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Temps de lecture estimé : 8 mn
29/03/14
Résumé:  Après s'être laissé séduire par la supposée maîtresse de son mari, Valérie et Julietta se revoient en cachette. Elles se rendent dans une boutique de sous-vêtements de luxe...
Critères:  ff amour
Auteur : Love Doctor  (Homme marié, fidèle lecteur de Revebebe)

Série : Valérie

Chapitre 02 / 06
Valérie et Julietta se revoient

Résumé de l’épisode précédent : venue lui demander des comptes, Valérie succombe finalement aux charmes de Julietta, la supposée maîtresse de son mari. Les deux femmes entament une liaison secrète…








Rentrée chez moi après ma visite chez Julietta, je mis plusieurs heures à réaliser ce qu’il venait de se passer : j’avais fait l’amour avec une femme pour la première fois et, qui plus est, avec celle que je soupçonnais d’être la maîtresse de mon mari. Marc et moi avions peut-être caressé le même corps… Le soir même, je souris en pensant à cette éventualité et il le remarqua. Je prétextai une anecdote amusante sur le site que je parcourais pour me justifier. S’il savait à qui je pensais !


Je découvris l’excitation des liaisons clandestines, me découvrant des talents de menteuse que je ne me connaissais pas : emploi du temps caché, textos clandestins et adresse mail secrète. Je devais prendre garde à ne pas trop changer brusquement pour ne pas éveiller les soupçons de mon mari ; Julietta faisait de même selon elle, mais je demandais parfois si elle avait raconté notre après-midi Marc… En tout cas, celui-ci faisait parfois mention d’elle dans nos conversations, mais a priori sans allusion libertine.


Une des choses les plus frappantes qui changea chez moi fut ma lingerie. Je n’avais jamais été fan, privilégiant le confort à l’esthétique. Marc m’en avait souvent fait le reproche en vain, et il s était a priori résigné. De mon côté, personne d’autre que mon époux et moi ne voyait mes dessous, et les choses m’allaient très bien ainsi. Cependant, j’avais apprécié les dessous de Julietta, sensuels sans être vulgaires, mais également remarqué son air déçu en découvrant les miens, bien qu’elle n’ait fait aucune remarque, même sur le ton de plaisanterie.


Aussi je pris la décision de me débarrasser de mes vieilles culottes et fis de la place dans mon dressing. Ne voulant pas faire exploser mon budget lingerie et pour ne pas intriguer Marc par un changement trop radical, je profitai des soldes sur Internet pour m’acheter des parures en dentelle, tulle et satin, évitant les strings que je trouvais inadaptés à mes formes.

Chaque colis reçu donnait lieu à une séance d’essayage solitaire, me procurant parfois une excitation suffisante pour donner lieu à une séance de masturbation.

Julietta adora ce changement, et le moment câlin qui suivit cette découverte fut torride. Mais elle voulut participer à mon changement vestimentaire en m’offrant elle aussi des articles de son choix pour mon anniversaire.


Le jour dit, je la rejoignis dans un centre commercial animé du centre-ville. Ses consignes étaient simples : je ne devais pas porter de pantalon. Je choisis donc une robe claire assez ample avec un décolleté carré révélant la naissance de mes seins. Julietta sourit en me voyant avancer vers la boutique, comme pour une séance de shopping « normale » entre copines.



Elle était en jeans, comme souvent, et tee-shirt fin qui laissait deviner ses seins, trahissant manifestement une absence de soutien-gorge. Elle m’entraîna vers une boutique de lingerie célèbre pour son calendrier suggestif, figurant en bonne place dans les économiseurs d’écrans masculins…



On entra et la jolie vendeuse nous accueillit avec un sourire chaleureux :



Avec une discrétion bienvenue, elle nous laissa fureter parmi les rayons. Je me dirigeai naturellement vers un rayon « sage » tandis que Julietta choisit de chercher dans la collection plus osée. Nous étions les seules clientes, et la jolie blonde restait à distance, occupée derrière sa caisse.

Juliette me rejoignit et en profita pour me frôler discrètement les fesses.



