Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
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Temps de lecture estimé : 18 mn
06/02/14
Résumé:  C'est le récit d'un couple audacieux mais bloqué, qui écrit sur Revebebe et qui va rencontrer, par ce truchement, un homme avec lequel ils vont imaginer des scénarios. Du fantasme à la réalité...
Critères:  2couples extraoffre vacances fsoumise hsoumis fellation cunnilingu double sandwich fsodo hsodo sm attache bondage yeuxbandés confession
Auteur : Collectif Coquin      

Série : Vérités et Fantasmes

Chapitre 05 / 05
Vérités et Fantasmes - Part 5

Remarques :

Bonjour à vous. Bienvenue aux nouveaux lecteurs, merci aux autres de suivre mon récit. J’ai conscience que mes récits sont un peu difficiles à suivre car ils relatent une aventure qui s’est déroulée sur dix mois et impliquant quatre personnes différentes : Anne et Robert, un couple à la fois libéré et bloqué, qui vit en Charente Maritime ; Martin et moi, Sabine, parisiens et amants qui entretenons une relation Maître-Esclave.


Résumé :

Martin, mis en contact avec Robert et Anne par l’intermédiaire de Revebebe s’est lancé le défi de convaincre le couple de se lancer dans l’aventure de la Soumission. Il entretient, sous le regard du mari, une correspondance avec Anne où ils échangent très librement, chacun argumentant pour ou contre. Elle totalement opposée, lui fervent défenseur. Le passage de la liaison vidéo change leurs relations. Ils acceptent, comme un jeu, une première mission. Comme Martin leur donne l’impression qu’ils gardent une entière liberté et que chaque étape n’est que le résultat de leurs choix, la mission est un vrai succès. Au fil des mois, les progrès sont faramineux. Il leur a demandé de faire l’amour devant la webcam alors que lui-même honorait une femme Sabine, sa soumise, la narratrice. Ils ont aussi accepté d’assister à une cérémonie d’initiation. Ils ont pris l’initiative d’inviter Martin chez eux et de se soumettre à lui pour certains jeux. Lui est venu avec sa Soumise, Sabine, et dès la première heure, les contacts sont plus que rapprochés et appréciés. Le hasard fait qu’ils rencontrent un autre couple qu’Anne connaît, dans un lieu uniquement fréquenté par les libertins. Ils ne sont pas reconnus mais Martin et Sabine prennent contact avec eux. Martin ne manque pas d’idées et sait profiter des situations, surtout que son couple d’apprentis soumis se révèle très doué et volontaire.



Je laisse la parole à Martin.




Bonjour à vous, je suis heureux que Sabine me permette de dire un mot. C’est vrai que je ne suis que le déclencheur, l’initiateur des rêves de mes amis Anne et Robert. Comme on vous l’a dit, j’ai une certaine expérience, due à mon âge, de ces situations. J’ai consacré une grande partie de mon imagination et de ma sexualité aux relations de Soumission et de Partage. Le couple, sujet principal de cette aventure, m’est tombé du ciel. Ils se sont révélés être les sujets parfaits pour une sorte de "chef-d’œuvre" de mes pratiques.


Vous savez tout sur eux maintenant mais ce ne sont que des prémices. La rencontre, sur la plage, de ce couple échangiste, Marie et Philippe, m’a ouvert des horizons qui m’enchantent. Ils sont, ainsi que des relations à eux, le terreau qui va me permettre de tirer le meilleur d’Anne et de son compagnon. Ils méritent le meilleur et je suis certain qu’ils vont découvrir des choses encore insoupçonnées sur eux-mêmes. Après tout, c’est le but de la Soumission.


Le lendemain matin, j’ai prévenu que nous allions partir. Tenue sexy pour Anne et Sabine, plus simple pour Robert et moi. Dès le départ de leur maison, j’ai demandé à Sabrine de leur mettre le bandeau. Saintes est à 50 km de Saint-Palais et le voyage s’est passé tranquillement. Mes Soumis ne sont pas anxieux. Ils savent maintenant que leurs réserves sont respectées et que je suis quelqu’un de confiance.


