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Temps de lecture estimé : 32 mn
02/06/14
Résumé:  Dernière soirée de Léa, qui va s'annoncer beaucoup plus cool que ce qu'elle a vécu jusqu'à maintenant... Une manière d'évaluer et conclure son expérimentation de la soumission.
Critères:  fh ffh hplusag jeunes inconnu caférestau fsoumise hdomine fellation cunnilingu pénétratio fdanus hdanus init -initiatiq
Auteur : Domibec  (Amoureux de textes et photos érotiques.)            Envoi mini-message

Série : Le week-end expérimental de Léa

Chapitre 06 / 06
Douce soirée

Nous sommes dimanche soir. Depuis vendredi, Léa s’est livrée entre les mains de Wilfried pour un week-end d’initiation à la soumission… Elle a dû subir bien des épreuves. Wilfried est venu la chercher chez une de ses amies où elle a été livrée, avec ses deux amies Anne et Éléonore, aux fantasmes lesbiens…








Wilfried gare la voiture dans un parking souterrain proche des Champs-Élysées. Il coupe le contact. Et en posant sa main sur la cuisse de Léa, il dit :



Léa est soulagée. Un poids la quitte.



D’autant plus soulagée que Wilfried met un bras autour de ses épaules, l’attire vers lui et cherche sa bouche avec la sienne. Leur premier vrai et long baiser. Pendant que leurs langues s’agitent et dansent ensemble dans la bouche de l’un, de l’autre, Wilfried a glissé sa main sous le haut de Léa et lui caresse doucement, tendrement les seins dont les tétons se dressent… Elle ose poser sa main tout en haut de sa cuisse et devine le sexe tendu à travers le tissu du pantalon.



Ils sortent tous deux de la voiture. Il la prend par la taille et ils sortent du parking. De temps en temps, sa main glisse sur les fesses qu’elle caresse furtivement avant de remonter sur la hanche.


Lorsqu’ils entrent dans le restaurant, Léa a un mouvement de recul et de malaise. Ambiance feutrée, moquette épaisse au sol, décoration luxueuse, lustres de cristal tombant du plafond, tapisseries aux murs, tables richement montées avec leurs rangées de verres en cristal, leurs nombreux couverts par convives, leurs sièges capitonnés. Les femmes sont bellement habillées, chargées de bijoux. Certaines sont en robes longues. Les hommes sont également en costumes et certains même, en smoking avec nœud papillon, montre au gousset. Les serveurs sont en queue-de-pie et gants blancs, les serveuses en robe noire stricte avec petit tablier blanc. Léa ne se sent absolument pas à sa place dans ce cadre avec son petit short et son haut qui laissent tout voir de sa morphologie. Elle se sent rougir…


Mais Wilfried lui désigne un escalier juste à côté de la porte d’entrée et l’invite à le monter. Il la suit. Elle devine son regard sur ses fesses, ses cuisses…


Ils arrivent sur un palier. Wilfried passe devant elle, ouvre une porte et lui fait signe de rentrer. Une toute autre ambiance ! Lumières tamisées. La salle est tout aussi belle que celle du bas mais beaucoup plus simple. Un grand espace au milieu. Les tables sont disposées autour de ce qui doit être une piste de danse, séparées les uns des autres par des petites cloisons faisant de chacune un petit coin intime. Léa remarque tout de suite que les femmes sont aussi peu habillées qu’elle et les hommes sont en tenues plus sportives, plus décontractées. Elle observe aussi que certains couples sont enlacés, en attendant d’être servis, d’une manière qui ne laisse aucune ambiguïté sur ce qu’ils sont en train de faire : mains plongées dans des décolletés, dans des braguettes, sur des cuisses nues…


Une grande femme fine vient à leur rencontre. La maîtresse d’hôtel sans doute. Vêtue d’un short en cuir très court et très moulant et d’un chemisier transparent dont seuls les deux boutons du bas sont attachés ; il laisse ainsi tout voir de la poitrine, fort belle d’ailleurs, de la femme.

Elle accueille chaleureusement les nouveaux arrivants.



En traversant la salle, ostensiblement Wilfried pose sa main sur les fesses de Léa. Ailleurs, ce geste de possession aurait terriblement gêné la jeune femme. Mais dans ce lieu, cela ne la gêne absolument pas, au contraire. Ce lieu semble dédié à tous les plaisirs et, puisque Wilfried lui a certifié que ce soir elle lui appartenait et à lui seul, elle veut jouer pleinement le jeu.



