l’amour, c’est vraiment super ! Et alors que jusqu’à ce moment elle remuait doucement son bassin, elle accélère le rythme. Il emboîte le pas, attrape ses seins ballottant pour leur prodiguer moult caresses. Déjà dans les meilleures dispositions, elle ne tarde guère à prendre son plaisir. Elle ne retourne pas dans son studio et ils finissent la nuit blottis l’un contre l’autre.
—ooOoo—
Le lendemain, Bernard aide Julie à apporter ses affaires chez lui, impatient comme un adolescent que leur projet se concrétise. La visite aux parents est prévue pour le vendredi soir. Elle les prévient qu’elle passera pour leur parler. Le jour dit, Bernard embarque sa chérie en voiture direction Versailles. Durant le trajet, il sent l’inquiétude de Julie et propose à nouveau de l’accompagner d’entrée, mais elle préfère en rester à son idée initiale. Il la dépose devant la porte, l’encourage d’un baiser et va se morfondre un peu plus loin.
En entrant, Julie a les tripes nouées. Elle s’isole avec ses parents. Son père lui demande ce qu’il y a de si important et de si urgent pour la faire revenir en semaine.
Il se rassoit, inquiet.
Ses parents restent un moment silencieux.
Julie prend son élan et son courage à deux mains :
La stupeur se peint sur le visage de ses parents, les questions se bousculent dans leur tête. Julie coupe court et leur raconte les circonstances de sa rencontre avec Bernard et l’évolution de ses sentiments.
Pendant ce temps, ce dernier, voyant les aiguilles tourner, s’inquiète et ronge son frein. Il imagine les pires choses. Il va se décider à aller sonner quand Julie apparaît et lui fait signe. En allant vers la maison, Julie lui dit que ses parents acceptent sa décision et l’invitent à dîner.
L’accueil des parents est chaleureux. Bernard se souvient d’eux. Le père de Julie est le plus jeune de la famille et avait à peine quatre ou cinq ans de plus que sa nièce Ariane. Sa femme et lui ne s’étaient pas montrés hostiles envers lui, mais n’avaient pas – contrairement à la tante Antoinette – pris ouvertement parti pour lui. Autour de l’apéritif, après avoir parlé de son métier, Bernard, poussé par Marie-Thérèse, la mère de Julie, explique ce que la ressemblance de cette dernière avec Ariane avait provoqué en lui. Ajoutée à la différence d’âge en plus, si Julie ne l’avait pas un peu bousculé, jamais il n’aurait osé s’avouer son attirance pour elle. Louis, le père de Julie, sourit :
Elle regarde son époux avec tendresse :
Julie pense in petto que son père ne peut reprocher à sa femme d’être coincée. Elle est aux anges quand Bernard fait sa demande à ses parents de sa main. Et cette fois, cela ne fait pas de drame ; ses parents acceptent, Marie-Thérèse faisant simplement remarquer, en riant, que cela allait mettre de l’ambiance aux prochaines réunions familiales. Depuis vingt ans, Ariane était un sujet tabou ; c’est pour ça que Julie – qui avait trois ans à l’époque – n’en a pas entendu parler. Toute la famille se retrouve à table. Les frères et sœurs sont intéressés par le nouveau de Julie d’autant qu’il y a mariage en vue. Il est assailli de question auxquelles il répond de bonne grâce.
Une fois les enfants au lit, la discussion se poursuit jusqu’à une heure avancée. Au moment du départ, Bernard se rend compte qu’il a un peu trop apprécié les vins de ses hôtes pour reprendre le volant et Julie également ; aussi lui propose-t-on de rester coucher. Personne ne s’offusquant que ce soit dans la chambre de Julie.
Une fois dans celle-ci, Julie s’installe sur les genoux de son maintenant officiel fiancé pour un petit câlin. Tous deux, fatigués par cette journée, ne pensaient pas aller au-delà de ces tendresses, mais comme dit le proverbe, l’appétit vient en mangeant et ces caresses leur chauffent le sang. Elles deviennent plus poussées et Julie se retrouve à genoux, prenant dans sa bouche le sexe déjà dressé. C’est ensuite au tour de Bernard d’user de la langue et des lèvres avec maestria. Elle a du mal à étouffer ses gémissements. Elle remonte ses jambes de chaque côté de sa tête pour se rendre plus accessible. Il glisse lentement sur elle, embrassant son ventre, sa poitrine ; leurs lèvres se rencontrent. Il lui murmure qu’André Dussolier a raison. Surprise, elle demande :
Elle guide sa queue vers son intimité et soupire d’aise quand elle se sent pénétrée. Une fois bien au chaud, Bernard ne bouge plus. Julie s’impatiente de cette inaction, se demandant ce qu’attend Bernard. Lui, qui s’était immobilisé pour voir les réactions de sa dulcinée, n’est pas déçu. Il jubile de la voir essayer de bouger, sa position ne lui permettant que peu de mouvements. Il la sent chaude comme un brandon mais reste immobile, se contentant de l’embrasser, ce qui réduit encore plus sa capacité d’action. Elle se montre de plus en plus impatiente, voudrait prendre l’initiative, mais il ne lui en laisse pas la possibilité. Elle finit par demander :
Doucement, en multipliant les baisers, il murmure :
Julie comprend qu’il la provoque. Eh bien, il va voir ! Elle plante ses yeux dans les siens et articule :
Il se met lentement en action et va accélérant.
En s’entendant, elle pense à sa mère. Décidément, elle est bien sa digne fille. Il la pilonne maintenant à un rythme soutenu. Elle sent le plaisir monter, et quand celui-ci fuse, elle doit se mordre les lèvres pour étouffer le cri qui venait du plus profond de ses entrailles. Bernard se recule un peu pour lui permettre de détendre ses jambes. Elle en profite pour les nouer autour de sa taille et goûter le plaisir d’un nouveau ramonage en règle.
Elle se tait quelques secondes avant d’ajouter :
Elle dénoue ses jambes et fait s’allonger son futur sur le lit pour venir s’empaler. Elle est presque surprise de la facilité avec laquelle son cul s’ouvre et accueille ce pieu au plus profond d’elle. Elle se met en mouvement. Elle ne sait combien de temps elle monte et descend le long de ce sexe dressé. Elle finit par se laisser aller sur le côté pour s’endormir, la bite encore plantée dans son anus. Une fois sa chérie dans les bras de Morphée, Bernard se lève pour procéder à un brin de toilette. Il nettoie aussi, un peu, l’intimité de Julie sans que cela la réveille.
