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Temps de lecture estimé : 22 mn
22/10/14
Résumé:  Un mariage chez un viticulteur. Il fait chaud, le vin détend... un peu trop peut-être...
Critères:  fh fhh hagé couple extracon cocus fête voir -cocucont
Auteur : Ours Gris            Envoi mini-message

Série : Martine 2

Chapitre 02 / 02
Le vieux chai

C’est une suite – presque – logique de mon récit précédent, "Soirée mouvementée" . Une fête, du bon vin, une occasion… et pourtant une éternité s’est passée entre ces deux histoires…




ooOOoo




J’aime bien regarder les autres s’amuser autour de moi, et puis après le repas copieux, je me sens aussi un peu en léthargie. Tiens ! Voilà ma femme, elle se souvient que j’existe. Avec un air mystérieux, elle se penche à mon oreille.



Sans attendre ma réponse, l’œil brillant elle me fait un petit « au revoir » de la main.


Quand on fait la fête chez un viticulteur, le vin coule à flot, mais je sais que Martine fait toujours très attention, elle n’a jamais oublié qu’elle avait failli faire une « grosse bêtise » après avoir trop bu lors d’une soirée de mariage.


Cela fait un bon moment qu’ils lui tournent autour, tous les deux… de Jules, ça ne m’étonne pas trop, sa femme n’est pas très belle, pas très fut’-fut’ non plus. Je comprends que Martine puisse l’attirer, en plus il doit se considérer comme un simple ouvrier de la vigne et qu’elle puisse plaisanter à égalité avec lui, ça doit lui plaire. Pour lui Martine est une bourgeoise, alors sa gentillesse envers lui le flatte. Pour Norbert, je comprends un peu moins, il a une très belle jeune femme… mais peut-être un peu coincée, alors que Martine rit de ses plaisanteries un peu douteuses et même parfois lui réplique, ça doit le changer et il doit croire qu’elle est peut-être plus portée sur le sexe que sa femme… mais bon, ce n’est pas une raison pour qu’il se conduise comme si elle était en chaleur, il ne faut pas exagérer…


Je les regarde s’éloigner vers le vieux chai. Avec ses vieilles planches, il est juste derrière le nouveau chai plus moderne, le propriétaire, nous l’avait montré il y a quelques mois.


Avant de passer la porte, Martine regarde une nouvelle fois vers moi, elle hésite un peu et entre à la suite des deux hommes. Elle serait entrée juste avec l’un d’eux, je me serais un peu inquiété, mais avec les deux, le risque est moindre… À la réflexion, je pense quand même qu’il y avait un message dans son regard, je me lève de ma chaise, où j’étais tranquillement assis à l’ombre et je me dirige à mon tour discrètement vers le vieux chai.


Une succession de pièces avec de vieilles barriques, certaines abandonnées, d’autre pleines de vieilles cuvées, séparées par de nombreuses cloisons…

J’entends des voix dans une pièce venant du fond. Ils sont là-bas. Heureusement, il y a peu d’ouvertures, tout est sombre, ils ne vont pas me voir arriver. J’arrive à la dernière salle, celle où il y a les grosses barriques, ils se sont déjà servis et goûtent le vin. Je reste dans l’ombre, juste à l’entrée derrière un vieux panneau vermoulu. L’un d’eux a dû tirer sur un câble pour ouvrir une petite lucarne, cela me permet de bien les distinguer tout en restant dans l’ombre près de la porte.



Je trouve qu’ils la serrent un peu beaucoup, elle essaie légèrement d’éviter qu’ils se collent trop à elle, mais ils ont vite fait de se rapprocher à nouveau, et elle se trouve coincée entre eux et un énorme tonneau de chêne.