En arrivant devant la maison des Pinauts, il me suffit de passer un SMS pour que la porte de leur garage s’ouvre et que la discrétion soit respectée. Ainsi Anne et Robert sont extraits du véhicule et menés dans le salon de la grande demeure sans témoins gênants. Plusieurs personnes sont déjà présentes. Les Pinauts, bien sûr, Marie et Philippe mais aussi un autre homme qui nous salue silencieusement. Le silence, voilà un point très important. À chaque instant, mes sujets aveuglés par le bandeau, doivent se demander qui est présent, combien de spectateurs, etc. J’ai ma petite idée pour meubler ce silence d’une façon particulière. Alors que Sabine, informée de mes projets, éloigne de quelques mètres le mari pour le faire asseoir dans un fauteuil confortable, j’entraîne Anne un peu plus loin pour lui glisser à l’oreille.



C’est une voix assurée qui répond : Oui ! Je n’en attendais pas moins d’elle.



Toujours la même voix assurée : Oui !



L’âme humaine est étrange. Vous lui proposez les plus grandes dépravations, les situations les plus fortes, elle accepte. Elle accepte même que le conjoint regarde et même que cela puisse exacerber son plaisir. Mais lui demander, dans le silence d’une maison, de parler pour décrire ce qu’elle fait, alors le choc est trop fort et il faut utiliser des subterfuges pour la libérer. J’entraîne Anne dans une série de couloirs, de pièces pour la désorienter mais c’est dans le salon que je la ramène, où tous l’attendent. Seul Robert, toujours aveuglé ne sait pas encore. Philippe la "réceptionne" alors que nous revenons dans la pièce principale.


Il la conduit contre la table, tout en l’embrassant, sans un mot, la poussant jusqu’à ce que ses fesses heurtent le bord. Il l’embrasse encore et toujours. Ses mains s’affairent, bataillant un peu avec la robe. Il cesse un instant, reculant d’un pas pour que tous puissent profiter du spectacle. Je lui avais fait mettre la lingerie fendue ou les tétons semblent avoir percé le fin tissu pour sortir de l’ombre, alors que les petites lèvres de la chatte font partie intégrante du string fendu.


Marie semble hypnotisée par le spectacle de cette femme qu’elle a côtoyée à l’association. Le monde est étrange. Elles se parlaient, chaleureusement d’ailleurs, mais aucune n’aurait parié un euro sur la sexualité libérée de l’autre. Les fines bretelles glissent sur les bras. Il jette le sous-vêtement au loin. Avec une force surprenante pour ce grand gaillard maigrelet, il la soulève sous les fesses pour la faire asseoir. Pour l’instant, Anne reste silencieuse, mais il faut dire aussi que son partenaire ne cesse de goûter à ses lèvres. Il l’accompagne pour la faire coucher et elle soulève les reins afin qu’il puisse faire descendre le minuscule string.


L’homme tombe à genoux comme un adorateur devant une déesse écartelée et offerte à lui. Car Anne est offerte. Elle s’offre à cet homme qu’elle sait être un inconnu. Ce n’est pas Robert, elle le connaît trop pour ne pas le reconnaître, ne serait-ce que par son (s)eau de toilette. Ce n’est pas Martin, ses baisers sont différents et ses mains sont plus douces. Elle reconnaît, les sens exacerbés, la rudesse de paumes maltraitées par des travaux manuels. D’où vient son adorateur ? Un ouvrier cueilli sur un chantier et à qui on a promis une femme complaisante, une salope avide de sexe ? Un camionneur racolé sur une aire de stationnement et conduit chez elle pour ce sacrifice ? Car elle est chez elle. Martin a fait des kilomètres pour les désorienter, mais elle sait qu’ils sont bien de retour. Où pourraient-ils être ? Martin ne connaît personne et c’est un as de l’entourloupe. D’une certaine façon cela la rassure.



Première parole, plutôt premier cri qu’Anne pousse lorsque l’homme plonge ses lèvres sur son sexe. Il lui a saisi les chevilles de ses mains puissantes pour lever les bras et entraîner les jambes d’Anne qu’il ouvre et écarte sans pudeur, montrant à qui veut bien son pubis et sa chatte soigneusement épilée. Elle ne peut s’empêcher de se cambrer pour l’encourager et proposer sa vulve gonflée d’où sortait le parfum si délicat d’un con en attente.



