n° 16205 | Fiche technique | 49032 caractères | 49032Temps de lecture estimé : 28 mn | 02/06/14 |
Résumé: Il a des envies. Elle, qui sait ? Il utilise le Net pour savoir. La réponse est plus loin. | ||||
Critères: fh hplusag extracon cocus forêt voir lingerie cunnilingu préservati pénétratio fsodo init -voyeuract -internet | ||||
Auteur : Roby |
DEBUT de la série | Série : "Net", avec ou sans bavure Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
Une heure quarante ce matin, une heure la semaine dernière. Mon navigateur a enregistré, à la seconde près, son temps de connexion.
Samedi dernier, j’avais préparé un plan. J’avais fait exprès de décharger sa tablette pendant la nuit afin que le matin, pendant que je faisais mon footing, elle soit obligée d’utiliser mon ordi. Lise est accro au réseau. Au démarrage, elle ne pouvait que tomber sur les différents onglets du navigateur, chacun en lien d’un texte du site Revebebe. J’avais choisi les histoires avec soin. Pas de sexualité vulgaire, de descriptions trop crues ou de situations abracadabrantesques. Je me souvenais de ses remarques négatives lors d’une tentative pour qu’elle regarde avec moi un film X.
D’une certaine façon, elle a raison. J’ai vainement cherché des films un peu intelligents où les sentiments participent à l’intrigue et où les scènes de sexe deviennent crédibles. Bien amenées, alors les scènes de « cul » deviennent des œuvres d’art et non pas une succession de scènes bestiales.
Donc, samedi dernier elle est normalement tombée sur plusieurs textes qui font, de façon élégante, l’apologie du candaulisme et du libertinage. Dans chacun, c’est soit le mari, soit la femme qui entraîne son partenaire, par divers stratagèmes et toujours avec délicatesse, pour atteindre leur but.
Si, en rentrant de mon footing, j’ai remarqué que Lise fermait précipitamment mon micro, par contre aucune remarque, aucune réaction.
Pour aujourd’hui, c’est différent. Je n’ai pas déchargé sa tablette et donc, l’heure quarante qu’elle a passée sur mon ordi est un vrai choix de sa part. J’avais laissé d’autres textes, et même sélectionné deux vidéos où dans l’une c’est le mari qui est le voyeur et dans l’autre, la femme. Si je n’ai pas eu de remarque, j’ai par contre eu la plus agréable preuve que tout cela l’avait excitée car elle est venue me rejoindre sous la douche.
Mais quelle est la profondeur des choses ? Est-elle, comme moi, tentée par des expériences en dehors de la stricte sexualité à deux, même si elle est très variée ? Ou bien, est-ce seulement une curiosité intellectuelle et si cela l’excite, c’est juste comme un roman porno ? D’ailleurs même moi, je me pose des questions. Et si je ne supportais pas la réalité de mes propres fantasmes ?
Et si elle est tentée, tentée par quoi ? Une chose est certaine, c’est obligatoirement du délicat, avec un démarrage tout en douceur. Après, cela n’a plus d’importance, car bien chauffée et excitée, ma Lise se transforme en partenaire très active et volontaire.
Oui, tentée par quoi ? Tentée de voir son mari avec une femme ? Tentée de l’inverse, moi voyeur de ses ébats. Ou bien de jouer le couple échangiste. Ou, plus… Ou, moins… Pendant de longues journées, je tourne tout cela dans ma tête. Bien sûr le plus simple serait de le lui demander. Pas sûr, elle risque de se braquer ! Et surtout, moi mon fantasme c’est d’avancer masqué le plus longtemps possible.
Alors j’ai l’idée de continuer avec mon ordi. Mais en plus des liens, j’y ajoute un document Word ouvert, comme un document de travail. J’y jette tout ce qui me tracasse, sous l’excuse d’un projet de récit pour Revebebe.
Histoire pour Revebebe
Titre : À voir en fonction du récit
Auteur : Coquin/Coquine.
Idées en vrac :
Avant de commencer, la seule chose dont je suis assuré, c’est que cela doit concerner un couple classique, pas un couple trop « déluré », où les partenaires ont eu de nombreuses expériences avant, un couple qui s’est construit une sexualité entre eux. Mais bien sûr, ce ne sont pas des amants « vite-fait-mal-fait » qui ne font l’amour que par tradition. Non, des gens un peu comme Lise et moi. Des gens qui s’aiment d’un amour charnel autant qu’intellectuel.
