n° 16558 | Fiche technique | 45601 caractères | 45601Temps de lecture estimé : 27 mn | 23/12/14 corrigé 09/06/21 |
Résumé: Marc est bisexuel, mais c'est un long parcours. Ses sens sont mis en émoi par une fille qui ne veut pas aller trop loin, puis par un garçon qui l'initie à l'homosexualité, avant de découvrir la pluralité. | ||||
Critères: fh hbi jeunes copains exhib préservati double init | ||||
Auteur : Caval |
DEBUT de la série | Série : Je suis bisexuel Chapitre 01 / 07 | Épisode suivant |
Voilà, je m’appelle Marc, je suis bisexuel et je l’assume parfaitement. Je ne suis ni un homo refoulé, ni un hétéro en manque de sensations fortes. Non, je vis et partage ma sexualité avec des hommes et des femmes, y ressentant des plaisirs différents, mais tout aussi jouissifs avec les uns qu’avec les autres.
On dit que pour chacun de nous, l’attirance pour l’un ou l’autre sexe peut être évaluée sur une échelle de 0 à 5 : 0 pour ceux qui sont purement hétéros, et 5 pour ceux qui sont exclusivement homos. Entre les deux, la bisexualité oscille vers l’une ou l’autre des pratiques : 2 pour celui ou celle qui est bi avec une préférence tout de même pour l’autre sexe, 3 pour celui ou celle qui est bi mais avec une attirance plus grande vers les partenaires de son propre sexe. Tout comme le 0 absolu et le 5 absolu n’existent pas (bien que nombreux sont ceux qui le revendiquent), le niveau médian 2,5 n’est jamais atteint. Pourtant, j’estime aujourd’hui que je suis l’un de ceux qui arrivent à vivre parfaitement en ayant atteint un degré très proche de ce 2,5. J’assume ma bisexualité en vivant une existence sexuelle parfaitement harmonieuse avec une femme ou un homme, sans avoir besoin de me cacher.
Mais il me fallut effectuer un certain cheminement avant d’y arriver.
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C’était une boum de fin d’année, comme il en existe partout dans le milieu estudiantin. J’avais jusqu’alors flirté avec des filles ; on s’embrassait, on se disait des mots doux, on se pelotait gentiment par-dessus les vêtements : la rondeur d’un sein en main, le galbe d’une cuisse au-dessus de la jupe, la chaleur d’une chatte protégée par la même jupe et une culotte, le contour d’une fesse. Rien de plus. Quant à mon sexe, certaines de mes petites amies avait accepté de le tâter par-dessus le pantalon. Ce n’est pas que je n’aurais pas voulu, mais mes copines n’avaient jamais souhaité aller trop loin. Il est vrai que j’étais trop timide pour proposer de passer à l’étape supérieure.
Durant cette soirée, une fille que je ne connaissais que de vue m’invita pour un slow. Au second, son corps se colla tout contre moi. Je sentais la rondeur de ses seins peser contre mon torse, son ventre tout contre le mien. Sa manière de se tenir, de m’enlacer étroitement m’échauffa les sens et je sentis mon sexe se gonfler dans mon pantalon. J’espérais seulement que ma cavalière ne s’en aperçoive pas, malgré le rapprochement de nos corps. Ce ne fut pas le cas, car elle venait poser ses cuisses au niveau de ma braguette. Elle me glissa alors à l’oreille :
Je n’osai pas répondre, confus d’être ainsi découvert et craignant sa réaction.
Avant que la danse ne soit finie, elle m’attira dans un coin discret où nous ne risquions pas d’être dérangés. Sans que je puisse réagir, elle s’agenouilla devant moi, fit glisser mon zip, baissa mon pantalon et mon caleçon. Ma queue jaillit tel un diable de sa boîte, bien droite en pleine érection.
Je ne bougeai pas et laissai ma partenaire mener les opérations. J’étais à la fois gêné par la situation et à la fois ravi de l’aubaine. Je ne voulais surtout pas passer pour un puceau vis-à-vis de cette fille qui semblait si à l’aise devant le sexe d’un garçon. Sans plus de cérémonie, elle le prit en main, le caressa juste un instant avant de le porter à ses lèvres et de l’enfourner tel une gourmandise. Je sentis sur ma hampe la chaleur de sa bouche qui allait et venait. Puis avec le bout de la langue, elle dessina tous les pourtours de mon gland avant de parcourir toute la longueur de la tige, de la base au frein. D’une main, elle tenait bien en place ma verge ; de l’autre, elle agaçait mes testicules. C’était absolument divin et j’étais en pleine extase.