Elle fait tourner le vin dans le verre, ils la regardent faire, toujours presque collés sur elle. À ce moment, elle tourne son regard vers la porte, je suppose qu’elle attendait mon arrivée, je bouge un peu, elle doit distinguer ma silhouette dans la pénombre. Les deux autres ne la quittent pas des yeux et ne se doutent rien, bien loin d’imaginer qu’un voyeur les observe. D’un geste naturel, elle tend discrètement son verre dans ma direction, comme pour regarder la couleur du vin, et sans doute aussi pour me faire comprendre qu’elle ma vu, puis le porte à nouveau à ses lèvres pour en prendre une gorgée.



Et au lieu de jeter le reste, elle porte à nouveau le verre à ses lèvres et le boit en entier. À cet instant, son comportement jette un trouble, que peut-on penser d’une femme qui accepte de s’isoler ainsi avec deux hommes au fond d’un vieux chai et qui boit déraisonnablement ? Je sens comme une tension dans le soudain silence. L’atmosphère change. Ils commencent à se demander s’il se pourrait que quelque chose devienne possible ?


Moi-aussi !



Norbert la sert à nouveau copieusement, elle ne fait aucun geste pour empêcher que le verre soit rempli presque à ras-bord. Cela m’ennuie un peu, c’est le troisième verre, j’ai bien compris que le vin l’a un peu grisée et que cela la met dans de « bonnes » conditions.


Pendant qu’elle porte le verre à ses lèvres, il repose la bouteille et pose doucement sa main sur sa hanche, elle le laisse faire comme si elle n’avait rien senti, elle déguste très lentement. De sa hanche, il a passé sa main sous sa veste sur sa taille, elle le laisse toujours faire tout en regardant dans ma direction et en continuant à absorber une gorgée de vin. Je suppose qu’elle doit se dire que si je veux intervenir c’est maintenant, mais je la sens si bien disposée… Elle sait que j’aime bien qu’elle se fasse draguer, mais sait bien se dérober très habilement. Alors pourquoi eux ? Je ne la comprendrai jamais, alors pourquoi pas aujourd’hui ?


Jules s’est mis de l’autre côté, il ne sait pas quoi faire, mais ne quitte pas des yeux la main de Norbert qui a remonté sous la veste de Martine, je me doute qu’il doit lui caresser doucement les reins et comme elle ne réagit toujours pas, il continue sa caresse. Je suppose qu’il est prêt à s’excuser et à revenir en arrière si elle avait une réaction, mais non, elle continue à boire lentement, silencieusement.


Il s’enhardit encore et passe à un niveau nettement supérieur en posant sa deuxième main sur son ventre, pas trop bas, bien sûr, pour commencer. Il la bouge doucement comme un très léger massage, son autre main, dans le dos, est descendue, il aborde la croupe, descend sur une fesse… il s’enhardit encore. Si elle se laisse caresser le ventre et les fesses comme ça, c’est qu’elle le veut bien et que ça lui plait. La caresse devient plus pressante, il lui saisit une fesse à pleine main tandis que la main de devant descend doucement plus bas sur le pantalon, arrive à hauteur du sexe. Il appuie doucement, il frotte un peu la touffe qu’il doit sentir à travers le tissu. Elle se laisse faire, comme si elle ne sentait rien. Cette fois il ne peut plus avoir aucun doute, ça lui plait qu’il la caresse et elle est consentante. Jusqu’où est-elle prête à aller ?


Jules les regarde faire, hypnotisé par la main de Norbert qui caresse le ventre de Martine et sans aucun doute, le sexe. On voit bien son index qui appuie là où elle doit avoir sa fente.


Martine finit sa dernière gorgée, se retourne un peu pour poser son verre et d’un geste qui lève toute ambiguïté sur ses intentions, elle retire sa veste et la laisse tomber négligemment au sol. C’est le signal qui leur manquait. Ils ont compris qu’elle était totalement consentante, un peu ivre peut-être, mais c’est bien elle qui l’a cherché… et qu’ils n’ont plus qu’à se servir.