Pour le reste, les choix sont innombrables.
Ont-ils envisagés ensemble de tenter autre chose ? Ou bien c’est seulement l’un qui entraîne l’autre ?
Candaulisme, masculin ou féminin ? La femme a-t-elle une envie de tenter quelque chose avec une autre femme ?
Ou bien échangisme.
Par contre, un point que je pense acquis, c’est la première fois. Comme ce couple est à la fois tiraillé par l’envie et terrorisé par l’angoisse, la première fois doit se passer dans des conditions qui les protègent. Soit dans une obscurité suffisante pour que chacun ne voit pas l’autre et ne devine que des ombres et les bruits furtifs qui accompagnent, soit si l’un n’est que voyeur, derrière un drap qui recevra les ombres chinoises des amants. Soit, encore plus « timide » mais ô combien suggestif, chacun dans une pièce avec une cloison qui ne laisse passer que les bruits, laissant le soin de laisser filer son imagination et aussi, et surtout, laissant le soin de se raconter après ce qui s’est passé.
Mais que de questions, que de possibilités !
Qui se joindra à eux. Des amis ? Des inconnus ? Inconnus attirés par internet ? Inconnus dragués par l’homme. Inconnus dragués par la femme ?
Où se rencontreront-ils ? Chez eux ? Chez les autres ? Dans la nature ? Dans une boîte échangiste ? Faut-il envisager des accessoires, à part les capotes, bien sûr ? Si on considère que les habits et sous-vêtements sont des accessoires, alors, je peux déjà répondre oui. Si les amants s’activent dans la pénombre, par contre je considère que la première rencontre avec les autres doit se faire avec élégance et à la lumière. Élégance pour les toilettes, surtout les femmes bien sûr, élégance dans la lingerie fine. Pour la lingerie, mon péché mignon, je vois déjà la femme avec des choses audacieuses. Je lui donnerais volontiers du soutien-gorge fendu, assorti à un string où la chatte n’est qu’entourée par deux rubans, mais je ne serais pas cohérent avec mon postulat. Élégance aussi dans les premiers attouchements, les premiers baisers, les premières mains qui explorent et qui dénudent le corps de son (sa) partenaire.
Pour les scènes d’action, je ne manque pas d’idées, mais elles seront dictées par les bases de l’histoire.
En laissant ce texte, que je ne croyais qu’une bouée à la mer, je ne pensais pas que ma femme se prenne au jeu et glisse des remarques dans le document. Des ajouts, des suppressions, des suggestions enfin tout ce qui fait que, petit à petit, j’ai imaginé un scénario dont je savais les contours acceptables par elle.
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Ils nous attendent sur le pas de la porte. Je connais la maison, j’y suis déjà venu deux fois pour les rencontrer. Je sais que je me trompe et que j’ai une fausse idée de la réalité, mais l’environnement a joué. Si le couple, l’homme surtout – puisque c’est l’homme qui est au centre du sujet – avait habité dans un petit appartement, je n’aurais pas donné mon accord sur lui. Pourquoi ?
Ce qui m’a surpris lorsque j’ai laissé traîner les photos et les mails de ceux qui avaient répondus à mon annonce sur un site de « partage », c’est que Lise l’aie retenu. Il y en avait de plus beaux, surtout de plus jeunes et c’est un homme de près de cinquante ans qui a attiré son attention. Certainement que l’âge l’a rassurée, le fait qu’il soit marié, et que ce soit un couple qui nous recevait, a certainement joué aussi. Pourtant, tête rasée, visage tout en angles, corps puissant, il aurait pu la heurter. Mystère des choix féminins. Je n’ai jamais compris ce que les femmes trouvaient de « sexy » chez certains hommes.
Donc au début j’étais réticent, imaginant, à tort, que la stature d’un homme conditionne son comportement et que seul un environnement « bourgeois » pouvait réguler. Sur les photos, en maillot de bain, ce que j’ai apprécié car évitant ainsi un étalage qui aurait pu choquer Lise, l’homme était fort et musclé. Mais, maintenant, en face de lui, ma femme doit prendre la mesure de ce que la photo, sans références de tailles, avait dissimulé. Il est grand et vraiment costaud. Il fait bien une tête de plus que Lise qui n’est pourtant pas si petite. La femme de l’homme, à côté paraît une poupée. Comme quoi les extrêmes s’attirent.