Les sensations étaient telles que je ne fus pas long à éjaculer. Quand mon jet fusa, elle se mit de côté, évitant le sperme qui aurait pu se répandre sur elle. Mais elle me nettoya le sexe jusqu’à la dernière goutte de ma semence avec un mouchoir en papier avant de se relever en me disant :
Dans sa façon de parler, elle mettait de la rudesse, une assurance déroutante dans laquelle il n’y avait absolument aucun sentiment, aucune sollicitude. Finalement, la sensualité qui émanait d’elle était vénéneuse.
Pourtant, je voulus renouveler l’expérience avec cette fille, me disant qu’avec elle je pourrais obtenir tout ce que j’espérais et rêvais, sexuellement parlant. Je suis donc allé la voir deux jours plus tard chez elle. Elle me fit entrer dans sa chambre. Sur les murs étaient accrochés des photos de mannequins de magazines féminins. La particularité, c’est qu’elles étaient toutes topless.
Voyant que je regardais une de ces filles, elle me dit :
Ils apparaissaient devant mes yeux, nus (elle ne portait pas de soutien-gorge), ronds comme des pamplemousses, arrogants, les pointes dressées. Elle ôta complètement le haut de son vêtement et fit un pas vers moi. Elle souriait d’un petit air mutin.
J’approchai la main, pinçai délicatement les pointes rouges, puis mes mains apprécièrent la douceur de la chair, la souplesse de ses beaux appâts qui s’offraient à moi. Ils devenaient tout durs sous mes caresses, comme ceux d’une copine que j’avais eu le plaisir de caresser par-dessus le tissu de son chemisier et de son soutien-gorge. Cependant, là, il n’y avait aucun tissu entre ma main et la peau de la jeune fille.
Je répondis tout de suite à cet ordre et posai ma bouche directement sur les pointes turgescentes. Je tétais littéralement ces beaux nichons, allant de l’un à l’autre, malaxant l’un, léchant et baisant l’autre. Je ne voulais rien d’autre, je me délectais de cette découverte du corps féminin.
Pourtant, ma partenaire mit soudain fin à mes caresses en se lovant à mes pieds ; elle défit mon futal et mon boxer pour en extirper mon phallus aussi gaillard que la fois précédente. Elle s’appliqua à me faire une sublime fellation. Elle semblait avoir une grande expérience dans ce domaine, et une nouvelle fois j’étais tout à la jouissance de cette cajolerie. Je croyais bien que l’attention qu’elle portait à ma queue était le prélude à bien des tumultes. Ma suceuse était si habile qu’elle arrivait à retarder la venue de mon plaisir en apposant les mains où il fallait et en stoppant ses léchouilles alors que j’étais sur le point de partir.
Lorsque je sentis que mon sperme allait jaillir, je voulus la prévenir, mais elle s’agrippa à mon sexe et reçut en pleine bouche ma semence. Quittant enfin mon sexe, du sperme coulait à la commissure de ses lèvres. Elle vint m’embrasser, me donnant à goûter une partie de ma propre semence. Je fus troublé mais j’avalai, ne voulant pas recracher ce qu’elle avait elle-même avalé.
Cet orgasme n’avait pas brûlé toutes mes ardeurs et j’étais sur le point de remonter sa jupe pour aller à la découverte de son sexe. Elle arrêta mon mouvement en me disant :
Je tombai de haut. Quoi, cette fille qui s’était donnée si complaisamment à moi avait un copain ? Elle m’avait sucé, elle m’avait offert ses seins, et en fait elle avait dans sa vie un homme.
Un ami à qui je m’en ouvris me dit :
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À la rentrée scolaire, l’année du bac, j’étais trop loin de chez moi pour pouvoir rentrer tous les soirs. Je trouvai un colocataire, Olivier, avec qui je partageais ce que l’on pourrait appeler une chambre de bonne. Il y avait juste la place pour nos deux lits, deux minuscules tables en guise de bureaux, un coin cuisine et – grand luxe – une salle de bain privée avec une douche minuscule, un lavabo et des WC. Un peu exiguë, mais vivable.