—ooOoo—
Ce samedi matin, le réveil est difficile. La nuit a été courte. En se levant, Julie tique : quelque chose lui paraît curieux. Elle s’en occupera plus tard. Bernard et elle prennent le petit déjeuner avec la famille. Tandis que Bernard discute avec son père, elle rejoint Jade dans sa chambre pour lui demander :
Jade se trouble et bafouille. Julie reprend :
Sa sœur pique un fard avant de murmurer :
Jade redresse la tête et, comme on se lance à l’eau, dit :
Julie devrait se mettre en colère et engueuler sa sœur pour son indiscrétion, mais elle ne peut pas car l’admiration naïve de sa sœur l’amuse et la flatte. Elle préfère ironiser :
Ajoutant in petto : « C’est déjà bien assez qu’il y ait eu un spectateur, ou plutôt une spectatrice. » Jade reste un moment silencieuse, rêveuse presque, avant de susurrer :
Julie croit rêver. Elle pensait être arrivée au bout des surprises avec sa sœur, mais est de nouveau estomaquée.
Un refus indigné lui vient aux lèvres, doublé d’un sermon à sa sœur. Celle-ci fait le dos rond et laisse passer l’orage. Quand Julie est un peu calmée, Jade s’excuse platement, mais par petites touches, par insinuations, elle amène sa sœur à repenser à la nuit passée et aussi à celle, folle, dans un certain château et à leurs plaisirs. Lui insufflant certains regrets quant à la fugacité de ces moments. Une fois cette idée dans son esprit, insensiblement Julie commence à voir la chose de manière moins négative avant de finir par penser à la proposition de Jade avec une certaine excitation. Mais elle s’interroge quant aux réactions de Bernard par rapport à ce genre de plan. C’est alors qu’elle entend un grincement de parquet et, tournant la tête – en même temps que sa sœur, d’ailleurs – elle voit Bernard appuyé contre le chambranle de la porte, les regardant d’un air impassible. Il y a un moment de flottement chez les filles quand il lance, très pince-sans-rire :
La susdite demoiselle bredouille lamentablement :
Jade vire alors au rouge brique, se cache presque derrière sa sœur. Bernard enchaîne :
Plutôt amusée et peut-être pas mécontente de voir sa sœur dans l’embarras, Julie entre dans la danse à son tour :
Jade pousse un « Julie » suppliant, mais celle-ci poursuit malgré tout :
Voyant que Bernard prend la chose plutôt du bon côté, Julie se risque à suggérer :
Bernard regarde Julie un moment. Celui-ci paraît une éternité à cette dernière ; elle se demande si elle n’est pas allée trop loin, elle commence à avoir la gorge qui se noue quand il se décide enfin à parler :
Julie pèse soigneusement ses mots, ne voulant pas faire une trop grosse boulette.
Il pense qu’avec un peu d’habileté, il réussira à faire passer ce projet à la trappe.
Jade, qui voit l’horizon se dégager et son projet prendre bonne tournure, se sent toute ragaillardie et émoustillée ; elle lance :
L’interruption ne gêne nullement Jade, maintenant tout à fait à l’aise, et la tête à son projet :
Jade rosit en se défendant :
Cette fois, c’est Julie qui prend la relève, pas mécontente d’accentuer l’embarras de sa sœur :
Jade, qui croyait que l’épisode était clos, se trouble derechef :
Julie, qui repense à son attitude quand elle avait surpris ses parents, ne peut que se montrer indulgente avec sa sœur :
Et elle s’éclipse rapidement avant que le vent ne tourne de nouveau.
Sitôt la jeune fille sortie, Bernard ne peut s’empêcher de faire remarquer :
Elle se garde bien de raconter qu’effectivement, en des circonstances identiques, elle n’avait pas résisté et était restée à regarder ses parents en pleine action.
—ooOoo—
Les parents de Julie retiennent Bernard pour le déjeuner. Ils l’invitent alors officiellement à la prochaine réunion familiale, ce qui n’est pas forcément fait pour le ravir, eu état aux souvenirs d’une certaine réunion qu’il avait quittée presque en claquant la porte tant il s’était senti humilié ; mais il ne décline pas franchement. Ce n’est donc qu’après les repas que tous deux reprennent le chemin de l’appartement de Bernard. Judith, munie de la caméra paternelle, ne s’est pas laissée oublier et accompagne le couple.
Plus ils approchent, plus Bernard trouve l’idée – non seulement de faire l’amour, mais qui plus est de se faire filmer par une gamine à peine majeure – dérangeante. Il pense qu’avec ce genre de plan, les problèmes ne devraient pas tarder à survenir. Il essaie, sans s’opposer frontalement, de faire changer d’avis ces demoiselles. Mais l’une comme l’autre sont trop émoustillées pour s’apercevoir de ses réticences et renoncer. C’est donc sans rien avoir obtenu qu’ils arrivent chez lui. Il espère encore par des manœuvres dilatoires pouvoir faire capoter le projet. Il n’en a pas le loisir, les deux sœurs voulant se mettre en action dès la porte franchie. Il tente bien de différer, mais toutes à leur idée géniale, elles ne s’en laissent pas détourner et Julie n’est pas la dernière à se montrer empressée. Il se résout, pour les beaux yeux de sa belle, à suivre le mouvement, reconnaissant volontiers qu’il y a pire épreuve. Mais malgré tout, alors que Julie est déjà en tenue d’Ève dans la salle de bain, c’est en traînant les pieds qu’il commence à l’imiter. Tant et si bien qu’elles finissent quand même par s’apercevoir de quelque chose et lui demander ce qu’il a.