Les lèvres et la langue de l’homme s’enfoncent entre les plis de chair, recherchant toujours plus profondément l’humidité et les senteurs dans les recoins les plus sombres. La langue taquine, entre dans le rose du vagin, ressort pour fondre sur l’anus et tenter une percée dans l’anneau resserré, abandonnant de larges traînées de salive, mais évitant toujours le clitoris qu’elle cherche à lui proposer en se tortillant. Elle cherche à saisir la tête entre ses mains pour le guider, le forcer vers la pointe érigée qui doit avoir repoussé la chair protectrice afin d’attendre l’ultime caresse. Mais Philippe joue ailleurs. Ce n’est pas désagréable, ses mains même rugueuses qui pressent les seins, les écrasent pour faire saillir encore plus les tétons et les saisir entre deux doigts pour les tordre. Elle n’en peut plus. Pas de doute que, les yeux bandés, elle est encore plus réceptive.



Enfin, l’homme accepte de ramper vers son bourgeon de chair et le premier contact irradie dans tout le corps. Des ondes de plaisir irradient son ventre, ses seins gonflés et les tétons torturés. À partir de cet instant, sans vraiment s’en rendre compte, elle ne cesse de parler, de gémir, de pousser de petits cris qui accompagnent la folle farandole de son amant. Tout le monde dans la pièce est excité par ce qu’il voit, mais UN particulièrement : Robert. Robert aveugle, lui, ne peut qu’imaginer ce qui se passe. Bien sûr, il reconnaît la voix de sa femme. Probablement qu’il sait les caresses qu’elle reçoit. Il pense que Martin doit lui jouer le grand air de la langue friponne et audacieuse. De temps en temps, il sent une main, celle de Sabine, qui frotte son entrejambes et qui doit constater qu’une érection déforme son short. Car, lui aussi se croit dans sa maison. Lui aussi a eu le même raisonnement que sa femme. Il se croit dans son salon, même s’il ne reconnaît pas le fauteuil ; mais être aveugle modifie les perceptions. Donc, dans son esprit, sont présents : Anne avec Martin qui la lutine, Lui que Sabine caresse de la main. La réalité est autre : Philippe s’occupe d’Anne. Sabine caresse Martin. Marie flatte Robert.


Un point est pourtant commun. Les hommes bandent. Les femmes mouillent. Philippe abandonne un instant sa maîtresse pour se déshabiller. Il nous montre une trique d’enfer, mais Martin et Robert n’ont rien à lui envier car les femmes qui les déshabillent font apparaître des verges bien vaillantes. Si Robert est repoussé dans son fauteuil, maintenant nu mais la bite flattée par la main de Marie, Philippe aide Anne à se déplacer pour le tableau suivant, résultat des idées de Martin.


Philippe s’allonge sur la table et entraîne avec lui sa maîtresse afin qu’elle le chevauche. Anne n’a pas besoin d’un dessin car avec son mari c’est souvent elle qui domine. Un gémissement appuyé car elle se souvient de la demande de Martin, et elle descend lentement sur la queue bien raide que l’inconnu lui propose. C’est si facile. Le bandeau permet tout, c’est l’excuse parfaite. Cet inconnu pourrait être repoussant, ce n’est pas grave. La seule chose qui compte et qu’Anne peut apprécier, c’est sa queue de travailleur, longue, raide, noueuse que son vagin engloutit en un instant. Il est vrai que tout est facile lorsque le désir est présent et que l’amant de passage a largement salivé, ajoutant le lubrifiant maintenant superflu alors qu’elle a déjà joui.


Elle le chevauche, mais reste immobile, peut-être pour savourer l’instant. Lorsqu’elle sent des mains qui la poussent en avant, elle pense d’abord que c’est son amant qui veut la sentir tout contre lui. Mais lorsque quelque chose se frotte dans la raie de ses fesses, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre. Ainsi un deuxième homme est présent. Ainsi une deuxième verge demande le passage. C’est Martin, cela ne peut être que lui. Lui, qui répondant à la question de savoir s’il avait déjà pris une femme en sandwich, avait répondu : « Bientôt, avec vous chère Anne ».


