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Temps de lecture estimé : 21 mn
03/12/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Au cours d'un mariage, une quadra rencontre un couple avec lequel elle partage son goût de la danse. Ils vont lui montrer de nouvelles figures.
Critères:  ff ffh fplusag inconnu campagne fête fellation cunnilingu pénétratio init
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message

Série : Mariage !

Chapitre 01 / 02
Mariage !

Les jeunes mariés ont beaucoup de chance. Le domaine que leurs parents ont réservé, niché dans un ilot de verdure, est magnifique et particulièrement bien adapté. À quelques centaines de mètres de la mairie et de l’église du village, il rassemble le gite et le couvert. Ainsi personne ne sera obligé de reprendre sa voiture et pourra donc profiter sans risques de la fête.


En plus, il fait beau dans cette partie de la Sologne. Seule ombre au tableau, mon mari n’a pas pu venir car il s’est bloqué le dos juste hier. C’est lui surtout qui connaissait les parents de la mariée, moi beaucoup moins. Mais il a insisté pour que je vienne. Je ne connais presque personne mais les convives sont sympas. À la table où je suis, j’ai tout de suite sympathisé avec un jeune couple. Il faut dire que j’adore danser et que tout est fait avec les deux pistes pour satisfaire tous les goûts. Les plus jeunes avec musique et rythme modernes. Les moins jeunes avec des danses plus anciennes, y compris des dinosaures comme le tango et le paso doble.


C’est donc la danse qui a servi de lien avec eux. Elle, si j’ai bien compris, est prof de danse moderne et son compagnon, même s’il n’est pas dans le métier, danse aussi. Après tout, qui se ressemble s’assemble. Tout au long de la soirée ils ont été mes cavaliers pratiquement uniques. Je m’entends très bien avec elle, Fleur, et je me suis vraiment éclatée. C’est comme si nous avions toujours dansé ensemble tellement nos corps sont à l’unisson. La soirée s’écoule doucement au rythme des musiques et des conversations.

À un moment nous nous retrouvons dans la petite pièce attenante aux toilettes, afin de nous rafraichir et renouveler notre maquillage que la chaleur et l’échauffement des pas avaient malmené.



Je suis à la fois étonnée et agréablement surprise de ce compliment venant d’une jeune femme à une mère de famille ayant fêté ses 45 ans quelques mois plus tôt. Il n’est pas courant de recevoir ce genre de remarque, d’une femme surtout.



Ce n’est pas seulement ce qu’elle me dit, mais ce qu’elle fait qui m’étonne. Elle s’est déplacée derrière moi. Nos deux visages sont côte à côte et nos regards se croisent dans le miroir. Elle pose une main sur ma nuque, la fait glisser sur l’épaule dénudée et descend le long de mon dos que ma robe laisse découvert.

Je ne sais pas quoi faire. Son contact est presque sensuel. D’un homme j’aurais déjà crié à l’outrage et ma main aurait frappé au visage. Avec cette jeune femme, on pourrait croire au geste d’une amie, d’une confidente. Pourtant…



Je ne peux m’empêcher de répondre aussitôt.



En disant ces paroles, Fleur s’est plaquée contre moi. Je sens son corps contre mon dos et la main qu’elle conserve sur l’arrondi de mon épaule se transforme en une main caressante.

L’alcool doit être la cause de mon manque de réaction. Il me faut un moment pour comprendre la situation. Fleur se sent fortifiée devant ma faiblesse et alors que ses lèvres vont lentement vers ma nuque, ses mains se saisissent de mes hanches dans un geste de possession. Son regard est rivé au mien alors qu’elle pose ce baiser dans mon cou.

Il me suffirait de dire « non » et tout redeviendrait normal. Mais mon corps se souvient du sien pendant toutes ces danses et je laisse faire. Après tout, c’est mignon et pas désagréable, ce souffle sur ma nuque. Dans un instant la magie de cet instant va se briser et j’en garderai un souvenir ému.

Des personnes arrivent. Voilà, c’est fini. Le quotidien va revenir. Un instant, j’en ai le regret.



