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18/03/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Elodie va-t-elle trouver le moyen de tenir sa promesse ? Ses promesses ? Ou bien va-t-elle finir par en faire d'autres ?
Critères:  ff hh ffh couple cousins vacances amour fsoumise fdomine intermast init
Auteur : Eurydice Jenkins  (J'aime le sexe et j'aime en parler... et écrire !)            Envoi mini-message

Série : La promesse d'Élodie

Chapitre 03 / 03
Cousin Fabien

Résumé des chapitres précédents :

Fabien et Élodie sont cousins germains. Ils sont devenus amants presque par hasard et Élodie s’est engagée à séduire Charlotte, la femme de Fabien, pour offrir à celui-ci un fantasme jamais réalisé.

En vacances en Provence chez le couple, Élodie s’est aperçue que sa présence créait une crise dans le mariage de Fabien. Elle est intervenue, exigeant que Fabien satisfasse sexuellement son épouse se sentant mise à l’écart. En échange, elle a promis à Fabien de le sucer. Mais elle n’a pas encore tenu ni l’une ni l’autre de ses deux promesses.








Chapitre 3




Le lendemain, personne ne suça personne. La matinée passa en activités au soleil et les tentatives malhabiles de Fabien pour s’isoler en compagnie d’Élodie étaient si naïves que celle-ci prit l’initiative de l’éviter. Pas question d’aller chercher le pain au village ni de l’aider à choisir la couleur de la prochaine peinture des volets, ni de ranger le débarras « pour éviter un travail supplémentaire à Charlotte ». Elle n’eut que l’occasion d’un échange rapide entre deux portes.



Fabien prit un air de gamin pris en faute.



Et Élodie laissa Fabien planté dans le couloir et s’en retourna près de la piscine où les enfants s’ébattaient à en faire mousser l’eau. Mais dès la fin de la matinée tous se replièrent à l’intérieur, des cataractes d’eau tombant du ciel en alternance avec les éclairs et le tonnerre.



Les enfants s’emballèrent pour le projet. Mais pour eux, le mot restaurant évoquait plus des burgers-frites dans un lieu plastifié à base de couleurs criardes qu’autre chose. Quant au film de l’après-midi, un dessin animé inspiré d’un manga japonais tenait la corde dans leur liste plutôt que la comédie romantique que les adultes auraient préférée…


Le programme définitif fut établi, la majorité des présents, soit les quatre ados, ayant eu gain de cause. Fabien se laissa d’autant plus facilement convaincre de céder à leurs demandes que Charlotte, migraineuse depuis le réveil, répéta son intention de rester à la maison. Et, bien entendu, Élodie en profita immédiatement pour annoncer qu’elle lui ferait compagnie.


Un Fabien enthousiaste embarqua donc tout son petit monde équipé d’imperméables dans son 4x4 et quelques minutes plus tard, le silence revenait dans la maison, seulement troublé par le bruit des gouttes de pluie sur le toit.



Charlotte acquiesça. Il n’y avait aucun doute qu’elle ne tenait pas la pleine forme. Élodie se chargea donc des travaux domestiques, puis elle mit à jour ses lectures. Vers une heure de l’après-midi, elle confectionna un repas léger et s’en fut frapper à la porte de Charlotte.



Charlotte eut un sourire heureux.



Élodie réussit à retenir l’absurde « je sais » qui venait presque naturellement à ses lèvres, mais elle ressentit au creux de l’estomac un pincement qu’elle comprit, très étonnée, être une pointe de jalousie.

Les deux femmes déjeunèrent sans faire de cuisine, un repas à base de salade, de pâté, saucisson, fromage et pain, parlant de choses et d’autres dans la semi-obscurité causée par les nuages chargés qui cachaient le soleil. Puis elles prirent place dans les fauteuils du salon, un peu grisées par les quelques verres de rosé qu’elles avaient bus. Le silence régna plusieurs minutes. Élodie se sentait peu à peu prise par le sommeil lorsque soudain la voix de Charlotte la tira de sa torpeur.



Élodie ouvrit les yeux. Charlotte conservait les siens fermés.



