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n° 16432Fiche technique40602 caractères40602
Temps de lecture estimé : 28 mn
02/10/14
Résumé:  Je ne me souviens plus de rien, j'ai complètement perdu la mémoire ; mais ce dont je suis sûr, c'est que je n'ai jamais vu une femme aussi belle qu'Alys !
Critères:  fh ffh fbi frousses inconnu grossexe grosseins fsoumise fdomine voir trans fellation cunnilingu 69 pénétratio -sf
Auteur : Gufti Shank  (Bragon)            Envoi mini-message

Série : Dégénérescence

Chapitre 01 / 08
Alys

Il faisait jour ; un jour grisâtre, mais dont la pâle lueur suffisait à me faire plisser les yeux. Que s’était-il passé ? Mon dernier souvenir… Je… Je n’arrivais pas à…



Une forte voix de femme avait crié derrière moi, avec un lourd accent. Je me retournai, ouvrant péniblement plus grand mes paupières. La lumière m’éblouissait.



Une autre voix, avec le même accent. Et qui me visait, semblait-il. Commençant enfin à m’habituer au jour blafard, je réalisai que j’étais au beau milieu d’un boulevard animé, qu’arpentaient de nombreuses silhouettes. Je me levai en reprenant un peu mes esprits.



Une autre femme qui me contemplait avec un rictus de dégoût fit un large détour pour m’éviter de plusieurs mètres.



Mais qu’est-ce que j’avais donc qui pouvait les…



Je me lançai dans un examen rapide de mon allure générale ; mais rien ne semblait clocher, rien qui pouvait à mon avis justifier ces cris et ces plaintes. Mon jean vieillissait, et mon tee-shirt n’était sans doute pas du meilleur goût, mais ce look simple, s’il ne ravissait pas toujours grand monde, ne fâchait habituellement pas les femmes à ce point. Et puis, à vrai dire, j’avais plutôt l’habitude qu’elles se retournent sur mon passage avec des yeux envieux ; pas haineux et dégoûtés…



Encore une ! Pourquoi toutes ces femmes m’en voulaient-elles ? Je tournai sur moi-même, cherchant un regard plus amical dans la foule des passants, mais rien ! Que de la colère, de la répulsion, ou de la peur… À ma gauche, à quelques mètres, l’entrée d’un immeuble… Je m’y dirigeai, pour au moins me mettre à l’abri de toutes ces folles furieuses. Mon reflet dans la vitre teintée fermant le hall du gratte-ciel me parut normal. Qu’est-ce qu’elles avaient donc toutes ?



Je sursautai, surpris à la fois par la proximité de cette dernière voix et par un brusque contact ; en me retournant, je n’eus que le temps d’entrapercevoir une jeune femme qui s’apprêtait à me recouvrir d’une sorte de veste.



J’obtempérai. Et me laissai couvrir et aveugler, puis guider péniblement sur une centaine de pas, sans doute jusqu’à un coin plus calme à l’écart de l’avenue fréquentée. Les protestations réprobatrices m’accompagnèrent un moment encore, mais finirent par cesser.



Elle avait chuchoté, mais d’un ton ferme et convaincant. Et toujours le même accent. J’ôtai le manteau qui me recouvrait ; la jeune femme m’avait traîné jusqu’au coin d’une ruelle étroite et plutôt sinistre, et elle avait fait quelques pas en arrière, me tournant le dos pour apparemment vérifier à l’angle d’un bâtiment que personne ne nous avait suivis. C’était son veston, semblait-il au vu de ses épaules dénudées.



Sans se retourner, elle me fit signe de reculer. Je me collai contre le mur au bord duquel elle faisait le guet. Je ne comprenais toujours pas ce qui se passait, ne savais même pas où j’étais… et n’avais même pas vu le visage de ma « sauveuse ». Tout juste pouvais-je affirmer qu’elle avait une longue chevelure bouclée aux reflets ambrés. Et une superbe silhouette, aussi…



En attendant, comme elle ne se retournait pas, je regardais ses fesses enchanteresses.



Elle s’avançait enfin vers moi. Et sa question, pourtant étonnante et posée d’un ton froid et sévère, glissa parfaitement sur moi tant j’étais stupéfait, émerveillé par la beauté incroyable de son visage sublime.



Ses lèvres pulpeuses se fendirent en un rictus réprobateur.