Le souffle court, Norbert la saisit à bras le corps et cherche à l’embrasser, elle se dérobe un peu et tourne sa tête pour qu’il n’atteigne pas ses lèvres, mais le laisse embrasser sa joue d’une façon torride et descendre ses lèvres dans son cou. Elle est tournée vers moi, sûrement pour s’assurer que je suis toujours là. J’entends son soupir, ça lui fait de l’effet. Jules s’approche à son tour, sans trop savoir comment participer. Par où commencer ? il lui caresse le dos, puis descend sur ses fesses comme a fait Norbert un moment avant.


Norbert lui tire le chemisier hors du pantalon et lui caresse la peau du ventre, tout blanc dans la demi-obscurité. Sa main descend pour essayer de passer à l’intérieur du pantalon, maintenant qu’elle s’est laissée toucher par-dessus le tissu et qu’il a senti ses vallonnements, il lui tarde de la toucher vraiment. D’un geste rapide il défait les premiers boutons et glisse sa main vers le trésor. Comme il a du mal à passer, il défait un autre bouton et d’un geste rapide lui baisse le pantalon au-dessus des genoux, ce qui fait glisser un peu sa culotte au passage. J’ai un coup au cœur en voyant apparaître ses poils blonds frisés au-dessus de la culotte blanche. L’accès est libre, elle n’a rien fait pour l’empêcher.


Elle entrouvre les cuisses. La vision de cette main qui bouge dans la culotte et qui doit lui triturer les chairs est terriblement excitante, avec juste au-dessus la touffe de poils échappée de la culotte… Jules en profite aussi pour y glisser sa main également par derrière. Cela fait descendre la culotte encore plus bas et apparaître son sexe en entier, avec les doigts de Norbert qui s’agitent dans sa fente. Jules se contente de l’accès arrière en passant la main entre les fesses, il doit atteindre son petit abricot. Pendant quelques secondes j’essaie d’imaginer ses sensations, avec Norbert qui fait monter la pression en s’activant sur son clitoris et Jules qui doit la tâter partout avec ses gros doigts maladroits…


Elle résiste un peu quand elle sent que Norbert cherche à lui enlever complètement le pantalon, je me doute qu’elle a un peu peur que quelqu’un arrive et les surprennent dans cette position, surtout elle qui se retrouverait le sexe à l’air. Peut-être aussi perturbée par Jules qui l’embrasse dans le cou et qui continue ses caresses dans la raie des fesses. Elle retient son pantalon d’une main hésitante, et finalement elle se laisse faire. Le pantalon descend, elle ne proteste pas quand sa culotte glisse aussi. Je pense qu’elle en a pris son parti, juste un regard vers l’endroit où je suis, au moment où elle tombe sur ses mollets. Elle se doute bien que je suis d’accord puisque je ne dis rien. Maintenant qu’elle en est à ce stade autant aller jusqu’au bout.


Sa belle touffe blonde m’apparaît en entier. Ses fesses rondes et blanches ressortent quand elle se penche en avant et relève son pied pour que Norbert lui retire sa culotte. Jules en profite pour faire glisser sa main plus loin entre ses cuisses, il a bien le droit lui aussi de sentir la moiteur de sa fente, pas longtemps, elle passe sa main dans son dos pour la repousser doucement. Je suppose qu’elle a senti un doigt trop curieux qui a voulu s’introduire dans un endroit interdit, du moins pour l’instant.


Ça me fait un drôle d’effet de la voir ainsi dans la pénombre, juste avec son chemisier rouge et rien au-dessous, entre ces deux hommes. Son ventre blanc, son sexe blond que Norbert caresse… il passe sa main entre ses cuisses. Elle les laisse s’ouvrir pour qu’il accède facilement, il doit tout sentir sous ses doigts, les lèvres, les muqueuses, le clitoris qui doit gonfler sous cette caresse, telle que je la connais. Une légère poussée des reins vers l’arrière, aide-t-elle Jules à faire entrer un doigt ? Elle regarde encore dans ma direction, elle doit se demander ce que je pense d’elle en ce moment de la voir se faire ainsi caresser ses orifices par deux hommes à la fois.


