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Temps de lecture estimé : 13 mn
19/11/14
Résumé:  Michel est grièvement blessé en venant au secours d'une mère de famille. Le maire vient le féliciter. Michel tombe amoureux de sa fille.
Critères:  fh amour fellation 69 pénétratio fsodo mélo -amourpass
Auteur : Bertrand D            Envoi mini-message

Série : Mon merveilleux amour

Chapitre 01 / 03
Séparation

Je m’appelle Michel. J’ai eu la chance d’avoir une mère très attentionnée, qui m’a protégé. Je pouvais toujours compter sur elle, même lorsque je faisais des bêtises. Mais attention : dans des limites raisonnables. Je n’étais pas un bûcheur, tout simplement un élève moyen comme il y en a tant. Toutefois, je ne sais pourquoi, depuis toujours j’aime la nature. Aussi, après le brevet j’ai opté pour le lycée agricole. Et là, je me suis éclaté ; j’ai obtenu le BTS. Tout est pour le mieux ; avec maman, nous sommes parfaitement heureux. Pourtant, je n’ai pas de père. Maman n’a jamais répondu à mes questions. Peut-être une liaison avec un homme marié ou une erreur d’un soir, ou je ne sais quoi. C’est son secret, aussi ai-je cessé de l’embêter avec ça.


Malheureusement je suis au chômage. Je cherche pourtant du travail, mais il est difficile de trouver un bon job de jardinier paysagiste. Nous subsistons grâce au salaire de maman et à mes indemnités. Certes, j’effectue parfois de petits travaux au noir : jardinage, peinture, maçonnerie, ou déménagements ; mais ce n’est pas grand-chose. Le reste du temps, je cours dans la campagne ; c’est mon sport préféré, cela me détend. En fin de semaine, je tente de draguer en boîte ou en ville, et je réussis parfois. Mais c’est difficile lorsqu’on est fauché. Sinon, je reste à la maison, lisant ou bien m’occupant sur l’ordinateur. Je profite également – mais involontairement – de la vie des voisins. Dans ce vieil immeuble, les cloisons minces laissent passer les bruits quotidiens et les disputes.


Ce soir, maman regarde la télé et je me suis lancé dans un jeu sur mon ordinateur. Toutefois, l’altercation du couple d’à côté me gêne. L’homme vit mal son chômage et va se consoler au café du coin. Aujourd’hui, il a eu du mal à remonter l’escalier et maintenant il hurle après son épouse. Les enfants, effrayés, gémissent. Le bruit devient insupportable. J’en a assez et vais aller lui dire deux mots. Je n’ai pas peur de ce nabot bedonnant qui a vingt ans de plus que moi. Je vais lui expliquer qu’il doit baisser un peu le son. Maman veut m’en empêcher ; elle craint une bagarre, mais par ailleurs elle plaint la voisine : elle décide d’appeler la police.


Je sonne chez le couple. Un des enfants, apeuré, vient m’ouvrir la porte. Il me prend la main et me conduit à la cuisine. J’y découvre le mari, un couteau à la main, poursuivant sa femme autour de la table. Il a trop bu pour arriver à la rattraper. Je m’avance et lui dis calmement :



Titubant comme il est, l’homme ne paraît pas dangereux. Je m’avance pour le désarmer mais il lève le couteau et me le plante à fond dans l’épaule. Je m’écroule et j’essaie de sortir en me traînant. Mais je perds connaissance. Maman, affolée, appelle le SAMU. L’homme continue de gesticuler, ne se rendant pas compte de la gravité de son acte. Des voisins sont sortis, affolés par les cris. Ils me tirent sur le palier mais n’osent pas intervenir plus. Enfin, les policiers arrivent et maîtrisent l’homme. L’ambulance suit de peu. L’interne voit très vite la gravité de ma blessure et je suis rapidement acheminé vers l’hôpital. La plaie est sérieuse mais ne met pas mes jours en danger. Maman est rassurée.


Les journaux locaux du lendemain ont relaté les faits avec beaucoup de détails. Ils n’avaient probablement pas beaucoup de sujets d’actualité. La presse loue le courage du jeune homme qui n’a pas hésité à mettre sa vie en danger pour sauver une mère de famille. Ils ne se sont pas douté que c’était seulement pour ne pas l’entendre gueuler… Malgré les demandes, je préfère ne pas recevoir les journalistes.


