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Temps de lecture estimé : 19 mn
25/09/13
Résumé:  A la demande de mon ami Jean, je décide de lui présenter mon jeune amant Nicolas.
Critères:  hh hhh hbi hplusag hagé jeunes profélève fellation hsodo jeu init
Auteur : Hamon      

Série : Le professeur et l'étudiant

Chapitre 02
Nicolas rencontre Jean

Résumé de l’épisode précédent : Après une longue période d’approche prudente qui dure pratiquement toute une année universitaire, je parviens enfin à séduire et à initier mon étudiant Nicolas, qui se révèle être un amant plein de surprises et de potentialités.







Après ce mémorable après-midi de mai, Nicolas est revenu quatre ou cinq fois chez moi. Ses visites avaient toujours le vague prétexte de parler de son projet de recherche ; elles se terminaient inexorablement par de nouveaux jeux érotiques. Nicolas possédait ce mélange excitant de timidité et d’audace ; il devenait progressivement un amant troublant dans son désir et sa façon de se laisser aller à son plaisir, et de se soumettre au mien. Il est ensuite parti passer l’été chez lui, en Charente. J’ai pour ma part un peu voyagé, pris des vacances avec mes enfants.


En octobre, au début de la rentrée universitaire, nous nous sommes revus de façon irrégulière car nos emplois du temps étaient souvent en conflit. À cette période aussi, j’avais commencé une belle histoire, tout à fait différente, avec une séduisante collègue, et cette nouvelle relation occupait mon temps et mon esprit. Je n’étais plus d’humeur à être ludique et pervers : j’étais dans une période sérieuse et sentimentale. De plus, j’avais le sentiment d’avoir été au bout de ma relation avec Nicolas, et nos rencontres, nos ébats me semblaient de plus en plus convenus, y compris dans nos jeux les plus pervers ; l’ennui s’installait.


Tout à changé quand j’ai parlé à mon ami Jean de mon histoire avec Nicolas. Jean a une dizaine d’années de plus que moi ; nous avons été amants, il y a longtemps, dans les années 80. En fait, c’est lui qui m’a initié à l’érotisme masculin. C’est avec lui que j’ai découvert la domination soft, les jeux de rôles, les mots crus et toute la dimension cérébrale de la sexualité. Après quelques années, nos trajectoires se sont séparées, mais nous sommes restés amis. Nous nous voyons maintenant trois ou quatre fois par an, quelquefois moins, quelquefois plus, au gré de nos trajectoires. Parfois – mais pas systématiquement – nous baisons ensemble ; nous aimons surtout nous voir pour parler de nos vies, sans presque rien dissimuler à l’autre, dans la plus grande confiance.


Même si Jean, et selon une phrase qu’il aime à répéter, « sombre inexorablement dans la déprimante et pathétique catégorie des vieux beaux », il garde malgré tout un certain pouvoir de séduction, et je dirais que sa soixantaine élégante lui confère un mystère qui ne fait que renforcer la tension érotique quand on est en sa présence. Il est un peu plus petit que moi – environ un mètre soixante-quinze – sa silhouette s’est légèrement épaissie au fil des ans, mais ce léger embonpoint lui donne des courbes, un charme, une autorité, le charisme des gens qui ont réussi leur vie. Il a les cheveux gris, parsemés et peignés en arrière, les yeux bleus. Il est toujours bronzé, même au cœur de l’hiver ; les séances d’UV sont pour lui une vieille habitude dont il n’a jamais su se défaire, un peu comme les vieux fumeurs. Il s’habille comme on s’habillait dans les années 70 ou 80, et il se moque volontiers de son look « has been », qu’il appelle aussi « intemporel ». En fait, il aime beaucoup jouer discrètement sur son côté vieil intellectuel homosexuel qui a tout vu et tout essayé. Il n’est pas rare qu’il me reçoive chez lui en peignoir, dévoilant sa poitrine velue, poivre et sel, dans sa tenue de « vieux cochon », comme il dit. Cela étant dit, en dépit de cette superficialité, de cette mise en scène de son personnage, Jean est une des personnes les plus sensibles, l’ami le plus fidèle et le plus discret que je connaisse. C’est sans doute pour cette raison que nous avons cette grande liberté de tout nous dire quand nous nous voyons.