Norbert la fait se retourner et la pousse doucement contre la grosse barrique, Jules retire sa main avec regret et se repousse un peu, il doit comprendre que maintenant le principal va arriver. Va-t-elle continuer à se laisser faire ?


C’est évident qu’elle va se laisser faire… qu’elle va les laisser tout lui faire… elle se laisse guider selon le bon vouloir de Norbert. Il la tourne complètement contre la grosse barrique pour la mettre en bonne position et se met derrière elle, elle a très bien compris comment il veut la prendre et docilement elle pose sa joue et sa poitrine contre le bois rugueux et recule suffisamment ses pieds pour prendre un bon appui. Norbert relève son chemisier, aidé par Jules qui lui soulève son soutien-gorge et libère ses seins qui jaillissent brusquement à l’air libre comme libérés d’une prison.


Avec l’esprit pratique, Norbert coince les pans du chemisier entre ses omoplates dans une bretelle du soutien-gorge, la scène est terriblement érotique de la voir se préparer tranquillement à cet accouplement, elle est presque entièrement nue, avec juste le corsage tout en haut de ses épaules et le soutien-gorge relevé au-dessus de ses seins qui pendent. C’est comme dans ces films où la femme se retrouve presque entièrement à poil pendant que l’homme ne fait que déboutonner son pantalon pour en sortir son sexe… et c’est bien ce que Norbert est en train de faire, pendant que Martine qui comprend que l’instant fatidique approche, se cale contre le tonneau et écarte très largement ses jambes pour lui donner un accès facile à son sexe. Quelle émotion de la voir chercher la meilleure position pour se faire prendre sans que personne n’ait besoin de lui dire ce qu’elle a à faire ! Elle tend ses jolies petites fesses rondes, avec la raie bien dessinée et je devine dans l’ombre ses orifices qu’elle met à disposition. J’ai quand même une angoisse à l’idée que Norbert puisse avoir une préférence pour son petit trou et délaisse l’entrée principale qu’elle lui offre avec tant de gentillesse. Que ferait-elle s’il lui prenait l’envie de l’enculer ? En cet instant, je ne sais vraiment pas.


Norbert a extrait son sexe. Je ne le vois pas bien dans la pénombre mais ça a l’air imposant. Il s’approche entre les jambes de Martine, largement écartées et lui présente son mandrin entre ses fesses. Elle l’a senti et les tend doucement vers l’arrière. Il cherche le passage. Mon cœur se met à battre très fort quand je la vois écarter encore plus ses cuisses, creuser les reins et se pencher en avant pour lui faciliter l’accès… c’est terriblement émotionnant de la voir ainsi s’offrir à cet homme. Instant qu’elle partage avec moi puisqu’elle sait que je la regarde faire. Elle sursaute, pas besoin de voir en gros plan pour comprendre qu’il a trouvé le passage et est entré. J’entends une légère plainte, il n’a pas été très doux, au contraire, plutôt violent dans sa pénétration. En deux puissantes poussées il est au fond, bien appuyé contre ses fesses, les mains accrochées de part et d’autre de son bassin pour avoir une bonne prise, il commence ses mouvements de va-et-vient.


Jules veut sa part, il se colle contre le côté de Martine et se met à lui dévorer le dos de baisers, et comme Norbert a négligé les seins, il s’empare de celui qui est à sa portée et le triture fébrilement.


