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n° 16315Fiche technique48340 caractères48340
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Temps de lecture estimé : 29 mn
21/07/14
Résumé:  L'histoire commence banalement : un retour à la maison un peu plus tôt que prévu, des choses que je n'aurais pas dû connaître. Et puis, cela se complique...
Critères:  fh fhhh voisins grossexe vacances fsoumise fellation cunnilingu pénétratio fsodo policier
Auteur : jmg55      Envoi mini-message

Série : Une histoire pas si simple

Chapitre 01 / 02
Agnès

Chapitre 1



La porte d’entrée est verrouillée, mais sa voiture est devant la maison. Agnès doit faire la sieste à l’étage. J’entre très doucement pour ne pas la réveiller. Elle est déjà en vacances dans notre maison de vacances en Provence et moi toujours au boulot pour encore deux semaines. Mais aujourd’hui mon week-end commence avec quelques heures d’avance. Ce matin le patron m’a libéré, à la fin d’une nouvelle nuit de veille, j’ai laissé à Agnès un message annonçant mon arrivée au début de l’après-midi et j’ai sauté dans ma voiture.


La maison est silencieuse. Je passe à la cuisine me verser un grand verre d’eau fraîche. Et je la vois par la fenêtre. Elle bronze dans le jardin, peut-être assoupie, ses écouteurs à l’oreille. Elle est nue, ce qui m’étonne un peu. Le jardin n’est séparé de celui de notre voisin que par une haie d’arbustes qui est loin d’être opaque. Et elle n’aime pas le voisin, espèce de beauf arrogant et imbu de sa personne qui, lui, n’hésite pas à se balader à poil dans son jardin. Ses blagues sont lourdingues, souvent racistes et toujours un peu salaces. La plupart sur la taille respectable de sa queue. Bref Agnès évite le mec et le méprise assez ouvertement. Si elle bronze intégral, c’est qu’elle est sûre d’être seule. Le voisin doit être au boulot.


Je regarde ma femme et m’attendris comme chaque fois que je la regarde. Parce qu’elle est très belle, parce que je l’aime toujours passionnément malgré les années. Je suis sincèrement ému par cet instant d’intimité que je lui vole. Je reste donc là de longues minutes à la regarder, à penser à nous et, aussi, à laisser monter un désir alimenté par cinq jours d’abstinence.


La haie d’arbustes qui nous sépare du voisin frémit un peu. Je ne suis pas seul à observer Agnès. Je m’attends à y voir le voisin en train de se rincer l’œil. C’est en fait son fils, un garçon d’environ vingt ans, que je vois traverser la haie et s’approcher d’Agnès. Elle a les yeux fermés et la musique qu’elle écoute l’empêche sans doute d’entendre les pas du garçon.


Il arrive tout près d’elle, se penche et l’embrasse brusquement en enserrant ses seins dans ses mains. Ma femme sursaute, se débat un moment puis arrive à repousser le jeune homme d’une bourrade. Il recule d’un pas. Je n’ai pas eu le temps de réagir et maintenant j’hésite à me montrer, Agnès semble maîtriser la situation et un instinct inconnu me cloue sur place.



La surprise d’Agnès est complète… Oui, c’est plus de la surprise que de la colère que je vois sur son visage.



Elle s’interrompt un moment et semble se calmer, peut-être rassurée par la passivité du garçon qui reste maintenant à distance…



Je suis soufflé de la menace à deux balles de ce petit con. Qui pourrait me faire croire que ce gros imbécile… Mais l’expression d’Agnès, d’un coup, me stupéfie. Elle a peur.



Je vois Agnès affolée, cherchant à gagner du temps. Elle s’est redressée, cache comme elle peut ses seins et son pubis. Le garçon avance vers elle, pose de nouveau ses mains sur les seins. Elle reste prostrée, incertaine. Franck caresse la poitrine, plutôt brutalement, se penche de nouveau pour l’embrasser, elle se laisse faire, rigide, perdue, sans participer. Le garçon poursuit les mêmes gestes rudes sur le ventre et puis il change d’avis, se redresse et ouvre son short, il est debout devant elle qui est toujours assise sur son matelas. Il sort une queue raide et puissante.



Agnès est perdue, déchirée. Il profite de son égarement, attrape la nuque de ma femme et attire sa tête vers sa bite. Un temps la bouche reste fermée et bute contre le gland, il lui tire les cheveux.



Elle finit par ouvrir les lèvres et avale, progressivement, le manche.



Agnès semble prendre son parti et commence un aller et retour sur le sexe. Ses lèvres sont largement ouvertes et sa bouche déformée. Le garçon a une verge hors norme. Comme son père. Elle le travaille de plus en plus vigoureusement. J’ai vu son expression changer, il y a encore de la surprise mais aussi une résolution, je ne sais laquelle, peut-être l’idée qu’il faut en finir le plus vite possible et faire jouir son maître-chanteur pour s’en débarrasser. Une main tient la queue, l’autre caresse ses couilles.