Elle pose sa caméra qu’elle avait déjà au poing et, incontinent, sous le regard médusé de Bernard, retire le susdit survêtement et dans la foulée slip et soutien-gorge avant de déclarer fièrement :
Ce n’est pas exactement ça que Bernard espérait. Judith, quant à elle, ne s’attendait nullement au strip-tease de sa sœur. Inconsciemment, elle est un peu jalouse de la voir se montrer ainsi à son chéri. Non qu’elle ait quelque chose à lui envier, mais quand même. Elle n’était au fond pas mécontente du tout que Jade l’ait reluquée en pleine action avec Bernard. Secrètement fière que quelqu’un ait pu apprécier les performances de son amant. Déjà en avoir parlé avec sa cousine Christine était assez jubilatoire ; mais que sa sœur ait pu le constater de visu l’était encore plus. Pour en revenir à l’effeuillage de Jade, elle en est, avec une certaine inconséquence, presque irritée. Mais doit bien s’avouer que sa sœur lui ressemble décidemment beaucoup, non seulement voyeuse, mais aussi quelque peu exhibitionniste. Elle s’abstient de toute remarque, d’autant que, malgré cet imprévu, l’envie de faire immortaliser ses parties de jambes en l’air avec son étalon adoré la tenaille toujours.
Elle se suspend donc à son cou, l’embrasse, le déshabille et l’entraîne sous la douche. Sa sœur, caméra rivée à l’œil, n’en perd pas une miette et les suit pas à pas. Sous l’eau ruisselante, grâce aux bons soins de Julie et malgré sa gêne, il se retrouve au garde-à-vous, Jade s’attardant en gros plans sur l’engin dressé. Elle demande aux amoureux de s’essuyer réciproquement et de gagner la chambre. Une fois celle-ci gagnée, Julie conserve l’initiative, lui se montrant décidemment peu entreprenant. Elle l’entraîne dans un 69 grand cru. Ensuite, tout y passe : cravate de notaire en le suçant, baise dans toutes les positions ; en levrette, en missionnaire, jambes sur les épaules, sur le côté, elle au-dessus.
Après avoir chevauché quelque temps, Julie estime qu’une pause s’impose. Elle entraîne de nouveau Bernard dans la salle de bain. Elle fait les choses en grand, allant jusqu’à dévisser le pommeau de douche pour introduire le flexible dans son cul pour qu’il soit bien net. Elle complète l’opération en oignant l’endroit d’huile d’amande douce. De retour dans la chambre, Julie s’allonge sur le dos, relève ses genoux, écarte de nouveau ses fesses pour bien dégager l’endroit qu’elle vient d’apprêter et, sans sourciller en le fixant dans les yeux, dit simplement à Bernard :
Il obtempère avec plaisir tandis que Jade tourne autour d’eux, toujours filmant. À un moment, pour avoir un nouvel angle sur l’enculage de sa sœur, elle l’enjambe. Cette dernière se voit donc ainsi présenter la vision d’une chatte humide et luisante. Impulsivement, elle s’agrippe aux hanches de sa sœur, soulève la tête pour embrasser le minou offert. Jade laisse échapper un « Oh ! » de surprise et de contentement. Elle se laisse aller vers cette langue qui commence à la fouiller. Les sensations sont si fortes qu’elle en oublie sa caméra. Bernard s’en aperçoit et la lui retire des mains sans qu’elle ne s’y oppose. Une fois en sa possession, lui aussi se sent une âme de reporter et se met à filmer les deux sœurs. Insistant sur la langue agile de Julie ou le visage extatique de Jade qui, la bouche grande ouverte, halète au même rythme que les ondulations de son bassin. Par moments, il descend jusqu’à son sexe toujours planté dans le fondement de Julie. En voyant Jade se pencher pour rendre la politesse à sa sœur, il préfère se retirer pour laisser les deux filles œuvrer à loisir, ce qu’elles ne manquent pas de faire en un 69 plein d’entrain. Elles finissent, épuisées de jouissance, par s’effondrer et s’assoupir toujours tête-bêche. Il en profite pour poser la caméra et aller se rafraîchir.
Ce faisant, il songe à cette folle journée. Décidemment, les filles de cette famille ont le sang chaud ! Il repense à Ariane qui, elle aussi, pouvait avoir le feu aux fesses. Lui reviennent en mémoire quelques moments torrides passés avec elle. Comme cette fois où elle avait invité sa meilleure copine et son fiancé. À la fin de la soirée – un peu arrosée – et où le sexe avait été un sujet abondamment abordé, les deux filles s’étaient retrouvées en tenue d’Ève, chevauchant leur homme sur le canapé avant de se faire enculer (Ariane aussi aimait ça) face à face à quatre pattes sur le tapis.
Et cette autre fois dans le métro bondé, où ils étaient serrés l’un contre l’autre. Il en avait profité pour la lutiner un peu. Une place s’était libérée. Elle l’avait fait s’asseoir pour s’installer sur ses genoux. À son tour, elle s’était mise à le caresser à travers son pantalon, usant de son sac et de son manteau pour dissimuler – pas assez aux yeux de Bernard – ses agissements. Cela finit par devenir gênant et même presque douloureux, à l’étroit qu’il était dans son slip. Elle s’en rendit compte. Profitant d’un mouvement lié à l’entrée en station, avec des doigts de fée, une discrétion de Sioux et une totale inconscience, elle réussit à défaire sa braguette et à extraire son sexe qui, trouvant la liberté, se redressa. Plutôt que d’essayer de lui faire regagner son abri normal – ce qui pouvait s’avérer délicat vu les proportions prises – elle choisit de le dissimuler à sa manière.
Aujourd’hui encore Bernard se demande comment elle avait pu faire pour agir avec une telle célérité. Elle réussit, en moins de temps qu’il faut pour une respiration, à se dresser un peu, repousser sa jupe et faire entrer dans son puits d’amour le pieu dressé. L’opération avait été facilitée :
1) parce qu’Ariane avait la chatte déjà bien lubrifiée ;
2) car ce jour-là elle ne portait pour tout sous-vêtement qu’un porte-jarretelles et des bas, slip et soutien-gorge étant restés au placard.
