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Temps de lecture estimé : 19 mn
27/01/14
Résumé:  Lucie raconte son rêve à son mari. Rêve érotique où un autre homme se joint à eux. Moment magique qui leur fournit l'occasion de se libérer dans une partie éblouissante.
Critères:  fh fhh couple inconnu vacances plage amour nudisme fellation préservati pénétratio sandwich fsodo confession -couple+h
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message

Série : Un prénom qui sent le soleil

Chapitre 01 / 02
Piste magique

Il fait nuit, nuit noire. Seules les diodes électroluminescentes du réveil donnent une couleur verdâtre à notre chambre. Mais pourquoi me suis-je réveillé ? La pièce est silencieuse, alors qu’est-ce qui fait que je suis intrigué ? Si, peut-être ces gémissements qui viennent du côté de Lucie. Elle doit rêver, voila ce qui m’a réveillé. Pourtant il y a autre chose. Une vibration ! Voilà, une sorte de vibration du matelas. Oh, légère, très légère. Le rêve de Lucie la fait respirer fort, comme essoufflée d’une longue course.


Soudain je comprends. Elle se masturbe. Les petites vibrations sont le résultat de sa main sur sa chatte et des pressions répétées sur son clito. Je me tourne de son côté et dans le peu de la lumière du réveil je devine sa silhouette. Elle a repoussé le drap et j’aperçois sa main qui s’agite, formant une bosse sur son pubis. L’autre main recouvre un sein et dans une sorte d’ombre chinoise je vois très bien ses doigts jouer avec le téton.

Je reste silencieux, me repaissant de ce spectacle d’ombres et de bosses, voyant monter le plaisir qu’elle accompagne de ces petits cris si mignons, jusqu’à la crispation ultime lorsque l’orgasme arrive.


J’attends qu’elle retrouve son calme. Elle se tourne, couchée en chien de fusil, me tournant le dos. Alors je rampe vers elle et viens me lover contre son dos, épousant ses formes pour lui faire sentir la vigueur de ma verge réveillée par son spectacle. Si elle est surprise, elle ne le montre pas, juste une question.



Ma verge semble trouver seule le chemin secret pour venir en pousser le bout aux portes de sa vallée. Elle n’a pas de mérite. Souvent je prends Lucie dans cette position, à la cuillère, propice aux ébats calmes et langoureux. Un mouvement de hanche et mon mandrin repousse les parois des petites lèvres pour glisser sans à-coups au plus profond du vagin. C’est chaud, humide, déjà inondé de sa jouissance.





Voilà. On faisait du vélo sur la piste cyclable, celle entre océan et route, lorsque nous avons crevé. Les deux vélos quasiment en même temps. Des gamins plaisantins et crétins avaient dû jeter des clous car on en a retrouvé plusieurs dans les pneus. Impossible de réparer. Tu contactes le loueur de vélo qui ne peut nous envoyer quelqu’un qu’en fin d’après-midi. Heureusement nous avons nos maillots et nos serviettes et décidons alors de cacher les vélos et de tracer un sentier à peine marqué, mais que ton Smartphone indique comme le chemin vers la plage. Dans cette partie du littoral, la plage s’étend à perte de vue et seul le manque de route carrossable et de parking en limite l’accès sur de grandes portions. En débouchant de la forêt, nous sommes étonnés de découvrir du monde sur la plage alors qu’elle nous paraissait loin de tout. Je te fais part de ma surprise et alors que tu t’arrêtes pour abaisser ta casquette et te protéger du soleil en face, tu me réponds avec un sourire en coin :



Et sans m’attendre tu avances sur le sable. J’ai un instant la pensée que ces crevaisons ne sont peut-être que le prétexte pour me faire accepter ce que tu me proposais depuis longtemps et que je refusais, de plus en plus mollement d’ailleurs, le nudisme. J’avais encore dans la tête tous tes arguments, vrais et fallacieux. Je te soupçonnais de vouloir te rincer l’œil sur les belles filles, ignorante que les nudistes sont le reflet de la population, jeunes et moins jeunes, beaux et moins beaux. Tu plaisantais alors en me disant « alors c’est moi qui devrais être inquiet lorsque tu vas montrer tous tes appâts à ces messieurs. »