Moi, je suis pétrifié. Il n’y a qu’un seul sentiment dans ma tête : mon amour me trompe. Tous les matins avec ce mec qu’elle prétend mépriser… À cet instant le rapport, forcé, qui commence avec le fils de son amant n’a aucune importance. Quoique… Je suis à trois mètres d’eux. Invisible parce que dans l’ombre de la cuisine et eux, éblouis par le soleil qui les baigne. Et je commence à ajouter un autre trouble à mon trouble d’être trompé. Celui de voir le corps de ce jeune homme caressé, sucé par ma femme. Et je bande à mon tour, bouleversé par la perfection de ces deux corps. Par l’image de cette queue massive, entrant et sortant des lèvres que j’aime tant embrasser.


Franck continue d’encourager Agnès à sa façon.



Elle interrompt sa succion.



Agnès le regarde, hésite, puis se laisse glisser en arrière. Elle écarte les cuisses, pose sa main pour ouvrir son sexe et tourne sa tête sur le côté. Vers mon côté. Elle est offerte, elle a renoncé. Son expression est triste et, malgré la situation, terrible pour moi, me touche.

Le petit salaud, lui, bien sûr, ne voit pas cela. Il s’allonge sur elle, il tient sa bite et cherche l’entrée. Il la trouve et pénètre d’un coup de reins, sans douceur. Je la vois sursauter et grimacer. Elle a mal. Elle ferme les yeux. Lui il a déjà oublié la prière de tout à l’heure et il reprend ses insultes.



Pour moi c’est le même sentiment ambigu, de destruction pour ce que j’apprends et de fascination pour cette queue magnifique qui pilonne ce vagin. Qui entre, qui sort. Franck est très mince et musclé. C’est un petit salaud mais un éphèbe magnifique. Le spectacle est fascinant. Ma propre queue est tendue à l’extrême et me fait mal. J’en ai honte, comme j’ai honte d’être ici.


Je vois Agnès entrer progressivement dans l’excitation du garçon. Elle n’a plus mal, au contraire, le plaisir monte. Je la connais bien et j’en reconnais les signes. Elle caresse le dos de Franck, ses fesses, puis embrasse son visage. Il a beau être débutant, il comprend qu’elle prend du plaisir, son rythme à lui s’accélère. Elle, elle suit, commence à délirer :



Elle griffe son dos, halète, râle et jouit. Lui continue un moment puis s’effondre sur elle avec un dernier :



Ils restent là, épuisés. Sa main à elle caresse ses cheveux à lui.


Instinctivement j’ai laissé faire. Ce qui vient de se passer avec Franck n’est pas le plus important. C’est un gamin et pas un concurrent. S’il ne s’agissait que de cela, je crois que j’aurais presque ri et laissé faire. Mais le père… je veux comprendre ce qui pousse ma très tendre et pudique épouse à s’offrir sans retenue à un macho grossier, raciste et, par surcroît plutôt âgé. Je suis perdu et j’agis plutôt par réflexe…


Il faut que je parte sans être découvert. Il faut que je prenne le temps de comprendre, de les comprendre. De les épier. Sur la table de la cuisine près de moi, le téléphone portable d’Agnès. Je le prends dans l’idée de regarder ses derniers appels. Voir si elle l’appelle souvent, s’il y a des textos de lui. Ce qui me saute aux yeux tout de suite, c’est mon propre message annonçant mon arrivée très tôt aujourd’hui. Elle ne l’a pas encore lu. Ceci explique qu’elle n’ait pas craint d’être découverte tout à l’heure. J’efface le message, je cache le verre que j’ai bu et je quitte la maison sans bruit. Dehors je pousse la voiture vers la pente de l’entrée pour ne pas qu’elle entende le moteur. Toutes ces précautions m’ont tenu loin de mon malheur. Il revient d’un coup un peu plus loin sur la route, je range la voiture sur le côté de la petite route et j’éclate en sanglots. Comme un con. Agnès est tout pour moi.




