n° 15744 | Fiche technique | 20170 caractères | 20170Temps de lecture estimé : 12 mn | 16/08/13 corrigé 10/06/21 |
Résumé: Toujours à la recherche de mes livres, je me retrouve à la campagne avec la libraire et son ami. | ||||
Critères: ffh fbi groscul hépilé fépilée confession | ||||
Auteur : Anette (Anette68) |
Épisode précédent | Série : Un été sans mari Chapitre 03 | Épisode suivant |
Résumé des précédents épisodes : Il y a quelques années mon mari est parti aux États-Unis en déplacement quelques mois en été. Comme je travaille pour un collectionneur de livres rares, je suis amenée à faire des recherches pour lui. C’est ainsi que j’ai rencontré une libraire qui m’a entraînée un après-midi dans un institut de massage. Dans le même temps son ami Maxime ne me déplaît pas.
Après un après-midi fou avec la libraire, je rentrai chez moi presque déprimée.
J’avais repris un taxi en sortant. Je me sentais seule, terriblement seule. J’avais fait l’amour – car objectivement c’était ça – avec une fille que je n’avais jamais rencontrée auparavant et que je ne reverrais certainement jamais. Je n’avais pas l’impression d’avoir vraiment trompé Alain, après tout ce n’était qu’un massage. En plus je regrettais de ne pas avoir caressé ses seins et au moins touché ses gros tétons. Donc rien n’allait, je nageais en pleine contradiction. Complètement ambivalente la pauvre fille !
Il faisait chaud, lourd, peut-être l’orage, mais sans nuage au-dessus des toits c’était peu probable. Je tournais en rond dans l’appartement en ressassant les événements du jour. La télé était évidemment sans intérêt. Je n’avais pas faim et d’ailleurs ce n’était pas l’heure de dîner. Je décidai de me concentrer sur ma commande et branchai Internet. Peu de sites intéressants et sérieux. Je trouvai l’adresse d’une librairie spécialisée dans le livre ancien et les éditions originales du côté de Rouen et à tout hasard, je téléphonai. Un homme à la voix âgée m’écouta attentivement et finit par me dire que ce que je cherchais était difficilement trouvable et en plus que cet auteur était complètement ringard et sans intérêt. Donc tout allait bien !
Le frigo était presque vide mais aucune envie d’aller faire des courses. Je me souvins alors du coup de fil de Sonia. Au point où j’en étais, je pouvais sans risque discuter avec l’ancienne copine. Le téléphone sonna dans le vide, je ne laissai pas de message. Une veille superstition me fit envisager que j’étais en train de payer le plaisir de l’après-midi.
Il me restait le bain ou le suicide, je choisis la première solution. Alain m’avait offert une baignoire balnéo, superbe engin dévolu à la détente. Nue devant la glace, je me trouvais moche et d’une blancheur à faire fuir. En plus si je me décidais à aller voir Sonia au bord de la mer, je ne pouvais pas me présenter ainsi. Avant de plonger dans la baignoire, j’appelai Agnès, mon esthéticienne, afin de réserver quelques séances d’UV, à petite dose ça ne pouvait pas faire de mal.
L’eau tiède du bain m’engourdit légèrement. Machinalement je me caressai sans intention d’orgasme, simplement pour le plaisir de sentir mes doigts sur mes lèvres. Le téléphone sonna, la première fois sans message, la seconde avec mais j’étais trop loin et je n’écoutai pas. Je restai un bon moment à barboter un peu somnolente. En sortant de la baignoire j’entrepris une revue de détail, chose qu’il ne faut jamais faire lorsqu’il existe un petit contexte dépressif.
Il fallait que je me décide à faire un peu de sport mais je n’avais jamais eu d’attirance pour l’exercice physique sauf dans le cas très particulier du sexe. Je repensai à la façon dont j’aimais m’agiter clouée sur le sexe d’Alain, ça devait consommer des calories, l’idée réussit à me faire sourire. Paradoxalement la jouissance avec Maeva avait, semble-t-il, exacerbé mon désir et j’avais envie d’être pénétrée. Je considérais ce désir comme normal pour une femme. À tout hasard, j’allumai l’ordinateur et ouvris Skype mais Alain n’était pas connecté.
Je voyais arriver le week-end avec une certaine angoisse, à part le rendez-vous d’UV demain matin, rien de prévu, le vide. Les quelques copines fréquentables étaient soit occupées soit déjà en vacances.
