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Temps de lecture estimé : 18 mn
13/02/14
Résumé:  Il ne faut jamais dire "je ferais n'importe quoi pour toi". On ne sait pas où cela peut nous mener. Et lorsque Élodie fait une promesse à son cousin Fabien, elle se doit de la tenir....
Critères:  fh ff cousins douche amour fmast hmast fellation cunnilingu
Auteur : Eurydice Jenkins  (J'aime écrire sur le sexe !)            Envoi mini-message

Série : La promesse d'Élodie

Chapitre 01 / 03
Cousine Élodie



L’homme eut un petit sourire presque amer.



La jeune femme regarda son avocat, les yeux ronds. Estomaquée.



Élodie le regarda fixement, croisa les jambes pour rétablir son assise, puis les bras, écrasant ainsi ses seins contenus par son chemiser blanc. Elle prit une profonde respiration et lança :



Son regard monta vers le plafond du bureau.



Il avait passé la main sous l’épaisse planche de bois lui servant de table de travail et les mouvements de son avant-bras ne laissaient aucun doute quant à son activité. Il devait avoir déboutonné sa braguette et sorti son sexe, et les mouvements rythmiques signifiaient qu’il le faisait se raidir avant de l’enfourner dans la bouche de la femme assise devant lui… Celle-ci eut un sursaut et écarquilla derechef les yeux. Ses lèvres s’entrouvrirent, arrondissant l’orifice. Ce n’était certainement pas sous l’effet de pensées érotiques mais bel et bien de la stupéfaction. L’homme insista :



L’homme repoussa sa chaise et se leva brusquement. Il contourna son bureau, s’assit sur le rebord de son bureau, devant la femme, à moins d’un mètre d’elle. Élodie baissa les yeux sur le pantalon devant elle. La braguette était fermée, le sexe ne dépassait pas.



Fabien eut un sourire triste.



Élodie eut à son tour un petit sourire, mais d’une tout autre nature.



Malgré son âge adulte et son expérience, Fabien ne put empêcher la rougeur de monter à ses joues, comme à celles d’un collégien. Il hésita avant de répondre.



Élodie avait à hauteur des yeux la bosse que faisait maintenant le sexe de l’homme sous le tissu du pantalon. La conversation avait pris un tel tournant qu’elle ne voyait plus maintenant son cousin mais un bel homme qui bandait et qui lui confessait avoir toujours ressenti pour elle un formidable désir. Les crises émotionnelles qu’elle venait de traverser pendant un divorce traumatisant, l’absence totale de sexe ces derniers mois à l’exception de caresses solitaires pour ne pas offrir le flanc aux possibles détectives mis à ses trousses par son ex-mari, l’ambiance soudain chargée du bureau, le désir pour cet homme qu’elle avait toujours aimé, d’une façon un peu différente. Mais l’amour est toujours l’amour, et l’envie de prendre sa revanche sur la vie après un échec si cinglant de sa vie sentimentale fit battre son cœur et naître dans ses reins une douce chaleur qui semblait s’étendre en vague puissante vers son bas ventre. Elle se leva, s’approcha de l’homme à le toucher. La respiration de Fabien s’était accélérée. Élodie voulait maintenant le satisfaire, et être satisfaite. Elle commença à déboutonner son chemisier dont elle écarta bientôt les pans. L’homme avait le regard fixé sur son visage, il semblait ne pas vouloir contempler le spectacle qu’elle lui offrait.



Mais un tressaillement dans le coin de l’œil de son cousin lui fit comprendre qu’il ne recherchait pas ce genre d’encouragement. La vulgarité n’est pas synonyme de sensualité. Elle baissa les yeux, prit un air plus romantique, se hissa sur la pointe des pieds et lui déposa un baiser sur la joue, puis un autre, plus près du coin de la bouche, puis encore un autre, maintenant presque sur les lèvres. Le dernier fut plus insistant, elle maintint la pression de ses lèvres jusqu’à ce qu’elle sente les barrières de l’homme se rompre soudain. Il l’enlaça. La bouche masculine s’empara de la sienne, une langue vive et agile envahit sa bouche et elle se laissa basculer dans le désir, presque dans la folie lubrique. Son entrejambes déjà humide fut instantanément inondé par la vague qui bouleversa ses reins. Lorsqu’elle reprit un minimum de conscience de ses actes, elle se vit couchée, le dos collé à la plaque de bois servant de bureau, la jupe relevée, les collants et la culotte déchirés pendant à l’une de ses chevilles, ses mains soutenant ses genoux largement écartés tandis que l’homme, debout, la tenant fermement aux hanches, allait et venait dans son sexe qui semblait vouloir l’avaler. Elle entendit la voix d’une femme, qu’elle mit quelques secondes à reconnaître comme la sienne, qui criait des mots sans suite, jetant, entre deux rugissements, des ordres à l’homme.