Le lendemain, dans la chambre, très affaibli mais conscient, je parle avec maman. Elle est très inquiète de mon état de santé et me gronde.



Un coup discret à la porte ; nous n’attendons pas de visite. Apparition du maire : jugez de notre surprise ! Il nous indique que, profitant d’une réunion à l’hôpital, il me rend visite afin de me féliciter. L’élu se dirige vers moi, me complimente pour mon courage. Je ne lui révèle pas et il ne se doute pas que c’est un simple concours de circonstances. Une courte discussion puis, pour ne pas me fatiguer il sort, invitant maman pour lui parler. Voilà qu’elle revient après quelques minutes, le visage rosi : elle doit être heureuse de ce contact et fière de son enfant. Je suis surpris par cette visite, et je me dis que cela pourra peut-être m’aider dans ma recherche d’un emploi… Pourtant, maman ne dit rien. Je l’interroge.



Maman n’a probablement pas dû oser lui parler de ma situation.



oooOOOooo



Depuis une semaine je suis hospitalisé, entouré de jeunes infirmières qui me choient. Elles sont jolies et il me vient parfois des idées un peu coquines que mon état m’interdit de satisfaire. Tous les soirs, après sa journée de travail, j’ai droit à la visite de maman. Elle ne me quitte qu’à la limite des heures autorisées. Aujourd’hui, bien que les heures de visites règlementaires soient terminées depuis longtemps, l’infirmière entre et m’annonce un visiteur. Qui peut venir à cette heure-ci ? Un coup discret à la porte et apparaît le maire suivi d’une jeune fille magnifique.



Ces dernières paroles m’ont enchanté. Certes, j’étais heureux de l’emploi qu’il me proposait, mais pour l’instant c’était sa fille Isabelle qui m’intéressait. Grande, belle, un visage souriant avec un nez mutin, un corps délicieux, pas trop maigre, avec des rondeurs invitant à des folies. Pourtant je suis resté silencieux quelques instants. De son côté, elle m’examinait discrètement.


Je me suis lancé à la baratiner, lui ai demandé ce qu’elle faisait. Elle m’a répondu en souriant qu’elle était en fac de droit. Rapidement, nous avons abordé des thèmes plus intéressants. Nous avons confronté nos goûts, qui étaient souvent les mêmes. Je lui ai indiqué que j’aurais bien aimé la revoir mais que ce n’était pas possible, nos occupations étant trop différentes. À ma grande surprise, et grande joie aussi, elle m’a demandé si elle pouvait revenir, si mes cerbères la laisseraient passer. Je lui ai indiqué que je ferai le nécessaire. L’ouverture de la porte nous a surpris en pleine conversation. Son père est entré, s’excusant :



En partant, à ma grande surprise, elle s’est penchée vers moi et m’a embrassé sur la joue. Son père n’a rien dit, mais son visage s’est un peu crispé. Cette familiarité a semblé lui paraître inconvenante.


Depuis cette visite, j’ai retrouvé le moral. J’ai avisé mes gardiennes de laisser le libre accès à Isabelle. Les plus âgées ont souri ; toutes ont compris ma motivation. Trois jours après, alors que nous discutions avec maman de la possibilité d’être embauché, un coup discret a été frappé à la porte. Isabelle est entrée, une boîte de chocolats à la main. J’ai fait les présentations. Il m’a semblé que maman avait l’air contrarié ; la jeune fille ne venait-elle pas lui prendre son fils ? Car à notre regard, elle a compris immédiatement que ce n’était pas seulement de l’amitié qui faisait briller nos yeux. Discrète, elle a prétexté des courses à effectuer et nous a laissés seuls. Immédiatement, j’ai proposé à Isabelle de nous tutoyer, chose qu’elle a acceptée avec beaucoup d’enthousiasme. Nous nous étions compris. C’est le retour de maman qui a interrompu notre tête-à-tête. Il nous semblait qu’il n’avait duré qu’un instant, mais pourtant ma montre indiquait qu’il y avait plus d’une heure que nous étions ensemble. Isabelle m’a quitté, me promettant de revenir. Maman semblait toujours contrariée. Elle ne m’a rien dit, mais son visage parlait pour elle.