Olivier n’était pas du genre pudique. Le premier soir, je le vis sortir de la salle de bain à poil sans aucune gêne, et il prit tout son temps pour se coucher. Je n’étais pas si à l’aise que lui, aussi j’ai quitté mes vêtements, mis un pyjama et me suis couché très rapidement, tournant le dos à Olivier.
Quelques jours plus tard, voyant que la nudité n’était pas dans mes habitudes, il me dit :
Je décidai de partager ses idées et donc de dormir nu, de sortir de la salle de bain sans m’habiller, de me lever le matin et de prendre mon petit déjeuner cul nu, etc. D’ailleurs, j’y trouvais une certaine satisfaction. Il était temps que je cesse de me cacher si je voulais que les choses soient plus claires entre nous. Je savais qu’il me regardait. Il me dit :
Cela me mit mal à l’aise, non qu’il m’observe, mais qu’il juge ainsi mon sexe. Puis je me suis dit que, puisqu’il était naturiste, c’était peut-être une démarche naturelle pour lui et que je ne devais pas m’en offusquer. D’ailleurs je m’interrogeais sur le naturisme, pratique dont j’ignorais absolument tout et que je n’avais jamais pratiquée.
Moi qui n’avais jamais vu ma mère totalement nue, seulement en bikini, cela me laissait dubitatif. Petit à petit je me suis mis à vivre nu avec Olivier ; je me disais que tant qu’il n’y aurait pas de nana dans nos activités, tout irait pour le mieux.
Peu à peu, les questions d’Olivier se firent plus indiscrètes.
Et de fil en aiguille nous nous masturbions de concert, d’abord sous les draps, puis hors des draps en regardant l’autre s’astiquer le sexe, que d’ailleurs Olivier avait bien plus volumineux et plus long que moi. Je dois avouer que ces situations m’excitaient terriblement. C’est d’ailleurs la première fois que j’eu une attirance réelle pour un sexe masculin.
Un jour il ramena plusieurs numéros du magazine naturiste H&E, santé et naturisme. Les photos des femmes et des hommes nus étaient superbes et évoquaient parfaitement la joie de vivre nu. Il n’y avait rien de pornographique, mais il flottait tout de même un certain érotisme, notamment lorsqu’on voyait cet homme déambuler dans un centre avec deux nanas et dont le sexe était non pas en érection, mais tout de même gonflé, ou cette fille au corps parfait qui s’exhibait comme l’aurait fait une playmate, ou enfin ces deux filles à la chatte totalement glabre évoluant au bord d’une piscine.
La fois suivante, le magazine qu’il ramena n’avait rien à voir avec la vie naturiste, et les photos présentées étaient franchement pornos, à tel point qu’à côté Playboy semblait être un catalogue de La Redoute. Les photos étaient extrêmement explicites et les sexes des filles largement visibles, voire totalement ouverts. Il y avait aussi des photos représentant des hommes et des femmes en action.
Avec Olivier, nous feuilletions le magazine l’un à côté de l’autre en commentant les photos tout en nous branlant. C’est alors qu’il approcha sa main de ma verge et la prit pour malaxer lui-même mon sexe. Je fus surpris, mais ne fis aucun geste pour l’en dissuader. L’air de rien, il continua à regarder le magazine. Mon sexe grossissait sous l’action de sa main, et un réel plaisir se substitua au trouble. Au bout d’un moment, Olivier prit ma main et la posa sur son propre sexe. Je commençai moi aussi à le branler comme si la chose semblait naturelle. Nous atteignîmes la jouissance dans cette branlette mutuelle qui me laisse encore aujourd’hui un souvenir impérissable. C’était la première fois que je me faisais branler par un homme, et la première fois que j’en branlais un.
Nos attouchements devinrent de plus en plus fréquents, jusqu’au moment où il prit mon sexe en bouche, tout comme la fille de la boum. J’en fis bientôt de même, prenant autant de plaisir à être sucé qu’à sucer. Quant à nos semences qui partaient en l’air, elles furent bientôt l’une de nos boissons favorites.
Aucun de nos camarades ne connaissait nos jeux qu’ils auraient qualifiés de turpitudes dégueulasses. Olivier m’avait dit qu’ils seraient rares, ceux qui comprendraient qu’on puisse se donner du plaisir entre hommes. Dans notre lycée, il y avait deux filles qui étaient notoirement lesbiennes ; elles s’embrassaient ouvertement durant les récréations, et cela ne semblait gêner personne. Mais l’idée qu’il y ait deux mecs homos aurait créé un mouvement de réprobation. Bien qu’en réalité il y ait, semble-t-il, plus de mecs ayant des expériences homosexuelles que de filles.