La queue plantée en elle vibrait de façon presque continue. Sur le visage de l’homme, la crispation annonçait le plaisir final et démontrait l’effort surhumain qu’il faisait pour retenir son orgasme. Il n’allait plus tenir longtemps… Élodie lâcha l’un de ses propres seins qu’elle étirait cruellement et plaça son médius sur le haut de sa fente. Elle pressa, frotta, coulissa quelques secondes et ce geste fut suffisant pour déclencher son orgasme. Elle lâcha un premier cri qui fut le signal pour que Fabien se laisse aller. Avec un rugissement entrecoupé de mots extrêmement grossiers et de déclarations qui portèrent l’excitation d’Élodie à son paroxysme, l’homme se vida à grands jets, à grands coups de reins dans le sexe qui l’accueillait tandis que sa partenaire, le dos soudain tétanisé par le plaisir, se soulevait du bureau et lâchait un véritable hurlement.


Elle se relâcha, puis tout son corps se durcit de nouveau, y compris ses muscles les plus intimes qui serrèrent fortement le sexe de l’homme encore dégorgeant, interrompant ainsi l’éjaculation. Mais la force du jet vainquit la résistance et, avec un rugissement de plaisir infini, Fabien déposa le reste de sa semence à l’intérieur du corps de la femme qui soudain se relâcha pour l’accueillir encore plus profondément. Leur danse de Saint-Guy se prolongea quelques secondes jusqu’à ce que, épuisés, ils s’effondrent l’un sur l’autre. Le silence régna quelques instants, seulement brisé par les respirations courtes et épuisées des deux partenaires, puis Fabien releva la tête. Son visage était baigné de sueur et une veine, sur sa tempe, battait encore bien vite.



Il secoua la tête.



L’homme se redressa, recula d’un pas. Son membre encore gonflé sinon tout à fait raide sortit du sexe maintenant rempli des humeurs mêlées des deux amants. Élodie sentit l’air frais baigner ses lèvres intimes, puis la liqueur commencer à s’écouler de son vagin pour se perdre dans la fente de ses fesses. Elle était dans une posture d’une rare obscénité. Et elle y prit un violent plaisir. Les mots sortirent de sa bouche plus vite que sa pensée.



Fabien la regarda, regarda le sexe entrouvert qui débordait de semence. Élodie vit le visage de l’homme se fermer quelque peu. Il n’allait pas le faire, dégoûté par son propre sperme. Elle ouvrit la bouche pour compléter sa phrase d’un « je plaisantais, arrête » lorsqu’elle vit Fabien tomber à genoux et, dans la seconde suivante, emboucher goulûment son sexe. Elle cria sous la sensation exquise quoique presque douloureuse de sentir son clitoris aspiré entre les lèvres masculines. Bientôt, une langue durcie envahit son intimité, remonta jusqu’au grelot sensible, redescendit, écarta la fente… Le plaisir revenait au galop dans le corps de la femme qui ne mit pas longtemps à de nouveau crier son bonheur sous le travail expert de l’homme.


Lorsqu’elle revint à elle de ce nouvel orgasme, elle vit Fabien, appuyé contre le bureau, le sexe dressé, qui la regardait. Une humidité suspecte vernissait le tour de la bouche de l’homme. Il se pencha vers elle et l’embrassa. Elle reconnut les goûts mêlés de la semence et de ses propres humeurs. Elle se concentra sur celles-ci, qu’elle connaissait bien et qu’elle avait appris à apprécier car dans ses longues soirées de solitude pendant lesquelles elle cherchait de quelques caresses à combler son manque affectif, elle atteignait parfois des sommets de plaisir en se forçant à lécher ses propres doigts mouillés, ou à sucer l’objet qu’elle s’était enfoncé dans l’intimité pour en arracher du réconfort. Boire le jus de son sexe était une perversion qu’elle ne savait pas se refuser alors que le fruit du plaisir de l’homme ne l’avait jamais vraiment charmée, sucer ayant toujours été pour elle une épreuve qu’elle essayait de rendre aussi courte que possible…



Avait-il surpris dans le regard de la femme le petit dégoût ressenti lors de leur baiser ? Mais ces égards, cette manière de demander mais de ne rien exiger, fit fondre définitivement le cœur d’Élodie. Comment refuser ? Elle se redressa, descendit de la table, regarda l’homme et tomba à genoux devant lui. Le sexe rougi l’attendait. Elle posa sa langue sur le gland, en fit le tour puis soudain engloutit le pieu. L’homme eut un gémissement étranglé. L’excitation ressentie et le sentiment qui emplissait son cœur pour l’homme qu’elle suçait effacèrent vite le petit désagrément. Elle se rendit compte que pour lui, elle faisait avec goût quelque chose qu’elle avait presque toujours refusé à des hommes dont elle s’était même dite amoureuse.



Elle secoua la tête, ne désirant pas interrompre la fellation. Le goût du sexe changeait subtilement, et elle ressentait dans la main qui serrait la hampe et sous ses doigts faisant rouler les bourses les vibrations annonciatrices d’un nouveau raz-de-marée blanc.



La surprise fut totale pour Élodie qui interrompit presque ses différents mouvements. Mais bref, si c’était son fantasme. Elle ne lui dirait pas le contraire, surtout maintenant !