Et ses seins ! Je n’en devinais que la naissance dans l’échancrure de son léger chemisier, mais c’était encore une vision de rêve !



Elle s’en couvrit rapidement et le ferma serré jusqu’en haut du col. Je mis quelques secondes à comprendre que mes regards devaient être un peu trop insistants et à détacher péniblement les yeux de son corps enchanteur.



Je tentai de réfléchir rapidement, de me remémorer, mais rien ne revenait.



Le dernier souvenir que j’avais était… Non, rien… aucun souvenir précis… J’avais beau essayer de me rappeler d’hier, ou du jour d’avant… rien ne venait.



La jeune femme m’observait avec suspicion.



Elle ne répondit rien, mais, d’une main, palpa longuement le tissu de mon jean, puis passa l’autre dans mes cheveux et fit encore glisser ses doigts sur mon visage, comme si elle m’examinait. Elle plongea ensuite ses yeux dans les miens. Ses grands yeux verts, pensifs, interrogatifs, qui oscillaient doucement de mon œil droit à mon œil gauche.



Mais un sifflement strident mit fin à ses interrogations et à mon étonnement.



Elle me traîna à nouveau à travers un dédale de ruelles étroites. Cette fois-ci, je voyais, et tandis que je courais derrière ma guide, je découvrais un enchevêtrement de constructions métalliques plus froides les unes que les autres. Nous ne croisâmes presque personne ; quelques silhouettes, seulement, qui s’écartaient soigneusement en nous apercevant. La splendide jeune femme entra finalement dans l’un des immeubles par une porte vitrée aux reflets toujours changeants, et s’avança jusqu’à ce qui s’avéra être un ascenseur, irisant d’une étrange lumière orangée.



Elle n’avait pas l’air détendue, dans tous les cas. Je tentai de la dérider un peu :



Mais ça ne la fit pas rire. Pas du tout. Elle me scruta encore un bon moment, alors que l’ascenseur venait de s’arrêter, puis soupira en sortant de la cabine. Quelques pas dans un large couloir nous conduisirent jusqu’à un passage barré d’une sorte de voile transparent, devant lequel ma guide s’immobilisa un instant jusqu’à ce qu’il s’ouvre avec un étrange son organique d’une façon qui me fut incompréhensible. Et je pénétrai bientôt à sa suite dans un très spacieux appartement, haut de plafond, largement vitré, baignant de la lumière blafarde de l’extérieur. Tandis que je m’avançai dans la grande pièce en découvrant avec intérêt un mobilier et des décors qui m’étaient parfaitement étrangers, la jeune femme soupira de nouveau profondément en ôtant son veston. Je ne pus m’empêcher de replonger immédiatement mes yeux tout le long de son corps ; peut-être fut-ce cela qui l’agaça, mais elle se mit à crier à toute allure :



Comment je m’appelais ? Je me forçai à faire fonctionner mes méninges. Mais même ça…



Mon interlocutrice continuait de me dévisager avec suspicion.



Je pris sa main pour y déposer un baiser. Elle se laissa faire, étonnée.



Je fis quelques pas dans la vaste pièce, m’avançant jusqu’aux larges baies vitrées à travers lesquelles on pouvait voir les gratte-ciel austères d’une immense ville à perte de vue. Machinalement, j’avais glissé mes mains dans mes poches, et je découvris dans celle de droite une feuille de papier pliée en quatre.



Elle ne me répondit pas et m’observa déplier mon bout de papier. Quelques mots y étaient griffonnés : « Adieu, Johan, pardonne-moi. » Je tentai une fois encore de me souvenir en repliant et en rangeant la feuille, mais toujours pas le moindre souvenir.



Mon interlocutrice soupira et baissa un instant les yeux.



Ce fut mon tour de soupirer. Je me laissai choir dans ce que je devinai être un fauteuil.



Elle marqua un silence, puis vint se camper debout devant moi, dardant une nouvelle fois dans les miens ses grands yeux verts fondants. J’avais toutes les peines du monde à ne pas laisser descendre mon regard jusqu’à sa poitrine.



Elle me prenait à l’évidence pour un fou.



Elle acquiesça en hochant la tête.



Un nouveau profond soupir. J’insistai :



Elle s’arrêta, apparemment pensive. Mon regard lourd dut finalement lui faire comprendre que j’attendais une réponse.