Puis, en faisant un pas de côté, elle reprend.
Lise et l’homme se regardent. C’est la première fois qu’ils se rencontrent. Que peut bien penser ma femme en cet instant ? Ce que pense Christiaan, je l’imagine parfaitement. Il ne connaît Lise que par quelques photos qui donnaient déjà un bel aperçu du « petit lot » que je lui proposais. Mais, en chair et en os, moulée dans cette robe qui met en valeur ses courbes, maquillée et coiffée avec soin, elle est splendide.
Puis sa voix change pour saluer Lise.
Et il s’avance pour l’embrasser. Le contraste est saisissant. Elle disparaît entre ses bras. Deux bises et il l’abandonne.
Le premier contact est tout en retenue. Lors de mes deux rencontres, j’avais insisté pour que nous trouvions un juste milieu entre le classique repas suivi des danses pour faire connaissance et le rapide rentre dedans.
C’est Drika qui parle le plus. Je m’efforce de lui donner la répartie. Elle nous parle de leur arrivée en France, ils sont Hollandais, il y a maintenant plus de dix ans, et de leurs difficultés à s’intégrer. Elle dit aussi que c’est grâce à Christiaan et sa fréquentation assidue des salles de sport qu’ils ont noué des contacts.
Et, comme une confidence, elle ajoute :
J’apprécie la façon dont elle aborde le sujet. Pendant ce temps son mari et ma femme sont plus en retrait. Lise ne parle que lorsqu’on la questionne. Christiaan fait le service des petits fours et de ce cocktail à base de genièvre ou je devine que les fruits cachent le taux d’alcool. C’est moi qui ai demandé ce petit subterfuge, ce coup de pouce de la nature. Je ne pense pas être un mari indigne si j’aide ma femme à se libérer. Je sais par expérience que ce produit naturel, utilisé avec justesse, est le meilleur des aphrodisiaques et nous libère de certaines retenues. Je pense avoir raison car elle ne quitte pratiquement pas l’homme des yeux.
D’ailleurs il se lève et se dirige un peu plus loin dans leur vaste salon. Sous nos regards, il tire sur une cloison qui sort du mur et crée un espace séparé de la grande pièce. Cela aussi a contribué à mon choix. Lise voulait être isolée mais pas éloignée de moi. Cette cloison, prévue pour créer un espace TV indépendant du salon est un parfait candidat à sa demande.
La cloison ne laisse qu’un passage. L’homme revient vers nous, tend la main à Lise et demande.
Je suis aussi surpris que ma femme de la rapidité de l’invitation. Elle sursaute, comme si elle était dans un rêve.
Ses yeux cherchent les miens, mais ne s’attardent pas. Elle va de l’homme qui l’attend, à la cloison, à la femme, à moi.
Un instant apeurée, peut-être de sa propre audace, peut-être de la peur de reculer, Lise répond et se lève.
Lorsque l’homme tire la cloison pour la fermer, ma femme me regarde mais je n’arrive pas à savoir ses pensées. Est-elle heureuse ? A-t-elle peur ?
Et moi ? Qui pense à moi ? Moi qui suis à l’origine de cette aventure, mais qui me demande soudain si… si j’ai bien fait, si Lise ne va sortir en hurlant de ce doux piège patiemment tissé, même si c’est avec son accord, qui vais peut-être mal réagir lorsque je vais entendre les premiers bruits caractéristiques. Mais surtout je suis inquiet. Que va-t-il se passer derrière cette porte ? Et si nous étions tombés sur des fous, des illuminés qui piègent les couples, qui les…
Jamais je n’aurais dû accepter la condition de Lise, cette condition qui m’oblige à rester derrière cette porte, inutile, aveugle, alors que moi je voulais voir, au moins la protéger.
Et elle continue :
Je suis à moitié rassuré. Le silence est total derrière cette porte. Et si la cloison était trop épaisse et qu’aucun son ne la franchisse ?
Elle m’entraîne. Un couloir. Une porte, et nous entrons dans une pièce sombre. Deux fauteuils face à un écran plat.
Drika appuie sur une télécommande. L’écran s’allume. Quelques clics et des images apparaissent. Quatre images en réalité, chacune occupant une partie de l’écran.