Chapitre 2



Je finis par reprendre ma route. Mes idées sont confuses car le choc de cette révélation est ravageur. Tour à tour je déteste Agnès ou je lui trouve des excuses : elle est peut-être victime d’un chantage du père. Après tout, le fils n’a pas hésité à agir de même. Ou c’est de ma faute. Je m’interroge sur mes insuffisances, les mots maladroits que j’ai pu lui dire. Je la plains. Je cherche désespérément une sortie de cette histoire qui ne serait pas une séparation. J’ai trop besoin d’elle. Et puis la révélation revient à ma mémoire et les mots de Franck me déchirent : les supplications d’Agnès à son amant pour qu’il la sodomise ne peuvent pas être celles d’une femme contrainte. Et la fellation experte à laquelle je viens d’assister, même si elle était plus ou moins imposée montrait un savoir-faire qu’elle n’a pas acquis avec moi. Avec moi fellation et sodomie sont hors de question et la dégoûtent. Je ne m’en suis jamais plaint car pour le reste, c’est une amante délicieuse. Ce gros porc a dû, lui, trouver les arguments…


J’arrive bientôt à Aix, la grande ville la plus proche de la maison. Mon plan s’est forgé tout seul pendant le trajet. Je cherche un supermarché de bricolage et y trouve ce que je cherche : le rayon alarme et télésurveillance. J’y achète trois caméras, un petit boîtier de raccordement des caméras à Internet, un disque dur et les câbles qui vont bien. Ce n’est pas vraiment le matériel le plus adapté à mon dessein. En particulier les caméras sont assez volumineuses et difficiles à dissimuler. Mais il faut faire avec. Je me débrouillerai.

Je passe le reste de l’après-midi à préparer mon matériel. Je devrais l’installer avec Agnès dans la maison, il faut que ce soit aussi rapide, discret et simple que possible.


L’après-midi s’achève et il faut rentrer, comme si de rien n’était. Il me faut me contraindre. Je ne suis absolument pas sûr de pouvoir aborder ma femme avec le naturel du mari qui rentre, simplement, d’une semaine de travail.


Je conduis très lentement pour ce retour, paniqué. À tel point que je suis en retard sur mon horaire habituel et qu’Agnès, qui doit s’étonner, m’appelle. Sa voix est naturelle. Elle me dit que le repas m’attend.

Arrivé à la maison, elle me reçoit par un baiser léger, peut-être un peu plus furtif ou absent que d’habitude. Lorsque j’essaie de l’enserrer et de la caresser, elle s’échappe en riant et apporte le repas. J’arrive à tenir mon rôle et à raconter ma semaine d’un ton léger. De toute façon nous nous parlons presque tous les soirs au téléphone, elle sait l’essentiel. Sa semaine à elle ? Pas grand-chose. Elle n’a vu presque personne et a bouquiné. J’évite de parler du voisin. Le repas tarde et puis nous passons un moment dans le jardin, profitant de la douceur de la nuit d’été. Lorsque je caresse sa main pour lui montrer qu’elle m’a manqué et que j’aimerais lui faire l’amour elle rit un peu nerveusement me semble-t-il…



Comment dire non ? Si elle a baisé avec le père ce matin et le fils cet après-midi elle doit effectivement être un peu usée. Je fais donc semblant de croire à son histoire de mycose. Nous montons nous coucher.


Le lendemain matin, elle n’est pas plus disponible. Son « irritation » a empiré. Elle m’explique cela très tendrement et si candidement que j’ai presque envie de la croire. Après tout, elle a peut-être vraiment attrapé quelque chose. C’est vrai qu’hier après-midi au moins ni elle ni lui n’ont pensé à utiliser une capote. Je m’accroche à cette idée parce que, sinon, cela voudrait dire que… pas d’envie de moi, donc plus d’amour… que c’est déjà perdu. Si c’est cela, je vis les derniers moments de notre couple.


La journée se passe dans la routine de ces pré-vacances : quelques courses, repas dehors, une balade en vélo le long de la rivière. Tout est banal. Si je n’étais pas rentré si tôt hier, il n’y aurait rien pour découvrir la vérité. Tout de même cela manque de proximité, je n’arrive pas à l’embrasser ou à la prendre dans mes bras, elle esquive chaque fois avec un prétexte léger et un sourire.


L’après-midi, je prétexte un problème électrique pour installer mon matériel : deux caméras dans la chambre, dissimulées dans des étagères et une autre dehors, visant l’endroit où elle bronzait hier. Je prie le dieu des maris trompés pour qu’elle ne repère rien.


Le soir toujours pas de câlin. Je joue le mari compréhensif et je suis aux petits soins pour elle. Je dors très mal. Un petit mouvement à côté de moi me réveille au milieu de la nuit, elle sort du lit. Je m’attends à l’entendre pénétrer dans la salle de bain mais elle se dirige vers l’escalier. J’entends ensuite le très léger grincement de la porte du jardin. Je viens à la fenêtre et vois sa forme claire traverser la pelouse et se glisser dans le jardin du voisin. Une autre forme bouge dans l’obscurité. Ils se rejoignent, s’enserrent. Ils ne sont qu’à une vingtaine de mètres mais la nuit n’est pas très claire. Ils ne bougent pas pendant un long moment, échangeant, je le suppose sans le voir, un très très long baiser. Puis ils s’éloignent, sans quitter le jardin, vers un matelas sous un auvent. Je ne vois plus rien mais j’entends, même si c’est très léger, Agnès geindre, souffler, et son souffle à lui aussi. Ils essaient d’être discrets mais l’intensité du plaisir s’entend clairement jusqu’à un cri assourdi, partagé.