Quand nous nous sommes rencontrés en décembre 2011, je lui ai donc raconté en détail – il adore les détails croustillants – mon histoire avec Nicolas : ma longue entreprise de séduction, nos longs après-midis pleins de sons rauques et d’abandon, et mon ennui grandissant. Mon récit a certainement titillé la curiosité de Jean, car quelques jours plus tard, il m’a donné rendez-vous chez lui.



La demande de Jean ne me surprenait pas vraiment, et je me demande aujourd’hui si je n’avais pas raconté cette histoire, avec toute sa somme de détails, pour susciter le désir de Jean et remotiver le mien. Et puis, il y avait un aspect sombrement pervers dans l’idée d’imaginer mon vieil amant et le jeune Nicolas nus l’un à côté de l’autre, à se caresser.



À ces mots, Jean pressa une main reconnaissante sur ma cuisse, et je pouvais voir dans son regard à quel point il anticipait, espérait ce moment ; puis, changeant de voix et en me regardant dans les yeux, il me dit :



Tout en parlant, sa main avait remonté sur ma braguette ; il commençait à me caresser le sexe à travers le pantalon. Jean connaissait toutes mes faiblesses, il me susurra :



Tout excité, sans doute imaginant par anticipation le corps de Nicolas, Jean accéléra le rythme. Sans plus un mot, il déboutonna mon pantalon, qu’il enleva avec précipitation en même temps que mon slip, puis il se mit à genoux devant moi. Je fus surpris par la fureur de sa caresse, sa brutalité silencieuse. Il commença à me sucer sans ménagement, il me décalotta le gland, le lécha, le prit en bouche. En même temps, il me caressait les testicules, les faisait rouler sous la paume de sa main. La caresse était douloureuse ; elle était aussi excitante. Jean avait complètement pris le contrôle de ma bite, de mes couilles, de mon plaisir. Je sentais dans mon ventre des vagues de plaisir de plus en plus puissantes qui semblaient remonter vers mon gland, enflé, rouge, qui entrait et sortait de la bouche de Jean… C’était mouillé, c’était délicieux ; je regardais sa langue tournoyer, sa bouche aller et venir… Je m’entendais respirer… Je sentais comme un bouillonnement voluptueux, chaud, et puis brûlant sortant de mes couilles que Jean pressait comme on presse les seins d’une femme ; c’était douloureux… Le plaisir remontait ma hampe… vers mon gland… et j’ai éclaté : des cris rauques, de longues giclées de sperme dans la bouche de Jean qui ne lâchait pas mon sexe, continuait d’aspirer le sperme jusqu’au dernier de mes spasmes, jusqu’à ce que ses caresses deviennent trop douloureuses et que je le force, dans un râle épuisé, à se détacher de ma bite endolorie.



En sortant dans la rue, mes jambes flageolaient encore, mon sexe tout douloureux, recroquevillé comme un animal blessé, et je pensais au moyen de convaincre Nicolas.


Ce ne fut pas trop difficile. À notre rencontre suivante, je lui parlai en termes vagues et théoriques d’inclure un partenaire dans nos jeux, que j’avais un ami qui serait un possible candidat. Nicolas était intrigué ; il me posa plusieurs questions sur Jean. Il était aussi un peu réticent : il avait peur de perdre complètement le contrôle. Je lui dis que de tout façon je serais là avec lui, et que le plaisir serait multiplié, que ce serait comme faire l’amour avec moi et un double de moi-même. L’âge de Jean le troublait : soixante-trois ans ; il n’aurait jamais imaginé baiser avec un homme de cet âge. Enfin, il me dit qu’il allait réfléchir. Le soir même, il m’envoya un SMS avec un simple « OK avec Jean ».

Nous fixâmes un rendez-vous pour le mercredi suivant.