Il lui prenait de temps à autre ce genre de fantaisie, surtout les soirs où ils allaient au cinéma. La pénétrer ainsi au milieu de la foule avait été une expérience inédite. Bien sûr, ils n’avaient pas pu bouger, mais Ariane avait un certain talent pour contracter son vagin, et grâce à son sac disposé avec art, elle avait pu glisser sa main pour se caresser le bouton. Il l’avait sentie jouir. Leur station approchant, le problème avait été de retrouver une attitude décente. Si, pour extraire le sexe de Bernard et l’introduire en elle, Ariane avait trouvé l’art et la manière, l’opération inverse – lui faire réintégrer l’abri de son slip – s’est avérée beaucoup plus difficile. Surtout qu’il y avait moins de monde debout pour faire écran. Les gens debout regardent généralement devant eux et non vers le bas. En plus, assis non loin d’eux, il y avait des personnes regardant dans leur direction. Et les stations passaient. Vint la leur, sans qu’ils aient pu résoudre le problème. Ils durent continuer jusqu’au terminus et attendre que les gens descendent pour pouvoir se rajuster en sécurité et repartir dans l’autre sens. Se résignant de bon gré, Ariane avait profité de la fin du voyage pour recommencer son petit jeu des contractions et prendre à nouveau son pied. Le clou du voyage avait été une station avant le terminus, alors qu’Ariane atterrissait : une petite dame à cheveux gris s’était approchée avant de descendre pour lui glisser :
Tous deux furent saisis. Pendant un moment, Ariane eut l’air d’une biche aux abois, la bouche ouverte, sans qu’aucun son intelligible ne réussisse à en sortir. Elle parvint néanmoins à finir par pouvoir souffler :
La dame enchaîna :
Sur ces très dignes paroles, elle sortit de la rame.
Il laisse s’évanouir le passé pour revenir à aujourd’hui ; cette journée si animée le laisse dubitatif. L’intrusion de sa « belle-sœur » dans leur intimité lui laisse un sentiment mitigé. Les choses ont quand même beaucoup dérapé. Il n’a rien contre les « fantaisies », mais là… Jusqu’où cette frangine au sang si chaud serait-elle allée si Julie n’avait pas calmé ses ardeurs ? Il est prêt à parier qu’elle aurait volontiers laissé tomber la caméra, histoire de lui montrer qu’elle aussi pouvait avoir un bon coup de reins. Qu’en aurait-il résulté ? L’arrivée de Julie, sortie de sa torpeur, interrompt le cours de ses réflexions. Celle-ci se jette dans ses bras en lui répétant qu’elle l’aime. Il la sent mal à l’aise. Il l’amène à lui confier ce qui la préoccupe. Elle se met à expliquer, au bord des larmes, qu’elle ne sait pas ce qui lui a pris ; que devait-il penser d’elle d’avoir insisté pour que sa sœur vienne les filmer, d’avoir laissé cette dernière se mettre nue, et surtout de s’être mise à lui lécher la chatte et de permettre qu’elle lui rende la pareille ? Elle n’avait jamais fait ça avant, ni avec aucune autre fille d’ailleurs. Il la calme et la rassure en lui disant qu’il aurait dû mettre le holà dès le début et ne pas accepter l’immixtion de Jade dans leur intimité. Ils finissent d’un commun accord par décider que les choses en resteront là.
Quand, après qu’elle ait elle aussi émergé, il annonce à Jade cette décision, celle-ci est un peu désappointée, mais n’ose pas insister malgré son espoir de continuer ces prises de vue si excitantes. C’est malgré tout un peu dépitée qu’elle repart pour Versailles.
Après son départ, Bernard – à qui Julie avait raconté « l’incident Olivier » et ses conséquences – songe tout haut que ce serait une bonne chose qu’elle se retrouve rapidement un copain, et qu’au besoin il ne faudrait pas hésiter à aider un peu le destin. Julie l’approuve hautement, pensant aussi que si Jade avait un garçon pour s’occuper de ses fesses, elle aurait été moins encline à s’occuper des leurs. Elle demande :
Après un moment de réflexion, Bernard répond :
Après un moment de silence, Julie lance presque timidement :
Dans la foulée, les coups de fil sont passés à Eudes et Jade, qui acceptent tous deux. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il n’y ait pas de problèmes d’horaires. Retard de l’un, avance de l’autre.
Après le dîner, ils rejoignent la chambre et s’endorment rapidement, la journée ayant été fertile en événements.
—ooOoo—
Après le petit déjeuner, Julie rappelle qu’il faut s’occuper de la caméra. Ce qui est fait. Une fois le film transféré et toute trace effacée, elle est soigneusement rangée dans un endroit qui n’est pas en évidence. En y réfléchissant, ils ont pensé que ce serait une bonne idée d’inviter Jade et Eudes à déjeuner pour prolonger leur mise en présence.
Ce denier arrive à l’heure dite. Après lui avoir présenté Julie, Bernard lui sert son histoire de clefs. Eudes propose de les accompagner. Ils ont toutes les peines du monde à l’en dissuader. Tout cela a pris plus de temps que prévu et l’heure d’arrivée de Jade approche furieusement. C’est presque en courant qu’ils quittent l’appartement en prenant bien soin de ne pas prendre leur portable pour que Jade ne puisse pas les contacter. Ils vont à un café non loin pour observer la porte d’entrée.
Ils n’y sont pas depuis cinq minutes que la sœurette arrive. Ouf ! Jusqu’à présent, tout va bien. Il ne reste plus qu’à laisser macérer. Ce n’est qu’une heure et demie plus tard qu’ils reviennent. Quand ils rentrent, ils ne peuvent se rendre compte si la mayonnaise a pris. Quand l’invitation à déjeuner est lancée, Eudes proteste qu’il ne veut pas les déranger. Ils ont bien du mal à le faire rester, d’autant que Jade s’y est mise aussi. Enfin ils y réussissent. Julie dit qu’ils vont aller faire les courses et qu’ils ne seront pas de retour avant midi et demie, soit une heure plus tard. Bernard se retient de dire qu’à part le pain, il y a tout ce qu’il faut pour manger, entre le frigo et le congélateur ; mais il comprend que Julie fait cela pour prolonger le tête-à-tête.
Une fois dehors, Julie regrette de ne pas pouvoir voir là-haut le résultat de leurs manœuvres. Après un moment d’hésitation, Bernard dit que c’est possible, en rentrant par la porte de service, et qu’ils pourraient observer l’évolution des choses par l’œil de bœuf qui donne sur le salon. Le pain acheté, ils entrent le plus discrètement possible et se rendent à leur poste d’observation. Ils constatent tout de suite que les choses ont été encore plus vite qu’ils ne l’avaient espéré. Jade a déjà quitté son fauteuil pour venir s’asseoir tout contre Eudes, qui a un bras passé autour du cou de Jade, son autre main tenant celle de cette dernière. Ils se parlent tout bas en se regardant dans les yeux. Ça a été visiblement le coup de foudre. Un baiser vient confirmer si besoin était la chose. Les jeunes y mettent de l’ardeur.