Je reviens vers le lit. J’ai perdu. Pour commettre une telle folie, pour ne pas pouvoir attendre un jour de plus pour le retrouver c’est qu’elle doit être follement amoureuse. J’espérais vaguement que leur histoire soit un banal plan-cul, qu’elle avait eu simplement envie d’essayer sa verge impressionnante. Cette escapade montre qu’elle ne peut se passer de lui. Et qu’elle arrive désormais très bien à se passer de moi.


Après de longues minutes, je l’entends revenir et se glisser dans le lit. Je joue l’endormi, la laisse s’installer puis, comme un dormeur passe mon bras sur elle, la serre contre moi et grogne « je t’aime ». Je la sens toute raide, inquiète. Elle est moite, elle sent la femme qui vient d’aimer. D’aimer un autre. Un sale con. Je fais toujours semblant d’être endormi. Elle se dégage doucement et se met le plus loin possible de moi dans le lit.


La journée du dimanche est triste à mourir. Je simule toujours le mari insouciant, mais je suis moralement défoncé et cela doit se sentir. De son côté elle ne montre ni hostilité ni tendresse. Jogging ensemble le matin, bronzette dans le jardin. Nous déroulons la routine habituelle. Elle finit cependant par me demander si j’ai des soucis puisque je parle si peu. Je saisis cette perche.



Cela lui suffit et la soulage sans doute, elle devait craindre que j’aie surpris sa fuite cette nuit. Elle ne pose pas de question sur cette affaire. Depuis toujours mon métier reste à la porte de la maison.

Je prends prétexte de cette fameuse affaire pénible pour partir dès le milieu de l’après-midi alors que d’habitude je pars plutôt très tôt le lundi matin. Je ne supporte pas l’idée qu’elle s’échappera encore une fois de mon lit cette nuit. Autant leur laisser le terrain libre et qu’ils s’envoient en l’air autant qu’ils le veulent.

Elle m’a dit au revoir de loin lorsque j’ai quitté le salon. Je suis au bord des larmes en montant dans la voiture. Et puis soudain elle sort de la maison, se précipite vers moi et m‘embrasse passionnément avant de disparaître de nouveau. Elle n’a pas prononcé un mot. Je ne sais plus où j’en suis.




Chapitre 3



J’ai repris le boulot en broyant un cafard noir. Dans mon métier les longues attentes sont fréquentes et j’ai le temps de ressasser mes malheurs. Je pense à ce qui se passe au loin et à mes caméras qui veillent et enregistrent. Je redoute les nouvelles claques que je vais recevoir ce soir.


Lorsque je rentre chez moi, je mets très longtemps à brancher mon ordinateur et à me connecter à mon système de surveillance. Après tout, je sais très exactement que je suis trompé et qu’elle ne m’aime plus. Pourquoi vouloir en savoir plus ? Tout de même je tape les commandes et le flot des images commence à se déverser. Il l’a rejointe vers 9 heures ce matin. Dans notre chambre. Il est grand et pas si mal foutu malgré sa cinquantaine avancée. Elle l’a embrassé et il a fait immédiatement tomber sa chemise de nuit. Qu’elle est belle ! Lui reste vêtu. J’ai mal réglé le son et je dois tendre l’oreille pour les entendre. L’image elle-même n’est pas fameuse. Il l’appelle « ma poupée » et elle « mon amour ». Il lui demande si le temps ne lui a pas paru long avec moi. Bien sûr il lui a manqué. Il est progressivement dominant, impérieux.



Sa main caresse les épaules et le dos d’Agnès. Elle se laisse faire sans bouger encore. Il passe sur les fesses et s’insinue profondément dans le sillon, comme s’il caressait à la fois son cul et l’entrée de son vagin. Elle commence à défaillir et osciller sur place. Il a ramené ses mains sur les tempes d’Agnès et la force à se baisser. Elle a compris l’ordre : elle défait la ceinture de son amant et dégage son sexe. Elle le caresse, le lèche et aspire le gland. Ses mains à lui n’ont pas quitté les tempes d’Agnès et il lui impose un mouvement de va-et-vient qu’elle suit sans résister.


Moi je suis fasciné, désespéré et en même temps je bande comme un fou.