Mais oui, c’est lui. Ainsi tous deux vont réaliser un rêve. Le gland qui se présente, c’est déjà un aperçu. Il pousse, il force, il fore l’anus déjà complice, déjà emprunté, même si la queue qui se présente ne s’est pas fait reconnaître. Non, la vraie, la seule, l’authentique qui a maintes fois été autorisée, c’est celle de Robert. Mais le cul n’est pas fidèle. Une queue est une queue et seule la taille compte. Celle-ci pousse maintenant avec insistance alors que deux mains écartent les fesses.



Le passage s’est ouvert. Le gland est entré. Douleur et envie se mêlent mais rien n’arrête l’envahisseur. Le dard s’enfonce doucement dans ses entrailles. Un instant elle croit qu’elle va exploser. C’est autrement plus fort qu’avec son mari et le mince gode qu’ils utilisent parfois. Mais petit à petit le chemin se fait. Elle sent les deux queues batailler en elle, chacune refusant de céder sa place et pourtant celle qui l’encule avance toujours. Martin veut profiter de cet instant. Il communie par la pensée avec sa Soumise, cette femme qui l’a si souvent troublé et qu’il possède enfin, par ce petit cul qu’elle lui avait montré dans un moment de défi dès leurs premiers échanges. Une dernière pression, un dernier coup de rein et son ventre bute sur les fesses de la femme. Voilà, il est calé dans ses reins.



Ce gémissement n’est déjà plus un gémissement qui hésite entre douleur et plaisir. C’est le doux murmure de celle qui réalise un fantasme et qui se sent si bien avec ces deux bâtons en elle. Deux bâtons de chair qui palpitent et dont la chaleur embrase son ventre. Elle fait ce que toute femme fait dans ces circonstances, elle ondule, bouge imperceptiblement pour mieux les ressentir, attendant maintenant qu’ils se déchaînent en elle. Car c’est ce qu’elle veut. Devenir une chienne en chaleur, une salope que deux hommes utilisent à leur guise pour n’être plus qu’un vagin et un cul ramonés avec ardeur.


Mais ils ne bougent pas. Une main s’appuie sur son visage, entrouvre ses lèvres pour y glisser des doigts. Elle suce consciencieusement. La main se retire et c’est maintenant… Mais non ! Mais si ! C’est un sexe qu’on lui propose. C’est une verge tendue que l’on pousse dans sa bouche. Un sexe. Un sexe d’homme. Robert ? Non, Martin m’a affirmé que Robert serait loin. Un autre, alors. Un inconnu. Un inconnu qui la sollicite. Un inconnu qui pousse encore plus loin la queue pour la forcer à le sucer. Elle obéit, amorce ses caresses, s’applique de ses lèvres et de la langue. Mais d’un seul coup il se retire. Elle le cherche à l’aveugle mais il semble être parti. Pourquoi ? N’a-t-il pas apprécié ? Mais non, le revoilà, vaillant, presque brutal.


Cette queue c’est celle de Robert. Une queue que les gémissements d’Anne et les caresses de Marie ont entretenue bien tendue. Alors que Martin commence la sodomie, Marie a guidé Robert de l’autre côté de la table et aidé à monter pour être en position de transformer son bâton d’amour en sucette. Les lèvres de la femme, sa femme l’acceptent et entreprennent une fellation bien agréable.


Mais quelqu’un lui enlève son masque. Un visage apparaît avec un doigt sur la bouche faisant signe de se taire. Ce visage, il ne le connaît pas. Mais si, il se souvient c’est la femme de la plage, celle que Martin a entraînée, celle qu’Anne connaissait. Mais alors ! Maintenant il voit, il comprend. Sa femme enchâssée sur un homme, sodomisée par Martin et qui le suce. Sa femme toujours aveugle mais que cela n’a pas l’air de gêner. Il voit bien qu’elle cherche la queue qu’il vient de retirer par reflexe. Il sourit aux participants. Sabine l’invite à avancer de nouveau par une légère pression sur ses fesses. Il bouge et la bouche gourmande retrouve sa friandise. C’est comme un signal. Martin qui le regarde dans les yeux et lui sourit, semble lui dire :