Ce jour-là, Nicolas passa me prendre chez moi un peu avant 13 heures. Je le sentais tendu, un peu comme le jour où nous avions été amants pour la première fois. Pour moi, cette situation était aussi comme un nouveau commencement, une nouvelle perspective sur mes deux amants. Après une marche silencieuse, nous arrivâmes à la porte de l’appartement de Jean, situé dans le sixième arrondissement, au premier étage d’un bel immeuble bourgeois. Avant de sonner, je me tournai vers Nicolas et lui dis :



Le bruit de la sonnette me fit l’effet d’une sirène de bateau annonçant un long voyage. Désormais, Nicolas ne pouvait plus reculer. Tout au long de notre trajet vers le quartier de Jean, j’avais eu peur qu’il ne changeât d’avis ; mais dès le moment où la sonnette retentit, le sort était jeté. Jean ouvrit la porte et nous accueillit, enjôlant, plus séducteur que jamais. Dans toute sa splendeur et avec une mise en scène sans surprise ; il était vêtu d’un peignoir de soie bleue, parsemé de motifs abstraits, qui laissait voir le haut de sa poitrine ; il était chaussé de mules rouges. J’observais Nicolas du coin de l’œil, et constatai avec plaisir qu’il semblait perdre pied : le peignoir, les mules, le luxe de l’appartement, le côté sophistiqué mais aussi animal de Jean paraissaient le troubler.


Tout en nous débarrassant de nos manteaux et nous montrant le chemin, Jean, quant à lui, parlait beaucoup ; du temps, de son appartement, de l’histoire des objets du salon. Il nous fit enfin asseoir sur le grand canapé. Sans nous demander, il nous servit un whisky généreux et vint s’asseoir avec nous, Nicolas se retrouvant entre Jean et moi. Pendant quelques minutes, Jean questionna Nicolas sur ses recherches ; celui-ci répondait poliment, encore un peu intimidé.



Et j’ajoutai, m’adressant à Nicolas :



Pendant que Jean parlait, tout en sirotant mon whisky j’observais attentivement la scène, et l’on pouvait sentir dans l’air la tension qui montait. Nicolas était assis entre nous, silencieux, ou acquiesçant par des monosyllabes à nos paroles ; il buvait son verre par petites gorgées, en le tenant des deux mains. Il ne semblait pas surpris ou gêné par la main que Jean posait régulièrement sur sa cuisse pour insister sur ce qu’il disait. Jean, quant à lui, était comme un prédateur qui guettait sa proie. En s’asseyant, son peignoir s’était entrouvert sur sa poitrine, et Nicolas pouvait voir en se tournant vers lui qu’il était beaucoup plus poilu que moi. D’où j’étais, je pouvais voir aussi, à travers les plis et les volumes du peignoir, que Jean avait un début d’érection.



Il y eut un bref silence ; Nicolas semblait abasourdi par ce que je venais de dire. Il tenait son verre à deux mains, les joues en feu. Il but une longue gorgée pour se donner une contenance, pour contrôler une infime partie de la situation.



Tout en parlant, sa main avait remonté de la cuisse vers l’entrejambe de l’étudiant, qu’il commença à caresser.



Pendant ce temps, Nicolas et moi ne pouvions plus ignorer l’état d’excitation de Jean ; en se tournant vers le jeune homme, le peignoir s’était encore plus ouvert, une des ses cuisses était dévoilée, et plus haut le tissu dissimulait à peine une érection de plus en plus impudique. Je sentais moi-même mon sexe se tendre dans mon pantalon.

Jean prit le verre de Nicolas pour le poser sur la table et il commença, tremblant, à déboutonner la braguette du jeune homme. Je pouvais voir que mon bel étudiant commençait à bander sérieusement.



Nicolas nous regardait et nous écoutait, à demi-allongé entre nous. Le peignoir de Jean s’était encore davantage ouvert, et son regard était comme magnétisé par la poitrine de mon vieil amant qui le déshabillait maintenant lentement. Il commença par les chaussures, les chaussettes, puis il enleva le pull et le tee-shirt, et il finit par le pantalon et le slip qu’il fit glisser des cuisses musclées jusqu’aux fines chevilles. J’éprouvais alors le véritable plaisir du voyeur, troublé par la nudité impudique de Nicolas, le sexe tendu, qui se faisait branler par Jean, à genoux sur le sol, ébloui par la bite du jeune homme.



