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n° 16433Fiche technique10435 caractères10435
Temps de lecture estimé : 7 mn
02/10/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Quand on est jeune, parfois, on ne se rend pas compte des effets de la boisson.
Critères:  fh hplusag extracon boitenuit danser jalousie voir nopéné -occasion
Auteur : Ours Gris            Envoi mini-message

Série : Martine 2

Chapitre 01 / 02
Soirée mouvementée

Je vous propose une autre histoire, courte cette fois, avec Martine, une Martine encore très jeune…




ooOOoo<c/center>




Je ne suis pas trop amateur de danses, alors quand le moment arrive, j’ai plutôt tendance à me mettre en retrait. En plus, j’ai bien vu que Christian aime bien sa compagnie et qu’elle a l’air d’apprécier… alors… bien content de ne pas avoir à me forcer, et puis il doit avoir au moins vingt ans de plus qu’elle, alors je ne risque rien.


Ça me fait plaisir qu’elle ait trouvé un bon danseur, mais le slow, j’aurais bien aimé en profiter avec elle, c’est la seule danse que j’aime bien, Martine le sait. Tant pis pour moi, je n’avais qu’à me décider plus tôt. Veut-elle me punir de ne pas m’occuper d’elle ?

Ils ont baissé les spots mais je les aperçois quand ils passent sous la boule qui réfléchit les lumières.

Je souris ; qu’il pose ses mains sur le haut de ses fesses cela ne me dérange pas trop – un peu quand même – mais je suis surtout étonné qu’elle ne se rende pas compte que d’autres que moi pourraient s’en apercevoir… enfin, pas sûr… il faut vraiment les chercher du regard dans la pénombre et les distinguer parmi les autres couples.

Il me faut patienter de longues minutes avant de les apercevoir de nouveau, toujours enlacés, il n’a plus qu’une seule main sur ses fesses, mais plus bas, de l’autre main, il la serre par la taille pour bien la plaquer contre lui… Je trouve qu’elle exagère de se laisser faire.

La fin du slow me soulage un peu, et je ne suis pas étonné, quand elle vient vers moi, de la voir très rouge et les yeux brillants.



C’est vrai qu’elle en a bien besoin. Au bout de quelques minutes, je cherche Christian du regard et ne le vois pas, je me demande s’il ne l’a pas vue sortir et l’a suivie ? Il vaut mieux que j’aille voir, surtout qu’elle a un peu trop bu ce soir.

Quelques groupes prennent l’air sur le terrain devant la salle, je ne la vois pas.

Je vais vers le parking de voitures mais il fait bien sombre et il n’y a personne. Pendant un instant j’imagine qu’elle pourrait être dans une de ces voitures avec lui, mais non, je sais bien qu’elle ne ferait pas ça. Je prends le chemin de côté pour faire le tour de la salle au cas où…

C’est à ce moment-là que je la vois… que je les vois… contre le mur du transformateur. Il est tout contre elle et on dirait qu’ils s’embrassent. J’ai le cœur qui s’emballe.


Je m’approche en restant dans l’ombre, il l’embrasse dans le cou, lui caresse les seins et elle a l’air d’apprécier qu’il ait passé sa main sous son chemisier et j’angoisse à l’idée qu’il ait pu glisser sa main sous le soutien-gorge et qu’il lui pétrisse son petit sein. Son autre main glisse plus bas… mouvements de tissus… j’attends quelques instants et comme je ne distingue pas bien, je fais deux pas de plus vers eux au risque qu’ils me voient. Je veux savoir.


Cette fois c’est plus clair, son coude bouge rapidement et je comprends bien ce qui est en train de se passer. Il a passé sa main dans la culotte de Martine et il doit la frotter. Une angoisse terrible me prend à l’idée qu’il a passé ses doigts et que c’est son clitoris qu’il est en train de malmener aussi fébrilement… C’est sûrement ça ! Je vois le genou de Martine et le haut de sa cuisse dénudée, à moitié cachée derrière lui, et son genou bouge… elle va à sa rencontre, il lui fait du bien et elle doit faire aller-venir son pubis au même rythme comme elle fait avec moi dans ces moments-là. Je manque d’air, elle se fait branler devant moi et je n’arrive pas à faire un geste, je reste figé devant ce terrible spectacle et imaginant son petit clitoris tout rose se faire malmener par les gros doigts de Christian. Comment a-t-elle pu accepter qu’il puisse la toucher ?

Et comment se fait-il que je reste ainsi sans bouger, comme pétrifié, alors qu’il me suffit de faire trois pas pour que le cauchemar s’arrête ?


À ce moment, elle fait un mouvement de côté, j’ai un espoir, elle va sûrement se reprendre et l’interrompre… le repousser… Elle ne va pas aller jusqu’à le laisser la faire jouir ? Lui donner son râle de plaisir qu’elle ne donne qu’à moi ?