Isabelle est revenue me voir plusieurs fois après ses cours, à des heures pas très règlementaires. Quinze jours plus tard, j’ai quitté l’hôpital. Naturellement, nous nous étions avoué notre amour. Mais en dehors de baisers passionnés, pas de possibilité de conclure. Enfin nous avions échangé nos numéros de portables car nous aurions des difficultés pour nous voir. Il nous faudrait trouver un endroit discret.


Comme il me l’avait proposé, j’ai demandé audience au maire. Ce dernier m’a reçu et m’a proposé de venir lorsque je serais en état de travailler, en CDD pour six mois, puis CDI par la suite. Mais ce n’était pas l’enthousiasme témoigné lors des visites à l’hôpital. Il avait d’autres soucis plus importants à la mairie. Heureusement, avec sa fille c’était différent. Les coups de fil ont été fréquents avec Isabelle et nous parlions de notre amour passionné. Enfin, un jour, elle m’a invité à venir la retrouver le lendemain soir, après six heures, dans l’appartement d’une amie. Inutile de dire ma joie.


Je suis allé reconnaître les lieux. C’était un immeuble moderne composé essentiellement de petits appartements et de studios. Le soir, je suis arrivé un peu en avance, me demandant comment j’allais pénétrer : je ne connaissais pas le nom de son amie. Mais Isabelle s’est trouvée instantanément à mes côtés. Elle m’épiait depuis sa voiture. Nous sommes montés rapidement.


Marion était curieuse de me connaître, compte tenu de la description que lui avait faite Isabelle. Cette dernière m’a expliqué que c’était sa meilleure copine depuis le collège. Elle avait passé un BTS de secrétaire et son père l’avait embauchée dans les services municipaux. Elles partageaient tout, n’avaient aucun secret l’une pour l’autre. Marion a été merveilleuse, son accueil chaleureux. Elle a alors prétexté une rencontre avec des copains pour nous laisser seuls. J’ai éclaté de rire à cette excuse, elle aussi a souri en partant. Nous nous retrouvions enfin, Isabelle et moi, seuls, dans un endroit discret où tout était permis. C’était sensationnel. Et nous en avons profité. Pendant le premier baiser que nous avons échangé, elle dégrafait déjà sa jupe. Nous réalisions ce que nous nous étions promis à l’hôpital et que nous n’avions pas pu faire.


Une minute plus tard, nous étions nus. Allongés l’un contre l’autre, nous avons pu enfin connaître ce que nous n’avions pas pu voir. Elle était magnifique ! Ces seins, que je trouvais déjà à mon goût quand je les caressais dans leur prison, se révélaient fermes et tendres à la fois. Ma bouche volait de l’un à l’autre, mes mains les enserraient, c’était merveilleux.

Isabelle aussi paraissait satisfaite de ma musculature, et de mon sexe. Elle ne cessait de le caresser, me mettant dans un état extraordinaire. C’est elle qui a pris les choses en main, si l’on peut dire. Elle a choisi de goûter au morceau qu’elle manipulait. Pivotant, elle me présenta un triangle couvert d’une légère toison blonde, entouré de deux magnifiques colonnes, ses jambes. Nous dégustions, chacun de notre côté, des mets, certes différents mais que nous appréciions beaucoup tous les deux. Isabelle a ralenti ; son corps soudain s’est raidi et elle a gémi longuement. J’étais heureux de ce résultat mais soulagé aussi : si elle avait continué plus longtemps, elle aurait risqué de recevoir ma bénédiction au fond de la gorge.


Nous avons rapidement repris une position normale ; nos sexes se sont parfaitement emboîtés, nous étions unis. Ce fut un moment merveilleux. Nous possédions tous deux une certaine expérience et nous avons su conjuguer nos connaissances pour les approfondir et les perfectionner. Nos cadences variaient, mais il semblait que chacun savait ce que désirait l’autre. Isabelle a senti monter en moi un désir puissant ; elle a alors, avec ses talons, bloqué mes jambes afin que je ne puisse pas me retirer. Notre bonheur a été simultané.


Nous sommes restés unis un long moment, jusqu’à ce que mon sexe qui avait bien assuré se retire de lui-même. Regardant l’heure, ma compagne a pris son téléphone et avisé Marion de la fin de nos ébats, l’autorisant à rentrer chez elle. Puis tous deux sommes allés ensemble sous la douche, ce qui nous a permis, sous l’eau tiède, de faire encore mieux connaissance de nos corps.