Et elle s’éloigne. Léa est surprise de ce lieu. Elle n’imaginait pas que de tels lieux pouvaient exister. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises !


Ils sont assis, non pas face à face comme dans n’importe quel autre restaurant, mais côte à côte sur une banquette très confortable. Comme en bas, la table est joliment présentée avec ses rangées de verres de différentes tailles et ses nombreux couverts.


Wilfried pose une main sur sa cuisse, tout contre son pubis. Instinctivement, elle écarte les jambes. Il la prend par la nuque de l’autre main et la rapproche de lui pour un nouveau long et profond baiser. Ses doigts se sont faufilés entre ses cuisses et agacent son sexe à travers le fin tissu du short.



Léa n’a pas le temps de lui répondre. Une magnifique jeune fille qui doit avoir à peine vingt ans leur amène dans un seau la bouteille de champagne commandée. Et, Léa en est fortement surprise, elle ne porte pour tout vêtement… qu’un mini string rouge qui lui arrive au ras du pubis. Elle ouvre la bouteille.



C’est vrai qu’elle est belle cette fille, pense Léa. Ses petits seins arrogants, ses fesses rondes, ses longues cuisses fuselées… Elle est obnubilée par son pubis : le fin tissu du string a pénétré entre ses lèvres et les dessine parfaitement… Comme si elle était entièrement nue. Léa la regarde s’éloigner. Elle semble parfaitement à l’aise dans sa presque nudité devant tout le monde. Arrive alors un jeune garçon, le même âge sensiblement… et la même tenue. Un string rouge qui moule parfaitement la forme de son sexe et de ses testicules. Il se poste à côté de Léa et lui tend la carte. Puis donne l’autre à Wilfried.



Le garçon ne se démonte pas devant les insinuations de Wilfried. Et Léa, qui a le regard aimanté par son sexe, le voit même frémir à travers le tissu.



Les yeux du garçon brillent.



Là, le garçon commence à rougir légèrement.



Il prend sa flûte de champagne et la lève à la santé de Léa. Elle fait de même… Lorsqu’il a fini de consulter la carte, il met un bras autour du cou de Léa, prend sa main et la pose sur sa braguette.



Léa est surprise de cet aveu. Et cela doit se voir.



À ce moment arrive Clara.



Et la serveuse s’éloigne. Tous les deux la regardent partir, fascinés l’un et l’autre par sa cambrure, ses fesses, ses longues cuisses.



Léa devient gênée et rougit un peu. Wilfried rit de bon cœur en l’attirant vers lui



Et il l’embrasse à nouveau à pleine bouche en glissant sa main sur sa cuisse. Un doigt s’insinue sous le tissu du short et vient directement vers le sexe. Il y pénètre sans difficulté tant il est lubrifié par le désir et l’excitation. Elle ne reste pas inactive, pose sa main sur le sexe qui gonfle le pantalon et la fait glisser tout au long de la hampe…


Tout occupés, ils n’ont pas entendu arriver Armand qui apporte deux assiettes. Lorsqu’il s’en rend compte, Wilfried lui ordonne :



Et son doigt s’agite de plus en plus dans le con de Léa qui sent le plaisir monter. Enhardie, coquine, elle tire le zip de la braguette, plonge la main, se faufile sous le slip et se saisit de la queue de Wilfried… Doucement, Wilfried la lâche et la repousse… Ils reprennent une position plus digne ! Léa ne peut s’empêcher de regarder le sexe du garçon qui forme une barre horizontale plaquée contre son ventre.



Il remplit de nouveau les coupes de champagne. Et ils commencent à manger. En silence, pendant un moment. Puis c’est Wilfried qui rompt de nouveau le silence.



Il est interrompu par Clara.



Pendant qu’elle ramasse les assiettes, elle est rejointe par Armand qui amène le plat suivant.



Léa prend un air offusqué.



Clara et Armand échangent un clin d’œil.



Lorsqu’ils sont repartis, Wilfried demande :



En disant cela, il se tourne vers elle, pose une main sur son sein et l’autre sur sa cuisse et la remonte jusqu’à son pubis. Ils rient ensemble.



Nouveau silence. Mais rapidement, Wilfried reprend la parole.



Léa est regagnée par la colère. Wilfried est interloqué.



Léa est furieuse.