Jean, lui-même, était dans un état qui ne dissimulait plus son excitation. Les différents mouvements qu’il avait faits pour déshabiller Nicolas avaient dénoué la ceinture du peignoir, qui s’était ouvert et laissait voir son torse velu, son ventre un peu rond, et surtout sa bite circoncise, assez courte, mais très épaisse, veinée, dressée vers le plafond, comme un poignard tribal.



Nicolas, déjà dans un état second sous l’effet de l’alcool et surtout des caresses de Jean, se releva légèrement sur les coudes pour regarder. La vision du corps de Jean sembla redoubler son excitation ; leurs regards se croisèrent.



À ces mots, il se leva davantage et ses mains s’avancèrent vers le torse du sexagénaire ; mais je l’arrêtai par les épaules et lui dis :



Je poussai alors Nicolas vers Jean, toujours à genoux sur le sol. Le jeune homme se glissa contre lui sur le tapis, à califourchon sur ses cuisses ; ses mains fébriles, tremblantes, caressaient le torse de mon vieil amant, puis ce furent ses lèvres, son visage qui se frottaient de façon désordonnée contre la poitrine et le ventre, sa bouche qui caressait la toison poivre et sel du vieux mâle, sa langue qui léchait et suçait ses tétons. Je savais que c’était une caresse que Jean appréciait particulièrement et je voyais, sous l’effet de la langue de Nicolas, ses tétons doubler de volume, comme deux petites bites. Jean se laissait faire. Il était à genoux, cambré, la tête en arrière, respirant lourdement sous les caresses de notre jeune amant. À mesure de ses pérégrinations buccales sur le torse et le ventre de Jean, Nicolas était à présent presque allongé sur le côté, le bras gauche supportant le poids de son corps. Sa main droite s’était emparée de la bite épaisse ; il la masturbait. Ses lèvres lui butinaient le ventre. Sous l’effet de cette nouvelle caresse, la respiration de Jean s’accéléra. De plus en plus excité, la tête en feu, je me penchai en avant pour admirer le spectacle.



Nicolas pressa alors ses lèvres contre le gland turgescent ; il commença à le lécher de manière un peu mutine, taquinant le plaisir de Jean.



Puis il prit la tête de l’étudiant de ses deux mains et le força à engloutir son sexe.

Pour moi, la tension était devenue trop forte ; voir mes deux amants se caresser, et maintenant, voir Nicolas sucer la bite de Jean me faisait bander terriblement. Tout en les regardant, j’entrepris de me déshabiller. Une fois nu à mon tour, et après lui avoir retiré complètement son peignoir, je vins me placer derrière Jean pour admirer davantage le spectacle. C’étaient mes mains qui, à présent, caressaient la poitrine et le ventre de Jean. Je l’entendais respirer fortement.



Effectivement, la scène me troublait ; et sans m’en rendre compte, je me frottais contre les fesses de Jean de façon lubrique, comme un chien se frotte contre la jambe de son maître. Je remontai mes mains vers les tétons de Jean que je pinçai, un peu pour le faire payer d’avoir remarqué mon désir animal, et surtout pour lui faire perdre le contrôle de son propre désir. Il ondula ainsi en poussant des râles profonds pendant quelques minutes entre Nicolas, qui allait et venait sur son sexe, et moi, collé contre son dos tout en lui pinçant les seins. Sans doute parce qu’il commençait à être trop excité, Jean se détacha de nous et nous dit :



Nous prîmes le long couloir et nous nous retrouvâmes dans la chambre aux murs recouverts de papier peint rouge, occupée par un lit immense.



Nicolas fut d’abord un peu décontenancé : comme je suis uniquement actif, il n’avait jamais été dans la situation de pouvoir sodomiser un homme. Perdu par cette situation nouvelle, il se mit à débander. Debout derrière lui, je le rassurai en l’embrassant dans le cou, en lui caressant les fesses, les flancs et le ventre.



Jean était allongé sur le dos, exhibant une belle érection ; je le sentais troublé de me voir caresser le jeune homme. Excité moi-même par le regard de mon vieil amant, j’entrepris de raviver les ardeurs de Nicolas. Je lui donnai un de ces longs baisers qu’il appréciait, je lui caressai les fesses, le dos, le ventre, et ma bouche et mes lèvres descendirent lentement vers son bas-ventre. Son sexe bandait de nouveau et je commençai à le lécher, le sucer en lui prodiguant toutes les caresses buccales capables de lui faire surmonter ses réticences.