Il ne peut que lui rendre son sourire mais son regard est surtout attiré par sa femme enchâssée et embrochée par tous les trous. C’est vrai, même après avoir accepté la venue de Martin, il ne pensait pas atteindre si vite cet état de grâce, si loin de sa jalousie passée. En deux jours ! Mais une partie de la thérapie s’était déjà effectuée au cours des mois passés. Il accepte, mieux, il apprécie le spectacle de sa femme avec ces hommes. Pour elle, il était moins inquiet. Bien sûr il sait que leur tentative passée avait échoué à cause de lui, Anne ayant manifestement de l’avance sur lui. Mais aujourd’hui, il profite. Il profite de la vision de ce corps si aimé, empalé sur la queue, que Sabine avait qualifiée sur la plage de longue et dure, et sodomisée, enculée n’ayons pas peur des mots, par celle de Martin qui leur est maintenant presque familière.


Qu’est-ce qu’Anne peut bien imaginer dans l’obscurité du bandeau ? Comment explique-t-elle la présence de trois hommes ? Mais à quel moment Martin va-t-il décider de lui rendre la vue ? Pour l’instant, Martin ne pense qu’une chose. Profiter de ce cul si généreusement offert et que maintenant il commence à baratter, retirant lentement sa queue du conduit, pour l’introduire à nouveau, ne se lassant jamais de l’orifice apprivoisé qui montre une souplesse digne d’une longue pratique. Il sait, bien sûr, que ce chemin est une voie empruntée souvent par l’homme qui lui fait face et qu’Anne a reconnu sans détour aimer cette possession. Mais il sait aussi qu’aujourd’hui est une première pour elle et que ce jour doit être marqué d’une pierre blanche. Sans s’en rendre compte, il amplifie et force ses mouvements, repoussant le corps de sa maîtresse qui, à chaque fois, s’empale un peu plus sur la verge de Philippe et surtout favorise la fellation de Robert.


C’est au moment où le quatuor commence à se déchaîner que Martin décide de lui enlever le bandeau. Sur le moment elle ne réagit pas, sûrement déjà en phase montante, sollicitée de toute part et de toute façon persuadée qu’elle est chez elle. Mais petit à petit, on peut suivre son regard, découvrant l’homme sous elle, Philippe puis sa femme Marie, juste à côté. Elle comprend que Martin, le roi de la dissimulation s’est joué d’eux et qu’ils sont à Saintes, chez le couple.


Mais de tout façon, elle est si sollicitée qu’elle n’est plus qu’un corps en feu. L’incendie est déjà atténué par le jus que Robert lui abandonne dans la gorge manquant l’étouffer par sa générosité mais surtout que son enculeur se déchaîne tellement, qu’elle avance toujours à chaque poussée. Ses entrailles sont aussi en feu et c’est avec soulagement et délice qu’elle sent le plaisir monter, monter pour atteindre un orgasme dévastateur. Elle jouit ! Du cul ? Du con ? Les deux ? Impossible de faire la différence mais une chose est sûre, c’est que c’est bon, très bon. Heureusement les deux hommes ne tardent pas à jouir à leur tour car sa sensibilité est telle que cela devient douloureux.


Les heures qui suivent paraîtraient irréalistes à un témoin extérieur. Voir ces trois couples, uniquement revêtu d’un slip ou d’une culotte, bavarder avec cette liberté que la situation leur apporte ! Chacun raconte son parcours. Les propriétaires du lieu présentent leur sexualité partagée mais discrète. Ils rejoignent en cela nos amis Anne et Robert. Ils connaissent le domaine et la demeure où nos amis ont été les témoins d’une initiation. Déjà, ils leur proposent de les introduire. Sabine fait l’objet de leur admiration, elle qui assume au grand jour ses goûts et ses pratiques ajoutant son activité d’Escort qu’elle présente plus comme une façon de diversifier ses expériences que pour l’argent. Ils déjeunent frugalement. Martin bavarde discrètement avec Marie et Philippe dans la cuisine. On entend Philippe répondre :



Et tous les trois disparaissent dans le couloir. On entend une porte se refermer. Ils s’absentent pendant au moins dix minutes.