La nuit est calme, pas de vent, juste la musique du mariage en bruit de fond. Il fait très sombre dès que l’on s’éloigne des bâtiments. La lune est absente, ne restent que les étoiles et la Voie lactée que je n’avais pas vue depuis des lustres, depuis que les lumières de la ville la reléguaient aux souvenirs d’enfance. Nous marchons en silence, lentement, heureuses de sentir la fraîcheur sur nos corps après ce repas plantureux, largement arrosé et toutes ces danses, lentes ou rapides. Un banc semble marquer la fin de la route. Je m’y appuie pour quitter mes chaussures et soulager mes chevilles que les hauts talons mettent à rude épreuve. Instant magique. Fleur est à côté de moi. Nous ne parlons pas, de ce silence que la majesté du lieu magnifie.

Pourtant des lèvres effleurent ma nuque. Je frissonne. Je veux protester. Je vais protester. Bien sûr c’est ma voisine. Il faut que je proteste. Ce baiser n’est pas vraiment une surprise.


Lucie, tu es une hypocrite ! annonce une voix en moi. Tu sais très bien à quoi t’attendre, continue de me susurrer ma conscience. Ose dire que tu n’en as pas envie ? Ton mari te néglige. Ne sens-tu pas au creux de tes reins ce désir qui monte ? Et si c’est une femme qui te l’apporte, ce n’est pas vraiment tromper !


Les lèvres passent sur ma joue et rampent vers mes lèvres. Une statue ! Je suis une statue. À la fois terrifiée de ce qui peut arriver, mais aussi de ce que je peux faire cesser par un seul mouvement.

Quel goût délicieux de ces lèvres sur les miennes, de ces lèvres que Fleur a juste soulignées d’une crème hydratante et parfumée devant le miroir, tout à l’heure ! Des lèvres de femme, tendres et pulpeuses. Des lèvres dont une pointe de chair semble sortir pour venir lécher les miennes, plus marquées d’un maquillage rouge vif, gras et puissant, pas du tout prévu pour un baiser. Mais la langue ne s’attarde pas, elle avance, repousse et s’aventure dans ma bouche que je lui cède. Alors commence une douce bataille de nos langues faisant connaissance et qui jouent au chat et à la souris. Fleur, malgré sa douceur, se comporte comme un homme, comme mon mari, au temps où il avait encore soif de mes lèvres et ne les considérait pas encore comme un orifice parfait pour son sexe d’homme.


Je réponds à son baiser. Oui je n’ai pas honte de dire que c’est bon, inconnu, agréable, juste rappel de quelques baisers exploratoires avec des amies au temps bien lointain de l’adolescence. Nos visages se touchent, nos nez se heurtent dans ce qu’il faut bien appeler un baiser fougueux et sensuel. Fleur est contre moi. Son corps écrase le mien, appuyé contre le dosseret du banc. Elle emprisonne ma tête entre ses mains comme pour en prendre le contrôle. Mais ce n’est plus nécessaire, je fonds sous ses baisers.


Bientôt elle tire sur les bretelles de ma robe pour les glisser sur mes épaules et le long de mes bras que je laisse contre mon corps, poupée paralysée mais consentante.

Ah, le contact de sa paume lorsqu’elle enveloppe mon sein ! Ma poitrine libre de soutien-gorge que le dos nu de ma robe rendait impossible est déjà gonflée dans une attente que mon subconscient a décidée depuis longtemps.


Je suis fière de ma poitrine, fière de mes seins que la maternité n’a pas déformés et qu’une gymnastique quotidienne conserve bien hauts. Ce sont des mains douces, des mains expertes qui s’en emparent pour les envelopper et les caresser. Mes tétons sont maintenant des pointes que Fleur suce entre ses lèvres ou malaxent entre ses doigts. C’est bon, doux, tendre et excitant.


Mais la coquine continue sa descente et accompagne la chute de ma robe qu’elle replie soigneusement sur le banc. Me voilà presque nue face à une inconnue, une femme que je ne connaissais même pas il y a quelques heures. Heureusement la nuit me protège, enfin j’aime croire que ma pudeur est sauvegardée par la seule lueur des étoiles.