Au bout d’un moment, il la relève et lui ordonne de se mettre à quatre pattes sur le bord du lit. Elle obéit sans hésiter, restant là un long moment sans qu’il s’approche. Elle commence à devenir nerveuse, lui dit :



Il ne bouge pas et semble l’observer. Non ! Il a sorti de sa poche un petit caméscope et filme Agnès qui lui tourne le dos et ne s’en aperçoit pas.

Elle continue à réclamer qu’il la baise.



Il a posé sa caméra, vient près d’elle, lui met quelque chose dans la bouche…



Il s’approche enfin d’elle, passe une main entre ses cuisses pendant que son autre main tient sa queue, la première main ouvre le passage, il a fléchi les genoux pour se mettre en face de la vulve d’Agnès et d’un coup de reins il la pénètre. Elle a un cri rauque, animal, de femelle que l’on satisfait enfin. C’est une saillie, la queue massive est impressionnante. Elle n’arrête plus de geindre et de crier



Lui semble très calme, il a passé une main sur sa chatte à elle et doit sans doute frictionner son clitoris. L’autre main caresse les fesses, son pouce s’enfonce dans l’anus d’Agnès, sans douceur mais sans qu’elle proteste.



Je pense d’Agnès a joui plusieurs fois quand il se décide à lâcher son orgasme, toujours très maître de lui. Elle s’effondre sur le lit. Il essuie sa verge dans les draps du lit, récupère son caméscope, le glisse dans sa veste. Elle se relève d’un coup et attrape sa main, la tire vers elle pour le retenir et l’embrasser. Cela dure longtemps. Elle le complimente pour ses performances, répète des dizaines de fois qu’elle l’aime. Il lui dit qu’elle est belle et superbe quand elle baise. Un dialogue vulgaire et idiot d’amoureux après l’amour.

Moi je ne bande plus du tout, j’ai eu sous les yeux la preuve absolue de ma défaite. La seule incertitude est de savoir si elle voudra me virer plus ou moins tôt.


Que faire de tout cela ? Je suis trompé et elle aime passionnément l’autre. Qu’il soit nettement plus âgé qu’elle, et vulgaire, ne la gêne pas le moins du monde. Je me demande tout d’un coup depuis combien de temps cela dure. Nous avons cette maison et, partant, ce voisin depuis trois ans. Est-elle sa maîtresse depuis toujours ? Mais sa froideur vis-à-vis de moi n’est apparue que ce week-end. Leur histoire doit être récente. Que dois-je faire ? Pendant encore deux semaines, je dois travailler en semaine et la rejoindre le week-end. Puis ce seront aussi mes vacances. Nos deux filles reviendront de colonie de vacances quelques jours après. Comment vivre ensuite ensemble dans la même maison ? Est-ce qu’elle s’échappera chaque nuit et moi est-ce que je ferai semblant de ne rien voir ?


Je devrais réagir et m’expliquer avec elle. Mais c’est le risque de provoquer la séparation que je redoute. Autant être lucide, je l’aime à la folie et… et je me sens lâche. Tout plutôt que de la perdre.

J’arrive à une décision dont je sens bien qu’elle n’est que le reflet de ma lâcheté. Ne rien faire, ne rien dire. Continuer à les épier, comprendre pourquoi elle fait cela. Chercher un impossible espoir dans ces heures d’adultère que je vais scruter, chaque soir ou chaque nuit en rentrant de mon boulot.


Les jours suivants ressemblent à celui-ci. Je rentre à des heures impossibles, épuisé mais je passe encore de très longs moments à visionner les enregistrements de la journée. Leurs rapports sont très ponctuels. Je suppose qu’il passe la voir avant d’aller bosser. Mais de jour en jour le dialogue est plus dur, lui plus autoritaire et elle plus soumise. Il adore qu’elle s’humilie, se traite de pute et de salope. Il est de plus en plus brutal dans ses saillies, saillies est le mot. Il ne cache même plus son caméscope et lui fait répéter en gros plan : « J’aime sucer ta queue, j’aime quand tu m’encules. Je suis une chienne en chaleur, une salope. Baise-moi, s’il te plaît, éclate-moi le cul et la chatte. » Il aime particulièrement la faire attendre et sentir qu’elle devient folle d’envie et de frustration. Elle est alors capable de dire les mots les plus crus et de promettre les caresses les plus dégradantes.


Je ne bande plus en les observant, chacun de ces mots me démolit un peu plus. Je ne reconnais rien de la femme plutôt fière, de l’intellectuelle plutôt féministe qui est habituellement ma femme. C’est un mauvais porno, avec tous les rites des pornos : fellation, pénétration vaginale, anale, éjaculation sur le visage et dans la bouche. Un mauvais scénario. Interprété avec passion par ma femme. J’entends également de plus en plus d’autres mots : « Tu baiseras qui je veux. Tu seras ma petite pute obéissante. J’ai envie de voir comment tu vides les couilles de mes amis. » Comme, le troisième jour :



Agnès vacille, ses mouvements sont saccadés, comme si elle souffrait…



Il ne répond pas. Je réalise qu’il ne lui a jamais dit « je t’aime ». Agnès est le jouet, la poupée comme il dit, d’un mec froid et déterminé. Il joue avec elle. Mais comment lui faire comprendre à elle ?