Rassuré, Bernard va pour se retirer mais Julie le retient ; ils hésitent à peine, pensant que pour l’indiscrétion Jade a largement montré l’exemple : ce sera la réponse du berger à la bergère.
Le baiser dure, et si leurs mains se lâchent, c’est pour s’égarer l’une dans une braguette et l’autre sous une jupe. Quand il s’interrompt, Jade vient s’installer sur les genoux d’Eudes, non sans avoir pris le temps de retirer slip et soutien-gorge pendant qu’il défaisait son pantalon pour laisser jaillir son sexe qui devait se trouver à l’étroit. Quand Bernard se tourne vers Julie pour lui dire qu’ils ne perdent pas de temps et que le courant passe vraiment très bien entre eux, il voit que sa chérie filme la scène. Il ne s’en était pas aperçu jusque-là, accaparé qu’il était par ce qu’il voyait. Il n’est même pas tenté de faire une objection : autant être fou jusqu’au bout ! Il se contente de murmurer ce qu’il pensait, ce que Julie approuve hautement sans lâcher la caméra. Précisant qu’elle se doutait bien qu’après les dernières heures, sa sœur devait être sacrément chaude.
Partis comme ils le sont et sachant que le temps leur est compté, les deux jeunes abrègent les préliminaires. Jade se retrouve rapidement à genoux sur le tapis, appuyée sur le canapé à se faire baiser. Ils l’entendent couiner. Julie note d’ailleurs que sa sœur et son partenaire se montrent quand même imprudents, car ils n’utilisent pas de préservatif. Mais elle doit s’avouer qu’elle non plus avec Bernard n’en a pas plus utilisé. Les deux tourtereaux montrent moult ardeur à leurs ébats. Julie avait raison : la journée de la veille a dû visiblement chauffer Jade à blanc et mise dans les meilleures dispositions pour une partie de jambes en l’air, et Eudes, assurément un chaud lapin, n’est nullement en reste. Après s’être fait sauter en levrette sur le tapis, Julie se dégage pour faire s’allonger Eudes, l’enjambe pour offrir sa chatte aux caresses de sa langue, ce qui l’amène au ciel plusieurs fois avant qu’elle-même ne s’empare du sexe dressé devant elle pour le lécher, le sucer, le gober avec un entrain digne d’éloges. Soumis à pareil traitement, ils voient Eudes finir par tressaillir. Jade ne lâche pas le morceau pour autant, gardant ses lèvres rivées au gland, accueillant au fond de sa gorge les jaillissements.
Midi approchant, Bernard et Julie se retirent sur la pointe des pieds pour faire leur retour officiel, d’autant que visiblement l’action se termine. Ils rentrent donc, sans se faire discrets cette fois-ci. Au salon, les deux jeunes gens sont sagement assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. Le rose de leurs joues, leur respiration rapide, mais surtout le slip que Jade a oublié sous le canapé trahissent leur activité récente.
Le repas se passe dans la bonne humeur. Eudes et Jade se jettent de fréquents et éloquents coups d’œil qu’ils croient discrets. Le repas touche à sa fin quand le téléphone d’Eudes sonne. C’est son père qui lui rappelle qu’il est attendu, la famille ne devant pas tarder à partir pour l’anniversaire de sa grand-mère. Bernard, in petto, le regrette ; il espérait faire raccompagner Jade en moto jusqu’à Versailles, histoire de prolonger la rencontre. Mais il se console en se disant que vu la tournure des choses, ce n’est probablement pas indispensable. Eudes parti, Julie demande innocemment à sa sœur :
Bernard jubile intérieurement en voyant la tête de Jade qui fixe, l’air un peu égaré, sa culotte tournoyante. Elle se lève précipitamment pour récupérer l’objet, mais Julie esquive en reprenant la parole :
C’est Bernard qui prend le relais :
Julie enchaîne :
Jade les regarde alternativement, la bouche ouverte. Puis brusquement elle éclate de rire. Son fou-rire se calmant, elle peut articuler :
Après avoir lancé un coup d’œil à Bernard qui ne pipe mot, Julie lance :
Tout le monde de se rendre au salon devant la télévision. Tandis que Jade s’assoit sur un fauteuil, sur le canapé Julie se colle contre Bernard, la tête sur son épaule. Il en profite pour l’enlacer d’un bras et laisser sa main s’égarer dans le décolleté de sa chérie. En première partie, c’est la prestation Julie / Bernard qui passe. Les deux sœurs échangent leurs commentaires. La projection est commencée depuis une vingtaine de minutes quand Jade s’affale un peu plus sur le fauteuil, écarte les cuisses et passe la main sous sa jupe. Ses récents exercices n’ont visiblement pas éteint sa libido. Comme elle n’a pas remis sa culotte, elle accède directement au vif du sujet. Julie, elle aussi chauffée, non seulement par le film mais aussi par les effleurements de Bernard sur sa poitrine, se dégage de son étreinte pour pouvoir se débarrasser de sa robe, et surtout de sa fâcheuse culotte pour ne garder que son chemisier déjà largement déboutonné qui lui fait comme une ultra-minijupe arrivant avec peine à couvrir son postérieur. Elle se rassoit, non directement sur le canapé, mais sur les genoux de Bernard en se blottissant contre lui. Il comprend l’invite et ses mains deviennent baladeuses.
Dix minutes plus tard, elle s’écarte de nouveau de lui, mais cette fois-ci pour défaire son pantalon et faire sortir ce qu’elle sent de si dur qui s’y cache. Ce qu’elle vient de libérer, elle le fait disparaître dans son antre d’amour. Le spectacle n’est plus seulement sur l’écran, mais aussi en direct. Chacun jette alternativement un coup d’œil aux films et à ce que font les autres protagonistes. D’un côté, Jade, une jambe sur chaque accoudoir, s’astique consciencieusement ou s’introduit deux ou trois – et même parfois quatre – doigts dans la chatte, et pour que ceux de l’autre main ne restent pas inoccupés, elle s’occupe avec eux de son petit trou. Ainsi occupé, l’après-midi file à toute vitesse et le soir arrive déjà quand Jade prend le chemin du retour avec la caméra paternelle, à la mémoire allégée, bien sûr, des dernières prises de vue. Une fois la jeune fille partie, Bernard fait remarquer :
Julie admet volontiers qu’ils sont peut-être allés un peu loin.