Je ne réponds pas tout de suite, il me faut le temps de m’adapter. Ce que je vois, c’est la pièce où a disparu ma femme avec Christiaan. Manifestement quatre caméras aux quatre angles permettent de tout voir.
Retourner dans le salon. Elle est folle. Plus maintenant, alors que j’ai la possibilité de voir, sans rompre ma promesse
Un clic et c’est fait. Drika vient s’asseoir dans le fauteuil à côté du mien. Nous sommes au spectacle. Il s’est passé, quoi, une, deux minutes et le couple s’embrasse. En réalité c’est l’homme qui embrasse ma femme, baiser d’une infinie tendresse. Elle semble paralysée, les bras le long du corps mais pourtant son visage ne cherche pas à se soustraire, semblant monter à la rencontre de celui de Christiaan. C’est étrange, pas tellement parce que ma femme embrasse cet homme mais plutôt parce que cet homme l’embrasse avec délicatesse, ses mains uniquement posées sur les épaules de Lise.
Le mari ne se contente plus de ses mains sur les épaules de Lise, il descend la fermeture éclair de cette robe que, sans le dire, ma femme et moi avions achetée pour cet événement.
Voilà des moments précieux dans notre aventure. Le choix d’une robe ! Moment souvent barbant que d’accompagner une femme pour choisir un vêtement. Mais là, c’est autre chose. Vous l’accompagnez avec cette idée que ce simple tissu va servir d’emballage pour un cadeau que vous projetez d’offrir à un autre et par là même, à vous-même. Alors, le vêtement cristallise tous vos fantasmes. Il doit refléter tout et son contraire. Le plaisir de plaire, de mettre en valeur ce corps que vous allez offrir, mais aussi de montrer combien ce corps est précieux, délicat, vierge de ce type d’aventures.
La robe ! La robe s’impose. Pas de choses compliquées à défaire et qui laissent le temps de réfléchir. Plus tard, ce premier pas franchi, nous verrons pour des vêtements plus sophistiqués, plus racoleurs et dieu sait si je ne manque d’idées !
La fermeture éclair ! Même combat. Un simple, long zip qui part du col et se termine au creux des reins pour passer l’élargissement des hanches.
C’est ce qui se passe sous mes yeux. Il suffit alors à l’homme de délicatement faire glisser l’étoffe le long des épaules pour que le poids du tissu tire sur les manches qui s’échappent des bras et que le tout tombe à terre.
C’est magique ! Lise a-t-elle prémédité ce dénouement en laissant ses bras le long du corps ? Peut-être pas. En tout cas le geste a de l’allure.
L’homme recule pour découvrir le corps offert à son regard.
J’entends parfaitement les paroles prononcées. Lise tourne sur elle-même, fière du compliment, sans réelle gêne devant cet homme qu’elle a rencontré pour la première fois il y a moins d’une heure.
Elle peut être fière, et moi donc. Fier de ma femme, bien sûr, mais fier aussi de l’écrin qui la met en valeur. Les sous-vêtements. Normalement Lise se charge de ses achats. D’ailleurs c’est elle aussi qui se charge d’acheter les miens. Mais, toujours dans la préparation de cet événement, j’ai proposé de lui offrir une nouvelle parure. Bien sûr, je l’ai accompagnée. Je comprends les récits où des scènes torrides se déroulent dans les cabines d’essayages de lingerie. C’est hyper érotique. Moi aussi je l’aurais bien culbutée avec ces dessous affriolants, mais je n’en avais pas le droit. Non, on n’a pas le droit de déchirer l’emballage d’un cadeau que l’on réserve à un autre. Le plaisir est ailleurs, intellectuel, fantasmatique. Là aussi, comme pour les vêtements, j’ai repoussé à plus tard la réalisation de fantasmes trop exhibitionnistes. Pas de culotte ou de soutien-gorge fendu. Non, que du délicat, de l’aérien, du précieux.
Lise qui se pavane – mais je la connais, elle ne doit pas en mener large – porte un soutien-gorge qu’on appelle « demi-bonnet ». Mais, et je suis fier de ma toute nouvelle expertise, il en existe de toutes sortes, depuis celui qui cache, malgré la qualification « demi », une bonne partie du sein, à celui qui ne fait que servir d’armature à la partie inférieure du lobe et présente les tétons découverts et insolents. Le sien, en dentelle noire, couvre le téton mais laisse deviner l’aréole. Elle respire si fort qu’à chaque aspiration on pense que le sein va jaillir et cela est plus que sexy.