Le téléphone sonna à nouveau, un numéro qui ne me disait rien, un portable. J’hésitais mais je répondis.
Je faillis dire que c’était une erreur. Elle enchaîna sans tenir compte de mon silence.
Ce rendez-vous tombait à pic et remplissait mon week-end, je m’empressai d’accepter et de lui dire combien je trouvais l’idée satisfaisante. Mathilde enchaîna.
Je ne répondis pas, vu la conduite de Mathilde ce jour, cette histoire sentait le traquenard à plein nez. Elle dut percevoir mes pensées et en riant elle ajouta
Je ne savais plus s’il fallait la croire. Je lui expliquai que j’avais un rendez-vous le matin mais que je serai libre vers 11 heures. Elle me répondit qu’elle avait prévu un départ à 13 heures. Ce qui commençait à m’amuser chez Mathilde, c’est la facilité avec laquelle elle prenait en main la vie des autres. Elle raccrocha après m’avoir indiqué qu’elle passerait me chercher et qu’elle me ramènerait le dimanche soir. Elle n’avait fait aucune allusion à notre après-midi.
J’avais de l’occupation pour la soirée, la préparation de mon sac de voyage. Il allait faire chaud, voire très chaud pour la météo donc je prévoyais du léger mais aussi un petit quelque chose pour le cas où un orage éclaterait ce qui refroidissait toujours l’atmosphère rapidement.
Le téléphone résonna, je reconnus le numéro.
Et elle raccrocha. Je pris trois maillots : un « une-pièce » et deux bikinis dont un assez sexy. Je verrais bien selon les circonstances.
Le lendemain, j’allai à mon rendez-vous. J’avais pris un maillot pour les UV. Agnès était mon esthéticienne depuis des années. Nous vieillissions ensemble comme il nous arrivait de dire.
Il n’y avait pas foule, elle m’accompagna dans la cabine pour les réglages, je ne tenais pas à brûler. Pas plus de dix minutes pour la première séance d’autant que je partais d’un hale niveau zéro. Je me déshabillai sans aucune pudeur, elle m’avait tellement vue nue. Elle rit :
Je ne dus pas avoir l’air entièrement convaincue.
Le générateur d’UV était un modèle vertical et les dix minutes passèrent bien vite mais j’avais déjà senti la chaleur sur ma peau. En retirant le haut du maillot, je trouvai que mes seins étaient déjà plus clairs que le reste. Machinalement je tirai sur mes pointes ce qui me procura quelques frissons. Je décidai de ne pas remettre de soutien-gorge. Je surpris le regard d’Agnès lorsque je pris le rendez-vous pour la séance suivante. Elle avait le regard attiré par mes seins, manifestement nus sous le tee-shirt et les pointes plus que visibles qui en plus se raidissaient sous le frottement du tissu. Un peu de provoc ne me déplaisait pas.
Je déjeunai d’une salade. Mathilde fut ponctuelle. À treize heures trente précises, la sonnerie de l’interphone indiqua sa présence. Je pris mon sac chargé comme pour un voyage, et je la rejoignis sur le trottoir. Elle me fit la bise comme à une vieille copine tout en lorgnant sur ma poitrine.
Maxime était donc là. À aucun moment Mathilde n’avait fait allusion à sa présence lorsqu’elle m’avait appelée. Le véhicule était encombrant, un quatre-quatre noir aux vitres teintées. Une vraie bagnole de gangster, pensais-je tout bas. Seule la silhouette de Maxime se devinait à la place du conducteur. Mathilde ouvrit la porte du coffre dans lequel il y avait déjà un grand sac de voyage bien rebondi. Je notais qu’il n’y avait qu’un seul sac. Nous montâmes toutes les deux à l’arrière, Maxime me salua, presque indifférent.
La sortie de Paris se fit sans encombre, il y avait déjà eu des départs de vacances. L’autoroute était quand même un peu chargée, Maxime conduisait sans à-coups. Mathilde me parla de notre hôte, de ses livres, de sa maison, presque un château. Elle avait eu l’occasion d’y aller deux fois.
L’arrivée était à la fois sobre et grandiose. Un portail de fer soutenu par deux colonnes de pierres donnait accès à une allée de graviers bordée de platanes avec au fond la silhouette d’une grande maison normande à colombages. Juste avant d’arriver à la maison, sur la droite j’aperçus une piscine et crus voir deux hommes au bord du bassin. J’étais presque certaine qu’au moins l’un deux était nu.
