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Temps de lecture estimé : 11 mn
11/06/14
Résumé:  Initiation d'un homme au triolisme...
Critères:  ffh fplusag couplus copains vacances hsoumis fdomine
Auteur : Gwynnbleid      Envoi mini-message

Série : Découverte

Chapitre 01 / 10
La copine

17 mai



Putain de journée de dingue !

Ce n’est pas marrant de voir un ami mourir à quarante-quatre ans après une longue maladie, surtout quand c’est votre meilleur pote !


Alors quand Frédérique, sa veuve, m’a demandé un coup de main car son PC déconnait, j’ai accepté d’aller jeter un œil : d’abord parce qu’elle est inséparable d’avec ma tendre épouse, ensuite par ce j’ai promis à mon ami de veiller sur elle, après… C’était, il y a presque un an.


Le disque dur était en train de lâcher, et Fred m’a demandé de récupérer les données : leurs comptes sur Excel, les scans des papiers importants, les factures… et les photos et films souvenirs.

Aucun problème pour moi, c’est mon boulot.

Sauf qu’il faisait beau en ce début de printemps, que Fred portait un petit short moulant et un top blanc avec rien dessous… et qu’à 24 ans, on est sensible à ces choses-là.


Je suis fidèle à Véronique, avec qui je suis marié depuis six ans, et je n’ai jamais eu envie d’aller voir ailleurs, comme on dit. On s’entend bien au lit, elle m’a tout appris, au grand dam de ma famille, que je ne vois quasiment plus. Une belle femme sensuelle qui dévergonde un fils de famille catholique de vingt ans son cadet, ça passe mal, évidement.


Très vite, j’ai été « à l’étroit » dans mon jean. Fred s’en est aperçue, et je la soupçonne de s’être amusée de mon émoi : frôlements, plaisanteries osées ; elle m’a même – sous prétexte de vérifier que j’avais bien tout récupéré – ouvert plusieurs dossiers de photos et de films assez osés (voire carrément pornos) qu’elle avait faits avec Olivier : on est entre amis et entre adulte, n’est-ce pas ?


L’après-midi a été… très long.


Quand nous nous somme quittés, vers 19 h, elle s’est collée à moi pour me faire la bise. Son corps était brûlant, j’ai senti la pointe de ses seins se frotter contre mon torse, et elle n’a pu ignorer la barre à mine dans mon caleçon !


Rouge de honte, je l’ai repoussée un peu plus brusquement que j’en avais l’intention et je me suis enfui.

Arrivé le premier à la maison, j’ai filé sous la douche que j’ai prise glacée, résistant à l’envie de me soulager avant le retour de Véro. Nous nous sommes juré fidélité le jour de notre mariage, et je ne sais pas bien pourquoi, j’ai toujours cru que ce serait lui être infidèle que de prendre du plaisir sans elle. Depuis ce jour-là, j’ai abandonné la fâcheuse manie que j’avais, depuis l’âge de treize ans, de me masturber – parfois plusieurs fois par jour – pour n’avoir d’activité sexuelle qu’avec ma belle épouse.


Au repas, elle m’a demandé comment ça c’était passé chez Fred. Je me suis bien gardé de lui raconter ma mésaventure, d’abord parce qu’elle est d’une jalousie maladive, ensuite parce que je ne voulais pas la brouiller avec son amie.


Quand nous nous sommes couchés après le film et comme nous dormons nus, elle a tout de suite remarqué mon excitation et m’a demandé en riant si c’était Fred qui m’avait mis dans cette état-là.

J’ai, bien sûr, protesté, et j’espère que dans la pénombre elle ne m’a pas vu rougir. J’ai toujours eu beaucoup de besoins, côté sexe, et il n’est pas rare que, quand je suis un peu trop « en forme » et qu’elle n’a pas envie de faire l’amour, elle me caresse ou me demande de le faire moi-même devant elle.



Elle est venue se coller à moi, a posé la main sur mon sexe… et je me suis répandu entre ses doigts.



« Putain de journée ! La honte ! Voilà que je deviens éjaculateur précoce. » Je n’arrive pas à croire qu’elle puisse me faire jouir rien qu’en touchant ma queue. Je sais bien qu’elle aime sentir qu’elle me plaît, mais c’est quand même un peu gênant, surtout si elle connaissait la cause de mon émoi !




8 août



Enfin les vacances. Je regrette un peu que nous ne soyons pas partis en amoureux pour les îles grecques comme prévu, mais Fred ne va pas bien, et Véro m’a convaincu que passer quinze jours dans leur villa de Corse lui ferait du bien.


Olivier l’avait héritée de ses parents, et nous y avions souvent passé des moments très agréables tous les quatre.


Il faut reconnaître qu’on y est bien. Après un barbecue à l’ombre des pins, nous passons la soirée au bord de la piscine, car il fait encore chaud, à déconner, car nous avons un peu forcé sur le vin rosé.

Véro nous raconte en riant une de ses consultations, et l’embarras de son patient quand il s’est mis à bander pendant l’auscultation ; et Fred, pliée en deux, lui demande des détails croustillants :



Véro lui répond, pouffant de plus belle :



Je ne sais plus où me foutre. Sous l’effet de l’alcool, c’est notre première rencontre que ma femme vient de décrire. En dehors de mes dispositions qu’elle a sans doute exagérées pour rendre l’histoire plus marrante pour Fred, c’est exactement ce qui s’est passé.