Bon… si je croyais avoir eu un soupçon de compréhension de la situation, celui-ci venait de s’évanouir subitement. Donc j’étais un dégénéré parce que j’étais un homme, et elle aussi était une dégénérée. Tout ça n’était pas très clair. Elle avait baissé les yeux.



Elle releva doucement la tête, et afficha un divin sourire qui aurait fait fondre n’importe quel cœur.



Ah ! Voilà une réponse qui me plaisait ! C’était d’ailleurs bien la seule réponse qui me convenait depuis que je m’étais éveillé tout à l’heure dans la rue… Je ne savais pas trop où j’étais tombé, et j’aurais sans doute dû m’en inquiéter grandement, mais pour le moment, toute mon attention était mobilisée par les traits et le corps délicieux de la divine créature que j’avais suivie jusqu’ici. Et sa réponse me ravissait au plus haut point ! Je ne me souvenais de rien, mais les jolies filles, je savais que ça me plaisait… M’extirpant du fauteuil, je pris les mains de la jeune femme. Elle se laissa faire, maintenant une nouvelle fois ses yeux braqués sur moi. J’approchai mon visage du sien, elle sentait bon. Elle ouvrit légèrement ses lèvres ; je l’embrassai ; nos langues s’entremêlèrent.



Elle esquissa malgré tout un sourire et me serra plus fort entre ses bras. Je ne comprenais toujours pas grand-chose à la situation, mais l’ordre des priorités s’imposait de lui-même : je réfléchirais mieux lorsque j’arrêterais d’être obnubilé par la beauté incroyable d’Alys. Je l’attirai tout contre moi en me laissant choir dans le canapé ; elle s’y installa, à califourchon sur mes cuisses, et m’embrassa de nouveau langoureusement, tandis que je refermai mes mains sur sa merveilleuse poitrine. J’avais parfaitement oublié toutes les questions qui me taraudaient quelques minutes plus tôt : tout était plus que chaud, je bandais déjà à tout rompre, et la jeune femme l’avait senti en frottant son entrejambe contre mon bassin.



Elle n’acheva pas sa phrase, mais me tira après elle par la ceinture de mon jean avec un sourire mutin. Je me laissai guider jusqu’à un escalier qui nous conduisit dans une superbe mezzanine offrant elle aussi une vue ahurissante sur la ville à travers d’autres baies vitrées. Alys se campa à côté de moi pour ôter son chemisier et son soutien-gorge avec langueur et m’arracher immédiatement à ma contemplation de ce paysage incroyable. Je m’agenouillai à ses pieds pour caresser son corps et déguster ses seins somptueux. Ses mains allaient et venaient sur ma tête, accompagnant mes étreintes et m’exhortant à les rendre plus sauvages. Je déboutonnai rapidement son pantalon et m’apprêtai à le baisser lorsqu’elle me repoussa doucement pour insister :



En quelques minutes, nous nous retrouvâmes allongés nus tête-bêche à dévorer nos sexes tout excités, et la sculpturale Alys s’y prenait comme une reine, suçant et branlant avidement, et se balançait au-dessus de moi au rythme de mes coups de langue sur son intimité. Je sentais sur mon ventre s’écraser ses seins lourds, tandis que sa bouche montait et venait de plus en plus vite autour de ma verge ; je n’allais pas pouvoir tenir bien longtemps à ce rythme. Mais la merveilleuse jeune femme ne semblait pas vouloir s’arrêter, et ses déhanchements toujours plus rapides atteignirent bientôt leur paroxysme quand elle se crispa par à-coups dans une ultime série de spasmes, frottant avec rage son entrejambe sur mon visage au moment même où j’éjaculai dans sa bouche qu’elle maintenait bien serrée autour de mon gland en branlant encore vivement ma hampe.


Nous restâmes un instant étendus, après l’orgasme, sans bouger, nous prodiguant seulement de légers et doux frôlements des doigts le long des cuisses. Mais après quelques minutes de cette agréable torpeur, je me retournai pour venir m’allonger à côté d’elle, juste derrière son dos, et l’embrassai tendrement dans le cou en refermant de nouveau une main sur sa poitrine et l’autre entre nos deux corps contre ses fesses. La demoiselle était si troublante, si parfaite, si excitante, que je retrouvai prestement ma plus vigoureuse fermeté… et lorsqu’elle écarta doucement les cuisses, je m’enfonçai d’un seul coup profondément en elle, lui arrachant une longue plainte d’extase. Alys accompagna de mouvements du bassin mes premiers amples et puissants va-et-vient.