Durant toute l’année, je vécus ma première expérience homosexuelle avec un bonheur parfait. Je n’éprouvais aucune honte à avoir ces rapports avec un garçon. Je ne me posais aucune question sur le côté moral ou immoral de cette sexualité dans laquelle j’éprouvais une pleine satisfaction. N’ayant pas été élevé dans une famille croyante, le côté de l’interdit religieux ne me touchait pas. Et personnellement, comme j’y trouvais beaucoup de jouissance, je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû m’en priver. Lorsqu’Olivier me faisait une fellation, je ressentais les mêmes sensations que lorsque ma première partenaire m’en avait fait une. Une bouche, que ce soit celle d’une femme ou d’un homme, peut produire les mêmes effets.
Lorsqu’il voulut me sodomiser, j’eus tout de même beaucoup plus d’appréhension. Pourtant, je me laissai une nouvelle fois persuader en me disant qu’il fallait bien que je goûte à toutes les pratiques des gays. Je ne fus pas déçu ; mon partenaire me fit connaître une jouissance exceptionnelle. Il me positionna, me prépara divinement, lubrifiant le conduit, y introduisant un, puis deux doigts, dilatant au mieux les muscles. Ses gestes étaient habiles et terriblement excitants. Si je ressentis des douleurs lors de l’introduction de son phallus en moi, ce sont des vagues de jouissance qui m’ont submergé par la suite.
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Le bac en poche, Olivier me proposa d’aller avec lui dans la propriété de ses parents dans le Sud de la France :
Une fois arrivés dans la superbe maison, nous nous sommes mis à poil pour faire un plongeon dans la piscine. Je découvris alors le plaisir de nager sans maillot, ce que je ne connaissais pas encore. Je ressentis une sorte de liberté. Et celle-ci persista lorsque, sortant de l’eau, nous pouvions rester nus au soleil, revenir dans la maison sans nous vêtir, prendre notre repas sur la terrasse sans aucun vêtement. Nous vivions intégralement nus avec mon ami. Je fus même surpris par la facilité avec laquelle je me suis habitué à vivre ainsi.
Olivier étant également mon amant, nous faisions l’amour librement et comme nous l’entendions. Nos ébats les plus torrides étaient principalement le matin au réveil, durant nos siestes crapuleuses, et à la nuit tombée avant un sommeil réparateur dans les bras l’un de l’autre. Le reste de la journée, le plaisir était celui des yeux, avec quelques effleurements, quelques baisers, mais rien de plus. Nous voulions garder un maximum de vigueur et ne pas dilapider notre énergie à tort et à travers. Pour tout cela, nous n’avions fixé aucune règle ; elles s’étaient mises en place d’elles-mêmes.
Le troisième jour, je somnolais dans une chaise longue, à l’ombre près de la piscine. Soudain je me réveillai et découvris à quelques mètres de moi une fille qui me regardait sans vergogne. Elle était intégralement nue et absolument sublime : brune, les yeux verts, un joli petit minois qui arborait un beau sourire.
Je ne réagis pas à sa pique, mais me dis qu’un corps sublime comme le sien aurait pu faire redevenir hétéro l’homo le plus farouche. Je remarquai tout d’abord ses seins ronds assez généreux, mais au maintien parfait et aux larges aréoles. Son ventre était plat, la taille fine avec un piercing au nombril. Elle avait une chatte aux poils noirs très fournis car aucunement épilée, mais qui était du plus bel effet. Sa peau légèrement brune ne portait aucune marque de maillot, ce qui dénotait son goût pour la nudité la plus totale.
Je n’arrivais pas à détacher mon regard de son corps, et elle ne manqua pas de s’en apercevoir.
Disant cela, il se plaça derrière elle, posa ses mains sur ses hanches. Sa queue courait le long de la cuisse de la jeune fille qui finit par la prendre en main pour la branler distraitement avant de se dégager de l’étreinte.