Jean s’était mis à quatre pattes sur le lit ; il se cambra et nous laissa voir son anus imberbe qu’il avait abondamment lubrifié tout en nous regardant. Toute la scène était horriblement perverse. Je continuais à masturber Nicolas ; nous montâmes tous les deux sur le lit. Je me plaçai derrière l’étudiant et, tenant son sexe par la main, je l’approchai du cul de Jean. Puis, en poussant moi-même du bassin sur les hanches de Nicolas – qui ne pouvait plus cacher à quel point il était excité par la situation tant il bandait – je frottai d’abord le gland contre son anus et, forçant encore un peu, la belle bite du jeune homme s’enfonça centimètre par centimètre. Jean émit un râle profond.



Le rythme de Nicolas s’accéléra progressivement ; après quelques instants, comme pris au jeu, il se mit à donner de grands coups de boutoir désordonnés, animaux. Jean se donnait, complètement abandonné ; il grognait, geignait sous les attaques de son jeune étalon.



Nicolas lui donnait complètement le change ; il s’enfonçait profondément dans son amant, il semblait presque en colère. J’étais moi-même abasourdi par tant de sauvagerie. J’étais resté derrière lui ; je lui caressais les fesses, le dos, la poitrine, le ventre. Je pouvais sentir ses muscles tendus sous mes doigts. Et puis, après quatre ou cinq minutes – car il ne pouvait sans doute pas continuer très longtemps à ce rythme – il s’immobilisa dans le cul de Jean en poussant de longs grognements gutturaux, les fesses dures comme la pierre dans mes mains. Je pouvais sentir les spasmes profonds qui lui traversaient le corps. Je passai une main entre ses cuisses pour sentir davantage sa jouissance, et j’atteignis très vite ses couilles que je malaxai. Il eut un nouveau grognement, de nouveaux spasmes, moins puissants cependant que les précédents, et se relâcha complètement, la tête renversée sur mon épaule, reprenant son souffle. En douceur, je l’allongeai sur le côté ; il était en sueur, épuisé. Pendant qu’il reprenait son souffle, je lui caressai doucement son sexe à demi ramolli. Jean s’était retourné, il joignit sa caresse à la mienne.



Jean était toujours excité ; je voyais son sexe court et veineux qui bandait. En m’avançant un peu, je pris sa bite dans mes mains et je commençai à le branler.



C’était vrai ; la scène m’avait mis dans un état d’excitation absolue. Mes deux amants m’avaient laissé à l’écart de leurs jeux ; j’avais aimé ce statut de voyeur, mais maintenant je voulais intensément avoir ma part de plaisir. N’y tenant plus, je glissai comme une chienne en chaleur sous Jean, le forçant à se mettre à quatre pattes, et je frottai plus que caressai sa poitrine et son ventre avec mon visage, mes lèvres. Le contact de ses poils poivre et sel, de ses tétons durs et de son nombril sous ma langue redoublait mon désir ; je m’abandonnai à un plaisir impudique, trop longtemps retenu.



J’étais maintenant arrivé à son bas-ventre que je léchais, et je n’eus qu’à tourner la tête pour sentir le gland gonflé de Jean contre mes lèvres. Je pris sa bite dans ma main et je commençai par lui lécher le gland, puis je le pris complètement en bouche et le suçai comme une véritable salope. Je pouvais entendre Jean respirer plus fortement ; son plaisir apparent redoubla mes caresses. Je passai une main entre ses cuisses et je lui malaxai les fesses et les couilles. Il laissa échapper un soupir un peu plus profond. C’est alors que je sentis une main qui commençait à me branler, et j’entendis Jean dire à Nicolas :



À ces mots, j’eus l’impression que mon sexe doubla de volume tant la main – et surtout les mots de Jean – me faisaient de l’effet. Je me fis encore plus salope, et j’imaginai aussi la scène que Nicolas devait voir : moi, allongé sur le dos, la bite toute tendue presque à hauteur du visage de Jean, à lui sucer et lécher le sexe comme une chienne, mes deux mains qui lui caressaient les fesses et les couilles ; et Jean, à quatre pattes, au-dessus de moi, en train de me branler.