Ils se regardent. Elle a encore de la colère dans les yeux. Mais elle voit un regard contrit qui semble sincère. Il la tire vers lui et lui dépose un baiser sur le front.



Léa lui offre un sourire un peu forcé.


À ce moment, Madame Sophie approche de la table.



Il se lève et, en se donnant la main, ils vont vers le centre de la piste. La musique commence. Un slow. Ils s’enlacent et commencent à se dandiner, à aller et venir… Rapidement, la main de Wilfried glisse vers le bas du chemisier de Sophie et il entreprend de le déboutonner. Puis la main remonte, écarte les pans du vêtement dévoilant ainsi toute la poitrine de la femme. Il pose la main sur un sein avec lequel il joue. L’autre main a tout de suite glissé sur les fesses…


Madame Sophie n’est pas inactive. Elle a ouvert le pantalon de Wilfried et a glissé une main sous le tissu, sur les fesses. Tandis que l’autre se faufile sous la chemise pour caresser sa poitrine.


D’autres couples les ont rejoints. Sans aucune pudeur, des poitrines se dévoilent, des sexes sortent par des braguettes ouvertes, une femme a son short descendu jusqu’au bas des fesses, une autre a la jupe relevée entièrement jusqu’à la taille. Les mains se promènent. Les corps bougent à peine au rythme de la musique…


Léa regarde. Un peu jalouse de voir Wilfried s’occuper ainsi de Sophie. Elle voudrait être à sa place. Armand s’approche de la table pour débarrasser.



Elle se lève vite et, entraînée par le garçon, ils vont à leur tour vers le centre de la piste, s’enlacent et commencent à danser. Immédiatement, Armand a glissé sa main sous le vêtement de Léa et caresse ses seins, l’autre main se faufilant sous la ceinture du short sur ses fesses. Léa est d’abord intimidée et ne sait trop où mettre ses mains qui restent un moment sur les épaules du garçon. Mais personne ne fait attention à eux, trop occupés à ce qu’ils font et reçoivent eux-mêmes. Alors ses mains glissent sur les fesses, rondes, fermes… Quel délice ! Elle sent le contact de la verge du garçon contre sa hanche, verge qui gonfle, durcit, prend de l’envergure. Elle se colle à lui encore plus pour accentuer la pression et du coup plaque son pubis contre la hanche de son partenaire. Elle ose lui chuchoter :



Le garçon ne se le fait pas dire deux fois. Il change de position, lâche seins et fesses et glisse une main devant, sous la ceinture et ses doigts vont directement vers le sexe qu’ils pénètrent facilement tant il est humide de volupté. Il commence à jouer avec le bouton d’amour… c’est bon ! Du coup, Léa passe aussi sa main devant, la fait pénétrer sous le string, empoigne le sexe bandé et le sort de sa prison de tissu. Elle a envie de le masturber.


Mais la musique s’arrête. Armand se sépare de Léa et se réajuste rapidement. Chacun retourne à sa place en remettant correctement ses vêtements, en remontant une fermeture éclair, en baissant un haut. Léa arrive à sa table en même temps que Wilfried.



Armand les suit pour faire son travail.



Nouveau silence pendant que Armand débarrasse la table. Des couples ont repris une autre danse. Ils regardent, chacun perdu dans ses pensées.


Le repas terminé, Wilfried dit :



Il ne donne pas plus de précisions, se lève et va vers le fond de la salle de restaurant. Léa le suit. Ils suivent un couloir et s’arrêtent à une porte. Il frappe deux fois et sans attendre de réponse, il ouvre et ils rentrent… En passant la porte, il lui souffle à l’oreille :



Une belle pièce meublée en moderne, pleine de lumières. Une moquette épaisse au sol, une grande table basse au milieu entourée de canapés et de fauteuils qui semblent confortables. Au mur, comme dans la chambre en haut chez Wilfried, des gravures érotiques. Le plafond, au-dessus de la table, est couvert d’un vaste miroir. Madame Sophie est là.



Léa est toute excitée en se demandant malgré tout ce qui va se passer. Va-t-elle lui proposer de faire l’amour avec ces deux jeunes gens ? Ça ne la surprendrait pas. Plus rien ne la surprend maintenant. Madame Sophie revient avec Armand et Clara.