Maxime arrêta la voiture devant le perron. Un homme sortit, un genre de majordome qui nous dit que « Monsieur » n’était pas encore arrivé mais qu’il serait là pour le dîner. Il nous pria de le suivre pour nous installer.
L’escalier qui donnait dans le hall était en bois, majestueux. Les chambres étaient au premier étage. Pas de luxe ostentatoire mais un chic absolu. Il y avait sur une petite table, face à la fenêtre, une coupe de fruits frais et une bouteille d’eau. Notre hôte savait vivre ! Le majordome nous indiqua qu’en attendant, la piscine était à notre disposition et que l’eau était chauffée à vingt-huit degrés.
Je me sentais un peu gourde, la piscine me tentait mais je ne me voyais pas y aller seule comme ça. Je me rendis compte que je n’avais pas pensé une seule seconde à Alain depuis le début de la journée, j’en fus contrariée. C’est alors qu’une porte que je n’avais pas remarquée dans le coin opposé, s’ouvrit. Mathilde totalement nue venait me chercher pour aller à la piscine. Elle éclata de rire en voyant mon air ahuri.
Je compris ça comme une invitation non déguisée.
Elle approuva de la tête et resta plantée là. Je fouillai dans mon sac tout en la regardant. La veille je ne l’avais pas trop détaillée. Elle avait les seins refaits, bien refaits. Les petites incisions par lesquelles on avait glissé les prothèses étaient à peine visibles. Les aréoles étaient larges, foncées et les mamelons petits, tout l’inverse de mes seins à moi. Les seins ne bougeaient presque pas quand elle marchait. Le ventre était bien plat, le mien un peu bombé. Le sexe était complètement épilé avec une fente bien dessinée, longue qui remontait haut vers le pubis. Les lèvres serrées étaient parfaitement dessinées. Les hanches assez étroites s’épanouissaient en des fesses rebondies qui tremblaient un peu à chaque pas. Elle s’était penchée à la fenêtre, je voyais parfaitement son sexe, me l’offrait-elle ?
J’avais sorti les trois maillots, j’hésitais. La main de Mathilde se saisit du plus sexy sans hésiter.
C’était un bikini rouge que je portais rarement. Le soutien-gorge en triangles coulissant sur des bretelles fines et le bas également en triangles. J’hésitai à me déshabiller. Mathilde s’incrustait. Je finis par ôter le haut, mes seins libres dardaient leurs pointes. Je mis le haut du maillot et Mathilde vint ajuster les bords ce qui n’arrangea pas l’érection de mes tétons. Elle insista, son doigt vint effleurer la pointe dressée ce qui provoqua un petit sursaut et des frissons. Elle dégagea le mamelon devenu long et sensible, passa son doigt et déposa un léger baiser dessus. Et comme si de rien n’était :
Le slip était assez couvrant, je ne tournais pas le dos pour ne pas exposer mes fesses et mes cuisses à sa critique éventuelle. Elle me regarda et dit simplement :
Elle disparut par la porte sans la refermer et deux minutes plus tard elle m’appela. J’étais presque restée immobile et j’allais dire que je savourais encore la sensation de ses lèvres sur le bout de mon sein.
Elle était assise sur le bord du lit et me présentait deux strings mini, un vert et un rouge, et me demanda lequel. Je suggérai le vert pour que nous ne soyons pas vêtues de la même couleur, encore que le mot « vêtu » soit un peu exagéré, compte tenu de la quantité de tissu qui était censé nous couvrir.
J’allai ressortir lorsque Maxime surgit de la salle de bain, nu, superbe. Il avait un sexe magnifique, gros et long. Je ne savais s’il était au repos ou à demi bandé mais j’imaginai lorsqu’il était en érection complète… Il n’était pas autrement troublé par ma présence. Mathilde le regardait avec des yeux d’envie, c’était évident. Il avait un corps musclé et totalement imberbe, probablement épilé. Nous étions toutes les deux un peu fascinées. Il s’en rendit compte et en souriant, très simplement comme si le geste était normal, il prit son sexe dans la main et se mit à le frotter doucement. La réaction fut quasi immédiate, la verge s’allongea, grossit, se redressa. Il s’approcha de Mathilde qui me regarda avec un clin d’œil.