Comme une musique bien réglée, les trois corps bougent en rythme, le visage de Martine monte et descend contre la barrique, elle a fermé les yeux. Un de ses seins racle le bois, l’autre sein est trituré violemment par Jules, le bout de la pointe rose apparaît par moments entre deux de ses gros doigts. Tout le corps de Martine bouge en rythme, son dos, ses fesses rondes sur lesquelles se frotte le ventre de Norbert, un Norbert qui s’active puissamment. Par moment, un léger retrait décolle son ventre des fesses rondes, suivi d’une puissante poussée pour aller jusqu’au fond de son vagin. Jules a penché sa tête pour mieux assister à la pénétration, il doit voir, par intermittences, le gros sexe de Norbert qui entre et sort entre les fesses de Martine et comme elle a fortement cambré ses reins pour être bien prise, il voit peut-être, l’entrée du vagin et l’anneau de sa muqueuse distendue, qui enserre le sexe de Norbert ? Moi aussi, j’aimerais beaucoup voir ça de près, mais je ne peux pas tout avoir, c’est déjà extraordinaire de la voir en train de se faire prendre par ces deux hommes.


Je suis surpris par le sursaut soudain de Martine et son gémissement. D’un grand coup Norbert vient de la remonter le long de la barrique, il est en train d’éjaculer et s’est introduit jusqu’au fond d’un puissant coup de rein pour se vider. En bon complice, Jules la maintient fermement, sa main toujours crispée autour d’un sein, pour qu’elle reste en position pendant les puissantes décharges de Norbert qui la remplit.


C’est fini. Il se retire doucement, je le vois s’extraire. Il lui en avait mis une sacré longueur, je suis toujours surpris de voir que son vagin puisse s’adapter à de telles dimensions. Le sexe pendant, Norbert se recule de trois pas pour le remettre en place et rajuster son pantalon sans quitter des yeux les fesses rondes de Martine. Jules va-t-il oser prendre sa place ?


Martine reste dans la même position, j’ai bien compris qu’elle attend le suivant. Jules hésite, elle tourne sa tête vers lui et leurs regards se croisent. Il comprend qu’elle attend qu’il la prenne à ton tour, mais va-t-il oser passer juste après Norbert ?


Il n’attend pas une seconde de plus. De maintenir Martine contre lui pendant l’accouplement en regardant le sexe de Norbert s’activer, a dû lui donner une sacré envie, il farfouille à son tour dans son pantalon pour sortir son membre. Il bataille un peu, j’imagine que la bête dressée doit être difficile à extraire, il réussit enfin, entoure Martine de ses deux bras et essaie de laisser entrer sa bite toute seule en soufflant fort. Il se rend compte qu’il a du mal à trouver l’entrée, assure sa prise autour du ventre de Martine de son bras gauche, et à l’aide de sa main droite, il essaie de diriger son membre au bon endroit. Je ne vois pas bien, il n’a pas l’air aussi long que celui de Norbert mais son gland sombre me paraît énorme, cela ne m’étonne pas qu’il ait du mal à le faire rentrer.


Martine bouge ses reins pour l’aider à trouver le bon angle, comme elle l’a fait pour Norbert pour l’aider à trouver l’entrée. Il n’a pas à chercher longtemps, je me doute que le passage de Norbert a dû mettre le vagin de Martine en bonne condition. Il passe et d’un coup de rein puissant, il s’enfonce à son tour. Moins d’une minute après la sortie de la bite de Norbert, une autre bite s’active dans son ventre, une nouvelle fois Martine gémit, elle a dû la sentir passer ! Pour faciliter, elle écarte encore plus ses jambes et cambre ses reins pour bien offrir son sexe à la pénétration de Jules. Une nouvelle fois, quel spectacle de la voir, toujours presque nue, ses petites fesses rondes tendues en arrière, les reins arqués, ses seins qui pendent et ballottent d’avant en arrière, et Jules accroché à son ventre comme un gros chien poilu en train de monter une chienne en chaleur.

Norbert s’est appuyé d’une épaule sur une barrique et regarde à son tour l’accouplement de Martine avec Jules.


Je m’attendais comme précédemment à une série d’allers-retours rythmés et je suis surpris d’entendre un puissant grognement de plaisir et de le voir agripper Martine en la tenant à bras le corps, ses reins en proie à des soubresauts incontrôlés. Ce qui pourrait être très rigolo dans d’autres circonstances, prend en cet instant, une dimension extrêmement érotique.