Léa ne se le fait pas dire deux fois. Elle s’agenouille et attire Clara vers elle. Doucement, elle fait glisser l’élastique le long des longues cuisses de la jeune fille, dévoilant le pubis parfaitement épilé. Puis, elle se tourne vers Armand et fait la même opération, mettant à l’air le sexe du garçon. Il est lourd, pend encore entre ses jambes. Il a gardé une fine toison juste au-dessus de la racine du phallus. Léa est fascinée par ce sexe qu’elle a tenu tout à l’heure en main. Il avait alors une autre vigueur ! Elle reste toujours émerveillée de la capacité du sexe masculin à changer ainsi d’apparence.



Puis elle prend Clara et elle la fait asseoir sur les cuisses de Léa, ses jambes de chaque côté des siennes ce qui les lui écarte encore plus. Et elle la fait s’appuyer contre le corps de Léa. Clara se retrouve ainsi le sexe ouvert, offert à la vue de tous.



Et sans tarder Léa commence à prendre en mains chacun des seins de la jeune fille. Fermes, haut montés, ni trop gros ni trop petits… Les pointes se dressent déjà sous les caresses. Sophie s’adresse à Armand :



Armand approche son visage du sexe ouvert devant lui. Léa est déçue. Elle ne voit rien. Mais elle sent soudainement la jeune fille se crisper sur elle, sans doute quand la langue effleure son clitoris. Elle sent aussi les mouvements du corps d’Armand entre et contre ses cuisses. Elle précise alors ses caresses sur les seins, les côtés, le ventre. Elle descend jusqu’au pubis, aux aines où le bout de ses doigts rencontre ceux d’Armand. Elle remonte ses mains, serre contre elle Clara qui commence à gémir, à se raidir de plus en plus, à respirer fort, à se tortiller pour aller à la rencontre des lèvres, de la langue du garçon. Elle serre ses cuisses autour du corps d’Armand. Elle sent les fesses de la fille contre son pubis qui se serrent, se resserrent de plus en plus fort. Elle regrette de ne pas être nue pour mieux sentir ce contact… Les vibrations qui remplissent le corps de Clara se répercutent dans son corps à elle. Elle sent une onde d’excitation et de plaisir la gagner.


Une main sur un sein, elle serre Clara de plus en plus fort. Elle fait pression de son autre main sur le pubis, limite imposée par Sophie. Elle donne des à-coups pour aller à la rencontre de la bouche d’Armand comme si c’était elle qui recevait la caresse.


Tous les muscles de Clara se bandent soudainement. Elle crie. Elle jouit. Léa voit dans la glace son visage déformé. On dirait qu’elle souffre. Elle se demande intérieurement pourquoi l’extrême jouissance s’exprime sur les visages et sur les corps de la même manière que la souffrance. Idée passagère qu’elle oublie vite.


Clara se détend. Elle caresse doucement son corps. Léa est un peu déçue. Certes, elle ressent un grand bien-être, elle a l’impression que son short est trempé de sa liqueur. Mais elle n’a pas joui.



Armand se relève. Sexe dressé. Puissant. Il a un grand sourire.



Nouveaux rire.



Sans attendre plus, Clara se lève, se retourne pour aider Léa à enlever son haut puis son short. Léa se rassoit comme elle était et Clara reprend sa position sur elle. Le garçon s’approche. Il prend son temps. Caresse les corps des deux femmes, leurs cuisses. Il prend son sexe d’une main, le tire vers le bas, prend appui sur les cuisses et lentement commence la pénétration. Léa pousse un petit cri de surprise : c’est elle qu’il pénètre. Elle regarde Sophie qui ne semble pas s’en être rendu compte. Elle se raidit. Dieu que c’est bon. Le sexe continue sa progression…



Il se retire brutalement.



Mais il est le seul à rire. Léa est furieusement frustrée !


Maintenant, il prend appui sur les épaules de Léa, se penche en avant, est presque à plat ventre sur le corps de Clara. Sans le guider, le gland écarte les lèvres de Clara. Cette fois c’est elle qui se raidit. Doucement, lentement, il s’enfonce en elle. Lorsqu’il est au plus profond qu’il peut, vu leur position, il s’arrête un temps. Puis il se retire tout aussi lentement, tout aussi doucement. Il sort complètement… puis recommence. Très lentement. Très doucement. Il sait y faire le bougre.