J’interromps le récit de Lucie en bougeant un peu ma verge en elle, question de rester en forme car j’imagine que le meilleur est à venir. Mais aussi je lui demande :



Finalement nous nous mettons à l’unisson. Tu joues à étaler de la crème solaire sur moi en insistant bien sur les zones coquines et je souris de voir que ton sexe n’est pas indifférent. Nous lézardons et j’apprécie le contact du soleil et de la brise sur ma chatte et même la pointe de mes seins. Déjà je sens comme une humidité de ce plaisir nouveau. Étrangement, bien que séparés des autres, nous voyons certains passer devant nous, pour disparaître dans la forêt par un chemin que je n’avais pas remarqué. Un moment plus tard ils reviennent pour retourner sur la plage ou se baigner.


Je vais te poser la question, mais en un instant je me rappelle la blague d’un voisin, que je n’avais pas comprise à l’époque, et qui disait que certains bois n’étaient pas sauvages et que s’ils pouvaient parler ils raconteraient des histoires d’accouplements où les animaux de la forêt ne jouaient aucun rôle. Ainsi c’était cela. Pas seulement une plage nudiste. Une plage échangiste, en plus. Maintenant que je regardais tout cela d’un autre œil, je comprenais ces déplacements. Sur la plage d’abord où les gens circulaient pour bavarder comme s’ils se connaissaient. Vers la forêt bien sûr, ou les couples allaient continuer la conversation entamée sur le sable. Je vais te parler de ma découverte lorsque je te vois te lever pour suivre un couple qui vient de passer. Mais que fais-tu ? Tu ne peux pas me laisser ! Tu ne vas tout de même pas te joindre à eux ? Non. Tu reviens et tu me dis :



Sans réfléchir, je t’obéis. Je hurle en silence de ne pas bouger, mais c’est plus fort que moi. Tu me rassures cependant.



C’est vrai. Ils nous ont attendus et repartent lorsque nous avançons. Nous arrivons dans une petite clairière où le couple s’installe en dépliant une grande serviette. Pendant un long moment ils se caressent. La femme fait dresser la verge et s’agenouille pour continuer avec une fellation. Tu me pousses pour que nous nous approchions du couple. L’homme sourit mais je ne sais pas si c’est pour nous inviter, ou sous les caresses de sa maîtresse qui le suce. Tu me guides vers un poteau forestier indiquant le numéro de parcelle. Nous sommes face à l’homme, seulement à quelques mètres, et je vois nettement la tête de la femme monter et descendre sur la queue que maintenant elle me cache mais que je devine longue et dure. Je sens ton corps contre le mien, ta propre verge en érection contre mes reins.



Tes mains prennent les miennes et les guident sur le poteau pour que je m’en serve d’appui. Tu pousses mes reins pour que je me cambre tout en écartant les jambes dans la position que tu aimes me faire prendre quelquefois dans le jardin. Ainsi placée, tu me caresses et je sais que tes doigts rencontrent une chaleur et une humidité que la situation a déclenchée. Tu glisses ta tête entre mes cuisses et tes lèvres, puis ta langue me donne le plus doux des plaisirs. C’est bon. C’est excitant. Je coule sous tes caresses mais aussi par la vision de ce couple en action. D’ailleurs l’homme vient de donner à sa maîtresse une capote avec laquelle elle recouvre le pieu brillant. Il s’allonge. Elle se place sur lui tout en lui tournant le dos.


Maintenant elle peut nous voir. Elle sourit. Pendant que tu te relèves, je peux voir la femme descendre sur le sexe qu’elle s’est préparé. Il coulisse sans effort. C’est beau, naturel. Le monstre disparaît. Comment, nous les femmes pouvons-nous recueillir de tels bâtons dans notre intimité ?


Je sens ta verge contre moi. Dans un coup de reins elle m’envahit. C’est à moi de sourire à ma vis-à-vis, complice dans la perversité.