Pour la culotte, je n’ai pas pu résister au choix du string, même si on dit que la mode est passée et que l’on revient à ces culottes hautes sur les hanches. Non, le string ou rien. Triangle de dentelle noire devant, ficelle qui disparaît dans la raie des fesses et, c’est le petit plus, des ficelles qui marquent le tour des fesses.
Ma femme est une offrande parfaite, des cheveux aux pieds manucurés, en passant – et l’homme le découvrira – par une chatte et un anus où chaque poil a été extirpé.
En attendant, Christiaan avance à nouveau. D’un doigt qu’il glisse entre dentelle et peau, il extrait chaque téton pour le faire émerger de cet océan de dentelle.
Lise ne bouge pas. Maintenant, les deux tétons sortent du balcon. Elle laisse l’homme explorer son corps, femme offerte, cadeau somptueux. Les mains larges se glissent partout, avec délicatesse mais sans retenue. Je regarde ma voisine qui comprend que je suis inquiet de la façon dont son mari se comporte. J’avais insisté sur le côté « glamour » de ce premier contact. J’ai peur que Lise ne réagisse mal et s’enfuie. Mais Drika me fait un signe de ne pas m’inquiéter du genre : « Il sait ce qu’il fait ».
Heureusement Lise ne réagit pas, plus exactement ne s’enfuit pas. Un témoin moins impliqué que moi pourrait même penser que la belle ne se soustrait pas aux caresses.
L’homme continue dans sa façon de se comporter. Même questionnement vers ma voisine. Elle se penche vers moi, comme si la ville entière pouvait nous entendre.
En effet, Lise commence par la chemise. Ses doigts tremblent mais petit à petit, chaque centimètre du torse apparaît. La puissance est maintenant omniprésente, autant par les muscles que par la fourrure blonde qui émerge de la chemise.
La ceinture n’est qu’une formalité. Le pantalon tombe comme une feuille morte. Lise s’arrête, surprise, comme subjuguée par ce qu’elle découvre. Christiaan ne porte pas de slip et le pantalon dévoile toute sa nudité, plutôt sa virilité dans toute sa splendeur. Son sexe est sans surprise. Au gabarit de l’homme. Long, large déjà dans une demi-érection qui le gonfle.
Ma voisine m’a distrait un instant et je ne sais pas, qui de Lise ou de l’homme a guidé la main féminine sur la queue que je découvre, délicatement branlée et prenant sa dimension de sexe érigé.
Là encore, l’homme improvise car lorsque nous avions parlé de nos habitudes sexuelles j’avais insisté pour dire que la fellation n’était pas la tasse de thé de Lise et que surtout, elle refusait que je jouisse dans sa bouche. Je ne vois pas bien sur l’écran mais je devine sa réticence. Pourtant, brave petit soldat elle s’exécute et sa tête qui me cache l’action, bouge. L’homme profite de cet instant et lui détache son soutien-gorge.
Allons bon, maintenant il raconte nos conversations. Mais après tout, c’est bien normal que nous ayons abordé le sujet de nos pratiques lorsque j’ai préparé notre venue. L’homme aide Lise à se relever. Il l’embrasse. Maintenant qu’ils sont nus la puissance de Christiaan apparaît encore évidente.
Lise fait non de la tête.
Toujours de la tête, elle répond, oui.
C’est la première fois qu’elle parle.
Elle ne dit rien, juste peut-être un haussement d’épaules.
Je ne rêve pas, ma femme vient d’accepter d’apprendre la fellation, elle qui n’arrive même pas à prendre mon gland dans la bouche.
Agréable perspective.
Drika tend le bras pour effleurer mon pantalon.
J’hésite mais refuse.
Elle rit.
Mais sur l’écran, cela bouge. L’homme a soulevé Lise comme un fétu de paille et la pose sur un buffet bas appuyé à un mur. Elle est assise, les jambes pendantes, le dos contre la cloison. Délicatement Christiaan se saisit des fines languettes de tissu qui maintiennent le string pour l’enlever et Lise l’aide en se soulevant de ses bras.
L’homme s’agenouille devant elle, adorateur de ma déesse maintenant totalement nue. Elle ne le regarde pas, semblant presque indifférente, mais je vois bien qu’imperceptiblement ses cuisses s’ouvrent. J’ai l’impression qu’elle me fixe, son regard étant dans la direction d’une des caméras.