Nos gémissements allaient croissants, à mesure du rythme de plus en plus rapide que nous imposions. Ma partenaire finit par se défaire de mon étreinte et se retourner pour venir me chevaucher ; elle maintint tendu mon sexe sous son corps et s’y empala d’un trait, se lançant de nouveau dans de puissantes oscillations dont elle avait désormais tout le contrôle. Ses seins étourdissants se balançaient juste au-dessus de mon visage, et je m’en enivrai à chaque battement. Les cris de plaisir de la jeune femme étaient devenus des hurlements sauvages.



Il m’avait semblé deviner une voix, qui venait d’en bas, de l’entrée de l’appartement. Ma partenaire, elle, n’avait rien entendu, c’était évident ; elle continuait de se balancer au-dessus de moi en criant.



Elle poussa une dernière plainte étouffée, mais cessa de bouger à son tour.



La jeune femme s’extirpa de mon étreinte et, le plus silencieusement possible, alla ramasser mes vêtements qu’elle me rendit en boule tandis que je me levai à mon tour, le sexe toujours tendu.



Je me recroquevillai à l’intérieur de la penderie, sous de nombreuses belles tenues multicolores, et Alys repoussa silencieusement les portes derrière moi. Deux traits de lumière m’éclairaient, l’un passant par le trou de la serrure que n’obstruait pas totalement la clé, et l’autre le long de la porte qui n’était pas bien jointive. Je tentai de trouver une position confortable, m’agenouillant sur mes fringues en boule, et écoutant.



Je fis un effort pour me redresser légèrement et tenter de glisser un œil à travers le trou de la serrure. Celui-ci était finalement assez grand et me procurait un champ de vision confortable. La « maîtresse » semblait être une femme ordinaire, comme les autres. Je ne voyais pas en quoi elle se distinguait d’une « dégénérée ».



Elle s’approcha de mon armoire ; je me crispai d’inquiétude, mais elle se campa à quelques pas de ma cachette et se contenta apparemment de se contempler dans la glace, parfaisant un instant sa coiffure. En fait d’une femme ordinaire, elle paraissait même plutôt très belle. Sans doute d’une bonne trentaine d’années, vêtue d’une robe multicolore du genre de celles qui m’entouraient dans mon armoire, des cheveux raides longs et blonds tirés en une queue de cheval qui dégageait son joli visage figé en une expression ironique tandis qu’elle attendait une réponse.



Alys était visiblement très gênée, et rougissait encore à vue d’œil.



J’ouvris des yeux béats en entendant cela. Quant à la « maîtresse », elle semblait amusée par le désarroi de sa « servante ».



Tout en parlant, elle écarta les bretelles de sa robe et la fit glisser le long de son buste, dévoilant presque ses seins arrogants encore enfermés dans une fine dentelle. Un étrange tatouage ovale ornait son bras gauche, à mi-chemin entre le coude et l’épaule.



La merveilleuse rouquine s’approcha de sa « maîtresse ».



Et elle referma franchement ses mains sur sa poitrine. Là c’était moi qui étais à nouveau rudement excité. J’étais toujours à poil au fond de ma penderie, et si je m’étais hardiment ramolli lorsqu’il m’avait fallu me planquer, je reprenais vigueur à vue d’œil maintenant que je devinais les relations de ces deux femmes qui se pelotaient à trois mètres de moi. C’était d’ailleurs sans doute pour ça que Dame Machine de Trucbidule ne devait pas me voir, elle se gardait probablement l’exclusivité de sa somptueuse servante.



Elle caressa un instant la jolie rousse sous mes yeux ébahis et envieux. Finalement, les « dégénérés » en question, c’étaient peut-être juste des hétéros ? J’étais peut-être tombé dans un monde d’homos ? Mais non, ça ne tenait pas la route, comment qui que ce soit aurait pu savoir juste en me regardant dans la rue que…



La jeune femme s’agenouilla aux pieds de sa maîtresse, la dévêtant d’un coup en tirant vers le bas sa somptueuse robe ; je me redressai légèrement afin d’ajuster mon champ de vision et j’écarquillai soudain les yeux en retenant un hoquet de stupeur : sous le nez de ma jolie rouquine se tendait un pénis de belle taille ! Et elle se mit tout naturellement à le sucer comme elle l’avait fait quelques minutes auparavant avec le mien. Dame Machine était donc un transexuel ? Pourtant, sa silhouette, les traits fins de son visage…



Et sa voix, même ! Non, ce n’était pas possible ! Les lèvres pulpeuses d’Alys glissaient lentement autour du sexe gonflé qu’elle suçait profondément. Et la maîtresse accompagnait de légers mouvements du bassin les va-et-vient de sa servante, tout en lui caressant doucement les cheveux. Excité, incrédule, curieux et intrigué, je changeai de nouveau quelque peu de position pour modifier mon angle de vue et pouvoir contempler le visage de la créature blonde que je n’avais finalement sans doute que mal vu.