Le récit de Lucie me fait de l’effet bien sûr, mais elle aussi s’en émeut. Sans s’en rendre compte elle ondule des reins, exerçant une lente possession avec ma queue bien au chaud en elle et que je sens palpiter au rythme de mon cœur. Je me colle à elle, enveloppe ses seins avec mes mains, comme des bouées, afin de rester amarré au plus profond lorsque la tempête va venir.







Arrivé à ce stade de la confession, je ne sais plus si c’est un rêve ou la réalité. Mais ce que je sais c’est que j’ai joui en elle et qu’elle aussi atteint un orgasme qui ne se produit pas chaque fois.


Quelques minutes plus tard, toujours collé à elle, gardant ma verge au chaud, maintenant petite chose en train de revenir à la réalité, je lui parle.



Mais sa réponse me semble de circonstance, pas vraiment sincère. Je ne sais pas pourquoi mais je ne la sens pas apaisée comme nous le sommes après l’amour. J’ai une idée.



Elle attend un instant avant de répondre.






Par défi, je t’ai répondu :



Je savais que cette conversation était idiote, mais je ne voulais pas céder.



Je ne peux pas me retenir de répondre aussitôt :



Mais je crains de t’avoir froissé et j’ajoute :



Et tu te lèves pour t’éloigner un peu. Le gars ne calcule pas du tout, son regard reste fixé sur moi. Tu as raison. Je pense que tu vas revenir, mais en réalité c’est vers lui que tu te diriges pour l’aborder. Vous discutez et quelques instants plus tard, vous venez vers moi. Bien sûr j’imagine ce que tu lui as dit. Bien sûr il n’est pas question que je… Pourtant je me lève lorsque tu me tends la main pour me faire lever et le présenter. Son prénom chante le soleil et la méditerranée. Lui aussi me tend la main. Sans un mot, il m’entraîne vers la forêt. Je te regarde pour t’appeler au secours, me sentant entraînée par une volonté qui n’est plus la mienne. Tu me souris mais ne fais que nous suivre.


Quelques pas et il s’arrête au pied d’un magnifique chêne. Ses bras m’enveloppent. Je ne suis qu’une petite chose devant cet homme si grand et si fort. Ma poitrine se frotte à ses muscles que je sens puissants. Ma peur disparaît au premier baiser. Un baiser tendre, délicat, juste pour faire connaissance et pourtant je sens déjà une chaleur dans les reins. Je te tourne le dos, mais je sais que tu me regardes.


C’est moi qui transforme ce baiser en une bataille sensuelle, poussant ma langue dans sa bouche pour jouer avec la sienne. Déjà ses mains me caressent, faisant connaissance avec mon corps par de lentes glissades dans mon dos, flattant mes fesses que je crispe pour les lui offrir musculeuses et fermes. Son exploration continue et je ne peux retenir un petit cri lorsque ma fente est touchée. Il s’y attarde un instant. C’est bon.


Instinctivement je me cambre pour lui faciliter le passage et je sais que tu me vois m’offrir sous tes yeux. Cette pensée me libère encore un peu plus. Te savoir juste derrière moi. Savoir que tu mates ta femme alors qu’elle se fait caresser dans ce qu’elle a de plus intime. Savoir que c’est toi qui l’as mise dans cette situation me donne des frissons de plaisir et m’encourage.


Il ne me faut pas beaucoup de courage pour aller prendre la verge de l’homme et la branler doucement, la sentant grandir et durcir. D’une main je le branle. De l’autre je masse ses bourses. Naturellement, et je sais que tu attends cet instant, je m’agenouille pour l’adoration du pieu. Il est beau, long, le gland déjà dégagé de la peau protectrice. Comme chez toi, une goutte suinte déjà de la petite fente et je fais ce que toute amoureuse doit faire, je la cueille délicatement du bout de la langue, continuant dans ma lancée de lécher le gland si délicat. C’est salé. Toute sa bite est salée du haut jusqu’aux bourses que je cherche à gober. Le sel de l’océan est un assaisonnement inattendu mais agréable.