Les baisers courent maintenant sur mon ventre, s’attardent vers mon nombril et le petit piercing qui le souligne. Fleur s’y attarde. Est-elle surprise de trouver un tel bijou chez une quadra, une mère de famille bien sage ? Probablement. Que penserait-elle si je lui avouais que j’ai déjà prévu de me faire percer un téton ? A-t-elle idée, à son âge, de ce qu’une femme, une mère, doit faire pour conserver son mari ? Un mari soumis à la tentation de toutes ces jeunettes qui ne reculeraient devant rien pour une place au soleil.


Ses lèvres continuent de descendre. Je sens leur chaleur à travers le fin tissu de ma culotte. Culotte d’une blancheur éclatante qui se reflète sous les soleils lointains. La culotte qu’elle tire maintenant, mon dernier rempart qui tombe sur mes chevilles, qu’elle ramasse aussi et pose sur le banc. Son souffle est une brise tiède sur mon minou qui doit s’entrouvrir sous la caresse.


Ahhhhhhhh ! Il faudrait une page entière de « h » pour pouvoir traduire le premier contact de sa bouche et de la langue pointue sur ma fente. Le frisson qui me prend est un tremblement de terre qui me secoue si fort, que je m’agrippe au bois du banc comme une noyée à une barque. La surprise n’est pas dans le geste que je voyais venir et que j’avais accepté, mais dans son résultat. En quelques secondes de ces caresses je ne suis plus qu’une femelle en chaleur, une adolescente qui sent venir son premier orgasme. La langue lèche et la bouche aspire mon bouton. Elle me tète comme on pompe une queue d’homme. Mon clito semble gonfler, gonfler et devient si sensible que les caresses oscillent entre plaisir et douleur.


Ahhhhhhhh ! Ses mains reviennent sur mes seins. Fleur en femme qu’elle est, sait deviner et anticiper ce qu’une autre femme attend. Ses doigts tordent mes tétons, tirent les pointes, les martyrisent mais que c’est bon, que c’est bon !

Encore et encore, lèvres, langue et mains s’activent.

Ouiiiiii ! L’orgasme monte, monte et libère des flots de jus que mon aimante reçoit comme une récompense.


Il me faut un moment pour me ressaisir, retrouver où je suis et qui vient de me faire jouir. Une quasi-inconnue, à deux pas de la fête, du mariage dont on entend la musique. Fleur est à mes cotés, attentive, gardienne complaisante, elle si jeune qui surveille la femme d’âge mûr qu’elle vient de séduire et faire jouir, alors que le contraire aurait été plus normal.

Je voudrais la remercier, lui rendre la pareille, mais soudain on entend des conversations. Quelqu’un arrive. Nous allons être surprises. Vite. La honte d’être vue. Je me précipite vers ma robe. Mais il va être trop tard, ils se rapprochent.



Elle s’éloigne. Je l’entends qui aborde les marcheurs. Quelques minutes que j’utilise pour m’habiller et essayer de remettre un peu d’ordre sur moi. Ils s’éloignent. J’attends un moment que j’utilise pour chercher ma culotte que je ne retrouve pas. C’est impossible ! Elle était juste là. Tache blanche sur le banc, mais impossible de la retrouver. Fleur a dû l’emporter dans son sac sans y faire attention.

Je retrouve la fête non sans être passée par les toilettes pour me refaire une beauté et cacher aux yeux de tout ce bonheur imprévu et coupable. La salle s’est vidée. C’est vrai qu’il est quatre heures du matin. Ne restent que les jeunes qui dansent et se trémoussent, un peu éméchés, sur leur piste. Fleur n’est pas là. Son compagnon, lui, est toujours à la table.



Je suis certaine de piquer un fard, comme une ado mal à l’aise. S’il sait pour ma culotte, alors il doit savoir pour le reste ? C’est évident, vu le regard qu’il me porte.