En général il passe une grosse heure avec elle puis la quitte. Le reste de la journée elle traîne dans la maison. Il ne vient pas le soir, ou bien ils se retrouvent ailleurs.


Au troisième jour, il y a un changement dans ce programme. Je venais de visionner la séance du matin et laissais défiler le reste en accéléré jusqu’à apercevoir la silhouette de Franck. Agnès et lui rentrent tous les deux dans la chambre. Ils ont dû discuter avant car ils vont directement vers le lit sans parler et elle se déshabille devant lui. Cette fois, il paraît timide. Elle se déshabille simplement, sans strip-tease puis elle vient vers lui et lui retire tendrement ses vêtements. Il se contente de lui caresser les épaules et les seins. Elle l’attire vers le lit et commence à le caresser, de la bouche, des mains, du bout des seins, des cheveux. Elle lui parle maintenant, lui explique ce qu’elle fait, lui apprend à attendre. Elle lui mordille les seins, les aisselles. La nuque et les oreilles, lui demandant sans arrêt d’attendre, le rassurant :



J’assiste à un cours de sexe donné par une experte, avec des caresses inattendues que j’ignorais. Elle maintient le garçon passif, lui caresse les couilles, le ventre et l’anus jusqu’à ce qu’il éjacule sans qu’elle lui ait touché le sexe. Il s’énerve, lui dit qu’il veut la baiser, pas se faire tripoter. Ce con. Il a une chance folle qu’il ne comprend même pas. Alors elle le ranime de la bouche et monte sur lui en guidant sa belle queue vers sa chatte. Elle se laisse glisser et je vois sur son visage le reflet de cette bite qui pénètre : elle se pâme avant de se reprendre et de commencer des mouvements lascifs du bassin. Son corps ne bouge presque pas, mais ses reins ondulent, massant puissamment la queue de Franck. C’est peut-être la plus belle image de sexe que j’aie jamais vue. Ce cul qui tourne, cette chatte qui masse la queue du jeune homme, c’est magnifique. C’est ma femme en initiatrice de caresses que je n’ai jamais reçues.


Je me détache tout de même de ce spectacle pour m’interroger une fois de plus sur Agnès. L’Agnès du matin, soumise au voisin de façon abjecte comme cette exquise et perverse initiatrice de l’après-midi n’ont que le visage et le corps de ma femme. En une quinzaine d’années de vie amoureuse commune, j’ai joui d’elle, de ses caresses, de sa tendresse mais jamais comme ce que je vois ici. Si elle sait si bien exciter un homme du bout des dents ou des doigts pourquoi ne pas m’avoir caressé ainsi ? Et si elle est si soumise à son amant du matin, pourquoi le tromper aussi résolument avec le fils l’après-midi ? Il n’y a que vis-à-vis de moi qu’elle lui obéit parfaitement. Cette pensée me donne un coup de poignard.


Le reste de la semaine est une répétition navrante de ces scènes. Domination avec le père, initiation du fils auquel elle apprend avec art comme doigter et détendre l’anus d’une femme pour la sodomiser sans douleur et avec tendresse. Ou bien caresser l’intérieur de sa chatte. Je sens bien que tout cela est trop sophistiqué pour ce crétin qui préférerait foutre sans chichis mais il est assez obéissant.


Le retour vers elle s’approche sans que j’aie pris de décision claire. J’appelle cependant Agathe, la meilleure amie d’Agnès. Elles ont passé ensemble la première semaine des vacances d’Agnès. Agathe sait peut-être quelque chose. Dès que je me suis annoncé au téléphone je la sens sur ses gardes, fermée.



Son ton est très dur.



Je n’en saurai pas plus. Et puis il faut dire que je suis sorti avec Agathe, avant Agnès. C’est Agathe qui m’a plaqué mais cela a laissé des traces. Comme si elle me reprochait d’avoir épousé son amie.




Chapitre 4



J’ai repris la route du sud sans savoir ce qui m’y attendait. J’y ai trouvé une Agnès glaciale qui ne fait même plus semblant de m’aimer.

Je la trouve fatiguée (on le serait à moins avec un tel rythme de baise) et amaigrie. Lorsque j’ai voulu l’embrasser elle a tourné la tête et j’ai pu uniquement poser mes lèvres sur son cou. J’ai fait semblant de rien, restant plutôt tendre et j’espère, peu différent de mon habitude. Il n’y avait pas de repas préparé, elle a prétexté qu’elle était écœurée et n’avait pas faim. Dans le frigo, quelques légumes défraîchis et un morceau de camembert racorni. Que mange-t-elle ?