Mais la posture que j’avais adoptée depuis quelques minutes était trop inconfortable et ce nouveau mouvement fut de trop : je sentais poindre une crampe ; il fallait que je tende la jambe. Je serrai les dents en essayant de m’étendre sans me faire remarquer, heureusement couvert par les gémissements de Dame Machine. Mais je glissai en voulant finalement me redresser, produisant un bruit sourd au fond de l’armoire, et en tapant la porte de l’épaule. Et je me trouvai soudain parfaitement con, vautré nu dans ma penderie à demi ouverte devant les deux femmes.


Alys avait baissé la tête et rougissait de nouveau à vue d’œil tandis que sa maîtresse s’était instinctivement reculée et me contemplait avec un mélange de surprise et de colère. Ses yeux se fixèrent sur mon sexe encore presque tendu ; je fis pareil, et regardai le sien avec étonnement.



La somptueuse rouquine était toujours prostrée, assise appuyée sur une main, les jambes repliées sur le côté, le visage à demi caché derrière ses longs cheveux bouclés.



J’hésitais à lui répondre que je l’emmerdais, mais ça n’aurait sans doute pas arrangé la situation. Je relevais les yeux vers les siens, qu’elle maintenait braqués sur ma queue. Son visage n’était pas celui d’un homme.



Ses beaux seins étaient naturels, et les courbes superbes de sa silhouette élancée étaient bien celles d’une femme. Mais cette bite…



À quoi jouait-elle ? Elle prenait visiblement du plaisir à la détresse de sa servante.



Elle se mit à masturber doucement sa queue qui ne débandait pas. La mienne en revanche s’amollissait, et ma crampe revenait. Je m’extirpai finalement de l’armoire et me relevai avec peine.



Bon, elle commençait à être pénible, la trans. Je m’approchai de la pauvre Alys.



Je la contemplai une fois de plus ; elle n’était pas bien épaisse, sans doute peu encline à se battre… je pourrais sans aucun doute la maîtriser physiquement… Mais elle dut comprendre mes intentions.



Elle était belle, vraiment, et l’air rude dont elle s’était parée accentuait encore la délicatesse de son visage. Cette fois, elle avait lâché son pénis qui commençait à retomber quand même. Est-ce qu’elle bluffait ? Je me tournai vers Alys ; celle-ci leva les yeux vers moi et acquiesça d’un clignement de paupières appuyé.



Son ton s’était adouci.



Je soupirai avant de répondre.



Elle fronça les sourcils, mais ce ne fut pas le ton pourtant franchement insolent de ma réponse qui l’avait étonnée :



La belle blonde s’avança vers moi, sa verge désormais pendante oscillant entre ses cuisses, et vint effleurer mon visage de sa main gauche.



Ses doigts glissèrent sur mes épaules, puis sur mes côtes, descendant doucement.



Elle tourna les talons et s’éloigna vers une banquette.



Une fois assise, elle reprit :



Elle observa un moment de silence en me dévorant encore de haut en bas de ses yeux amusés.



La désinvolture avec laquelle elle avait ordonné cela me laissait sans voix. La somptueuse servante se releva et ôta de nouveau ses vêtements. Sans réaction, je l’observai s’approcher de moi, presser ses seins lourds et chauds contre mon torse, glisser une main entre mes cuisses, lever la tête pour que ses lèvres viennent effleurer les miennes.



Mais je n’eus pas le temps d’achever ma phrase. La jeune femme m’interrompit en m’embrassant, pressant mon visage contre le sien de son autre main derrière ma tête. Et dans ses grands yeux verts qui cherchaient les miens se lisait un mélange de soumission et de conviction. Sans parler, elle me disait d’accepter.


Bon, c’est vrai que ça aurait pu être pire… Être contraint de baiser, je pouvais sans doute m’en accommoder… Mais là, la situation, la façon dont cette… créature abusait de son emprise sur nous… Et puis d’ailleurs, la baiser, je voulais bien, mais comment ? elle voulait que je l’encule ?