Que répondre ? D’ailleurs il me laisse, après un « À tout à l’heure ».

J’ai l’impression que les derniers convives me regardent. Mais non, ce n’est qu’une impression. Je me lève pour aller saluer les parents des mariés, toujours fidèles au poste, et me dirige vers ma chambre.

C’est au dernier moment que je me décide de passer par la 35. Demain j’ai prévu de partir directement et n’aurais peut-être pas l’occasion de revoir Fleur. D’ailleurs pourquoi n’irais-je pas reprendre mon bien ? Elle ne va pas me manger. Lucie, tu es une grande fille et ce n’est pas une gamine, même de vingt-cinq ans, qui va te faire peur. Assume, ma fille ! dit la petite voix en moi.

Lorsque je frappe à la porte, discrètement pour ne pas déranger les voisins, on me répond aussitôt, la voix de Fleur : « Entrez, c’est ouvert ». La chambre est dans la pénombre et il me faut quelques secondes pour repérer une silhouette.



Et elle me tend le tissu blanc. Nous la tenons chacune dans la main, mais elle ne la lâche pas.



Et disant cela, elle tire sur le fin tissu pour me faire venir jusqu’à elle.

Alors tout bascule. En une seconde la douceur de ses lèvres déclenche en moi l’envie de continuer. Au diable la culotte que j’abandonne pour tendre mes mains, en saisir son visage et l’embrasser avec une envie irrépressible. Cette fois c’est moi qui fais sentir le poids de ma passion et qui fouille sa bouche pour jongler avec sa langue.

Nous luttons un instant mais c’est pour nous déshabiller l’une l’autre. Elle connaît mon corps, je découvre le sien. Même s’il fait sombre, je m’émerveille devant la finesse de sa taille, son ventre plat, ses petites fesses et ses seins menus. Comment un corps si peu charnu peut-il dégager une sensualité que j’adore ?


C’est à moi de jouer avec ses sens. Inutile de me dire quoi faire. Je le sais, c’est tout. Une femme sait ce qu’une autre femme attend. Ses seins sont des petites poires où je m’essaye pour étancher ma soif. Que c’est bon de sentir ses fruits gonfler pour encore mieux m’offrir les aréoles sombres d’où jaillissent les tétons que je suce avidement ! Mes mains prennent la mesure de la finesse de sa taille, des hanches à peine marquées et des fesses dures. Au moment où l’une d’elles s’aventure dans l’intérieur des cuisses pour en savourer la douceur, ma maîtresse gémit doucement.



Intriguée, je me redresse et remarque qu’une silhouette est assise dans un fauteuil. Je la remarque parce qu’elle bouge. Avant, elle était confondue avec le siège. Deux pas, deux pas seulement le séparent de nous, et je ne l’avais pas remarqué, entièrement concentrée sur Fleur.

C’est Marc, c’est bien lui. Ainsi, il était là ? Depuis le début. Les paroles de Fleur me reviennent à la mémoire. Chacun de son côté ou même ensemble.

Sans un mot elle lui tend ses lèvres. Ils échangent un baiser presque sage, plus une promesse qu’un acte sensuel. Mais elle ne s’arrête pas là. Elle me regarde maintenant mais ses mains commencent à détacher les boutons de la chemise. Une lueur de défi dans le regard, l’homme se retrouve torse nu.

Elle s’arrête. Elle semble attendre quelque chose. Quelque chose de moi que ses yeux me montrent. La ceinture, oui, le haut du pantalon de Marc, son regard passe de mes yeux à cette ceinture. Je comprends qu’elle veut que ce soit moi qui la détache, montrant ainsi mon accord pour la suite.


J’ai à peine une hésitation. Au point où j’en suis, autant aller jusqu’au bout. Boire le calice jusqu’à la lie, comme on dit. Sauf que la lie de mon calice, c’est la promesse du plaisir, même si ce n’est pas vraiment un plaisir atteint honnêtement.