À ce moment-là, Martine, qui était restée plutôt passive et soumise aux deux hommes, pousse fortement ses fesses vers l’arrière pour venir à sa rencontre. Elle passe sa main sur le côté pour l’agripper et le maintenir contre elle pour qu’il ne ressorte pas trop tôt. Elle se penche en avant, son dos se creuse, ses reins s’arquent encore plus, elle s’offre à la bite de Jules pour qu’il la fasse rentrer le plus loin possible, pendant qu’il gicle. Et en même temps que le râle sourd de Jules, je l’entends pousser son cri perçant de plaisir, la jouissance de Jules en train de la remplir a déclenché son orgasme et elle est en train de jouir en même temps que lui en poussant fortement en arrière pour se faire pénétrer au plus profond.


Le cri de Martine, comme un écho, me reste étrangement en tête, quelqu’un qui l’aurait entendu sans assister à l’accouplement, aurait sûrement pensé qu’elle se faisait écraser le pied. Étonnant qu’il n’y ai pas beaucoup de différence entre un cri de plaisir et de douleur.


Norbert est immobile comme une statue, il s’attendait bien à ce que Jules éjacule à son tour dans Martine, mais je crois que lui non plus n’en revient pas de voir Martine en train de jouir devant lui, un peu étonné sûrement qu’elle puisse jouir avec un ouvrier et pas avec lui.


La main de Martine le relâche, les jambes en coton après la jouissance, elle se laisse glisser contre la barrique, les cuisses curieusement écartées comme une grande grenouille à la peau blanche. Elle reprend un peu ses esprits, Norbert l’aide galamment à remonter de son étrange posture et à se redresser pendant que Jules défait son pantalon pour remettre son matériel et sa chemise en place.


La tête baissée, Martine se rhabille, sûrement un peu gênée que les deux hommes l’aient vue en train de jouir, à moins que cela l’ennuie à cause de moi. Elle voulait peut-être seulement s’offrir en spectacle sans penser qu’elle aurait pu se faire surprendre par un orgasme inattendu. Elle tire sur le soutien-gorge pour remettre ses seins en place, redescend avec un peu de difficulté son chemisier que Norbert a entortillé sur ses épaules. Elle cherche ses vêtements autour d’elle. C’est Norbert, toujours galant, qui ramasse sa culotte et lui tend, elle s’appuie sur son bras pour la remettre, sans chercher à camoufler ses fesses. Ce n’est plus le moment de jouer la pudique. Tous deux regardent fixement son ventre et son sexe blond dans lequel ils viennent de prendre leur plaisir, ils regardent son sexe jusqu’à sa disparition dans la culotte blanche. Ils doivent avoir un sentiment d’irréel. Ont-ils rêvé ou bien viennent-ils vraiment de se vider les couilles dans le ventre de cette petite bourgeoise ? Tout s’est si vite fait.


Je suppose que Norbert s’imagine que c’est sa prestance qui a attiré Martine et pour lui c’est une conquête de plus. Mais il doit se dire quand même que c’est une sacré salope pour se faire prendre aussi par Jules, et jouir avec lui en plus. Pour Jules ce doit être plus compliqué. Timide et complexé, c’est sûrement la première fois qu’il fait l’amour avec une autre femme que la sienne et il doit avoir du mal à comprendre qu’elle ait accepté qu’il puisse jouir dans elle, à moins que lui aussi pense que c’est une sacré salope qui aime le sexe et qu’elle doit avoir d’innombrables amants.


Ils sont bien loin tous les deux de la vérité, que c’est une mère de famille comme les autres qui ne pense habituellement qu’à s’occuper de ses enfants et de son mari, et qu’aujourd’hui elle a voulu passer un bon moment et offrir à son mari un spectacle érotique inattendu, parce qu’elle était dans un bon jour et que les circonstances ont été favorables.