Nous avons écourté la veillée qui devenait pesante. Dans le lit, je me suis forcé à paraître amoureux et je me suis penché vers elle pour l’embrasser. Elle s’est retournée vers le mur. Ne sachant plus que faire, je lui ai demandé si son « irritation » était guérie. Elle a éclaté d’un rire mauvais, m’a reproché de ne la voir que comme un trou à baiser sans penser à son mal qui, puisque je voulais le savoir, s’était aggravé. Je me suis confondu en excuses, la suppliant de croire que je savais attendre. Mot malheureux ! « Tu peux toujours attendre, je ne suis pas une pute qui baise sur commande. » Ce serait drôle si ce n’était pas si triste.

Il ne reste plus qu’à me taire et à essayer de dormir. Je me rends compte à cet instant qu’alors que nous nous appelions chaque jour au téléphone, cette semaine ni l’un ni l’autre n’a pensé à le faire une seule fois.

Je ne crois pas qu’elle ait quitté le lit dans la nuit.


Le lendemain j’ai fait des courses, la cuisine pour le déjeuner. Elle a très peu mangé et je l’ai surprise, un moment après le repas, vomissant dans les toilettes. Elle a semblé mécontente de me voir et a prétexté son écœurement de la veille.


Elle est partie courir seule. J’ai pensé un instant qu’elle le rejoignait mais elle est rentrée si rouge et en sueur que j’ai dû admettre la vérité de son jogging. Elle n’avait pas jugé bon de m’y inviter.

J’ai profité de son absence pour remplacer mes caméras par des outils plus sérieux et discrets, empruntés à mon travail. Toujours cette idée de vouloir comprendre, d’attendre un mot, une action qui m’expliquera mon malheur.

Je me force à lui parler, elle ne me répond que quelques mots, le plus souvent sur un ton las destiné à me montrer que je l’ennuie.


Soirée sans repas pour elle qui est montée se coucher très tôt. Cette nuit encore elle n’a pas découché.

Cela devient insupportable mais je me sens désarmé. J’ai la certitude que si je l’attaque de front, elle niera mais en trouvera prétexte pour me chasser. Alors je me tais. Elle part de nouveau courir, seule, une bonne partie de la matinée. Elle revient beaucoup plus fraîche que la lourde chaleur ambiante ne le laisserait présager. Cette fois elle l’a rejoint. À son retour, je prétexte que le boulot m’a rappelé : un accident dans l’équipe de permanence du week-end. Elle n’a aucune réaction et, cette fois, elle ne court pas après moi pour m’embrasser. Sur la route du retour, je chiale de nouveau comme un cocu humilié et crucifié.




Chapitre 5



À mon arrivée à la maison vide, j’hésite et puis un instinct me pousse vers mon ordinateur. Histoire, c’est le prétexte que je me donne, de voir si mes nouvelles caméras sont plus efficaces.


Elles le sont : malgré la pénombre du salon et de la chambre, on y distingue tous les détails. Et je comprends vite que mon absence a fait l’affaire du jeune Franck. Il a dû se présenter moins d’une heure après mon départ. Pas seul. Deux copains de son âge l’accompagnent. J’ai compris immédiatement ce qui allait se produire. Franck veut montrer sa conquête à ses potes et leur en faire profiter. Agnès aussi a tout de suite compris. Je la vois parlementer, d’abord sur un ton amusé, gentil. Mais Franck sait ce qu’il veut. Il la prend dans ses bras, l’embrasse devant les autres en remontant son tee-shirt. Elle essaie de se dégager mais sans succès. Il passe sa main dans l’élastique de la jupe et baisse d’un coup la jupe et la culotte qui restent bloquées à mi-cuisses et entravent Agnès. Il enlève complètement le tee-shirt et la retourne pour la montrer à ses copains. Elle est exposée, poitrine nue, pubis découvert devant les deux garçons qui rigolent sans oser encore s’approcher. Franck incite l’un d’entre eux à retirer entièrement la jupe et la culotte. Ce qu’il fait en gardant puis en reniflant cette dernière. Le premier « Quelle salope ! » est jeté, il donne le ton. Les deux jeunes s’approchent et caressent les seins, le ventre. Leurs mains se gênent d’autant que c’est la chatte qu’ils visent tous les deux.