Je comprends mieux quelques secondes plus tard, quand son ventre blanc apparaît dans la pénombre, pâle comme la lune et, au-dessous, le triangle un peu plus foncé de son sexe frisé avec au centre sa fente plus sombre. Elle a baissé sa culotte et elle est prête à se faire prendre… là… comme ça… contre le mur.


Je reste fasciné par la blancheur de cet espace sous sa robe qu’elle maintient relevée très haut, d’une main, et par le mouvement explicite de son pubis, qu’elle tend loin vers l’avant avec un léger mouvement d’arrière en avant dans le vide, c’est terrible. Même quand il l’a relâchée un instant, le temps de se préparer, elle n’a pas cessé de simuler son mouvement d’accouplement, tellement il lui tarde de se faire pénétrer, juste appuyée au mur par le haut de ses épaules, les deux cuisses largement écartées et le sexe offert, dans l’attente de l’assaut de Christian…


Il se penche sur elle et la blancheur de son ventre disparaît, je vois encore une de ses cuisses blanches, largement écartée sur le côté… À l’idée qu’il est en train de la pénétrer, j’ai comme un coup dans le plexus et j’avance vers eux d’un mouvement mécanique.



Avant qu’elle rabatte rapidement sa robe, au moment où il se recule vivement, j’ai aperçu le gros gourdin dressé de Christian entre ses cuisses écartées, je n’ai pas pu distinguer si il l’avait déjà introduit et qu’il le ressortait ou s’il était seulement en train d’essayer de trouver le passage ? Je n’ose pas regarder entre eux deux pour voir ce qui se passe, je regarde sur le côté, vers le chemin.

Du coin de l’œil, j’aperçois Christian qui remonte sa fermeture éclair et elle qui ramasse sa petite veste de laine tombée à terre, elle fait un pas vers moi, hésite, et revient en arrière pour ramasser aussi sa culotte qu’elle bouchonne dans sa main. Christian repart vers la salle d’un côté pendant qu’on passe par l’autre, elle remet de l’ordre dans sa toilette en reboutonnant son chemisier.



Elle me fait oui de la tête, je l’entends respirer très fort.

Nous sommes rentrés chez nous sans échanger une parole. Arrivés à la maison, elle s’est endormie de suite, moi je n’y arrivais pas… je voyais toujours son ventre blanc et son sexe qu’elle poussait en avant.


Le lendemain, elle m’a dit seulement :



Je ne me souviens pas de ce que j’ai répondu ; il a fallu quelques jours avant que nous puissions en parler, mais c’était difficile pour tous les deux, elle a dit ne plus vraiment se souvenir, en baissant les yeux. De mon côté, il m’était difficile de lui faire des reproches, comment lui expliquer que j’étais arrivé depuis un moment et que j’aurais pu intervenir dès le début. D’accord, ils s’embrassaient déjà, mais il n’aurait pas eu le temps de mette sa main dans sa culotte, et le reste ne serait pas arrivé.


J’ai fini par lui demander des précisions sur ce qui s’était passé :



J’avais le cœur qui se mettait à battre trop fort quand il me venait à l’esprit que j’aurais pu ne pas sortir pour la chercher et qu’elle se serait fait prendre contre le mur, que je n’en aurais sûrement jamais rien su.


C’était à la limite du supportable, et pourtant, quand je revoyais la scène : Martine qui donnait de vigoureux coups de reins dans le vide, le sexe en avant, pour se faire prendre, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir une étrange excitation, et même regretter, d’une façon incompréhensible, de ne pas l’avoir vue s’accoupler et gémir de plaisir sous les assauts de Christian. J’en étais réduit à imaginer la suite en bandant tellement fort que j’en arrivais presque à jouir en imaginant l’instant où il se serait crispé pour la remplir en s’enfonçant dans elle pendant qu’elle pousse ses cris de jouissance.


Quand on revoyait Christian, elle lui disait bonjour rapidement, sans le regarder, et restait toujours à l’écart de lui ; cela avait l’air de l’arranger, je pense qu’il craignait que je puisse dire quelque chose en présence de sa femme.


Depuis ce jour, Martine a pris conscience des dangers de trop boire et elle a toujours fait très attention de boire modérément. J’apprécie cependant quand nous sommes avec des amis, qu’elle lève son verre dans ma direction avec un petit sourire de connivence. Je ne sais pas si elle se souvient, à ce moment-là, de cet événement, ou si elle me provoque, me disant « Attention… on ne sait pas ce qui pourrait arriver ».


Effectivement, parfois il se passe des « choses »… mais elle sait très bien ce qu’elle fait… et elle sait que je sais… mais c’est une autre histoire.