Je me sentais très troublé de me trouver nu devant cette fille qui l’était également. Pourtant, je ne fis rien pour voiler mon sexe. Surtout que celle-ci, d’une part le regardait ostensiblement, et d’autre part semblait se pavaner et s’exhiber au bord de la piscine, me mettant au supplice : elle écartait largement les jambes, laissant voir parmi ses poils pubiens une vulve charnue. Pour accentuer le côté sensuel de son anatomie elle s’étirait, ce qui faisait ressortir encore plus ses seins, se couvrait de crème solaire en malaxant toutes les parcelles de son corps, des chevilles au cou… Elle passait ses mains entre ses jambes, glissait ses doigts parmi les boucles de sa chatte jusqu’à atteindre sa vulve. Celle-ci me paraissait surdimensionnée, comme si ses petites lèvres vaginales sortaient naturellement en dehors de la fente, comme certaines Africaines qui, pour plaire aux hommes, les étirent manuellement. Et quelle sublime image lorsqu’elle s’allongeait sur le dos, se livrant aux rayons du soleil !
Olivier, à qui je reprochais de m’avoir caché la présence de sa sœur, me dit :
Fleur fit tout pour m’attirer dans sa toile. Ainsi elle me demanda :
Ce qu’elle désirait véritablement, c’est que je touche son épiderme, que mes doigts la parcourent comme de toutes premières caresses. Pourtant, la timidité de ne permettait pas d’agir aussi effrontément qu’elle l’aurait certainement voulu. Fébrilement, je pris le tube et lui enduisis les épaules ; je descendis dans le dos jusqu’aux lombaires et je passai les mains sur les cuisses pour finir par les mollets.
Je ne savais pas où me mettre, alors que j’étalais la crème sur son postérieur divinement potelé. Je faisais très attention pour que le bout de mon sexe dressé ne vienne pas en contact avec sa peau. Je regardais ce que je faisais, et Fleur écartait largement les jambes, exposant ainsi sa vulve et ses petites lèvres qui en sortaient. Je crois qu’elle aurait aimé que je vienne poser, là aussi, un peu de crème. Je ne le fis pas, non parce que je n’en avais pas envie, mais par un respect ridicule ou une timidité trop grande.
Ce qui me bloquait également, c’était le regard égrillard de mon copain. Olivier me regardait m’occuper de sa sœur en bandant comme s’il regardait un couple hétéro classique. Lorsque j’eus fini mon ouvrage, Fleur me gratifia d’un grand sourire et d’un merci.
Ses yeux se posèrent sur mon sexe. J’étais en complète érection.
La présence de Fleur ne changea rien à nos habitudes, car c’est toujours dans la même nudité que nous nous déplacions dans la maison, que nous mangions. Ce que je ne pensais pas concevable avec une fille se déroulait donc presque naturellement, comme si cette situation était normale.
Au moment d’aller se coucher, Fleur m’attira vers sa chambre sous le regard amusé d’Olivier qui ne fit rien pour me retenir. Je me retrouvai couché sur le lit, elle à califourchon au-dessus de moi, sa chatte fournie sur mon torse. J’admirais ce corps qui était tout près de moi, presque contre moi.
Je pris alors ses seins entre mes mains et les caressai tout d’abord délicatement, en faisant des mouvements circulaires allant de leur base à leur pointe. Puis je laissai une main sur l’un des tétons tandis que je couvrais l’autre de baisers et de coups de langue. Enfin j’inversai. Fleur ne semblait pas insensible à mes caresses, car elle respirait bruyamment et ronronnait comme une chatte tout en me regardant faire.
Puis je descendis le long de son ventre, baisai le nombril orné d’un petit bijou de couleur bleue avant d’arriver à son buisson sauvage. Je constatai avec ravissement qu’il ne s’agissait nullement d’une forêt vierge inextricable, mais plutôt d’un jardin bien entretenu et qui sentait délicieusement la banane. C’était la première fois que je voyais un sexe de femme en réel. Jusque-là, seules les photos des magazines avaient pu me donner une idée de ce à quoi cela pouvait ressembler. D’ailleurs, ma partenaire poussa ma tête pour que je sois au plus près de ses muqueuses. J’avais sous mes yeux les grandes lèvres qui s’ouvraient d’elles-mêmes ; derrière, les petites lèvres roses légèrement humides, et partout ailleurs des poils bruns. J’y plongeai la langue avec délice.
Je suivis ses instructions, ne demandant qu’à apprendre. Ma langue se fit donc plus légère, moins pressée, découvrant par la même occasion tous les trésors de la contrée qui m’était ouverte. J’eus droit à un véritable cours magistral d’anatomie féminine, d’autant plus que Fleur écartait complaisamment et largement les jambes.