Elle obéit. Elle est d’accord. Elle caresse les cheveux des deux garçons et embrasse Franck à pleine bouche. Les copains fouillent la fente pour l’un, le cul pour l’autre. Franck pousse Agnès sur le canapé et dit au plus blond des deux autres :



Le jeune doit être puceau ou au moins très inexpérimenté, il se débraguette d’une main, l’autre caressant les seins d’Agnès. Puis il vient pénétrer. Ses deux copains tiennent fermement les jambes d’Agnès écartées. Elle est ouverte et sans défense aux coups de reins du premier baiseur. Elle a mal et crie un peu. Cela semble gêner Franck qui lui enfonce trois doigts dans la bouche et ordonne :



Le premier garçon jouit rapidement, et les deux autres la prennent à tour de rôle. Agnès ne participe pas vraiment et est comme un paquet que les trois manipulent, retournent. Ils baisent sa bouche, son cul, Franck faisant bénéficier les deux autres de ses compétences. Ils sont jeunes et ont de l’énergie. Chacun jouit plusieurs fois. Ils finissent par partir en lui lançant :



Je suis glacé et de nouveau honteux d’avoir assisté à cela, presque comme si j’y avais participé. Je regarde ma montre, cela s’est passé il y a plus de quatre heures. Rien à tenter. Je passe aux images en temps réel pour trouver Agnès dans son lit. Je ne sais pas si elle dort. J’ai une immense pitié pour elle. Tout ce qu’elle m’a fait subir ce week-end est oublié. Je l’aime et je me reproche de n’avoir pas été là pour la protéger. Avant de réaliser ce que je fais je prends mon téléphone et je l’appelle. Je la vois à l’écran se relever, prendre son téléphone. Elle doit voir mon nom sur le téléphone. Elle hésite puis décroche. Je n’ai rien préparé mais tout sort tout seul.



Son ton est aussi froid que le matin et ma tirade ne l’a pas émue le moins du monde…



Elle raccroche mais mes caméras et mes micros me la montrent toujours. Et en posant son téléphone sur la table de chevet elle ajoute, pour elle-même. « Je n’ai pas besoin de toi. Salaud. »

Je suis resté plus d’une heure, sans bouger à la regarder dormir, paisiblement. Visiblement n’importe qui peut pousser la porte de notre maison et la sauter. Sauf moi.


Le manque de sommeil, le désespoir, me rongent et je deviens, vis-à-vis de mes collègues et de mes clients, brutal et agressif. L’un de ces derniers a reçu deux claques de ma part ce qui ne l’était jamais arrivé. Il l’a pris assez bien et m’a dit :



Avant d’ajouter :



Le bonhomme est sympa, je me suis excusé et, grand seigneur, il m’a pardonné.



Je continue à relever mes enregistrements, mais il y a un changement. Le passage du voisin lundi a été bref. Il s’est enquis de moi.



Le mec lui a glissé quelque chose dans la bouche et est parti. Plus rien de la journée. Il est venu la chercher le soir. Elle est revenue, seule, au petit matin. Je l’ai vue marcher lentement comme quelqu’un de très fatigué. Elle s’est effondrée sur le lit. J’ai cru entendre un sanglot mais je n’en suis pas certain.

Lui est venu à son heure habituelle. Il est entré dans la chambre, l’a secouée sans trop de ménagement. Dès qu’elle s’est aperçue de sa présence, elle s’est levée pour l’embrasser mais il la repousse.



Ce qu’elle a fait, avec soin. Lui s’assoit dans un fauteuil, il la regarde dans la salle de bain, l’air très satisfait. Elle revient mais n’a pas droit au baiser qu’elle désire.



Elle s’agenouille, se prosterne plutôt.



Je sens que l’autre s’agace.



Agnès a compris qu’elle lui avait déplu.



Le ton est glacial, pire que des coups. Je la vois se recroqueviller, souffrir littéralement. Son visage est décomposé.



Il ne l’embrasse pas, pour lui montrer que, pour ça aussi, c’est lui qui décide. Agnès pleure et gémit des excuses. Elle se traîne aux pieds de son amant en lui répétant qu’elle l’aime, qu’elle fera la pute pour lui avec qui il veut. Il rit :



Il tend la main et elle y enfouit sa bouche. Je ne vois pas ce qu’elle avale ou renifle. Cela ressemble à un maître qui récompense son chien. C’est sans doute l’image qu’il veut lui imposer.


J’ai suivi la scène fasciné. Ce n’est pas du direct, la séance a eu lieu ce matin, il est trop tard pour agir. Mais de nouveau l’impression de honte d’avoir vu sans pouvoir la défendre, et une immense pitié pour ma femme et ses tourments. Un rapide retour au direct me la montre dans son lit. Il est plus de minuit mais je ne peux m’empêcher d’appeler. Je la vois se réveiller, regarder son téléphone et y lire mon nom. Puis reposer le téléphone. Même humiliée, même vendue, je ne lui sers à rien.