Ma main ne tremble pas lorsque je tire sur la ceinture pour en défaire le crochet. La fermeture zip coulisse sans bruit et le pantalon tombe sur les chevilles de Marc. Le shorty rouge moule un sexe qui semble déjà vouloir sortir par le haut. Délicatement, je tire sur l’élastique tout en tirant le sous-vêtement vers le bas, afin que le sexe ne soit pas brutalisé. Le reste, c’est Fleur qui le fait. Shorty et pantalon sont maintenant au sol.


Elle pousse son compagnon pour l’asseoir sur le lit. Elle-même s’installe à côté de lui et me fait signe d’avancer. Le couple est maintenant allongé. Ils attendent tout de moi. Je me dirige vers Fleur et m’agenouille devant elle, comme elle l’a fait dans la prairie. Je me saisis de ses jambes et les écarte pour pouvoir avancer mon visage. Son odeur est agréable, mélange de parfums et d’odeurs intimes distillées au plus profond de sa grotte.


Pour la première fois de ma vie, je goûte au plus secret des lieux qu’une femme puisse offrir. Bien sûr, je me suis déjà caressée de la main ou par un sextoy, mais jamais ma bouche, mes lèvres et ma langue n’ont pu effleurer ce jardin délicat. Ses petites lèvres sont si fines qu’elles ne forment qu’un renflement, marquant à peine la fente étroite et odorante. Cette fente qui se referme sur un tout petit bouton de chair que je m’empresse de saisir entre mes lèvres. Tout est fin, délicat, chez elle. Elle m’encourage dans mon exploration par des mouvements du bassin.


Pourtant sa main saisit la mienne et me guide vers d’autres cieux. Elle me donne à flatter la verge de son compagnon, souhaitant partager ainsi la maîtresse que je suis. Elle repose sur son pubis, douce mais dure, souple mais tendue. Ma main en fait le tour mais la longueur est plus difficile à mesurer. En tout cas, elle répond à mes caresses et vibre alors que j’entreprends de la masturber lentement.

Je suis au service du couple. Je suce, je lèche, je caresse, je masturbe. Ils sont à ma merci et dépendent de moi pour leur plaisir. Le plaisir c’est aussi le mien. Je sens une chaleur en moi que je voudrais partager. Ma fente est humide et je dois couler comme jamais depuis longtemps.


Je m’active avec délice et chaque caresse que je procure participe à mon propre émoi. Mon amante doit sentir cela car elle rampe sur le lit pour m’en céder la place. J’avance, abandonnant la queue, pour me mettre à quatre pattes et me pencher.

Je dois avoir une attitude de « courtisane » la tête plongée entre les cuisses de mon amie et les fesses à l’air, mais même si je suis une mère de famille de 45 ans, je sais ce qui m’attend. Pourtant je suis heureuse que la pénombre ne me révèle pas trop à leurs regards.


Leurs regards, celui de Marc ? Ce n’est pas son regard qui me fait sursauter, mais sa main que je sens glisser sur mes fesses, écarter le sillon et venir se plaquer sur ma chatte brulante. Un doigt furtif entre sans vergogne dans ma grotte, avant-garde de ce qui doit venir. Le message doit être passé au gros de la troupe car c’est maintenant la queue qui se propose.

Elle pousse. Je m’arc-boute, pensant à une introduction difficile. Mais non, le pieu entre sans coup férir, sans résistance, preuve que toute cette situation m’a excitée, produisant le liquide glissant que la nature a produit. La petite voix dans ma tête devient lubrique et prononce des mots que jamais mes lèvres n’ont osé laisser sortir.


Lucie, tu te rends compte de ta chance. Un homme et une femme rien que pour toi. Elle t’a fait jouir en te suçant dans la nature, tu vas la faire grimper aux rideaux par tes caresses. Lèche sa chatte, pousse ta langue dans sa grotte, recueille le suc de son con, enduit son clito avec sa liqueur. Et le cul, n’oublie pas son cul, sa rondelle, teste sa résistance. Elle s’est sûrement fait enculer de nombreuses fois. Souviens-toi, de ta première, la douleur puis le plaisir de sentir le bâton de ton mari dans ton fondement et le cri qu’il a poussé lorsqu’il a craché son sperme dans ton cul étroit et serré qui l’étranglait avec délice. Et cet homme, ce Marc qui vient de te prendre comme une femme légère, soumise. Ah, sa queue, longue et étroite, qui prend ta virginité ! Mais oui, ta virginité. Ton vagin n’a connu depuis si longtemps que la bite de ton mari, qu’il a oublié ce que cela faisait de se faire prendre par une autre, par une autre verge, plus jeune, différente. Tu sens comme sa queue respire, bat au rythme du sang que le cœur envoie. Profite, Lucie ! Profite !