Je devine ta présence. Mari partageur tu veux aussi sûrement profiter du spectacle. Je m’applique à satisfaire mon mari et mon amant, déployant mes talents, dont tu es l’inspirateur et le professeur : vois mon chéri, comme ta femme suce bien, comme elle goûte avec plaisir à ce bâton si long qu’une partie seulement disparaît entre ses lèvres, vois comme elle joue avec sa langue et aspire, creusant ses joues pour pomper et apporter du plaisir à cet homme que tu m’offres.


Lucie est tout entière dans son récit. Moi je bande à nouveau et je n’ai qu’à rester bien collé contre elle pour que ma bite se déploie dans sa grotte.



J’ai mon sexe en face du visage de l’homme. Il commence alors un doux supplice sur ma chatte et mon clito. Cette langue qui me lèche est une inconnue mais mon bouton n’est pas fidèle et il se laisse lutiner, allant jusqu’à se tendre pour que la bouche l’aspire. C’est bon. Je suis excitée et chaude, Guenon que Tarzan prépare à la possession. Je te cherche des yeux, mais tu n’es plus là. Pourtant ma position me donne un point de vue inégalable. Tu es parti ! Tu m’as laissée seule avec lui ! Pourquoi ? Le spectacle n’était pas à ton goût ? À moins que tu sois allé à la recherche d’une partenaire pour la faire profiter de ta gourme !


Ah ! Cette langue est un serpent qui rampe de mon bouton à mon petit cul, abandonnant au passage des torrents de salive. Les mains qui me soutiennent écartent mon sillon fessier et je ne serais pas étonnée que mon petit trou ne soit plus clos comme il doit l’être. Suspendu au-dessus de lui, mon cul est une invite qu’il ne refuse pas. Il cherche à en pousser la porte avec sa langue me procurant la meilleure des sensations.


Un doigt, le pouce, entre dans mon con que je sens ouvert comme celui de la pute qui se lève de sa bite d’amarrage. Je le sens à peine tellement je suis écartelée. L’autre pouce, lui, cherche l’autre chemin. Il le trouve et me voilà prise par les deux trous, en apesanteur. Les doigts jouent en moi, je suis ses mouvements pour me garder en équilibre, et j’aime ce jeu. Je voudrais que tu puisses me voir littéralement chevillée par les doigts de cet homme à qui tu m’as donnée… Mais si, tu es revenu, une serviette à la main. Charmant chéri qui prend soin de sa femme même si c’est un autre qui en profite.


Tarzan et sa Guenon te suivent du regard pour te voir chercher un espace assez dégagé pour la serviette. Tu le trouves à quelques mètres. Mon Tarzan me dégage de ses épaules, mais alors que je m’attends à ce qu’il me pose au sol, il me laisse descendre doucement, plaquée contre lui, guidant mes jambes afin que j’en entoure ses hanches. Garçon prévenant il veut me porter jusqu’à la couche qui nous attend. Mes bras enveloppent son cou puissant, mes cuisses forment un étau autour de ses hanches et ses mains sous mes fesses confortent ma position.


Chéri, tu as choisi un athlète équilibriste capable de transformer le lèche-minou en haute voltige. Merci.


Mais ses mains faiblissent et je m’accroche. Je m’accroche jusqu’à ce que d’une pression sur mes hanches il m’indique de le laisser faire. Et je laisse Tarzan guider sa Guenon sur le pieu vertical qui s’engage sans effort dans mon minou à mesure que je relâche ma pression et que mon corps glisse contre le sien. Lui comme moi avons envie de cet instant. Pour moi c’est un vrai délice que de me sentir envahie par la bite dressée.


Mon chéri, tu es juste à côté, comme si tu voulais, à la fois me fournir ton soutien et voir ta femme se faire prendre par une queue inconnue. Juste avant de venir buter sur la base du mandrin j’ai le plaisir de constater que ta propre verge est bien en accord avec nous. L’homme me soulève plusieurs fois pour bien profiter de sa queue happée et massée par mes muscles internes que cette position particulière sollicite anormalement. J’ai peur de me laisser aller. Peur que mon poids soit trop important pour ce pilier de chair qui me retient. J’aimerais pouvoir me baiser librement, sans contrainte et profiter de ce que je devine. L’homme bouge enfin. Lentement il nous amène vers la serviette. Chaque pas est une aventure. Mon con est branlé par les secousses.