Question dangereuse. Répondre oui ou non aurait des conséquences immédiates et irréversibles.



Le silence revint entre les deux femmes qui avaient maintenant toutes les deux les yeux fermés, comme si de ne pas se voir les rendaient plus libres de s’exprimer.



Charlotte mit quelques secondes à répondre.



Élodie ne disait plus un mot pour éviter d’effaroucher Charlotte. Mais, le silence s’éternisant, elle souffla :



Le silence régna de nouveau dans la pièce.



Charlotte ne répondit pas.



Charlotte ne répondait toujours rien. Élodie s’en inquiéta et regarda plus attentivement son amie. En réalité, Charlotte ne l’avait probablement pas entendue. Elle était à moitié endormie et apparemment en plein fantasme : tout son corps s’était relâché, sa bouche était entrouverte, ses cuisses elles aussi bâillaient légèrement. Sous la mince toile de sa robe, les pointes de ses seins étaient fièrement dressées. Ses yeux étaient toujours fermés et ses deux mains tenaient serrés les brins de la frange du plaid étendu sur le sofa. Élodie se leva, s’approcha, contourna le canapé, se plaçant en surplomb de l’autre femme.



Charlotte répondit à voix basse, sans ouvrir les yeux.



Après quelques secondes, Charlotte relâcha le tissu qu’elle froissait et ses mains se posèrent à plat sur ses jambes.



Charlotte porta la main à l’un des boutons qui fermaient sa robe, le défit, s’arrêta, puis ouvrit soudain les yeux. Elle eut un sourire gêné.



Elle se leva d’un bond, se détourna d’Élodie, fit trois pas vers le frigo qu’elle ouvrit, saisit une bouteille d’eau, se tourna à demi vers son amie qui n’avait pas bougé et lui lança :



Élodie fit à son tour les pas qui la séparaient de Charlotte, prit la bouteille d’eau des mains de celle-ci, la posa sur l’évier, referma le réfrigérateur du coude, saisit l’autre femme eux épaules et la fit se retourner.



Joignant le geste à la parole, elle défit rapidement trois des boutons de la robe, saisit les épaulettes et les fit descendre le long des épaules bronzées. Les seins de Charlotte apparurent dans toute leur beauté.



Charlotte chercha le regard d’Élodie, et le soutint d’un air de défi.



Charlotte eut un mouvement de recul. Alors Élodie saisit la bouteille d’eau glacée sur le bord de l’évier et appliqua fermement l’objet très froid sur la pointe de l’un des seins de Charlotte qui lâcha un petit cri.



La menace était ridicule, Élodie le savait, mais elle savait aussi que Charlotte prendrait toute menace comme une bonne excuse pour obtempérer. Et Charlotte porta la main aux boutons encore fermés de sa robe qui, en quelques secondes, vint faire un petit tas autour de ses pieds.



Alors Charlotte, découvrant puis cachant puis de nouveau révélant son intimité, retira peu à peu sa culotte. Elle se prenait au jeu. Elle eut soudain un regain de fierté et avec un rire qui sonnait un peu faux elle fit tourner son léger sous-vêtement autour de son index et le jeta à travers la pièce.



La voix d’Élodie claqua l’ordre et Charlotte obéit. Mais maintenant Élodie ne savait absolument plus que faire. Peut-être commencer par le commencement ? Élodie saisit le menton de Charlotte entre deux doigts, lui releva le visage, se pencha et l’embrassa. Un baiser sec, presque forcé. Charlotte ne réagit pas vraiment, ne rendit pas le baiser. Ses lèvres étaient serrées, elle se laissait faire mais ne répondait pas.


Élodie laissa glisser ses mains sur les épaules de l’autre femme, descendit, ses paumes passèrent sur les pointes des seins découverts qu’elle sentit douces, mais non tendues. Elle-même ne retira de ce geste aucune sensation.