Elle repartit pour trouver son (mon ?) bonheur. Je souriais en la regardant faire. On aurait dit une enfant qui cherchait un cadeau pour la Fête des Mères ! De mon côté, je dégottais de jolies choses mais je trouvais les prix franchement exagérés. Julietta revint, le sourire aux lèvres. Elle tenait un ensemble dans ses mains. Elle exhiba sa trouvaille : culotte noire et mauve en tulle avec soutien-gorge assorti.



Ma réaction sembla la remplir de joie.



Elle me prit la main naturellement sans se préoccuper de la vendeuse, et d’un pas décidé m’entraîna vers la cabine la plus éloignée. Elle ouvrit le rideau et, d’un sourire m’invitant à entrer, elle me tendit l’ensemble choisi. Sitôt dans la cabine, elle m’abandonna, me laissant seule, provoquant en moi un sentiment de déception.



Je masquai ma déception et défis ma robe qui glissa sur mon corps trop lourd à mon goût. Les glaces de la cabine révélèrent mon ensemble de lingerie – certes moins moche qu’avant – mais sans commune mesure avec celui que j’allais passer.

Je n’entendais aucun bruit extérieur et poursuivis mon déshabillage. Bientôt je fus nue et souris en vérifiant que mon esthéticienne avait fait du beau travail lors de ma dernière épilation. J’aurais aimé que Julietta revienne à ce moment-là, mais ce ne fut pas le cas. Je passai alors la culotte. « Magnifique, classe, sexy » furent les premières pensées qui traversèrent mon esprit. Pressée de voir la parure complète, je fermai le soutien-gorge et m’admirai dans les glaces. Vraiment superbe ! Jamais je n’aurais imaginé porter cela il y a trois mois. Pas uniquement à cause du prix, mais aussi parce que je me trouvais trop moche pour ce type de lingerie.


Le rideau s’ouvrit et Juliette entra :



Je lui souris dans la glace tandis qu’elle refermait le rideau derrière elle.



Elle se colla à mon dos et murmura :



Ses mains se posèrent en même temps sur le soutien-gorge, empaumant mes seins. Je fermai les yeux de contentement ; mes pointes trahissaient mon excitation. Maintenant experts en la matière, ses doigts prirent possession de mes tétons à travers le tissu ; je me laissai caresser, j’adorais cela.



Sa bouche mordillait mon oreille, me faisant frémir tandis que mes seins se tendaient sous ses caresses. Lentement, elle me poussa face au mur dans une position de soumise que j’affectionnais. Je sentais son corps se coller à mes fesses, et le contraste entre le tissu fin de ma culotte et la toile de son jean était troublant. Je me sentais à sa merci. Elle le savait, et allait en profiter.



Sa voix rauque me fit frissonner autant que les mots prononcés. Avant toute réponse de ma part, ses mains abandonnèrent mes seins pour faire glisser la culotte afin d’éviter toute souillure lubrique. Je l’aidai en soulevant les pieds ; j’étais maintenant uniquement vêtue de mon soutien-gorge. Les mains à plat sur le mur, j’attendais la suite, les yeux fermés. Des bruits de vêtements froissés me laissaient penser que Julietta se mettait à l’aise elle aussi. J’en eus la confirmation lorsque je sentis ses petits seins dans mon dos. Ses pointes dures que j’adorais câliner se frottaient contre ma peau.



Je gémis en sentant sa main se faufiler entre mes cuisses. Évidemment consentante, je me laissais aller à toutes ses audaces. Julietta frôla le haut de ma cuisse pour vite atteindre son but. Je dégoulinais sur ses doigts, mon clitoris hypersensible n’attendant que cela. Du pouce, elle le frôla rapidement, me faisant gémir de contentement. Plus rien ne comptait ; j’étais à ELLE. Je sentais sa respiration rapide dans mon cou qui traduisait son excitation. Mordant mes lèvres, j’essayais tout de même de taire mon plaisir pour ne pas alerter le monde entier. Sa main plaquée sur mon sexe me caressait avec tendresse et force à la fois. J’aurais aimé que ce moment durât des heures ! Mais ce fut bientôt impossible de me contenir plus longtemps quand Juliette me pénétra de deux doigts