C’est la voix de la raison ? Pas sûr ! En tout cas je l’écoute et me laisse aller. Mon baiseur a maintenant pris la dimension de ma grotte et s’occupe à en augmenter la profondeur. Il me travaille avec entrain, ne remet pas à demain ce qu’il peut faire aujourd’hui. Sa queue est un piston qui coulisse et me fait du bien.

Encore, encore…


Chaque avancée me pousse vers la chatte de Fleur. En me baisant, il imprime un rythme que mes lèvres et ma langue transmettent avec avidité. Il me bourre et je laboure sa copine. Je ne suis que la courroie de transmission, mais que c’est bon.

Chaque seconde me procure un plaisir que je ne peux exprimer par la parole, mes lèvres se faisant elles-mêmes une tombe de l’intimité de Fleur. Mais mon aimante et son compagnon parlent pour moi. Ma gorge ne renierait pas les c’est bon, les encore et tous ces petits bruits qui font une bonne baise.


Combien de temps m’a-t-il fourrée de sa queue qui semblait gonfler de minute en minute ? Combien de temps ai-je respiré l’odeur de plus en plus forte de la cramouille de Fleur ? Je ne sais pas. Je me souviens juste des secousses qui ont annoncé la montée du foutre de Marc et que je m’attendais à recevoir au plus profond de ma grotte. J’avais oublié la sécurité apportée par la capote mais qui bloque cet ultime hommage.

Fleur et moi avons joui presque en même temps et je me souviendrai longtemps de ce plaisir, de ces plaisirs nouveaux. Sentir le jus d’une femme suinter de son minou, ce jus si particulier, à la fois identique mais différent de mon propre jus que mon mari me porte quelquefois aux lèvres, voilà une sensation qui, à elle seule, me fait oublier tout ce que cette situation a de spécial.



La lumière qui éclate dans la chambre me tire de ce rêve si agité et si détaillé qu’il me semble réel. Mais ce doute disparait en une fraction de seconde le temps de constater que je ne suis pas seule dans mon lit. Deux corps forment des murailles de chaque côté. Ils sont aussi nus que moi et voilà déjà la première étrangeté, moi qui ne supporte pas de dormir sans nuisette ou pyjama. Mais, comme cela se produit souvent lorsque j’ai un sommeil agité, j’ai dû descendre dans le lit pendant la nuit et cela me place dans une drôle de situation. J’ai le visage au niveau du ventre de ma maitresse et de mon amant. Fleur et Marc, bien sûr. Si j’ai bu hier ce n’était pas au point de l’oubli, non, juste assez pour passer une bonne soirée et me décontracter. Bien évidemment, je ne peux pas me retrancher derrière cette légère ivresse pour excuser mon comportement.


Mes amis d’un soir dorment encore. Fleur en chien de fusil, tournée de mon côté. Marc lui aussi est tourné dans ma direction. Si je partais, le couple se retrouverait face à face, certainement dans une posture naturelle chez eux. Mais je suis là. Et bien là. La lumière du jour me révèle leur corps que je n’avais encore jamais si bien vu, du fait de la pénombre qui a baigné nos ébats.


Je réalise tout ce que la situation a de cocasse. Il me suffit de tourner la tête pour passer de la source de la vie, un sexe de femme, au pourvoyeur de semence, un sexe d’homme. Un sexe d’homme actuellement au repos, pendant délicatement vers le matelas, entrainant les bourses, elles aussi relâchées. C’est attendrissant, cette chose molle et flasque capable de se transformer en bâton de pouvoir, sceptre masculin devant lequel, nous, femmes, nous inclinons souvent pour un plaisir réciproque.