La situation lui avait totalement échappé. Elle ne savait pas comment séduire cette femme pour satisfaire Fabien, et encore moins ce qu’une femme qui recherchait la soumission pouvait désirer ! Élodie avait bien sûr lu plusieurs de ces pseudo « mémoires » très à la mode de femmes se vantant d’avoir concédé tout et plus à leur Maître. Des femelles qui proclamaient avoir accepté les pires humiliations et les plus atroces douleurs pour le simple plaisir de recevoir une caresse sur la tête et un su-sucre de leur amant… Et ces histoires finissaient presque toutes par un coup de pied au cul, l’esclave étant jetée par un homme fatigué de tant de bassesse. Parfois, la soumise finissait simplement livrée par son propriétaire à tous ses copains, amis, parents, relations, employés, patrons, amants, SDF, hommes, femmes, chiens, entre autres…


Il lui fallait donc improviser, car marquer Charlotte au fer rouge de but en blanc aurait été très certainement exagéré ! Elle avait en réalité envie de la prendre tendrement dans ses bras, mais ce n’était probablement pas ce que l’autre femme attendait. Élodie quant à elle ne se sentait pas prête à un rapport homosexuel assumé. Elle saisit donc les poignets de Charlotte et repoussa celle-ci contre la paroi la plus proche, lui maintenant les bras en croix.



Élodie avança alors sa cuisse entre les jambes de l’autre femme, sans aller jusqu’à la toucher.



La blonde la regarda, surprise. Élodie ne pensa même pas à exiger qu’elle baissât le regard.



La phrase sonnait comme un défi aux oreilles de Charlotte qui soudain sentit une pointe de colère remplacer la sensation de gêne qui l’habitait depuis qu’Élodie avait pris le contrôle du jeu.


« Ah c’est comme ça… Tu veux me dominer, mais sans savoir si cela te plaît ? pensa la blonde, se sentant mise au défi. Eh bien on va voir si tu me résistes… »


Et soudain le sexe de Charlotte vint au contact de la jambe fuselée d’Élodie. Le jean empêchait celle-ci de ressentir le contact de la peau intime de l’autre femme, mais Charlotte, quant à elle, reçut une sensation très forte de la toile rêche qui rebroussait sa toison intime, claire à en être presque blanche.


Pendant de longs instants, la blonde se frotta sur la cuisse de l’autre femme qui ne bougerait pas, retenant toujours sa candidate à la soumission par les poignets. Mais bientôt Charlotte laissa échapper un petit râle. Élodie pensa à un début d’orgasme mais les mots que prononça Charlotte la détrompèrent.



Élodie eut une petite moue. Pour elle aussi, tenir la position devenait inconfortable. Les deux femmes se redressèrent ensemble. Elles se regardèrent, eurent un petit sourire gêné.



Elles se regardèrent comme deux chiens de faïence. Puis l’une eut un petit rire qui aurait pu se transformer en fou-rire nerveux mais qui mourut en trois secondes…



Les deux femmes hochèrent la tête et se détournèrent l’une de l’autre, Charlotte remettant sa robe puis traversant la pièce pour aller ramasser sa petite culotte.


Lorsqu’il revint avec les enfants, Fabien aperçut de loin Élodie debout à la limite du jardin, respirant l’air encore humide de la dernière pluie. Il s’approcha d’elle, l’œil brillant, mais elle le calma très vite d’un petit mouvement négatif de la tête. Il soupira profondément, haussa imperceptiblement une épaule et guida son petit troupeau vers l’intérieur.


Le soir même, les trois adultes étaient installés dans le salon. Après un dîner léger, la vaisselle faite, ils s’étaient assis, se regardant, sans un mot. Ils paraissaient goûter au silence de la maison. Les enfants étaient partis à un anniversaire chez des voisins. Plus tard dans la soirée, il faudrait aller les chercher.

En fait, les trois amis paraissaient s’ennuyer ferme. La conversation démarrait, tournait autour de sujets sans importance puis s’éteignait. Ils semblaient ne plus rien avoir à se dire. Du moins ouvertement, car en réalité les pensées de chacun naviguaient sur des flots d’érotisme. Fabien dans sa frustration, Élodie dans ses interrogations, Charlotte dans ses découvertes…


Les deux femmes échangèrent un regard. Élodie eut un soupir. Les évènements de l’après-midi lui revinrent en mémoire. C’était un échec total. Elle n’avait pas su séduire Charlotte. En avait-elle réellement eu envie ? Elle ne saurait le dire…



Son cousin haussa légèrement les épaules.