Fatigués par l’après-midi, ils se couchent presque sitôt dîné ; mais si Julie s’endort rapidement, Bernard, lui, a plus de mal. Il pense à Catherine ; vu le décalage horaire, ils ne se sont pas téléphoné (à dire vrai, quand elle est loin, Catherine pense assez peu à lui donner des nouvelles) mais selon un message qu’elle lui a tout de même envoyé, elle pense que son séjour américain ne devrait plus s’éterniser, le séjour néo-zélandais devant être plus bref. Il faudra qu’il ait une discussion avec elle à son retour pour lui annoncer l’évolution de la situation ; et à cela s’ajoute la perspective de rencontre avec le reste de la famille Tanson Duplantier bien des plaisirs en perspective.
—ooOoo—
Après avoir quitté l’appartement, chacun retourne à ses activités. Julie à ses cours et Bernard à son bureau. Visiblement, Marc a déjà répandu la nouvelle, et celle-ci a dû se propager à la vitesse grand V. Toutes ses copines – et même d’autres – lui demandent si c’est bien vrai, et même des précisions. On ne peut pas dire qu’elle se retrouve isolée durant ses intercours et son heure de repas. Cela l’agace quelque peu. Ce n’est qu’après le denier cours que, dans un café avec ses deux meilleures amies, elle se laisse aller à être plus diserte. Elle confirme, en faisant une description de Bernard, qu’elle s’efforce de ne pas être trop hagiographique ; d’ailleurs, ce n’est pas un saint : sa chatte et son cul peuvent en témoigner.
Le reste de la semaine se passe au mieux, surtout une fois la chambre à coucher rejointe. Mais le samedi, petite déception pour Julie : Bernard doit aller à son bureau pour finir du travail en retard. Qu’à cela ne tienne : elle-même étudiera tranquillement à la maison ; il faut bien avouer qu’elle a un peu pris de retard dans son travail, ses soirées étant nettement moins studieuses ces derniers temps.
L’après-midi tire à sa fin ; Bernard est assez satisfait car il a bien avancé. Il pense alors à réactiver son portable, qu’il avait mis en mode silencieux pour travailler plus tranquillement. S’affiche alors un message de Catherine : elle doit annoncer son départ des États-Unis pour la Nouvelle-Zélande. Si Catherine annonce bien qu’elle quitte l’Amérique pour l’Océanie, elle avise aussi qu’elle transite par la France. Elle a débarqué à Roissy et vient le retrouver chez lui. Elle ajoute qu’elle n’a pas prévenu sa mère – qui garde son fils – qu’elle passait par Paris, afin de pouvoir passer tout son temps entre les deux avions avec lui. Il est abasourdi, puis il réalise : chez lui, il y a Julie. Il se maudit de ne pas avoir annoncé à Catherine la fin de leur relation. Ce n’est pas parce que c’est ce qu’elle avait fait quand elle avait épousé son Américain qu’il doit faire de même, mais il voulait le faire de vive voix et pas par téléphone. Maintenant, il le regrette. Il la rappelle, mais il tombe sur la messagerie. Il laisse un message. Il complète par un SMS, mais n’est nullement sûr qu’elle écoute le premier ou lise le second.
Il lui faut intercepter Catherine avant qu’elle n’arrive à sa porte. Il laisse en plan ce qu’il est en train de faire et part séance tenante vers son domicile. Durant le trajet, toutes ses tentatives pour la contacter sont infructueuses. Toujours le répondeur. Elle doit être scotchée avec sa boîte. Arrivant à son immeuble, il se maudit de ne pas avoir pensé à téléphoner à Julie pour l’avertir. Peu auparavant, Catherine met fin à la communication avec son entreprise ; elle voit que Bernard a essayé de la contacter, mais comme elle est déjà devant sa porte, elle ne juge pas utile de lire ou d’écouter les messages. Elle sonne et déboutonne son manteau.
À l’intérieur, Julie, après avoir potassé ses cours une partie de l’après-midi, s’était décidée à s’adonner à quelques tâches ménagères, trouvant que Bernard et sa femme de ménage n’étaient pas des plus doués pour traquer la poussière. C’est donc tablier sur le dos et chiffon en main qu’elle vient ouvrir. Toutes deux sont surprises de se trouver face à face, chacune s’attendant à voir Bernard. Catherine est la première à se ressaisir. Elle entre d’un pas assuré en demandant :
Julie ne s’oppose pas à l’intrusion. Il faut dire qu’elle n’est toujours pas revenue de son étonnement de se trouver en face de cette jeune femme dont le manteau entrouvert lui laisse entrevoir qu’hors icelui et chaussures, elle ne porte rien d’autre. Catherine, en sortant de l’avion, est passée par les toilettes pour se déshabiller entièrement et ne se vêtir que d’une ample capote de style militaire. Elle a laissé ses bagages à la consigne pour sauter dans le taxi qui l’a directement conduite ici. Durant tout le trajet, la toile rugueuse du vêtement a agacé la pointe de ses seins, ce qui contribue largement à la chaleur qui l’habite, et celle-ci ne l’incite pas à la patience. Aussi est-ce d’une voix peu amène qu’elle insiste :
Il faut dire à sa décharge qu’ayant oublié sa tenue allégée, elle ne peut se rendre compte que celle-ci puisse troubler sa vis-à-vis et la laisser atone. La sécheresse du ton fait sortir Julie de sa torpeur.
Catherine veut bien convenir qu’elle a agi de manière un peu cavalière.
En entendant ce nom, cela fait tilt dans la tête de Julie. Elle se rappelle que Bernard l’avait mentionné le jour de la visite à la tante Antoinette. Visiblement, après son divorce d’avec l’Américain, et malgré le mariage avorté, elle a renoué des relations avec Bernard ; et à voir la tenue de la dame, pas seulement pour prendre le thé. Aiguillonnée par la jalousie, Julie décide de mettre les choses au point. Mais elle va prendre son temps et profiter de la méprise de Catherine – qui la prend pour la bonne – pour s’amuser un peu. Elle essaie de se mettre dans la peau du personnage.