Je découvre la verge qui m’a provoqué un orgasme hier. Je remarque, je suis si près, qu’elle est étrange, particulière, pas comme celle de mon mari. La sienne, au repos, est tout entière retranchée dans la carapace de peau qui la recouvre totalement alors que celle de Marc montre un gland totalement découvert avec la peau fine et délicate exposée. La base en est plus marquée et le renflement bien régulier. Je sais combien le gland est sensible et source d’excitation.


Il suffirait que je… Et je le fais. Je n’ai qu’à me pencher un peu et légèrement avancer mon visage, pour que mes lèvres entrent en contact avec le bout rose. Une aspiration et le voilà dans ma bouche. Son odeur est forte, restes de sperme séché que la capote a abandonnés, mais cela ne me déplaît pas. Au contraire, comme une madeleine de Proust, j’ai le souvenir de cette verge qui me bourrait il n’y a pas si longtemps. Mes lèvres progressent en rampant et bien vite je peux tenir la queue entière dans ma gorge. Mes lèvres butent sur le pubis, les bourses touchent mon menton et mon nez reçoit de forts effluves, mélanges de transpiration et de sperme. Cela ne me rebute pas, au contraire, j’apprécie le côté animal qui s’en dégage.


Mais l’animal ne reste pas lové sans réagir dans ma gorge. Je le sens se réveiller comme un serpent se dresse pour attaquer. Bien vite, je dois reculer sous la croissance du sexe qui se déploie, gonfle et s’allonge. Je ne sais si le propriétaire est réveillé, mais son appendice, lui, montre maintenant toute sa vaillance.


Marc change de position. Maintenant couché sur le dos, certainement entre sommeil et éveil, sa queue arrachée à mon adoration gît bien alignée sur son ventre. Bâton de chair dans l’axe parfait des bourses. Moi aussi je me déplace. Pas question de laisser s’enfuir ce moment si fragile où l’homme qui bande, érection naturelle ou provoquée, est tout entier à notre merci. Je l’enjambe, à cheval sur ses jambes et plonge sur lui. Pas question d’utiliser mes mains, seules mes lèvres doivent pouvoir cueillir le bout et le redresser par ma bouche. Je sais qu’à cet instant ma chevelure procure des sensations particulières sur la peau de l’homme, c’est ce que me dit mon mari à chaque fois. Cela ne rate pas et lorsque j’ai sa queue dans ma gorge et que je chasse mes cheveux de mes yeux, alors je constate que Marc a les yeux ouverts. Il me sourit. Je ne peux pas le lui rendre. Qui sait sourire la bouche pleine ? Mais j’ai d’autres moyens. Ma langue joue et mes lèvres serrent la base de son gland. J’aspire, je pompe, je l’astique.


Mais je ne suis plus seule. Une main vient s’emparer des couilles. Une main manucurée, bientôt suivie par une autre qui serre la base de la bite. Fleur aussi s’est réveillée. J’abandonne un instant la queue de son copain et nous échangeons un baiser, baiser qui me paraît si naturel que je me demande si cette aventure ne m’a pas transformée en bi. Peu importe, il n’est pas temps de réfléchir. D’ailleurs c’est elle qui se penche pour enfourner la queue et qui l’astique avec vigueur.


Marc ne se plaint pas de notre traitement. C’est Marc le bienheureux, les bras en croix, deux femmes à son service. Chacune à notre tour, nous nous activons sur le bâton et chaque fois nous l’abandonnons un peu plus gonflé, un peu plus enduit de salive, salive qui coule sur les couilles et qui nous fait tirer des filets lorsque nous le quittons. Nous rions de ces fils et jouons comme deux gamines à les saisir pour les faire éclater. Deux gamines, deux nymphos, plutôt.