Aucun ne connaît la réponse. Mais ils reviennent et sans un mot Marie se dirige vers Robert auquel elle remet le bandeau. Il a juste le temps de voir que Philippe fait de même à Anne.

Ils les entraînent. Deux portes, un escalier. Une cave, ils sont dans une cave. Anne sent qu’on lui lie les mains et qu’une corde tire sur ses bras pour la laisser attachée au plafond. Sa première pensée est pour la femme lors de l’initiation dans le domaine viticole. Sans même qu’on lui demande, elle écarte les jambes pour se placer dans cette position qu’elle reproduit, attendant la suite. Une cravache, un sexe, des mains doivent venir maintenant si le scénario est le même.


En effet, des mains se placent, mais sur ses fesses, et tirent sur sa petite culotte. Elle entend distinctement le choc du métal, d’un ciseau certainement, qui coupe le tissu et qui la laisse à nouveau nue. Elle a dépassé le stade de la pudeur et même de l’inquiétude. Elle n’est pas inquiète, plutôt curieuse et impatiente. Comme à la femme, on lui glisse une boule entre les lèvres que l’on fixe solidement.


Elle sursaute lorsque le premier coup lui est assené sur les reins. Oh, si elle sursaute, ce n’est pas de douleur. Les lanières sont douces, du tissu et non pas du cuir. Petit fouet à lanières de soies, certainement comme il en existe dans les boutiques spécialisées. Ces lanières que l’on promène maintenant sur son corps et qui retombent dans un souffle, déclenchant des sensations étranges.


On lui fixe aussi un collier autour du cou. Matière plus rude dont pourtant l’intérieur semble doublé de satin. Décidemment, ses geôliers sont pleins d’attentions. Mais des cordes plus épaisses sont développées autour d’elle. On les tend autour du torse, au-dessus et en-dessous des seins, les emprisonnant petit à petit dans un étau qui se resserre autour d’eux et semble les faire gonfler.


Anne n’est pas tout à fait ignorante de cette pratique. Robert s’est déjà amusé à la ficeler ainsi mais elle sent bien qu’aujourd’hui les liens sont plus serrés, que sa poitrine doit déjà se colorer et que ses seins sont gonflés avec les tétons qui pointent. Ses tétons que maintenant on maltraite et sur lesquels on vient fixer quelque chose de lourd. Et toujours ces lanières qui, tantôt chatouillent, tantôt frappent, lui faisant découvrir des sensations surprenantes. Mais ses tourmenteurs chéris ont un autre terrain de jeu. On pousse un objet entre ses fesses. Un objet froid, dont la pointe force son anus. On force, un peu, beaucoup… Pas besoin d’égrener, passionnément, à la folie… que son cul le laisse entrer. Mais il continue. Elle sent son anneau se dilater, encore et encore et d’un seul coup se refermer. Elle connaît cette sensation. Ils lui ont enfilé un plug. Elle connaît cette forme qui dilate progressivement le cul pour se rétrécir d’un seul coup faisant progresser le plug sur sa lancée et le maintenir comme rivé dans le fondement. Son Robert lui en avait acheté plusieurs, de diamètres différents et se terminant avec une pierre synthétique ou une lanière. Combien de fois ont-ils ri, de la voir ainsi, le cul défoncé avec cette queue de cuir qui semblait en sortir.


Waouh, maintenant c’est une langue qui suce son minou. Une langue et un vibro sur son clito. Le doux murmure des vibrations a vite fait de la prendre aux tripes. Elle adore. On soulève son bandeau. Il lui faut quelques secondes pour que ses yeux s’adaptent à la lumière, pourtant douce, de la pièce. Une cave, elle est bien dans une cave, plafond voûté et murs de pierre. En face d’elle une femme est attachée saucissonnée, bâillonnée. Cette femme c’est elle, son reflet dans le miroir qui lui fait face et qui recouvre une partie du mur. Une femme dont les seins écarlates ressemblent à des sphères. Une femme dont la bouche entrouverte laisse voir une boule rouge qui bloque le passage. Une femme au pied de laquelle une autre femme, Marie, est en train de la sucer et le la branler avec un vibreur.