Et, après être passée derrière, elle ajoute :
Sans attendre le consentement de Catherine, ni même lui laisser le temps de réagir, Julie lui retire en force son manteau, laissant son interlocutrice à la fois nue et interloquée. Pas mécontente d’avoir ainsi mis sa vis-à-vis en position d’infériorité, elle poursuit comme si tout était normal :
Sur ce, elle va accrocher le manteau dans le dressing. Catherine met quelques instants avant de retrouver ses esprits et d’aller à la suite de Julie pour récupérer son bien. Celle-ci la repousse en lui disant :
Elle entraîne Catherine dans la pièce avant d’ajouter :
Sans attendre de réponse, elle s’éclipse. Catherine, revenue de ses surprises, trouve la conduite de cette femme de ménage tellement inattendue et décalée que cela en est presque divertissant. Elle est plus amusée qu’irritée. Cette fille doit avoir pour principe de ne s’étonner de rien de ce qui se passe chez ses patrons. Aussi est-ce sans appréhension qu’elle attend son retour pour voir la suite des événements. Elle pense alors à son téléphone et aux messages probablement laissés par Bernard. Elle se rend au dressing pour le récupérer mais ne peut l’ouvrir : il est fermé à clé. Elle revient dans le salon en même temps que Julie, chargé de jus de fruits et de glaçons. Elle va pour lui demander de récupérer son téléphone, mais Julie ne lui en laisse pas le temps, prenant la parole la première :
Toujours amusée par le côté complètement surréaliste que prend la discussion, Catherine répond, s’étonnant elle-même de se mettre à disserter de sa vie intime avec cette femme de ménage inconnue :
Elle n’est pas la seule à être étonnée : Julie l’est aussi, par le côté presque mondain de la conversation. Elle s’attendait à plus de réactions de la part de son interlocutrice ou à une réaction différente ; enfin, à autre chose.
Catherine met plusieurs secondes à réaliser que cette fille vient de lui dire en termes à peine voilés qu’elle baise avec son patron, et qu’en plus du ménage elle assure aussi un service cul. Quelque jalousie la titille, mais elle doit bien s’avouer qu’après tout, Bernard et elle ne sont pas mariés ; et que pour cela, elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Et qu’aujourd’hui encore, pendant ses déplacements, elle ne dit pas non à des petits extras quand l’occasion se présente. Pourquoi ne lui est-il jamais venu à l’idée que Bernard puisse faire de même ? Son interlocutrice ne répondant pas, Julie insiste :
La question fait revenir Catherine sur terre :
En parlant, Julie se rend compte qu’à quelques détails près, c’est la vérité.
Catherine est littéralement stupéfiée ; et Julie, qui s’en rend compte, jubile alors qu’elle se prépare à l’estocade.
Avant de répondre, Julie retire son tablier comme pour se dépouiller du rôle de la femme de ménage et apparaître dans la robe rouge qu’elle avait achetée le matin même pour faire une surprise à Bernard. Catherine peut alors constater que son interlocutrice, tout comme elle, avait l’intention d’accueillir celui-ci avec le minimum de vêtements, puisque visiblement cette robe rouge fort moulante et vraiment très mini est le seul qu’elle porte
En entendant ça, Catherine saute sur ses pieds en sifflant :
Le ton de la discussion ainsi engagée monte rapidement. Elles sont comme deux chiennes se disputant un os, en montrant les crocs. Puis les noms d’oiseaux volent ; ce qui serait normal pour des oiseaux l’est beaucoup moins pour leurs noms. Puis, lasses de montrer les crocs, elles décident de s’en servir. C’est Catherine qui mord la première. Elle attrape la robe de Julie et tire de toutes ses forces. Boutons et boutonnières déclarent forfait et la belle robe neuve devient un chiffon informe ; et tout comme un taureau voyant un tissu rouge, Julie charge un peu imprudemment, car Catherine se doutait que Julie n’allait pas subir sans réagir. Aussi l’accueille-t-elle d’une paire de claques, laissant la trace de sa main sur les joues de Julie, qui sous l’impact recule.
À partir de là, c’est la mêlée. Heureusement, tous les coups n’atteignent pas leur but. Toutefois, Julie réussit à placer une claque qui n’a rien à envier à celles qu’elle a reçues, et trois ou quatre autres de moindre ampleur. Par deux fois elle s’empare du sein gauche de son adversaire pour le pincer et le tordre méchamment. De son côté, Catherine réussit quelques petites claques, mais qui font pâle figure à côté de celles qui ont ouvert le bal, et parvient elle aussi à martyriser un des seins de Julie. Le match est équilibré. Le temps semble se suspendre quand chacune arrive à se saisir d’un sein de l’autre ; chacune s’applique à lui faire subir des traitements peu convenables pour faire craquer l’autre, préférant malmener celui d’en face que de protéger le sien. Mais toutes deux finissent par lâcher prise en même temps pour trouver un second souffle.
À la reprise des hostilités, Catherine prend l’avantage en parvenant à agripper la chatte de Julie et à la presser telle un citron, deux de ses doigts y entrant même. Julie en est tétanisée quelques secondes. Catherine voit son triomphe approcher, mais Julie se reprend et profite de ses deux mains libres pour agripper le poignet libre de Catherine et, moyennant l’abandon d’une bonne touffe de poils, parvient à faire une clé au bras de son adversaire. Elle est maintenant dans son dos et hors d’atteinte. Elle assure sa prise et augmente la tension. Catherine ne peut rien ; elle sent ses articulations protester, et plus elle se débat, plus cela risque de se déboîter quelque part. Aussi cesse-t-elle. Voyant cela, Julie savoure sa victoire sur cette chienne en chaleur. Comme elle pense cela, un petit diablotin lui souffle une idée. Elle ordonne :
Catherine n’obtempérant pas assez vite à son goût, elle accentue un peu la pression et Catherine ne résiste pas davantage. Elle lui fait empiler les trois grands coussins du canapé et se mettre à plat-ventre dessus. Elle ordonne à nouveau à Catherine :
Celle-ci tardant, nouvelle pression et nouvelle capitulation.
Là-dessus, elle attire du pied la table basse. C’est le bac à glace qu’elle vise, un bac plein de glaçons… en plastique. Elle se sert du poids de son corps pour remplacer la main qu’elle est obligée d’utiliser pour arriver à ses fins. Elle prend un glaçon et l’introduit dans la chatte de Catherine. Celle-ci, qui ne pouvait pas voir le coup venir, se cabre vainement.
Elle prend un second glaçon qui prend le chemin du premier, puis un troisième, un quatrième ; certains sont de simples boules, d’autres ont une forme de fruits : citron, poire, pomme, orange, ananas… etc. Julie continue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus rien faire entrer. Combien en a-t-elle enfilés ? Plus de quinze ; peut-être même plus de vingt : elle a oublié de compter et il en reste encore.