Norbert lui tend son pantalon. Je pense que Jules apprécie qu’elle se tienne amicalement à son bras pour l’enfiler ; elle remonte la fermeture éclair et tend sa main pour prendre sa veste.


Dans le silence, j’entends la voix un peu enrouée de Martine :



Ils ont compris son intention, il vaut mieux que personne ne les voie sortir ensemble, des gens mal intentionnés pourrait se demander ce qu’ils faisaient dans le chai. Ils ne disent rien, Norbert range les verres tandis que Jules va fermer la lucarne. Merci Jules d’avoir pensé à ouvrir cette lucarne.


En fait, ils n’ont pas tout compris, Martine se doute que je suis encore là, et elle ne tient pas à ce qu’ils sachent que j’ai tout vu. Elle me repère tout de suite derrière la porte alors que j’ai déjà commencé à m’éloigner, et me prend la main, nous sortons rapidement. Sans rien dire, au lieu de revenir vers la fête, on fait le tour du bâtiment, on ne devrait rencontrer personne. Dans un endroit tranquille, elle s’arrête enfin et se tourne vers moi.



Elle ne répond pas et sourit.



À ce moment je remarque quelque chose sur sa joue.



Sur sa joue, je vois comme une marque violette. Je touche du doigt, c’est un peu de la moisissure de vin du tonneau. Ça s’est collé sur sa joue quand elle s’est appuyée pendant qu’ils l’ont prise chacun leur tour. Elle passe son mouchoir dessus.



Elle regarde autour d’elle pour voir si il n’y a personne dans les environs, soulève son chemisier, et relève légèrement son soutien-gorge pour laisser ressortir le bas de ses seins. Effectivement, elle a quelque chose sur le côté du sein gauche, ce sont des stries qui lui ont entamé la peau, et tout son côté est recouvert de cette couleur violette. Je regarde en même temps son petit sein droit, je ne peux pas m’empêcher de repenser à la grosse main de Jules qui le malaxait sans arrêt pendant que Norbert la baisait.



La soirée s’est poursuivie sans problèmes, Norbert et Jules se sont rapprochés de leurs femmes. Besoin de se faire pardonner ? Parfois, ils lançaient un bref regard vers Martine, mais elle était toujours en compagnie de nos amis ou de la famille. Je les ai même vus me regarder discrètement. Je ne sais pas ce qu’ils peuvent penser de moi, ça dépend du point de vue. Ils peuvent me trouver chanceux… ou malchanceux, mais ça m’est complètement égal, ça me fait même sourire, de penser qu’ils sont loin de s’imaginer que je les ai vu s’agiter bestialement sur Martine. Je me demande comment ils réagiraient s’ils savaient.


Par moment, me vient le mot « amants », mais je sais que Martine n’aime pas ces mots : amant, maîtresse. Pour elle, un amant c’est un homme avec qui une femme fait l’amour sans le dire à son mari, un homme dont elle est amoureuse, avec qui elle a envie de recommencer souvent. Alors évidemment, ça n’a rien à voir avec ce qui s’est passé, mais moi j’aime bien utiliser ce mot.


À un moment, tout le monde s’est mis à faire une farandole et ils sont débrouillés pour danser avec elle, l’un devant, l’autre derrière, ça lui a bien plu. J’ai fait une photo au moment où elle passait devant moi, ses deux complices lui tenant la main. Elle me fait un grand sourire, fière d’elle. Je crois que c’est vraiment le mot, elle est fière de son exploit, d’être capable d’avoir fait ça. Elle pourrait avoir envie de recommencer, de trouver d’autres occasions, mais je sais bien que non. Pendant des années, elle va redevenir la femme au foyer fidèle qui ne s’intéresse absolument pas aux autres hommes, seulement à moi, jusqu’à ce qu’un jour, une envie la prenne…


Quand nous sommes partis peu après minuit, Norbert est venu faire un baisemain très respectueux et Martine lui a dit « merci monsieur » avec une petite révérence. Je ne sais pas si elle lui a dit merci pour le baisemain, ou pour l’autre baise ?