C’est à celle qui l’engloutira le plus profond. C’est à celle qui lui arrachera le soupir de plaisir le plus fort. À ce petit jeu, notre Marc donne des signes précurseurs. Nous changeons de plus en plus vite. Laquelle sera la dernière ?

Des mains saisissent ma tête. C’est Fleur qui me cède la place. Mais elle m’impose le rythme, celui que Marc souhaite, certainement le fruit d’une longue collaboration. Les signes se transforment en vibrations, en battements qui annoncent la montée de la semence. Les mains se font plus lourdes sur ma tête et bloquent toute velléité de me retirer. Elle veut que je recueille le sperme dans ma gorge et, peut-être, craint-elle que je m’y refuse. Pas du tout, c’est une faveur que j’accorde souvent à mon mari. Il apprécie, comme certainement tous les hommes. Moi, ce n’est pas le liquide que je préfère mais cela ne me rebute pas. Et, justement, c’est l’occasion de voir si les liqueurs d’hommes sont différentes, comme on peut le lire. Moi je n’en connais qu’une…


Les jets sont puissants et généreux. Ils frappent le fond de ma gorge et ma bouche les rassemble. Les mains m’ont laissée. La crème est abondante, épaisse, comme toujours la première du matin. La salive la dilue et des coulures s’échappent sur la queue déjà moins raide.

Je fais ma salope. Ce n’est pas parce qu’on est mère de famille et dans la quarantaine qu’on doit se contenter d’écarter les cuisses et se faire baiser sans plaisir. Mon mari adore ce moment-là. Celui où je fais ma salope, ma bouffeuse de bite, ma gourmande de sperme, même s’il sait que je n’en suis pas une en dehors de notre chambre. Sauf que là… ce n’est donc pas mon mari, mais mon amant et sa coquine de copine que je régale de la pièce maintes fois répétée. Je redresse la tête et bien ostensiblement je repousse la liqueur recueillie au fond de ma gorge pour l’avaler consciencieusement. J’aime les regards qu’ils me portent comme s’ils me découvraient. Jusqu’à maintenant ils devaient me considérer comme une femme détournée un instant du droit chemin par le concours de la solitude, de l’alcool, de la danse et de leurs charmes. Ils ont raison bien sûr mais cette femme-là n’est tout de même pas une vierge effarouchée. Elle a une vie sexuelle et ils n’ont pas idée de ce qu’elle peut faire pour divertir son mari au lit et ne pas laisser la lassitude s’installer. Je termine même en nettoyant religieusement la queue des dernières traces de coulure.

Fleur, puis son copain accepteront le baiser que je leur apporte.


Quelques instants plus tard, je me glisse dans le couloir pour regagner ma chambre redoutant à chaque instant de croiser quelqu’un.

Sous la douche je me remémore chaque instant de cette nuit et du matin. Aucun regret. Que du plaisir. C’est d’autant plus facile que le secret sera bien gardé. Jamais mon mari ne saura. Non, ce qui me chagrine c’est Fleur. Elle a éveillé en moi un trouble que je crains avoir du mal à éteindre.

Quelques heures plus tard, en voiture sur le chemin du retour, mes pensées sont différentes. Suis-je jalouse ? Et si mon mari couchait avec une autre ? Et si cette autre était Fleur ? Et si j’étais présente ? Et lui, quelle serait sa réaction s’il me voyait avec Marc ?

En poussant la porte de la maison, la décision est prise.



Je lui relate la beauté de la cérémonie, du site, du repas, des convives, enfin tout ce qui fait un mariage réussi. Mais, plus tard, abordant le sujet des pistes de danse bien adaptées aux générations avec un rappel sur le point que j’avais dansé toute la nuit.



Note de Lucie :

Vous conter la suite de notre aventure rendrait ce texte trop long. De plus, j’ai peur que vous me jugiez déjà comme une femme légère qui, à la première occasion, trompe son mari malade. Alors, que penseriez-vous de moi si je vous disais ce qui s’est passé après ?

Mais si, malgré tout, vous voulez savoir, faites-le-moi connaître. Coucher sur le papier tout ce qui s’est passé serait pour moi une autre façon de le revivre.