Le rosé, l’histoire, les deux belles femmes qui gloussent dans des transats à côté de moi, le soleil couchant qui accentue les reflets dorés sur la peau de ma blonde, la tache d’humidité qui s’agrandit à vue d’œil sur le bikini de sa brune complice… je suis, depuis un bon moment, en érection.



Je bafouille :



Elle éclate en sanglots et rentre dans la maison.



Je sens qu’elle s’énerve et que la soirée est foutue, mais je ne peux m’empêcher de renchérir :



Nous sursautons tous les deux : Fred est derrière nous, une bouteille de cognac et trois verres dans les mains. Elle a séché ses yeux et est revenue pour s’excuser de sa sortie.



Véro s’empare de la bouteille et nous sert trois verres plus que généreux.



« Elles m’énervent, toutes les deux ! Bordel, elles me prennent vraiment pour un gamin demeuré ! » De rage, je vide mon verre d’un trait. Ouche ! Je dois faire un effort surhumain pour ne pas grimacer. C’est fort ! L’alcool bouillonne dans mes veines, me faisant dire n’importe quoi :



Gêné, je le suis. Pas que ma femme lui ait raconté notre rencontre, mais de m’être énervé, de l’avoir blessée, d’être toujours aussi bridé par l’éducation puritaine que j’ai reçue. Machinalement, je me suis resservi un cognac. Il y a comme un blanc dans la conversation ; nous nous regardons un peu bizarrement. Je propose aux filles :



Pour donner l’exemple, elle enlève rapidement son bikini, pour apparaître dans le plus simple appareil.

Conditionné, mon sexe réagit au quart de tour et commence à durcir. Elle est superbe. Pas parfaite comme les mannequins des magazines, mais magnifique comme une vrai femme de quarante-deux ans. Sa peau bronzée sous le soleil couchant semble d’or ; ses petits seins, plus blancs à cause du maillot, se dressent sous la caresse de mon regard. Le visage en partie masqué par ses long cheveux d’or, elle écarte légèrement les jambes pour exhiber son mont de Vénus entièrement glabre, son con légèrement entrouvert, et pose une main nonchalante sur une hanche ronde avant de tourner sur elle-même afin que nous puissions admirer ses fesses fermes, elles aussi imprimées en négatif par son maillot.


Il ne faut pas longtemps à Fred pour l’imiter. Elle nous dévoile bientôt un corps tout en muscles, aux épaules larges, une lourde et volumineuse paire de seins intégralement bronzés, un bassin étroit, une paire de petites fesses dorées et nerveuses, et une chatte entièrement lisse également, mais franchement ouverte, avec au sommet un clitoris en érection, et deux traînées brillantes qui s’écoulent lentement de son sexe, sur l’intérieur de ses cuisses interminables.


Impossible de retarder plus longtemps l’inévitable.


Le plus naturellement possible, je descends mon maillot de bain qui, de toute façon, ne dissimule rien de mon érection.

Je pique un fard au premier commentaire de Fred.



En riant, on saute tous les trois dans la piscine et on commence à chahuter. Des mains me frôlent, s’égarent entre mes cuisses ; des doigts s’emparent brièvement de mon sexe, soupèsent mes couilles.

C’est terriblement sensuel, mes deux tourmenteuses s’acharnent sur moi. Maladroitement, j’essaie de leur rendre la pareille, pelotant une fesse par-ci, pinçant un téton par-là, mais elles ont l’avantage du nombre et osent aller beaucoup plus loin.


Sans doute à cause de l’excès d’alcool, mais ma Véro – habituellement si jalouse – m’attrape brusquement par derrière, bloquant mes bras en arrière, avant de suggérer à Fred :



Ni une, ni deux, saisissant la balle au vol, notre amie s’empare à deux mains de mon bâton, le presse, le frotte contre son ventre, et cherche rapidement à s’empaler dessus.


Je me débats furieusement, parviens à leur échapper et à sortir de la piscine, complètement dégrisé.

Je sais bien que dans n’importe quel film, le type se serait laissé faire ; mais là, on est dans la vraie vie. Si je leur cède, une fois dessaoulées, je sais que ça va faire des histoires, ma femme n’étant pas du genre à prêter son mec, même à sa meilleure amie, et que ni notre couple, ni notre amitié n’y survivrait.



Elles me poursuivent de leurs ricanements et de leurs provocations :


« Dégonflé », « petit joueur », « coincé du cul », « va donc t’astiquer tout seul », « on va se débrouiller entre nous, pas besoin de mec »…


Après une douche rapide, je me mets au lit.


Par la fenêtre ouverte, le chant des cigales est bientôt couvert par un concert de gémissements, de halètements, de détails crus et d’encouragements obscènes, pour finir bien plus tard dans un concert de cris de plaisir bien peu naturels.


Quand elles se calment, je suis dans tous mes états, j’ai l’impression d’avoir un fer rouge dressé entre les jambes. J’attends un long moment que Véronique me rejoigne, tiraillé de doutes, de désir contrarié, et je dois bien l’avouer… de regrets ; mais elle ne vient pas et je finis par m’endormir, vexé et assez remonté contre elles.


« C’est décidé : demain, je rentre à Paris. Seul, s’il le faut ! »