Je vois dans les yeux de ma femme le premier attouchement de son intimité. La tête de l’homme me cache l’action mais je peux suivre maintenant le résultat de ses caresses sur le visage et l’attitude de Lise. Elle ne refuse pas alors que, partant des fesses, les mains de l’homme se saisissent des cuisses pour les écarter et livrer à sa bouche un espace plus ouvert.
Maintenant la respiration de ma femme suit le rythme des succions, léchages et pénétrations de cette langue que je ne peux qu’imaginer agile et expérimentée.
Ce simple mot prononcé par les lèvres de mon épouse est plus fort pour moi que toutes les jouissances de la terre. Combien de fois ai-je rêvé de l’entendre dans ces conditions ? C’est la plus douce des récompenses de tous mes efforts pour l’amener là où elle est. Je sais que maintenant, elle ne reculera plus. Ce simple « oui » avec cette intonation qui l’accompagne et le souligne, signifie tant de choses : c’est bon, encore, là, continue.
Ses yeux sont fermés. Sa respiration s’accélère. Elle a pris la tête de Christiaan entre ses mains pour le diriger. Il s’active entre ses cuisses retenant maintenant Lise, déséquilibrée par ses avancées pour venir encore plus au contact de la bouche.
Le cri est au niveau de la puissance de l’orgasme. Je l’entends en écho malgré la distance qui me sépare de la porte derrière laquelle je devais attendre. L’homme reste encore accroupi quelques instants, puis en se redressant, aide ma femme à s’asseoir et dans le même mouvement vient l’embrasser. C’est un baiser fougueux, humide où l’on devine l’intrusion de la langue dans la bouche. Enfin il la libère.
Lise ne dit rien. Elle, quasi obsédée par l’hygiène et qui n’envisage de baiser qu’après une douche, a toujours détourné le visage lorsque je voulais l’embrasser après lui avoir fait minette. Je serais vraiment surpris qu’elle accepte ce que lui propose le couple et je pense que ses « oui » d’acceptation ne sont que des « oui » de circonstance, vite oubliés après l’action.
Christiaan lui donne un préservatif et elle s’évertue à dérouler le latex sur la queue vraiment imposante. C’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas, même si depuis longtemps nous n’en utilisons plus. Le sexe protégé, l’homme se positionne. Dans quelques secondes, je serai cocu et heureux de l’être si ma femme y trouve son plaisir. Un seul regret, le corps de l’homme me cache la chatte que j’aurais tant aimé voir envahie pour la première fois par une autre queue que la mienne.
Mais, comme s’il avait lu mes pensées, Christiaan prend Lise dans ses bras et va la déposer sur une sorte de banquette où je découvre qu’une des caméras a une vue plongeante. Ma voisine me donne une tape amicale sur l’épaule, tout en disant :
Mais je ne l’écoute plus, toute ma personne est tendue vers ce qui va se passer. Lise allongée, les cuisses ouvertes, la chatte brillante de sa jouissance, attendant. Attendant avec envie ? Attendant avec appréhension ? Je ne sais pas, en tout cas elle ne cherche pas à fuir, au contraire elle semble chercher la bonne position, les fesses au bord, les genoux fléchis, les pieds sur le sol.
Lentement l’homme avance, dirigeant son sexe de la main, jusqu’à ce que le bout appuie sur la fente, repoussant les petites lèvres. Alors il place, à la façon d’un « hardeur » qui laisse le champ libre pour la caméra, ses mains de chaque côté de ses reins.
Son sexe est un pont entre lui et ma femme. Il l’envahit par un lent mouvement du bassin, tout en m’adressant un clin d’œil par la caméra. La queue, sans être monstrueuse, est tout de même de bonne taille, en tout cas plus longue et plus grosse que la mienne. Je me dis un instant qu’il ne faudrait pas que Lise prenne goût à cette dimension. On dit que la taille ne compte pas, mais j’en doute tout de même. Mais elle n’en aura pas le temps, ceci n’est qu’une aventure d’un soir, ou de quelques fois si nous décidons de revenir.
C’est fait. L’engin a disparu, glissant sans heurt dans le conduit bien humide et dilaté par la jouissance et l’envie – l’envie à n’en pas douter. Il suffit de la regarder. Un petit sourire aux lèvres, une sorte de contentement. Je parle toujours de mon envie à moi, de voir ma femme avec un autre, mais si nous sommes ici c’est aussi parce que Lise en a exprimé le désir.