Je me tendis comme un arc. Elle connaissait maintenant mes points faibles et jouait avec moi comme un musicien avec son instrument. Mon bassin allait au-devant de sa main, et le bruit humide de mon sexe ajoutait à l’érotisme du moment. Elle accéléra le mouvement de piston comme un amant l’aurait fait, ralentissant quand mes cris devenaient trop aigus, pour repartir de plus belle sans me laisser respirer. Je sentais la jouissance poindre son nez puis refluer avec désespoir. Je capitulai bientôt et l’encourageai en me ruant furieusement au-devant de ses caresses.



Ses doigts reprirent leur rythme endiablé, et cette fois sans interruption jusqu’au point de non-retour. Avec des mouvements désordonnés du bassin, je jouis dans un cri rauque, cambrée, empalée sur ses doigts inondés par mon plaisir. Sa main fichée en moi, j’avais du mal à calmer les battements de mon cœur… Mon dieu, que c’était bon !


Le souffle court, je me retournai pour embrasser Julietta avec une passion infinie. J’avais les larmes aux yeux, et elle sentit mon émotion. Pas besoin de parler. Je sus à cet instant que j’étais AMOUREUSE. Je me moquais des convenances et de l’avenir. À ce moment précis, seule ma jolie blonde comptait, et je désirais plus que tout la rendre heureuse également.


Je vis sans surprise que Juliette était nue. Manifestement, elle ne portait pas de culotte sous son jeans. Ses yeux malicieux me confirmèrent que cet « oubli » était prémédité. Doucement, je fis glisser mon soutien-gorge pour être nue comme elle et la fis asseoir sur le tabouret. D’instinct, elle écarta les cuisses, m’offrant sans pudeur son sexe. Naturellement, je pris place à ses pieds et rapidement j’embrassai sa peau douce, déclenchant des frissons chez ma belle que je vis prendre ses seins minuscules en mains. Elle ferma les yeux, lascive.


Ma langue fut vite occupée à débusquer les racines de son plaisir. Je découvrais de nouvelles caresses au fur et à mesure de nos rencontres, et ses gémissements m’indiquaient si j’étais dans le vrai. Je butinais son clitoris avec délectation, alternant les caresses avec mes lèvres, ma langue, et même mes dents pour des morsures légères. Bientôt, elle fut hors du temps et je tentai de retarder son plaisir au maximum. J’avais son joli petit cul à portée de bouche, et la tentation fut trop forte : je relevai ses cuisses pour découvrir son anus. Elle comprit ce que je voulais faire d’elle et m’encouragea en s’offrant davantage. Ma bouche abandonna son sexe pour glisser vers cet anneau qui m’excitait tant. L’odeur plus forte me fit gémir également, et je me délectai de cette caresse osée. Je léchais son anus tel une glace, faisant monter en elle un plaisir intenable. Elle céda d’un coup, sa main plaquée sur sa bouche laissant tout de même échapper un long gémissement, telle une bête qui agonise.

Qu’est-ce qu’elle était belle ainsi : en sueur, les cheveux collés, les seins dressés, la peau frissonnante. L’image du plaisir personnifié !

Lentement, j’abandonnai ma position pour m’asseoir à califourchon sur elle. Nos corps s’emboitèrent parfaitement. Les yeux dans les yeux, les seuls mots qui me vinrent furent :



Elle sourit – un peu trop tristement à mon goût – et ne répondit rien. Une larme coulait lentement sur sa joue. Je la serrai tendrement entre mes bras en respectant son silence. Nous restâmes plusieurs minutes ainsi, puis Julietta se dégagea doucement.



Nos lèvres se frôlèrent furtivement avant qu’elle ne quitte la cabine. Dans la glace, je vérifiai mon apparence avant de la rejoindre. Julietta bavardait aimablement avec la jolie vendeuse qui me tendit un paquet cadeau :



Assurément, c’était une belle journée !