Clara transpire. Sa respiration devient saccadée. Elle donne des coups de reins pour aller à la rencontre du sexe. Léa la caresse. Elle glisse une main entre les deux corps des jeunes, se saisit de la racine du sexe et le maintient Elle pose son autre main sur les fesses d’Armand. Elle les voit dans la glace du plafond… Rondes… Elle a envie de les pénétrer…


Enfin, Armand change de rythme. Maintenant, Léa glisse ses mains sous les fesses de Clara, elle les écarte, trouve son anus et le pénètre d’un doigt. De nouveau elle est gagnée par le plaisir que lui transmet la jeune fille…


Soudain, le garçon arrête tout mouvement, se raidit. Léa le regarde. Il a le visage défiguré. Il fait des efforts qui semblent insurmontables pour se retenir. Mais il a dépassé la zone de non-retour. Vite, Léa glisse de nouveau sa main sur le pubis de la belle, descend ses doigts, masse le clitoris au passage et atteint le sexe qu’elle sent gonfler. Armand se laisse tomber, donne de violents coups de reins… il jouit. Et sa jouissance entraîne celle de Clara. Encore plus violente que la précédente.


Léa est au bord de l’extase. Elle veut se masturber pour arriver à ses fins mais ne peut atteindre son sexe. Alors elle serre les fesses, les sphincters… elle respire fort. Le garçon se rend compte de la situation et se retire. Léa plonge alors une main vers son sexe tandis qu’elle pénètre de l’autre le con de Clara rempli de sperme. Et elle les masturbe au même rythme. Les deux femmes crient en même temps de jouissance.

Long silence. Repos. Retrouver son souffle.



Fin de partie.



Wilfried arrête la voiture en double file.



Avec de nouveau de l’angoisse au ventre, Léa descend de la voiture. Qu’est-ce qui va se passer encore ? Elle pensait que c’était fini. Et voilà que Wilfried a un nouveau plan ! Elle en a presque les larmes aux yeux.

Elle sonne. Attend quelques secondes et une voix rendue nasillarde par l’interphone répond.



L’interphone est coupé. Comme demandé, Léa attend à côté de la porte. Enfin, celle-ci s’ouvre.



Elles s’embrassent chaleureusement.



Wilfried les accueille avec un grand sourire.



Elles ne s’en privent pas de ce câlin. Les lèvres se joignent, les mains se font indiscrètes, passent sous les vêtements. Léa constate vite qu’Anne est toujours les fesses à l’air sous sa petite jupe, ce dont elle ne se plaint pas.


Ils se retrouvent tout en haut, au bout du couloir devant la porte que Léa commence à connaître.



Léa ouvre la porte et commence à entrer. Mais elle s’arrête, interdite. Devant elle, nu, les jambes écartées, mains derrière le dos… Cédric est là. Elle se retient de pouffer de rire et en même temps, elle est heureuse de cette surprise. Anne et Wilfried rentrent derrière elle et il referme la porte.



En effet, le sexe pendouille lamentablement entre ses cuisses. Le malheureux garçon est rouge de confusion mais stoïquement, il garde la position.



Et tous les trois se déshabillent. Une fois nu, Wilfried s’assoit dans le fauteuil.



Elle s’assoit en amazone en prenant Wilfried par le cou. Lui commence immédiatement à lui caresser les cuisses.



Léa s’approche du garçon et l’enlace. Timidement, il entoure ses épaules de ses bras. Elle aime être ainsi collée à ce jeune corps presque encore adolescent, démuni de poils, à la fine musculature, les membres longs. Elle sent le sexe contre sa cuisse qui semble gonfler légèrement. Elle a le temps. Elle veut le faire languir. Elle lui caresse les bras, les épaules, le dos, se contentant d’effleurer seulement le haut des fesses. En même temps, elle fait aller et venir la pointe de ses seins contre son torse. Lui ne semble pas oser trop bouger, trop entreprendre. Tout juste s’il a descendu légèrement les mains sur le dos de Léa !


Elle jette un coup d’œil aux deux autres par-dessus l’épaule du jeune homme. Anne a blotti sa tête dans le creux de l’épaule de Wilfried. Elle tient d’une main le sexe en semi-érection et en caresse légèrement le gland de son pouce. De l’autre main, elle se caresse distraitement la pointe de son sein. Wilfried, lui, caresse la face intérieure de la cuisse en remontant jusqu’aux lèvres.