Il arrive. Sans me lâcher un instant, il s’agenouille, s’assied et enfin s’allonge. Je suis maintenant sur lui, dans une position que je connais mieux et que je vais pouvoir utiliser à ma guise, à mon rythme. Aussitôt, la Guenon se transforme en cavalière qui chevauche le vit de l’homme maintenant passif et piaffant sous sa maîtresse.


L’excitation est à son comble. Je brûle et je mouille. Ma chatte coule, ma peau suinte. Je monte et descends avec une envie insatiable. L’homme caresse mes hanches, accompagnant mes mouvements, puis se saisit de mes seins qui oscillent à ma cadence, résonnance parfaite de ma sexualité. Je gémis lorsqu’il tire sur mes tétons. En haut, en bas, comme leur maîtresse.


Merci, mon chéri, de m’avoir poussée à cette folie. À m’avoir amenée dans les bras d’un inconnu. Ce que je trouvais pervers, le candaulisme, me semble maintenant si bon. Mais je voudrais que toi aussi tu trouves la jouissance, pas seulement le plaisir des yeux, le plaisir de la chair. La prochaine fois nous échangerons notre partenaire, ainsi chacun jouira avec un autre. Une idée folle germe dans ma tête. Et si… Mais… Mais si… Alors, sans vraiment réfléchir, je me penche sur mon amant et lui glisse à l’oreille :



L’homme comprend très vite. Il me plaque contre lui, tire sur mes fesses, glisse un doigt dans mon anus et te dit :



Toi, tu ne te poses même pas la question, si je suis d’accord ou non, et tu t’avances. Je sens ton corps contre le mien. Tu cherches la meilleure position. Chacun bouge et aussitôt je sens ta queue contre mon anus. L’homme tire si fort sur mes fesses que j’ai l’impression que mon sillon va s’ouvrir définitivement. Je crie lorsque tu forces le chemin. Je ne te reconnais pas, tu es plus fort, plus brutal, plus violent. Mais cela ne me déplaît pas, au contraire. J’aime cela, même si la douleur est présente. Souvent j’ai failli te dire de me prendre plus fort, oubliant la tendresse qui te caractérise, même lorsque tu me sodomises.



Je ne reconnais pas ma voix, mais c’est bien moi qui te provoque avec ces mots si crus que je crois n’avoir jamais prononcés avant. D’un coup de reins tu m’investis. Ton mandrin me dilate, force le passage, se frotte à la bite de l’autre qui est déjà en moi. Ahhhhh ! La douleur s’atténue. Ne reste que la chaleur, la brûlure d’un cul, pourtant habitué à être possédé. Mais vous, les hommes n’en restez pas là. Chacun avance, recule, me baise, m’encule. Je ne suis plus qu’une poupée entre vos mains. Mais une poupée, que les sens, aiguisés à l’extrême, transforment en une boule de plaisir. L’homme a joui le premier alors que toi tu me travailles toujours et…




Arrivé à ce stade, le lit de notre chambre s’est transformé en un vaste champ de bataille. Lucie est agenouillée sur le lit, la tête dans les draps et ses dernières paroles se perdent dans le tissu. Sa croupe pointe vers le plafond et je suis accroupi sur elle, ma queue bien enchâssée au creux de ses reins. Et je la sodomise, je l’encule, non pas comme je le fais si souvent avec délicatesse, craignant toujours de la choquer si je suis trop entreprenant, mais comme elle en parle dans son rêve, avec violence, lui défonçant le cul. Cela semble lui plaire. Elle ne cesse de parler, de gémir, de crier. Les draps laissent passer par moment des paroles dignes de la pire des nymphomanes qui encourage un amant. « Bite, cul, défonce, salope, à fond… » Tout un vocabulaire que je n’aurais jamais pensé entendre entre ses lèvres. Mais est-ce la Lucie que je connais ou bien une femme plongée entre rêve et réalité qui ne sait plus très bien où elle en est…