Le bruit de la porte qui claque nous a surpris en pleine activité ; Marion était là. Sans aucune gêne, Isabelle est sortie nue, le peignoir à la main, a regagné la pièce principale, sa copine riant de la voir en cette tenue. Je ne savais que faire, n’apercevant pas de serviette à proximité.



Mais le plus ennuyeux, c’est que la séance de pelotage dans la douche m’avait mis dans un état… inconvenant. J’ai rejoint les deux femmes, les mains devant mon sexe dressé. Mais Isabelle a écarté mes mains et dit :



Et ma compagne prit la main de sa copine la posa sur ma queue, ce qui augmenta encore ma tension, si c’était possible.



Je lui ai obéi bien volontiers, je commençais à être un peu gêné. Pendant ce temps, elles continuaient à papoter.



Depuis deux mois, nous vivions un conte de fée. Marion nous prêtait quelquefois son appartement et nous en profitions largement. Naturellement, ma mère a vite compris les raisons de mes retards ou de mes absences, moi qui étais avant un modèle de ponctualité. Sûrement par peur de me perdre, elle essayait de me convaincre de ne pas m’engager, nos situations étant trop différentes. Elle avocate et moi jardinier ! Ça ne marcherait jamais ! De son côté, Isabelle m’indiquait que son père usait d’arguments similaires pour inciter sa fille à mettre fin à notre relation. Mais nous, on s’en foutait, on était heureux ; c’était le paradis. Par contre, Isabelle ne prêtait plus autant d’attention à son travail à la fac, ses notes s’en ressentaient, ses parents s’inquiétaient. Peu importe, nous continuions nos rencontres amoureuses.



oooOOOooo



Ce matin, Isabelle m’a téléphoné, me proposant de passer le prochain week-end ensemble, en amoureux. J’ai éclaté de joie : deux jours, et surtout deux nuits à s’aimer ! Elle était parvenue à l’impossible. Rendez-vous chez Marion vendredi soir.


Je suis arrivé en avance, mais Marion était devenue une copine, une complice même. Pourtant ce soir elle avait une mine bizarre, une déception amoureuse probablement, ou bien elle était un peu jalouse de notre bonheur. Isabelle est arrivée, souriante, mais aussi un peu gênée. Son père ne devait pas être enchanté de notre escapade. Marion nous quitta très rapidement sans que j’aie eu le temps de la remercier plus longuement.


Que dire du week-end ! Jamais nous n’avions autant assouvi notre faim l’un de l’autre. À tel point que le dimanche matin je n’ai pu assurer que le service minimum. Isabelle m’a rassuré ; elle allait préparer un repas dont je me souviendrais longtemps. Elle est sortie, est revenue un moment plus tard après être passée chez un traiteur.


En effet, jamais je n’avais goûté à de tels délices. Et pour finir, une forêt noire, gâteau que j’adore. J’ai protesté car je connais le tarif de tous ces plats.



Nous sommes retournés au lit et avons repris nos exercices amoureux. Alors que nous approchions du paradis, elle se déroba et se mit à quatre pattes. Position fréquente entre nous. Mais elle guida mon sexe plus haut que d’habitude. Elle m’avait demandé de ne jamais essayer de la pénétrer de cette façon, et voilà qu’aujourd’hui c’est elle qui le proposait !



Je me présentai à l’entrée interdite. J’y trouvai un orifice largement enduit de gel lubrifiant. Alors, lentement, je poussai, franchis un peu brusquement les sphincters, puis glissai le plus doucement possible jusqu’à ce que mon bassin vienne appuyer sur ses fesses. La sensation était tellement extraordinaire ! J’ai éclaté très rapidement. Précautionneusement, je me suis retiré et fait pivoter Isabelle vers moi. Son visage était baigné de larmes.



J’étais totalement perdu. Pourquoi avoir préparé un week-end merveilleux et le terminer de cette façon ? Elle avait dû beaucoup souffrir et je me préparais à aller la soutenir. Elle m’entendit bouger et me cria de patienter dans le lit. Au bout de dix minutes, la porte s’ouvrit enfin. Mais elle était habillée, prête à partir.



Elle est sortie.



J’ai crié, malgré ma promesse. Mais elle était déjà partie, m’enfermant à clé.