Léa s’écarte légèrement pour caresser maintenant le torse du garçon en s’attardant sur la pointe de ses petits seins. Mais elle a glissé sa cuisse entre les siennes pour continuer à sentir le contact du pénis toujours au repos. Elle se garde bien de toucher ce sexe et arrête ses caresses juste au-dessus de sa racine.


Puis elle s’agenouille, caresse les jambes, les cuisses, les lui fait écarter. Elle fait exprès de faire en sorte que son souffle arrive sur le sexe. Que le garçon sente son visage tout près. Elle observe que ce pénis gonfle de plus en plus. Il commence à se redresser.


La première, elle craque. Elle n’en peut plus de le faire languir. Une main monte sur ses fesses, les écarte, se faufile entre elle. Il va aimer ça ! Elle trouve l’anus et essaie d’y faire pénétrer un doigt ! De l’autre main, elle empoigne les testicules et gobe le sexe dans sa bouche. Enfin, le garçon réagit. Ses muscles se bandent. Il pousse un profond soupir de satisfaction. Et son vit gonfle, gonfle dans la bouche de la jeune femme. Il prend une taille et un volume satisfaisants mais il reste mou. Surtout pas assez ferme pour la pénétrer.


Léa se relève et l’entraîne vers le lit. Elle le fait s’allonger sur le dos. Elle s’agenouille à côté de lui, colle sa bouche à la sienne, doit lutter pour qu’il accepte de l’entrouvrir pour qu’elle puisse y faire pénétrer sa langue. En même temps, elle branle le sexe qui refuse encore de durcir. Lui, se contente de lui caresser mollement ses épaules et ses bras.


Elle se sent gagnée par un certain découragement et une légère colère. Wilfried lui a confié une mission impossible ! Ce garçon n’est pas du tout intéressé par les femmes. Pourtant, l’autre jour dans le salon d’essayage et ce matin avec Anne et Éléonore, il avait une autre allure et n’était pas insensible aux formes et aux caresses féminines ! Ou alors, il a tellement eu d’orgasmes dans la journée avec Wilfried et d’autres garçons – elle voudrait bien savoir ce qui s’est passé, entre mecs, elle aurait voulu être petite souris – qu’il en est complètement épuisé et sans réserve ! Elle décide d’être plus radicale. Elle se redresse brutalement, s’agenouille au-dessus du visage du malheureux, les genoux de part et d’autre de ses épaules. Elle écarte ses lèvres entre deux doigts :



Et elle prend une de ses mains, un doigt et se l’enfonce dans son con. Puis le retire.



Et joignant le geste à la parole, elle prend une main et la pose sur ses fesses tandis qu’elle se baisse pour mettre son sexe au contact du visage du garçon. Elle donne des mouvements de reins. Le garçon hésite puis donne un coup de langue. Il y revient. Il trouve de la pointe de la langue le clitoris et l’agite dessus. Sa main caresse légèrement les fesses. Petit à petit, il prend de l’assurance. Ses gestes sont plus précis. Il y met plus de vigueur. Ses doigts écartent les fesses, trouvent l’entrée de l’anus et l’un d’eux essaye d’y pénétrer. Il sait pénétrer les culs, ne peut s’empêcher de penser Léa. Mais elle aime ça. Une onde de bien-être la gagne. Elle est bien ! Mais la règle lui impose de ne pas jouir ainsi. Elle fait durer encore un moment cet instant… et elle se détache, se retourne, se met à quatre pattes au-dessus du corps allongé…



Le sexe posé sur le ventre du garçon a trouvé la rigidité attendue. Preuve qu’il prend enfin goût à l’affaire, pense Léa. Elle se penche, soulève la tige ferme et dure d’une main et la met en bouche. Il aime la fellation, certainement ! Alors, elle lui en offre une, tout en faisant aller et venir sa main le long de la hampe. Et, pour rajouter du piment, elle glisse son autre main sous les fesses… Lui, il a fait pénétrer deux doigts dans le vagin et joue du pouce avec le clito. Et il enfonce un doigt de son autre main dans l’entrée secrète.


Léa sent le phallus palpiter dans sa bouche et dans sa main. Il continue à gonfler. Alors, une nouvelle fois, elle se retourne, le chevauche et s’empale. Elle prend appui sur le torse du garçon. Mais celui-ci lui fait plier les bras et la serre contre lui. Il lui caresse le dos, les fesses. Il relève les jambes comme pour la pénétrer encore plus profondément et donne des coups de reins. Léa ne peut plus bouger ainsi prise. Elle se laisse aller, ne se concentre plus que sur ses seules sensations. Une onde de plaisir la submerge devenant tempête, tornade, cyclone quand elle sent en elle le garçon exploser. Ils jouissent en même temps !