Depuis le canapé, elle nous observait, nous dévorant tous les deux des yeux, et s’était remise à masturber sa verge qui avait repris une belle vigueur et pointait droit vers le plafond. Malgré tout, la situation m’excitait. Je me déparai momentanément de toute velléité de rébellion et laissai de côté mes scrupules pour m’abandonner aux effets conjugués des charmes dévastateurs de la sculpturale Alys et de la fascination envoûtante des caresses que se prodiguait sa maîtresse.


En quelques minutes, je bandais de nouveau à tout rompre, et savourai la pipe incroyable dont me gratifiait la superbe jeune rouquine, les yeux absorbés par la contemplation de la blonde toujours occupée à se branler sur le canapé.



L’interpellée extirpa mon sexe de sa bouche dans un long bruit de succion, puis se releva sans me lâcher, et, souriant, me tira doucement par la queue en direction de la banquette. Elle avait repris du poil de la bête, Alys, et la situation semblait lui convenir parfaitement.



Elle se redressa et se retourna pour s’agenouiller sur le canapé, s’appuyant sur son dossier, cambrée. Sous ses fesses rebondies, ses cuisses rondes écartées laissaient apparaître une vulve entrouverte que je devinais humide, et, plus loin, des testicules. Dame Heline de Gofarn était hermaphrodite !



Bon, elle voulait du cul, elle allait en avoir ! J’étais finalement excité comme jamais, et la belle Alys paraissait fermement décidée à satisfaire les moindres désirs de sa maîtresse (peut-être pour se racheter de m’avoir ramené…).



Et pendant qu’elle se glissait sous le ventre de cette « dame » Heline, je m’agenouillai et plongeai la tête entre les globes qui m’étaient offerts. Ma langue vint effleurer la fente déjà trempée au moment même où les lèvres d’Alys se fermaient sur le gland gonflé. Les fesses et le bassin s’agitèrent vivement entre nos deux visages, accompagnant du mieux possible les caresses que nous prodiguions de concert, et de vifs gémissements de plaisir nous encourageaient à continuer.


Je léchai avidement, parcourant ses lèvres de ma langue assoiffée, l’enfonçant par instants dans son vagin brûlant, sans ralentir un seul instant. Une plainte plus forte et quelques déhanchements plus saccadés me firent comprendre que la belle Heline venait d’éjaculer dans la bouche d’Alys. Je me reculai quelque peu pour la laisser savourer sa jouissance sous les dernières caresses de la sculpturale rouquine, et me relevai bientôt, guidai mon sexe tendu contre la vulve désormais ruisselante de l’hermaphrodite, et, alors que les ultimes gémissements de son orgasme passé ne s’étaient pas encore éteints, m’enfonçai en elle d’un seul puissant mouvement qui lui arracha un nouveau hurlement d’extase.


Alys s’extirpa de sous le ventre de sa maîtresse, s’assit sur le canapé, et s’essuya les lèvres en me souriant. Saisissant alors les hanches excitantes de la blonde insatiable, j’imprimai un rythme rapide d’amples va-et-vient qui manquaient de la déséquilibrer à chaque impulsion.



Ses cris n’avaient rien à envier à ceux que poussait sa jolie servante quelques minutes plus tôt quand elle était entrée et nous avait entendus. Je continuai à la défoncer à toute allure sans faiblir d’un iota jusqu’à ce qu’elle se crispe bientôt dans une série de spasmes en hurlant sous mes derniers assauts, avant de s’effondrer finalement inerte sur le canapé, la respiration rapide et le cœur battant.


Je la libérai et reculai d’un pas ; elle tourna la tête pour me lancer un furtif regard rayonnant, mais ferma rapidement les paupières et esquissa un léger sourire. Toujours furieusement excité, et décidé à satisfaire aussi la belle Alys, je m’approchai d’elle et la guidai dans la même position que sa maîtresse quelques secondes auparavant. Elle cria, elle aussi, lorsque je lui assenai les mêmes assauts, puissants et amples coups de bassin rapides, qui nous conduisirent bientôt tous les deux simultanément à l’orgasme où nous nous rejoignîmes en gémissant ensemble sous les yeux amusés d’Heline désormais ragaillardie.