Jules avait l’air très intimidé pour lui dire au revoir, j’ai l’impression que sa femme s’est rendue compte que Martine lui plait bien car elle le regardait d’un air courroucé. Ils se sont serrés la main et en partant elle lui a fait un petit signe de la main avec un joli sourire, il a eu l’air soulagé et heureux de ce petit signe de connivence. Je pense qu’il devait avoir l’impression d’avoir commis quelque chose d’interdit quand il avait ses doigts entre ses fesses, alors ce petit signe l’a détendu, elle ne lui en veut pas de ce qu’il a fait, il est soulagé.


De retour à la maison, je serais bien passé aux choses sérieuses tout de suite, mais Martine est restée un bon moment dans la salle de bain. Quand elle est venue dans le lit, j’ai vu avec plaisir qu’elle avait laissé les traces violettes sur sa poitrine, elle a juste un peu soigné ses écorchures. J’ai posé ma joue sur son sein gauche et l’odeur forte du vieux vin est revenue, odeur d’alcool et de bois, toutes les images sont revenues d’un bloc, les corps qui s’agitent, son cri…


J’ose à peine toucher son sein droit. Comment ont-ils pu torturer ce sein magnifique ? Moi qui aime l’effleurer, sentir sa rondeur, le presser à peine, juste pour en faire ressortir le bourgeon, alors que je l’ai vu se faire tordre violemment, j’ai vu des doigts s’enfoncer profondément dans sa chair, Jules le saisir à pleine main, le serrer sauvagement et en faire ressortir la pointe rose comme l’extrémité d’une baudruche prête à éclater et elle n’a rien dit… le plaisir dans la souffrance !


Heureusement je n’ai pas le même problème entre ses cuisses, peut-être parce que je n’ai pas vu de près ce qui s’est passé, je n’ai pu que le deviner, même si j’ai très bien compris tous les instants les uns après les autres.

Quand elle a senti que je voulais lui faire un suçon moi aussi, à côté de celui de Jules, elle s’est d’abord un peu crispée, et puis elle a dû se dire que j’y avais bien droit moi aussi, et elle m’a donné son cou, elle me l’a offert largement en penchant sa tête de côté, et simultanément elle m’a offert son sexe aussi en écartant ses cuisses en grand et en relevant son pubis, comme si elle me disait prends-le, il est à toi maintenant, totalement à toi…


Le plaisir de se retrouver après ces événements chargés d’émotions et d’érotisme, la chaleur de son vagin qui m’enserre, qui vibre doucement. Bien sûr, je ne pense plus avoir la puissance de Norbert, mais c’est bien autre chose, c’est le plaisir d’être l’un dans l’autre, de se retrouver. D’ailleurs Norbert n’a certainement rien ressenti de ce plaisir sensuel. Pressé de tirer son coup, il n’a sûrement rien senti de ce gant de velours qui enserre. Jules, lui, a peut-être ressenti cette chaleur, cette moiteur, rajoutées à l’excitation du moment, c’est ce qui l’a fait jouir. J’imagine son gland cramoisi qui gicle, qui remplit le fond du vagin et je me sens partir moi aussi. Moi aussi j’éjacule, je suis moi avec les couilles tordues de plaisir, mais je suis aussi Norbert qui s’enfonce, je suis Jules qui explose. On remplit le vagin de Martine tous les trois, elle me serre très fort contre elle, je sais bien qu’elle y pense elle aussi et qu’elle sait que j’y pense.


Je suis resté longtemps sur elle, dans elle, on n’a pas envie de se séparer, on veut se garder le plus longtemps possible l’un dans l’autre, s’appartenir à nouveau tous les deux. Ne faire qu’un…