Je dois avouer que ma mémoire est plus floue concernant les détails de ce qui s’est passé par la suite, tant le plaisir fut intense.

Je me souviens que Jean, à mon plus grand plaisir, commença à me sucer. Je sentis, comme un soulagement, la chaleur de sa bouche qui allait et venait voluptueusement sur ma bite ; je poussai un grognement de satisfaction pour lui montrer à quel point j’appréciais sa caresse. J’essayais aussi de continuer de m’occuper de son sexe, mais Jean est un suceur hors-pair, et je perdais de plus en plus pied. Sa langue, comme un fourreau de velours mouillé, tournoyait autour de mon gland, gonflé, endolori de plaisir sous la caresse ; sa bouche reprenait ensuite un lent mouvement de va-et-vient. Quand il me sentait trop près du plaisir, il ralentissait.

Et puis, il m’a semblé sentir d’autres mains sur mon corps, un autre souffle, une autre bouche sur mes couilles, remontant depuis la base de ma bite jusqu’au gland.


Délaissant un instant le sexe de Jean, je relevai la tête pour comprendre ; je vis mes deux amants, le vieux et le jeune, tous les deux en train de me sucer. Cette vision m’enflamma les reins, le ventre, mon rythme cardiaque s’accéléra… Ils étaient là, me suçant à tour de rôle ; ou alors – et c’est cette vision qui m’excitait le plus – leurs caresses sur ma bite se transformaient en de profonds baisers. Emporté par leurs bouches et leurs baisers, trop excité, j’avais abandonné complètement ma fellation sur Jean ; j’avais les bras autour de ses reins, le visage contre son ventre, la bouche bavant, poussant des grognements, puis des cris de plaisir. Je ne savais plus à quel bouche, quelles lèvres, quelle langue je m’abandonnais… Le plaisir me submergea, intense. J’éjaculai. De puissants spasmes me firent trembler ; je m’agrippais aux reins de Jean pendant que mes deux amants continuaient d’aspirer les dernières gouttes de ma jouissance.


Finalement, je m’allongeai complètement sur le dos, repoussai leur bouche loin de mon pénis, et repris ma respiration et mes esprits. Je pouvais sentir qu’ils continuaient leur étreinte ; leurs baisers et leurs caresses paraissaient augmenter en intensité, leur respiration se faisait plus lourde. Le corps de Jean glissa sur mon corps et s’en détacha. Toujours en train de récupérer de la jouissance qui m’avait terrassé, je fermai les yeux quelques instants ; j’entendais des frottements de draps, des soupirs, des bruits de succion… Il y eut un court instant de calme, et je reconnus les râles profonds de Nicolas. J’ouvris les yeux et je vis Jean, à genoux derrière le jeune étudiant, en train de lui donner de profonds et réguliers coups de boutoir. Il le tenait solidement par les hanches et soufflait fort, le torse et le visage en sueur, quelques mèches de cheveux gris sur le front. Nicolas poussait de longs grognements ; d’où j’étais, je devinais qu’il se masturbait. Dans ma mémoire, il me semble que la scène dura pendant un long moment. De temps à autre, Jean disait « Tu aimes ça, ma petite chérie ! » ; Nicolas répondait « Ouiii, baisez-moi ! Baisez-moi encore… ». Finalement, Nicolas se mit à jouir ; je pouvais voir son dos et ses cuisses tremblantes parcourus de frémissements, et les giclées de son sperme sur les draps. Jean, imperturbable, continua encore quelques minutes, tenant toujours fermement Nicolas par les hanches ; et puis il jouit à son tour, poussant de longs grognements jusqu’à ce qu’il s’immobilise dans le cul de son amant.


Jean s’allongea ensuite à mes côtés ; il se tourna vers moi, posa sa main sur ma cuisse et me dit :



Et nous restâmes comme cela de longues minutes, allongés sur le dos, les pénis devenus flaccides, à regarder Nicolas, lui-même allongé sur le côté, légèrement recroquevillé, les yeux fermés. Aucun de nous ne voulait arrêter la magie du moment.