Élodie le regarda.



Fabien eut un petit sourire presque triste. Il paraissait non seulement être déçu mais aussi avoir perdu tout espoir de voir son rêve se réaliser.



Il se reprit



Élodie rit :



Charlotte intervint.



Le regard de Charlotte descendit vers le pantalon de son mari. Aucun doute : le sexe tendu déformait la toile.



Charlotte garda le silence. La conversation devenait un peu trop libérée à son goût. Mais, d’un autre côté, son mari bandait comme un âne et la regardait d’un air si suppliant qu’elle se sentit fondre. Et puis, dans l’après-midi, n’avait-elle pas déjà touché des lèvres la bouche d’Élodie ?


Alors Charlotte se leva à son tour, s’approcha de la cousine de son mari, lui prit gentiment le visage entre les mains et, délicatement, déposa un baiser sur les lèvres douces. Elle entendit le rugissement que Fabien n’avait pu contenir. L’idée de transformer son homme en un être lubrique et sauvage fit battre le cœur de la jeune femme et presque instantanément, inonder son intimité. Alors elle insista sur le baiser et lorsque, enfin, Élodie entrouvrit les lèvres, Charlotte lui envahit la bouche de sa langue et les deux femmes, sans plus se contenir, échangèrent un vrai baiser.


Lorsque, après un temps qu’aucune des deux ne pouvait définir, elles reprirent un peu conscience de leur situation, elles s’aperçurent que Fabien, les yeux exorbités, les regardait fixement. Il avait la bouche ouverte et le pantalon aussi. Son sexe tendu et violacé dépassait de son jean. Il tenait ses mains bien écartées de son corps car il savait qu’à la vue de ce fantasme en réalisation il ne tiendrait pas longtemps s’il se touchait, et qu’au premier contact son sexe se mettrait à dégorger son jus. Élodie regarda Charlotte.



Les deux femmes s’approchèrent de Fabien qui les regardait sans oser croire à son bonheur. Comme tout homme réalisant un tel fantasme pour la première fois, il oscillait entre l’envie que cela dure le plus longtemps possible et celle de jouir immédiatement, de peur que tout ne soit qu’un rêve et que l’éveil ne le surprenne avant le plaisir…


Les deux femmes se penchèrent sur le sexe tendu, puis elles échangèrent un sourire, et, à quelques centimètres devant les yeux de l’homme, elles recommencèrent à s’embrasser. Fabien les contemplait, fou de bonheur et d’excitation. Élodie aurait souhaité prendre en bouche le superbe membre en pleine gloire mais cela aurait peut-être braqué Charlotte. Ses craintes se révélèrent bientôt infondées lorsqu’elle sentit son poignet pris par la main de l’autre femme et dirigé sur le sexe de l’homme. Séparant ses lèvres de celles d’Élodie un court instant, l’épouse s’adressa doucement à son mari :



Et elle plaça la main d’Élodie au contact du membre dressé. Les doigts féminins s’emparèrent de la colonne de chair. Vaincu par l’image de cette main de femme qui allait lui donner du plaisir sur l’invitation de sa propre épouse, Fabien ne put se retenir et jouit à longs jets, la semence habilement recueillie servant de lubrifiant aux doigts qui trayaient savamment son organe. Il cria très fort. Les deux femmes se séparèrent.



Elles se détournèrent et abandonnèrent l’homme affalé sur le sofa, dont les vêtements portaient les traces humides de son plaisir, car Charlotte, tenant toujours le poignet d’Élodie, avait fait celle-ci déposer le jus recueilli sur la toile du pantalon. En quelques pas, elles atteignirent la chambre de l’invitée. La porte se referma et on entendit nettement le verrou être actionné de l’intérieur. Puis des gémissements de plus en plus forts traversèrent aisément le fin panneau.