J’enfonçai donc mon index entre les grandes et les petites lèvres tout en branlant doucement le clitoris avec le pouce. Fleur poussait des petits cris de plaisir, mais elle ne voulait sans doute pas partir trop vite, aussi elle changea de position. Elle me remit sur le dos, amena sa vulve au-dessus de mon visage tandis qu’elle recouvrait mon corps du sien pour atteindre ma verge qui arborait une magnifique érection. Dans cette position en 69, elle commença à en léchouiller le gland, à lécher la tige avant de l’engloutir en bouche, me procurant une délicieuse caresse buccale. Moi, je continuais à lui fouiller le con avec un doigt et la langue. Le moment me parut absolument céleste. Je ne touchais plus terre et ne contrôlais plus mes sens.
Par un effet thaumaturge, nous avons atteint l’orgasme au même instant : mon visage était souillé des sécrétions qu’elle avait éjectées, et moi j’avais déversé sur son visage et sur sa bouche une belle quantité de sperme.
Elle arborait un sourire radieux malgré le foutre qui maculait son visage :
Je ne demandais que ça, même si à ce moment-là mon sexe n’était pas au mieux de sa forme. Mais Fleur mit tout en œuvre, avec ses mains et sa bouche, pour qu’il retrouve toute sa vigueur. Pendant ce temps, je lui caressais la vulve toute gluante de mouille en passant par derrière ses fesses. Ainsi, je retrouvai bientôt un dynamisme phallique acceptable. Elle recouvrit mon sexe d’une capote, sans que je sache d’où elle venait, et se plaça à quatre pattes pour que je la prenne.
J’enfonçai donc mon sexe dans son vagin. Ayant l’habitude d’un anus étroit et parfois d’une introduction difficile, je fus surpris par la facilité d’entrée. C’était un peu comme une défloration pour moi : mon sexe entrait pour la première fois dans un puits féminin humide, chaud et palpitant. Je m’y trouvais parfaitement bien et commençai des va-et-vient, tout d’abord assez lents, puis de plus en plus rapides. J’avais sous les yeux la croupe de ma partenaire et je ne pus résister à lui enfoncer un doigt dans le cul après l’avoir lubrifié avec sa propre mouille.
Comme nous avions déjà joui une première fois, cette étreinte dura assez longtemps. Nous l’avons même interrompue pour adopter deux autres positions. Tout d’abord, sans sortir de ma partenaire, nous avons glissé sur le flanc, nos corps se trouvant alors en contact étroit, son dos contre mon ventre. Je trouvai cette posture à la fois très douce, très tendre, mais également très sensuelle, me permettant d’aller au plus profond de son doux sexe lubrifié et de lui caresser les seins, le ventre et même le clitoris.
Puis Fleur voulut reprendre la direction des opérations ; elle me mit sur le dos et vint me chevaucher en faisant glisser en elle ma queue turgescente. La vision de ce corps féminin en action, s’empalant sur moi, ses seins ballottant, sa tête rejetée en arrière, tout cela était détonant. Je pris ses belles mamelles dans mes mains comme pour les immobiliser. C’est dans cette posture que je vis Fleur submergée par un second orgasme. Je l’accompagnai dans la jouissance dans les secondes qui suivirent.
Nous étions étendus sur le lit, inertes pendant plusieurs minutes.
Je trouvai Olivier la queue dressée en train de se branler devant un numéro de la revue naturiste H&E. Il me montra une page où l’on reconnaissait nettement Fleur dans le plus simple appareil avec deux autres filles qui se donnaient la main.
Je lui offris mon cul, seule pratique que je pouvais encore assumer. Il réussit tout de même à me faire bander une nouvelle fois, mais je n’ai pas éjaculé. À noter que nous n’avons jamais employé le terme « enculer », lui préférant celui plus classe de « sodomiser », que je trouve surtout moins ordurier.
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Le reste du séjour fut absolument merveilleux. Je partageais mes nuits entre les bras d’Olivier et ceux de sa sœur. Oui, je vivais en véritable bisexuel. Tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre, sans véritable préférence. Je prenais autant de plaisir à explorer un corps féminin qu’un corps masculin ; je recevais avec autant de contentement les caresses et les baisers d’où qu’ils viennent. La vue et les attouchements de l’un ou l’autre de mes partenaires avaient la capacité de m’exciter et de faire dresser mon sexe. J’aimais pareillement introduire ma queue dans le vagin de Fleur et dans le cul d’Olivier.