L’immobilité ne dure qu’un temps. Vient le temps du mouvement, de la possession répétée, vague après vague, comme une marée montante où chaque fois la mer avance un peu plus. L’homme a pris une position plus adaptée, les bras en appui sur la banquette, le corps tendu entre les cuisses maintenant écartées en un V de soumission, plongeant et ressortant son bâton de chair uniquement par des coups de reins.
Le bruit, la musique des chairs qui claquent, le clapotis du piston qui coulisse dans le cylindre souple et lubrifié. Oh, cette musique, je l’entends, j’en perçois chaque nuance, je l’associe à chaque mouvement. Ce son participe à mon plaisir. Il est clair et franc. C’est bien celui d’un couple en action, couple heureux de son état, surtout ma femme qui ne mouille que lorsque son envie est bien présente.
Il la défonce avec force, obligé de la retenir aux hanches tant ses coups sont violents. Elle ne s’en plaint pas, s’agrippant de son mieux au tissu. Il est résistant, infatigable, une vraie force de la nature et pourtant la grotte de ma femme est étroite et doit le serrer avec de charmants arguments.
Je reconnais les signes avant-coureurs sur Lise car elle commence à parler. Oh, pas des mots clairement prononcés non, juste une suite non articulée, déformée par la respiration saccadée. En tendant l’oreille il m’arrive de deviner un langage cru que jamais je n’ai connu chez elle. Mais ce n’est peut-être que le fruit de mon imagination ou de mes fantasmes. Qui ne rêverait pas d’une maîtresse qui encourage son amant par des « Vas-y profond, baise-moi fort, ta queue est magique, etc. », mais ce n’est pas le genre de la maison.
Non, son genre à Lise ce sont des mouvements de la tête. Plus la jouissance est forte, plus elle remue sa tête de gauche à droite. Et là, elle a tiré le bon numéro en choisissant cet homme parmi tous les candidats, si j’en juge par ses mouvements désordonnés. Elle jouit. Christiaan continue encore, mais bien plus doucement jusqu’à ce qu’elle se calme.
Lise ne dit rien. Mais moi, je suis heureux que quelqu’un le lui dise. Chez nous, tout est dans la discrétion et la nuance.
Lise obéit. Décidemment cette soirée lui aura fait du bien. Un peu d’obéissance ne gâche rien. Elle est à genoux sur le canapé. L’homme lui fait écarter les cuisses, appuie sur la tête pour qu’elle se cambre au maximum. Charmant spectacle dont tous les hommes raffolent.
Il écarte le sillon de ses mains, crache deux fois sur le petit trou, mouille un pouce et le fait entrer en tournant. Dommage, Lise tourne la tête du mauvais côté et je ne peux pas voir sa réaction. Je suis rassuré de voir que Christiaan est très attentif. Mais lorsqu’il avance son sexe, je réalise l’ambition de son projet. La queue paraît énorme devant ce petit trou qui n’est encore qu’une pièce d’un centime.
En effet l’homme fait couler un liquide gras d’un flacon sorti de nulle part. Il l’étale généreusement sur le trou et en badigeonne sa queue. Je suis surpris du calme de Lise. Pas de remarque, de refus ou d’inquiétude. Voilà, le pont est en place. Comme tout à l’heure l’homme dégage au mieux le champ de la caméra. Des reflets jaillissent du liquide huileux, rendant les fesses et la queue irréalistes. Pourtant le gland qui force l’anneau est bien réel et bien réel le petit cri que je crois entendre de Lise.
Lise remue la tête dans un mouvement de négation.
C’est un « oui » étouffé mais bien réel que j’entends et Christiaan ne tarde pas à reprendre sa marche en avant. Son sourire vers la caméra est un sourire de vainqueur lorsque tout son mandrin disparaît dans ce que je croyais trop étroit et délicat.
Il remue un peu, encore bien à fond, comme s’il cherchait à gagner quelques millimètres.
Elle obéit. Même si nous ne recommençons jamais, au moins je saurai que quelquefois il faut être directif.
Non seulement Lise ondule du bassin, mais on voit bien que petit à petit cette ondulation se transforme en va-et-vient et que ses fesses avancent et reculent sur le mandrin dans un lent mouvement.