Catherine obéit.
Elle prend un nouveau glaçon, le présente au trou inoccupé et l’enfonce fermement. Pour le premier, elle en a choisi un cylindrique pour faciliter l’opération. Manifestement, le passage – bien que secret – n’est pas inexploré. De plus, elle n’est pas la seule à avoir choisi de faciliter l’opération. Catherine aussi y met du sien, optant pour la coopération plutôt que pour une résistance à l’efficacité douteuse et certainement in fine inutile : tout ce qu’elle réussirait à y gagner, c’est se faire déboîter l’épaule ou se faire déchirer l’anus. Et il faut bien reconnaître que… Tiens ! Elle ne connaît même pas son nom. Enfin, la fille ne fait pas ça sauvagement. Comme Julie lui introduit un deuxième glaçon, trois de sa chatte en profitent pour se sauver. Illico, ils sont remis à leur place. Après avoir enfilé un nouveau glaçon dans le petit trou, Julie vérifie ceux du sexe. Le traitement finit par éveiller les sens de Catherine ; elle tente de résister à la montée du désir, elle ne veut pas laisser voir une telle faiblesse à son adversaire. Mais sa chair ne l’entend pas ainsi, trouvant que, finalement, il y a pire sort que de se faire remplir la chatte et le cul, même par des glaçons. Aussi est-ce à son corps défendant que ses reins s’animent. Julie ne s’en aperçoit pas immédiatement, à cent lieues de penser que cela puisse survenir. Quand elle finit par se rendre compte du changement, elle n’en revient pas. Incrédule, elle décide de vérifier si elle ne se fait pas des idées. Après avoir poussé un nouveau glaçon dans le cul, elle retourne au sexe ; mais au lieu de simplement vérifier que rien ne tente de s’en échapper, elle insiste, frictionnant l’endroit, allant chercher le petit bouton, d’ailleurs pas si petit que ça. Là, Catherine est secouée d’un frisson, et elle va au-devant de sa main. Plus aucun doute n’est permis.
Après un moment de perplexité, Julie décide de voir jusqu’où cette Catherine peut aller. Elle a indubitablement un tempérament de feu, parce que commencer à prendre son pied en de telles circonstances, faut le faire ! Elle se met à l’œuvre et poursuit son titillement de clito avec un résultat certain. L’autre, en dessous, se tortille ; mais nullement pour se dégager, pas plus qu’elle ne cherche à serrer les jambes. Son halètement n’est pas dû à la clé au bras, qui d’ailleurs a été inconsciemment desserrée. Julie finit par trouver gênant ce qui occupe le sexe. Elle décide donc de retirer ce qu’elle y a introduit. Les premiers glaçons viennent sans difficulté ; après, ça devient plus compliqué, car ils sont beaucoup plus profonds. Cela ne décourage pas Julie qui n’hésite pas à enfoncer profondément deux doigts pour les chercher, mais ceux-ci se révèlent un peu courts pour aller chercher les deniers récalcitrants. C’est donc quatre doigts que Julie va utiliser. Ainsi sollicitée, la chatte maintenant bien lubrifiée éclot et reçoit les intrus. Un à un, les glaçons – plus tellement glacés – sont sortis, et à chaque nouvelle quête la pénétration est plus profonde. Pour extraire le dernier, c’est la main entière qui disparaît jusqu’au poignet. Une fois cela fait, elle remet sa main au fond de la chatte béante. Ce petit jeu a mis Catherine au supplice. Mais c’est un délicieux supplice qui lui fait voir des étoiles. Elle ne songe même pas à se dégager alors que la prise qui est censée l’immobiliser est devenue illusoire. La voyant à point, Julie retire sa main et dit d’une voix suave :
Catherine, qui voyait poindre l’explosion, gémit :
Catherine, oubliant toute fierté, supplie :
Julie, charitable malgré tout, replonge en pensant à sa mère qui, elle aussi, avait eu ce genre de discours le soir où elle avait surpris ses parents en action. Catherine, maintenant lancée, continue, mais s’interrompt au milieu d’une phrase emportée par la jouissance. Elle râle et gémit en se tordant autour de ce poing fiché en elle.
C’est à ce moment que Bernard, fort inquiet d’entendre depuis l’entrée ces bruits peu rassurants, fait irruption dans la pièce. Voir le spectacle de ces deux filles nues, Julie vautrée sur Catherine, la main disparaissant dans son sexe et cette dernière qui est en train de prendre son pied, le cloue sur place. Il en reste sans voix. Il s’attendait à tout sauf à ça. Julie, la première, s’aperçoit de sa présence, Catherine étant encore trop sur un petit nuage pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Elle s’écrie :
Elle se lève, extrayant par là même sa main de son abri ; fort peu délicatement, il faut l’avouer. Cette extirpation, plus que l’exclamation, fait sortir Catherine de sa torpeur. Bernard, de son côté, revient de son ahurissement et demande, un peu égaré :
À cette question, les deux femmes se lancent chacune dans sa version des faits. En faisant la synthèse, il réussit à se faire une idée du déroulement des opérations.
Bernard se retient de sourire.
Avant de s’y rendre, Catherine fait halte aux toilettes ; et quand Bernard a terminé de jouer les infirmiers, tout le monde se retrouve au salon où les explications commencent sans que ces dames ne songent d’ailleurs à se vêtir. Bernard confirme son intention d’épouser Julie ; il voulait l’annoncer à Catherine de vive voix, pas au téléphone alors qu’elle est à l’autre bout du monde. Son retour subit et les ratés au téléphone en ont décidé autrement. Il est désolé. Bernard et Julie se rendent bien compte qu’à cette confirmation, Catherine a toutes les peines du monde à empêcher que les larmes lui viennent aux yeux. Julie en a presque pitié, son animosité envolée. Se reprenant un peu, Catherine prend la parole :
Il précise à l’intention de Julie :
Julie va le lui chercher. Au moment de l’enfiler, Catherine demande si l’on peut lui prêter une robe car elle ne se voit pas arriver pour voir son fils dans la tenue qu’elle avait adoptée pour voir Bernard. Bonne fille, Julie lui en passe une.
Une fois Catherine partie, Bernard reste un peu sonné. Julie s’en aperçoit et décide qu’il faut parler pour ne pas laisser Bernard trop ruminer la nouvelle.