Avec Fleur, je pouvais découvrir un corps souple, doux, à la peau soyeuse et fraîche, parfois au goût sucré, parfois au goût salé ; je me délectais de son jus intime durant des moments torrides mais également emplis d’une tendresse souveraine.
Avec Olivier, je trouvais plus de virilité dans nos rapports ; ce corps pareil au mien m’attirait toujours autant. Cela me fascinait toujours que cette personne, qui avait le même sexe que moi, puisse éprouver de l’attirance à me voir nu, à faire l’amour avec lui et jouir intensément entre mes bras. De son foutre, je me faisais un régal lorsqu’il éjaculait dans ma bouche. Il n’était jamais sans visiter les parties les plus intimes de mon corps : ma verge, mes testicules, mon anus. Il y avait en ses gestes de la fermeté, mais qui immanquablement m’excitait énormément. J’aimais son corps bien qu’il ne fût pas celui de ces hommes aux « plaquettes de chocolat », ni celui de certains homosexuels efféminés. Son sexe érigé me faisait toujours frémir de contentement et de désir. J’aimais par-dessus tout lorsqu’il me sodomisait. Malgré la longueur et la grosseur de son pieu, il m’a toujours entraîné, dans cette étreinte, vers des pays merveilleux.
Fleur voulut que je la sodomise elle aussi. Chez elle, ce n’était peut-être pas un désir à assouvir, mais plutôt la curiosité de connaître cette pratique qui unissait quotidiennement son frère et son amant. En tout état de cause, la demande n’est jamais venue de moi. C’est là que je pus constater les effets des habiles conseils de mon amant : je réussis à faire jouir cette fille magistralement alors que ses préférences étaient plus vaginales qu’anales.
Fleur était une fille très ouverte sexuellement et quelque peu perverse. Encore que la notion de perversité est toute relative, et chacun l’entendra comme il voudra, à l’aune de la morale et de ses pensées propres. Ainsi nous demanda-t-elle un jour de pouvoir être la spectatrice de nos ébats gays. Nous accédâmes à ses souhaits et elle nous regarda pendant de longues minutes où nous ne cachions rien de nos pratiques quotidiennes, que ce soit des fellations totales (en avalant le sperme), des sodomies, des branlettes, etc. J’eus l’impression que sa présence, discrète, nous stimulait. À un moment, jetant un coup d’œil vers notre spectatrice, je constatai qu’elle se branlait énergiquement tout en ne perdant pas une miette des ébats de son frère et de son amant.
Du coup, Olivier voulut assister à une séance où je faisais l’amour à sa sœur. Ou plus exactement, où nous faisions l’amour, Fleur et moi, car Fleur était particulièrement active dans nos joutes sensuelles et sexuelles. La position d’exhibitionniste ne fut pas pour me déplaire. Moi, pour qui, quelques jours auparavant, se mettre nu devant une nana me posait problème, j’étais devenu la proie (consentante) d’une voyeuse et d’un voyeur. Mais ce que j’offrais ainsi à mes deux amis, je ne l’aurais jamais fait pour d’autres. J’aimais Olivier et j’aimais Fleur ; me donner en spectacle avec eux et pour eux était pour moi une démonstration d’amour intense, tout comme je leur faisais don de mon corps et qu’ils me faisaient don du leur.
Pour commencer notre spectacle devant Olivier, il y eut moult préliminaires où Fleur et moi découvrions une nouvelle fois nos corps, moi allant vers sa conque délicieuse, faisant un passage sur l’ouverture de son petit cul adorable, suçant ses nichons exquis ; elle agaçant mon anus, mes tétons et s’attardant sur toutes les parties de mon sexe, ma tige dressée, mon gland délicat, mes bourses en mouvement sous le coup de l’excitation. Elle me fit jouir une première fois sur sa poitrine, et avec ma queue elle étala le foutre répandu.
Je m’attendais à ce qu’il prenne un linge pour éponger mon foutre. À ma grande surprise, c’est avec la bouche qu’il vint recueillir le sperme que j’avais déversé sur la poitrine de sa sœur. Il léchait comme un chat son écuelle de lait, n’hésitant pas à venir recueillir une goutte sur la pointe érigée de l’un de ses tétons magnifiques.