Mais elle n’est pas seule. Juste à côté, Robert est là, lui aussi aveuglé et bâillonné. Lui aussi a une femme à ses pieds, Sabine qui gobe sa verge droite et tendue. Sabine qui se relève et le conduit face à elle, laissant juste le temps à Marie de partir. Sabine qui lui prend les mains et les place sur son visage. Ils sont face à face. Elle le voit, il la cherche. Ses mains explorent. Ses cheveux, ses yeux, ses oreilles. Lorsqu’il découvre la bouche et la boule qui la bâillonne, il émet un grognement. Autour du cou, il trouve le collier, suit la corde qui l’amène autour de la poitrine, puis des seins qu’il palpe réalisant l’ampleur de la pression que les cordes exercent. Il joue un moment avec les pendentifs fixés aux tétons. Il continue de descendre, constate l’humidité de la chatte et apprécie le bombé du clito tout excité par la situation et les caresses de Marie.


C’est alors que Martin apparaît avec la cravache et lui donne quelques coups sur les fesses. Robert n’a pas oublié ce qu’il a vu lors de l’initiation. Il avance, amenant sa verge contre elle. Ses mains s’agrippent aux hanches, il fléchit les genoux et en une lente remontée la perfore de sa queue. Il entre facilement, en territoire connu, juste surpris par cette masse qu’il doit sentir dans le cul. Il est plaqué contre elle, sa poitrine écrase la sienne, déjà bien malmenée.

Il ne bouge pas, Martin appuyant sur ses reins avec le manche de la cravache. Sa respiration est calme. Ils sont bien. Il sait que c’est sa femme qu’il possède et comme elle, il attend la suite. Car la suite est obligatoire. Martin n’est pas homme à faire si simple.


La suite prend la forme du plug que l’on retire et qui la laisse avec un sentiment de vide. Mais bien vite, un corps se plaque contre et c’est une bite qui vient prendre la place libérée. Ainsi Robert doit sentir maintenant le pieu qui sodomise sa femme, qui progresse lentement dans son cul et qui semble ne jamais avoir de fin. Maintenant, Anne est prise en sandwich pour la seconde fois de la journée avec une pensée particulière pour son Robert qui partage l’espace de ses entrailles avec un autre homme. Philipe, l’enculeur passe ses bras pour attraper Robert afin que tous forment une seule entité. Pour un peu ils pourraient soulever les jambes et tous pourraient se balancer. Martin est en face, juste derrière Robert. Il regarde. Il sourit. Il fait glisser le bandeau de Robert qui découvre, sans surprise la situation.


Mais il sursaute. Martin tient un tube dans une main et, manifestement, de l’autre étale la crème extraite. Pas nécessaire de faire un dessin. La crème doit se concentrer autour du petit cul de Robert. La façon dont Martin se positionne est maintenant sans équivoque. Il se prépare à le sodomiser.


Le regard de Robert montre de la panique. Si son petit cul a déjà connu le passage d’un gode ceinture, jamais une vraie queue n’en a exploré le fondement. Anne ressent la poussée de la bite qui se crée un chemin. Celle de Robert semble avancer encore plus en elle. Elle surveille son regard mais il a fermé les yeux. Seul un gémissement ponctue l’avancée du mandrin de son enculeur. Ses narines se pincent et lorsqu’il rouvre les yeux, le regard a changé, plus calme, plus serein. C’est un peu comme si Martin possédait Anne, tellement la queue de Robert transmet leurs réactions.


C’est Martin, un sourire béat aux lèvres qui a commencé à bouger. Ensuite Philipe s’est joint à la danse. Robert baisait sa femme mais presque uniquement par contrecoups des avancées des autres. Le sperme a jailli dans le vagin, fluide brûlant et abondant. Sa première sodomie l’a manifestement excité. Les enculeurs ont continué un long moment, infatigables artisans de leur plaisir. En un instant, on a défait les attaches au plafond et libéré les bouches des soumis. Puis côte à côte, dans une mise en scène dont Martin a le secret, ils ont sucé les queues jusqu’à ce qu’elles se répandent en eux.


La boucle est bouclée. Martin et Sabine sont repartis pour Paris. C’est promis : Anne et Robert, iront les voir. Ils ont aussi maintenant de nouveaux amis qui parlent déjà d’organiser avec d’autres une soirée où…



FIN