Elle secoua la tête.



Il semblait arrivé à la dernière extrémité. Élodie quitta le sexe de la bouche quelques instants et prononça distinctement les mots qui, elle le devinait, allaient déclencher le plaisir de l’homme.



Et le premier jet jaillit, venant heurter son menton. Elle replongea en avant, engouffra le gland juste à temps pour que la seconde vague d’une longue série puisse atterrir sur sa langue. Elle se mit à pomper, aspirant le sexe comme si elle avait voulu extraire la semence directement des olives dodues. Elle ne relâcha le membre que lorsqu’elle le sentit mollir dans sa bouche. Alors elle se laissa aller par terre, s’allongea et ferma les yeux. Elle ne se réveilla que deux heures plus tard.



oooooo000000oooooo



Pendant que la femme s’abandonnait au sommeil, Fabien s’était rhabillé. Il avait laissé Élodie couchée sur le sol mais l’avait recouverte et lui avait placé un coussin sous la tête.


La première chose qu’elle aperçut en ouvrant l’œil fut le regard vert de son cousin qui la fixait, dans la pénombre. Il était assis sur le sofa, et la contemplait. Elle regarda autour d’elle. Il lui fallut quelques secondes pour se rappeler où elle se trouvait, mais la question sortit avant qu’elle ait eu le temps d’y penser :



Lui aurait-on dit à cet instant qu’elle s’était évanouie en entrant dans ce bureau, peut-être l’aurait-elle cru. Mais lorsqu’elle voulut se redresser, l’état de ses vêtements lui rappela les minutes chaudes qui venaient d’avoir lieu. Elle rougit. Se releva. Se tint droite au milieu de la pièce. Son corsage fripé était ouvert. Son soutien-gorge, décroché, pendait entre ses seins, sa jupe était froissée et découvrait l’une de ses fesses. Ses collants filés et sa culotte étaient au sol.



Élodie fit trois pas vers lui. Elle rabaissa sa jupe, finit de retirer son soutien-gorge, referma son corsage. Ses seins de belle taille, fermes et bien dessinés se balançaient très légèrement sous le fin tissu du chemisier. Fabien ne pouvait en détacher des yeux.



Fabien haussa les épaules.



Élodie jeta un regard sur la pendule posée sur une étagère.



Prononcer le prénom de l’épouse de Fabien réveilla en Élodie le souvenir des phrases échangées à l’instant où l’homme prenait son plaisir dans sa bouche. Comme s’il avait lu dans son esprit, ou alors par le plus grand des hasards, Fabien ajouta :



Élodie avait cru qu’il déclarait avoir tout raconté à sa femme. Il la regarda calmement.



Élodie se rendit compte qu’elle ne regardait plus Fabien comme son cousin mais comme son homme et que ce qui lui venait à l’esprit à cet instant n’avait rien à voir avec des souvenirs d’enfance, mais avec le plaisir qu’elle espérait pouvoir encore obtenir du meilleur amant qu’elle n’ait jamais eu. Mais la réalité lui revint à l’esprit, lui arrachant un gémissement de dépit. Qu’ils se soient laissé aller à une soirée de folie, c’était condamnable, mais compréhensible. Qu’elle envisage de faire de cet homme son amant régulier, c’était impossible… Il se leva, s’approcha d’elle, lui prit le menton et le releva, la forçant à le regarder.



Il se pencha et déposa un léger baiser sur les lèvres de la femme. Puis un autre, et encore un autre, jusqu’à ce qu’elle accepte ce baiser. Lorsqu’il sentit qu’elle allait répondre, lorsqu’elle rechercha de la langue le contact de la sienne, il interrompit et recula. Elle gémit.



Élodie le regarda sans comprendre. Elle fronça les sourcils.



Elle tomba des nues.



Il eut un silence.



Élodie s’était assise sur le sofa, près de Fabien. Elle avait les yeux perdus dans le vague.



Élodie remarqua que Fabien bandait dans son pantalon, et la fixait, les yeux bien ouverts, la bouche entrouverte…



Elle avait fini sa phrase sans changer de ton, mais Fabien l’avait très bien entendue. Sa main vint se poser sur sa braguette, descendit la tirette, fit jaillir la colonne qu’il empoigna. Fabien la regarda droit dans les yeux.



Élodie avait glissé sa main sous sa jupe puis avait remonté celle-ci autour de sa taille. Elle s’était un peu déplacée et avait appuyé son dos à l’accoudoir du sofa. Les yeux fixés sur la main de l’homme qui se caressait, elle écarta les jambes et glissa son doigt dans sa fente.



Élodie, la main en folie entre ses jambes, parut réfléchir.



En guise de réponse, le sexe de Fabien lâcha une giclée blanche qui vint s’écraser sur la jambe nue de la femme.



Et Élodie, imaginant ce que serait le corps dénudé d’une autre femme se contorsionnant sous ses doigts, s’envola à son tour dans le plaisir.



(à suivre)