Fabien se leva à son tour. Le plaisir foudroyant qu’il avait ressenti n’avait pas été suffisant pour compenser des années de fantasme et de frustration. Il voulait maintenant voir ces deux superbes femmes se donner du plaisir. Totalement. Les voir nues, se frotter l’une à l’autre, se sucer les seins, se lécher le sexe… Et il voulait participer, bien entendu.


Il s’approcha de la porte close. Il entendait au travers du panneau la bande-son d’une grande et intense scène de sexe. Mais sans l’image ! Il frappa doucement. Puis plus fort. Puis encore. Jusqu’au moment où les gémissements s’interrompirent quelques secondes à l’intérieur, et où la voix de Charlotte lança :



Fabien réfléchit rapidement. La chose était claire : il lui fallait maintenant jouer le jeu selon les règles de Charlotte s’il voulait que cette nouvelle façon de vivre se prolonge et se répète. Plus tard dans la soirée, il pourrait demander à Charlotte d’alléger ses envies. Il ne la verrait pas faire l’amour avec Élodie, du moins pas ce soir-là, mais il pourrait lui demander de lui raconter… À cette pensée, son sexe reprit de la vigueur. Alors il sourit, passa dans sa chambre, changea ses vêtements tachés et sortit de la maison. Marchant vers sa voiture, il entendit en passant devant les volets de la chambre d’Élodie l’une des deux femmes lâcher un grand cri. Il sourit, heureux.


Dans la chambre, son sexe convenablement traité par la bouche et les doigts de Charlotte, Élodie jouissait.

Demain, elle déciderait de la suite à donner à cette aventure. Continuerait-elle à voir Fabien sans que Charlotte le sache ? Ou Charlotte en cachette de Fabien ? Peu probable, dans les deux cas. Le mariage entre son cousin et l’amante qu’elle se donnait à cet instant paraissait stable et destiné à durer, surtout si les deux époux continuaient à mettre en pratique et en commun leurs fantasmes. Tant qu’ils se parleraient et tant qu’ils liquideraient ensemble leurs frustrations, rien ne pourrait les atteindre ou les séparer.

Élodie n’était pas pressée de prendre une décision : après l’aventure avec Fabien, après l’expérience qu’elle vivait à cet instant avec une Charlotte déchaînée qui se révélait une amante enthousiaste quoique encore inexpérimentée, il lui restait encore à faire l’amour avec le couple. Jouir de la queue de l’homme tout en plongeant ses lèvres dans le sexe de la femme, ou sucer la langue de Fabien tandis que Charlotte la pénétrait de ses doigts dans ses deux orifices…


Et peut-être même sauraient-ils ensemble découvrir de nouvelles formes d’amour ? Son beau cousin serait-il partant pour de nouvelles expériences ? Naviguant sur les bords de l’orgasme, sentant la langue de Charlotte s’insinuer au plus profond de son sexe, Élodie joua avec l’idée d’un homme suffisamment excité pour se prêter à des combinaisons plus osées… Une image s’imposa bientôt à elle, celle de Fabien, debout, nu, le sexe tendu, un autre homme à genoux devant lui… À cette pensée, Élodie bascula de nouveau dans le plaisir, tenant fermement la tête de Charlotte entre ses cuisses.


Quelques minutes plus tard, alors que de ses doigts agiles elle emmenait Charlotte à son tour vers l’orgasme, Élodie déposa un baiser sur les lèvres encore humides de son amie puis lui chuchota à l’oreille :



Les derniers mots de Charlotte furent étouffés par les lèvres d’Élodie qui l’embrassait à pleine bouche. Quelques secondes plus tard, la brune reprit son exploration des fantasmes de son amie.



Charlotte, dont la respiration heurtée dénonçait l’approche du climax, eut comme un rugissement.



Son imagination fouettée par le fantasme imaginé par son amante, son intimité envahie par les doigts féminins qui l’entraînaient inexorablement vers le plaisir, Charlotte bascula à son tour dans la jouissance avec un long gémissement. Et Élodie, toute au plaisir de donner du plaisir, pensa qu’il lui faudrait dès le lendemain réfléchir au moyen de tenir cette nouvelle promesse…




FIN