En récupérant un peu, je contemplai sa silhouette enchanteresse curieusement agrémentée de son étonnant pénis redevenu flasque.



Cette fois-ci plus encore, je mourais d’envie de lui répondre que je l’emmerdais. La salope avait bien profité de moi, et maintenant elle me jetait comme une vieille chaussette. Elle s’éloigna en roulant du cul pour aller ramasser ses vêtements.



Mais Alys m’interrompit aussitôt en me prenant la main et en me pinçant le bras.



La propriétaire des lieux roula encore un peu des fesses jusqu’à l’escalier et descendit au niveau inférieur sans nous accorder le moindre regard supplémentaire. Je contemplai Alys ; elle se leva en m’intimant le silence d’un index posé sur ses lèvres, puis courut rejoindre sa maîtresse. J’allai moi aussi récupérer mes vêtements, me rhabillai et me laissai choir sur le canapé en soupirant. En bas, les deux femmes échangèrent encore quelques mots que je ne compris pas, et le son étrange de la barrière fermant l’appartement se fit entendre. Heline avait dû sortir.


Alys remonta en toute hâte et me lança son plus beau sourire. Elle était vraiment d’une beauté à couper le souffle.



Elle s’éloigna vers une pièce attenante.



Je ne pus m’empêcher de pouffer.



Ça m’était venu comme ça. Machinalement. Alors que je ne savais même pas d’où je venais… Je tentai une fois de plus de me souvenir.



Rien ne revenait. Aucun souvenir, mais j’étais pourtant sûr que ce n’était pas comme ça.



Elle me tendit une ample robe et un soutien-gorge qu’elle avait apparemment choisis dans ses affaires. Qu’est-ce qu’elle voulait que je foute de ça ?



Ma question n’avait pas franchement de sens, mais Alys la comprit quand même.



C’est pour ça que je n’avais vu que des femmes, depuis que j’étais là. En fait des êtres hermaphrodites à l’apparence de femmes.



Voyant que je ne m’occupais pas des vêtements qu’elle m’avait ramenés, elle m’ôta mon tee-shirt.



Je m’interrompis en constatant qu’elle était en train de tenter de m’ajuster le soutien-gorge qu’elle avait ramené.



En regardant la taille des bonnets, je n’arrivais pas à croire qu’il fût trop petit, mais autant le D ou le E me convenaient bien, autant le 90 ou 95 ne suffisait pas à entourer mon torse. Pendant qu’elle retournait farfouiller dans sa chambre, je poursuivis, hésitant :



Elle revint armée d’une espèce de lanière élastique et de plusieurs chiffons.



Puis sous mes yeux ébahis, elle m’enfila le soutien-gorge qu’elle ajusta dans mon dos avec la lanière. Je me regardai vaguement dans la glace : pour l’instant, on ne pouvait pas dire que je passais inaperçu.



Elle me racontait tout ça comme si c’était parfaitement anodin. Et moi je me révoltais au fur et à mesure.



Elle me tendit les chiffons.



Elle m’aida à arranger l’ensemble. Pour l’instant, ça ressemblait pas à grand-chose.



Je m’exécutai en m’agaçant un peu plus encore par cette dernière révélation.



Devant mon air déconfit, elle ajouta :



C’était sans doute censé me remonter le moral. Je me glissai dans la robe en essayant de conserver en place ma fausse poitrine de chiffons. Alys ajusta le vêtement derrière moi.



J’écarquillai les yeux de stupeur sans vraiment trouver quoi répondre.



Je me tournai de nouveau vers la glace et m’amusai un instant de mon reflet. N’eussent été mon visage et mon début de barbe, on aurait pu me prendre de loin pour une femme.



Je continuai à réfléchir tandis qu’elle fouillait une fois de plus sa chambre.



Super ! Un refuge… Ça m’évoquait les endroits où l’on gardait parqués les animaux de compagnie abandonnés. Et j’allais me retrouver là-bas avec tous les dégénérés du coin, qui visiblement étaient pour certains réellement dégénérés.



Et surtout j’allais me retrouver loin d’elle…



J’arrêtai de l’importuner et la laissai s’amuser à m’essayer chapeaux, écharpes, étoles, et même maquillages variés, jusqu’à ce qu’elle soit enfin satisfaite de mon apparence. Je donnai mon accord d’un rapide coup d’œil dans la glace, et nous nous apprêtâmes à finalement quitter l’appartement luxueux de Dame Heline avant qu’elle revienne.