Maxime ne disait pas un mot. Il se caressait en me regardant. Je gardais assez de lucidité pour me comparer à un petit rongeur hypnotisée par un serpent. Mathilde avait jeté sur le lit ses deux bas de maillots considérant que ce n’était pas le sujet du moment. Le gland était encore couvert par un prépuce manifestement long mais lorsque le va-et-vient de la main de Maxime s’accentuait, j’apercevais une chair rose avec déjà le petit liquide translucide que j’aimais tant sur le sexe d’Alain. C’était inévitable, je comparai les deux membres.
Alain était circoncis avec un sexe long et fin, surmonté d’un gros gland découvert. Maxime était beaucoup plus épais, massif et peut-être encore plus long. Les testicules pendaient bas et se balançaient au rythme de sa caresse. Il ne quittait pas des yeux mon ventre et sans doute mes cuisses comme il l’avait fait lors de notre brève rencontre du Palais-Royal.
Mathilde avait écarté ses cuisses et sa main commençait à s’agiter sur ses lèvres. Maxime me fixait toujours. J’étais tétanisée, complètement excitée et complètement réticente. Je savais déjà que j’allais tromper Alain. J’avais envie de toucher cette bite, je pensais ce mot qui me déplaisait mais m’excitait en même temps. C’était un mot d’homme. Maxime toujours immobile me dit :
C’était à la fois un commandement et une prière. Comme mécaniquement, je mis les mains dans mon dos et détachai le soutien-gorge. Les seins libérés étaient durs les pointes presque violettes, me semblaient énormes. Les yeux de maxime ne quittaient pas mon corps.
Je sentais mon sexe qui se préparait, les lèvres gorgées et le clitoris qui se tendait comme une petite verge. Je défis lentement le nœud qui retenait le slip du côté droit. Le petit tissu tomba à mes pieds.
Mathilde était allongée sur le lit et se caressait franchement. Maxime était toujours muet, une scène hallucinante, que je n’aurais jamais imaginé vivre quelques jours auparavant.
Maxime s’approcha alors doucement de moi, en me souriant il me prit la main et me fit tourner comme pour un mouvement de rock. Il m’immobilisa, je lui tournais le dos, je lui exposais mes fesses. La voix de Mathilde, un peu saccadée :
J’étais tellement excitée que je pris ça pour un compliment. Il vint se coller à moi dans mon dos, son sexe se pressait contre la raie de mes fesses. Il avait pris mes seins et en caressait les bouts turgescents. Il les pinça doucement puis de plus en plus fort. Une douleur mais aussi un plaisir fou, j’avais envie de ses doigts sur mon sexe et de son sexe dans mon vagin.
Il me poussa vers le lit. J’étais sur le dos, ouverte. Mathilde empoigna mes seins sans ménagement et Maxime me lécha le sexe. Mon clitoris était le centre du monde. Il le prit entre ses lèvres et en lécha le bout. Je jouis instantanément sans retenir un cri. J’étais pantelante. Mathilde recouvrit le membre d’un préservatif, je sentis mon vagin se dilater et le gros sexe me pénétra. J’étais dans un état second et un orgasme brutal vint de nouveau me secouer, à la fois libérateur et frustrant par sa rapidité.
Maxime se retira de moi, arracha le préservatif et pénétra presque violemment Mathilde. Elle avait le visage crispé, entièrement consacré à son plaisir. Maxime la pénétrait en faisant varier la force de ses coups de rein ce qui lui tirait des râles à chaque changement de rythme. J’eus une envie irrépressible de caresser ses seins, de sentir leur texture. C’était doux, les larges aréoles contractées étaient devenues grumeleuses, je saisis un mamelon, petit mais gonflé et le pinçai, elle se cambra et se mit à trembler et l’orgasme la submergea. Elle poussa deux cris et Maxime, dans une sorte de feulement, se vida en elle.
Il y eut un silence, nos trois corps plus ou moins emmêlés. Je repris mes esprits et tentai de me trouver quelques excuses. Maxime se leva et disparut dans la salle de bain toujours aussi silencieux, au passage j’admirai son membre superbe et luisant.
Mathilde se colla à moi et je ne me dérobai pas lorsqu’elle me fit un baiser. Elle se dégagea ensuite, se mit à califourchon sur moi et me présenta son sexe ouvert et dégoulinant de ses sécrétions et de l’abondante semence de Maxime. Elle s’approcha et m’offrit sa liqueur et le sperme, je léchai avec délectation cet étrange mélange d’amour.
Maxime ressortit de la salle de bain et nous contempla un moment :