Lise semble marmonner mais rien de cohérent. Pourtant elle continue à se baiser, apportant une réponse muette à la question. Mais, brutalement, l’homme claque sa fesse. Elle sursaute.
Il claque à nouveau.
La scène est grandiose et improbable. J’aurais parié ma voiture que ce n’était pas possible. Et pourtant ! Elle le fait ! Elle le dit. Lise se sodomise sur le mandrin. Lise décrit ce qu’elle ressent. On me l’a changée. Mon sexe n’est plus que douleur tellement je bande. J’aurais peut-être dû accepter la proposition de Drika. Mais non, je dois réaliser mon fantasme jusqu’au bout et me garder pour ma femme, la prendre au sortir de cette séance.
Les deux amants s’accordent. Lui avance avec force, elle pousse encore plus.
Christiaan ne fait pas dans la dentelle mais Lise ne s’en formalise pas, toute entièrement concentrée sur son plaisir. La queue est extirpée du conduit, laissant l’œillet orphelin, trou dilaté, vision obscène mais délicieuse. La capote arrachée, de longs traits de sperme jaillissent, crème épaisse projetée jusqu’aux épaules de ma femme. Petit à petit la fontaine se tarit en jets moins puissants. La peau halée de Lise fait ressortir le blanc de la purée liquide qui semble se figer en coulures parallèles.
Tout le monde reprend son souffle, aussi bien les amants que les spectateurs. Lise se relève et oscille, comme saoule.
C’est une Lise défaite qui apparaît lorsque la porte s’ouvre. Drika et moi sommes juste devant.
Mais c’est son amant qui répond.
Et il me donne les sous-vêtements.
Personne ne proteste. Sur le pas de la porte, Christiaan embrasse ma femme et passe bien ostensiblement ses mains sur son corps.
Et se tournant vers ma femme :
Une fois dans la voiture le silence est pesant. Lise est manifestement mal à l’aise et moi je me sens coupable d’avoir pu regarder. Je décide de rompre cette chape avant que tout devienne difficile.
J’arrête la voiture sur un parking désert. Il est plus de minuit et la route est peu fréquentée.
Je descends et Lise me rejoint. Je la prends par la main et en quelques pas nous arrivons à la lisière d’une forêt. Il fait sombre et je juge le lieu plus propice aux confidences que les sièges d’une voiture. Je prends ma femme dans les bras et la serre fort contre moi.
Ces paroles sont murmurées à mes oreilles et c’est comme si la retenue s’estompait. Sans le regard de l’autre, les confidences sont plus faciles.
Et elle ajoute, sans doute pour me ménager :
Lise hésite un instant. Peut-être se rend-elle compte de notre conversation, inimaginable avant cette soirée et de cet échange de détails croustillants. Mais le barrage a cédé, impossible d’effacer ses confidences et de revenir en arrière.
Je fais exprès d’utiliser ce vocabulaire cru car je voudrais qu’elle se lâche un peu plus et que je retrouve la femme enculée que j’entends encore commenter son plaisir.
Lise enlève sa robe et me tourne le dos. Sa peau est encore humide et poisseuse par endroit, en particulier dans le creux des reins, là où le tissu n’a pas fait office de serviette.
Pendant que je passe ma main sur le dos souillé du jus de son amant, je sors ma verge du pantalon. Elle est dure et raide, littéralement solidifiée par tout ce que j’ai vu pendant cette soirée.
Pour la première fois de ma vie, j’ai sodomisé ma femme sans longs préparatifs. Elle n’a rien dit, tout au moins au début. Mais lorsque j’ai commencé à donner de grands coups pour la baratter à fond, elle s’est souvenue de la leçon apprise peu de temps avant, et j’ai entendu ma femme me dire que ma queue était bonne, que je la bourrais bien, que son cul était à moi, qu’elle m’aimait et que je devais cracher ma semence en elle pour éteindre l’incendie que j’avais déclenché.
C’est sûr qu’avec le foutre que je lui ai balancé, l’incendie a été subjugué. Mais jusqu’à quand ? Alors qu’elle remettait sa robe, Lise m’a dit :
Et alors que nous retournons à la voiture, je m’arrête et dis :
Et alors, Lise me cloue sur place en disant.
Et en riant, elle monte dans la voiture. Nous rentrons à la maison.
À suivre