Ils retrouvent leur souffle. Et se rendent compte de la présence de Wilfried et d’Anne tout contre eux.



Et il les fait se séparer. Anne s’empare du sexe encore raide du garçon, le lèche, le prend en bouche. Wilfried plonge le visage entre les cuisses de Léa et aspire le sperme dont il est rempli, mélangé à la liqueur de Léa.



Lorsqu’ils sont sortis, Wilfried prend Léa dans ses bras et la serre contre lui en la caressant.



Et il l’embrasse à pleine bouche. Et la pénètre. Ils font l’amour tous les deux, en prenant leur temps, avec beaucoup de douceur et de tendresse.




Épilogue



Quand Léa se réveille, elle est seule dans le lit, seule dans la chambre. Elle constate que ses vêtements sont toujours sur le sol, là où elle les a laissés hier soir. Après une longue douche, elle enfile son short et son haut. Et descend. Lorsqu’elle sonne, personne ne vient lui ouvrir. Une sourde angoisse commence à la gagner. Il va falloir qu’elle parte attraper son train pour revenir à Marseille. Il faut qu’elle récupère son sac et elle ne veut pas rentrer ainsi habillée. Sans y croire, elle actionne la poignée de la porte. À sa surprise mais avec soulagement, elle constate que la porte n’est pas fermée à clé. Elle rentre. L’appartement est vide.


Dans la cuisine, elle trouve sa robe posée sur une chaise. Son sac sur la table. Sur la table, aussi, un papier :


« Bisous, Léa. Je suis contente de te connaître. Je t’aime. Appelle-moi ! »

Suit un numéro de téléphone.

Signé : Anne.


À côté, une enveloppe : « Pour Mademoiselle Léa ». Elle l’ouvre. Un papier :


« Mademoiselle. Je viens à Marseille le week-end prochain, dès vendredi midi, chez des amis. Si vous voulez m’y retrouver, vous savez comment me le faire savoir ».


Pas une signature. Pas un mot gentil. Pour qui il se prend ? Il croit que je suis libre, que je suis ainsi à sa disposition ? Dans l’enveloppe, il y a également toute une série de photos d’elle : attachée sur le lit là-haut ; à genoux sur le canapé du salon ; dans l’infâme cave où elle s’est fait violer ; dans la cave du Baron ; suspendue chez Mathilde… Le mufle ! Il m’a prise en photo et je suis parfaitement reconnaissable. S’il met ces photos sur le net, je suis foutue ! pense Léa.


Elle ôte son haut et son short. Trouve dans son sac culotte et soutien-gorge et les enfile. Puis elle met sa petite robe avec laquelle elle est arrivée.


Elle est maintenant attablée à une table d’un petit bistro près de la Gare de Lyon devant un sandwich et une bière. Elle a plus d’une heure à attendre avant le départ de son train. Elle a l’impression de reprendre pied dans la vraie vie. Toutes ces dernières heures ont tellement été hors temps. Mais elle repense à chacun de ces moments avec une certaine nostalgie. Elle regrette déjà ces moments où, certes, elle a été humiliée, où il lui a fallu prendre le dessus, avaler sa salive… Mais elle craint aussi de retourner dans une vie monotone, un train-train où elle s’ennuie, plein de convenances, de « bonnes manières »… Et puis, elle se sent emprisonnée avec ce soutien-gorge et cette culotte.


Elle rallume son téléphone. Quinze appels en absence ! Amis et famille ont dû se demander ce qu’elle était devenue. Qu’est-ce qu’elle va bien leur raconter de son week-end à Paris ? La vérité, comme une provocation ? Non, elle a le temps du voyage pour s’inventer un programme. La Tour Eiffel, les Champs-Élysées…


Elle cherche le message d’Anne dans son sac et compose son numéro.



Un temps de silence. Et Léa rajoute tout bas :



Maintenant, Léa sait ce qu’elle va faire le week-end prochain. Et elle a hâte.



Cette perspective lui rend son enthousiasme.



Léa reste songeuse un moment. Elle finit sa bière d’un trait. Laisse un billet sur la table. Elle va aux toilettes et enlève culotte et soutien-gorge.