Puis elle s’allongea sur le dos, les jambes largement écartées, impudique et belle à la fois. Par un seul regard, elle demanda à Olivier de me sucer pour redonner à mon sexe toute la vaillance nécessaire pour poursuivre ces jeux magnifiques. Il ne se fit pas prier.
Lorsque ce fut fait, c’est Olivier lui-même qui introduisit ma queue dans le vagin accueillant de Fleur. Alors je la pris vigoureusement, plongeant en elle, faisant des va-et-vient de plus en plus rapides. Elle recevait mes coups de boutoir comme autant d’offrandes en honneur des profondeurs de son ventre. L’excitation était telle que je fus incapable de me contrôler, et j’abandonnai toute douceur ou tendresse ; pourtant, elle couinait le plaisir. Puis je la retournai pour la prendre en levrette.
C’est alors que, tout en la ramonant joyeusement, je sentis au niveau de mes fesses une queue s’aventurer vers ma rosette et bientôt s’y enfoncer. Olivier était en train de me sodomiser alors que mon propre sexe fouillait les entrailles de Fleur. Celle-ci ne semblait s’apercevoir de rien et prenait un maximum de plaisir. Mais qu’en était-il de moi ? J’étais au bord de l’apothéose, je ressentais une jouissance encore inconnue difficilement descriptible : je jouissais par mon sexe dans ce doux et accueillant con et je jouissais par le cul investi par le sexe massif de mon amant. Je ne pensais plus à rien, je prenais mon pied, bannissant tous les interdits qui auraient pu exister.
Je ne sais ce que peut ressentir une femme qui se donne à deux hommes pour une double pénétration, mais parfois elles témoignent en disant qu’elles ont eu l’impression d’être remplies jusqu’aux entrailles, d’être déchirées, distordues, écartelées, d’être devenu « un réceptacle », « une femme-trous », un objet. Je pense que je n’étais pas loin de cet état. Le plaisir ressenti était bien plus grand que d’habitude, avec de la douleur en aval car l’introduction s’était faite à sec ; mais après, le bonheur ressenti fut absolu.
J’aurais pu me demander « Qu’est-ce que je fais là ? » Pas du tout, en fait. Je pense avoir crié, Olivier se lâchant complètement : c’était sauvage et bestial. Je suis certain d’avoir vécu ce moment, mais je ne peux me rappeler de tous les détails. En tout cas, ce fut un sentiment de plénitude, d’accomplissement.
J’ai explosé dans le ventre de Fleur ; dans la foulée, elle fut prise d’un orgasme colossal, puis c’est Olivier qui explosa en moi en râlant.
Moi ? Je jouissais à nouveau ; mon corps était secoué de spasmes et je crois que je gueulais de plaisir. C’est lorsque je me suis retiré de Fleur qu’elle constata la situation dans laquelle nous étions, son frère et moi. Elle ne s’en offusqua pas. Au contraire, elle vint laper le sperme de son frère qui coulait de mon anus.
Nous nous sommes endormis ainsi, les uns mêlés aux autres.
Je me dis plus tard que les interdits de l’inceste chez le frère et la sœur étaient assez libres. Bien sûr, Fleur et Olivier n’avaient pas fait directement l’amour ensemble, mais ils avaient tout de même fait l’amour conjointement à une même personne. Olivier avait récupéré mon sperme sur la poitrine de sa sœur en titillant ses beaux nichons, Fleur avait avalé le foutre de son frère à l’orée de mon anus et ensuite, lorsque nous nous sommes endormis, nos trois corps étaient très proches.
Au réveil, je sentis une douce main – celle de Fleur – sur ma queue alanguie. N’y avait-il pas une autre main sur le sexe d’Olivier ? J’en suis intimement persuadé.
Je décidai que cette question ne me regardait pas ; elle concernait les seules consciences de mon amant et de ma maîtresse.
Je me sentais parfaitement bisexuel, car j’aimais autant le garçon que la fille, tant du point de vue des sentiments que du plaisir sexuel qu’ils me procuraient tous les deux.
Malheureusement, le mois d’août arriva, et avec lui les parents de mes deux amoureux. Je décidai donc de quitter le magnifique terrain de jeu. Je savais que je ne reverrais peut-être jamais ni Olivier, ni Fleur. En effet, mes études m’envoyèrent dans une fac en région parisienne, alors que tous deux repartaient en province.
À suivre…