En tout cas, pendant que je la baratte au point que mon sexe en devient douloureux, elle se cambre toujours plus dans une position obscène et je sens par moment sa main qui titille son bourgeon d’amour. Comme j’aimerais pouvoir nous filmer et immortaliser cet instant où enculeur et enculée se démènent pour atteindre la jouissance ! Je n’ai pas le souvenir de parties si chaudes où le sexe suinte de nos corps au point de nous désinhiber si violemment.


Enfin ma jouissance arrive. Je libère un flot de foutre dans des secousses de dément pendant que Lucie se termine à la main. La lumière de l’aube me laisse apercevoir le spectacle torride de mon sperme qui s’écoule de son petit trou pour disparaître dans son sillon et finir par goutter sur le drap.


Nous nous effondrons, épuisés, littéralement balayés par la fatigue de cet instant magique. Longtemps nous restons silencieux. Lucie s’est remise en chien de fusil en me tournant le dos. Peut-être a-t-elle peur de croiser mon regard et d’y trouver des reproches pour ce qu’elle a rêvé. Pourtant, ce n’est qu’un rêve ! Qui est responsable de ses pensées nocturnes ? Et puis, même si c’est son subconscient qui a parlé, il n’y a pas mort d’homme. Bien mieux… Je lance une boutade pour détendre l’atmosphère.



Elle met quelques secondes pour réagir.



Elle comprend.



Et quelques secondes plus tard.



Je la rassure. Je lui fais le coup de la non-rationalité des rêves. Je termine pourtant en lui demandant de recommencer dans des scénarios aussi « exotiques » pour renouveler cette expérience.


Le silence s’installe à nouveau. Je gamberge tout de même sur cette double possession. Nous avons déjà joué à ce jeu avec un sextoy et moi, mais je n’ai pas le souvenir qu’elle ait apprécié particulièrement. Mais peut-être que c’est la présence active de cet homme qui change sa perception ? Cet homme ! Au fait comment l’a-t-elle appelé ? Prénom exotique ? Non, ce n’est pas cela ! Elle a dit : son prénom chante le soleil et la Méditerranée. Quelle imagination ! Un athlète qui la soulève comme un plume et qui vient du sud. Espagne, Maroc, Italie… C’est certain que ce n’est pas un individu que l’on peut croiser à chaque coin de rue.


LORENZO. Mon sang ne fait qu’un tour. C’est Lorenzo dont elle rêve. Je viens de faire le lien. Bien sûr que c’est lui ! C’est son prof de gym à la salle de sport. Je l’ai vu il y a deux mois alors que je venais la chercher car l’orage grondait. Lorsque je suis arrivé, ils discutaient et ne m’ont pas vu tout de suite. Ils riaient. Lui était en maillot genre « marcel » et pantalon de sport moulant qui mettait bien en évidence ses muscles et ses parties génitales au point que je me suis fait la remarque que son paquet était imposant. Mais on voit tellement de choses que cela pouvait être un client de ces nouveaux slips qui poussent votre sexe en avant et font une sorte de présentation très favorable.


Alors elle m’a vue et après lui avoir fait une bise bien sage elle m’a rejoint. C’est là qu’elle m’a dit son prénom, Lorenzo. Je ne sais plus quoi penser. Elle rêve de lui ! Sont-ils amants ? Non, je ne crois pas. Elle n’oserait tout de même pas me parler d’un rêve des plus scabreux, incorporant son amant au risque de se voir découverte. Mais peut-être qu’il lui fait une cour pressante, elle est si belle, et que sa résistance faiblit ? Elle ne me trompe qu’en rêve. Pour l’instant. Pire, ma présence lui donne une sorte d’autorisation. Si nous l’avons fait à trois, alors juste eux deux c’est autorisé. Oh là là, il faut que je fasse quelque chose ou je vais bientôt être cocu…




À suivre.