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Temps de lecture estimé : 53 mn
15/01/15
Résumé:  Aider son prochain, c'est l'aimer par avance.
Critères:  f ff fépilée jouet init
Auteur : Charlotte_D      Envoi mini-message

Série : Un mois dans ma vie

Chapitre 01 / 04
Septembre, ses couleurs douces et ses surprises

Le temps était ensoleillé en cette première partie de septembre. Une douce chaleur pour aller déjeuner à la terrasse d’une brasserie à deux minutes du bureau. Mon appartement n’était pas très loin, mais je préférais me poser au soleil pour faire une vraie coupure, flâner tranquillement, regarder les gens qui passent. Et puis la cuisine n’y était pas mauvaise non plus, et ça ne gâtait rien !


Je m’appelle Charlotte et j’ai 34 ans.


Il était à peine plus de midi ce jeudi, et la terrasse n’était pas encore pleine. Je me suis donc mise à ma table préférée, plutôt à l’extérieur de la petite place, et orientée vers la brasserie. Les piétons passaient entre le bâtiment et les premières tables. Voir les passants est fascinant, parfois drôle. Et puis étant célibataire depuis plus de six mois, c’était un passe-temps qui pouvait être plein de surprises.


C’est ainsi qu’entre un steak/salade et une crème brûlée j’analysais mes semblables. L’homme pressé qui avalait son "repas" en cinq minutes chrono, le trader qui ne décollait pas son regard de son journal ou encore le cadre moyen qui restait scotché à son mobile en agitant frénétiquement ses doigts pour envoyer ce que j’imaginais être des SMS directifs et peu aimables…


L’avantage de ne pas savoir ce que ces personnes faisaient, c’est qu’on pouvait tout imaginer ! Entre celui qui envoyait un message à sa maîtresse à celui qui déclenchait la troisième guerre mondiale. C’était selon les humeurs. Et mes humeurs de la journée étaient orientées psychanalyse de cuisine. Je regardais les gens assis et essayais de deviner ce qui se passait dans leur tête, ce qui allait, ou n’allait pas.


Une table était occupée par quatre étudiants. Manifestement, pour eux, l’esprit était à la rigolade et ils ne semblaient pas avoir de problèmes, mis à part vestimentaire. Je ne me souvenais pas avoir été aussi mal fringuée lorsque j’étais à la fac. Et ce n’était pas avec mon boulot de commerciale que ça allait se dégrader : l’image est importante !


À d’autres tables, des presque pressés, comme moi. Un peu de temps, mais pas trop, de quoi se poser, mais sans traîner. Les visages étaient plutôt détendus ce jour-là. Le soleil aide bien en général. Et puis à quelques mètres, il y avait un beau brun.

En fait, je l’imaginais beau parce que de dos, je ne voyais qu’une coupe de cheveux bien propre, pas trop courte, une veste décontractée. De temps en temps il tournait un peu la tête et, même s’il ne s’agissait pas de l’incarnation d’Apollon, le peu que j’en voyais n’était pas désagréable.


En face de lui il y avait une jeune femme. Je ne m’en étais pas rendu compte, mais je la fixais du regard ; elle semblait triste. Et je me réveillai enfin pour constater qu’elle me fixait aussi. Je ne sais pas combien de temps j’étais restée bloquée sur eux, mais je me suis sentie intrusive.


J’ai immédiatement replongé le nez dans mon dessert, regardé ma montre pour constater qu’il était temps de partir. Je me levai et, un peu honteuse, j’ai lancé un dernier regard à ce couple étrange. La jeune femme pleurait doucement, droite, comme si elle ne pouvait rien faire d’autre. Je suis retournée au bureau avec cette image en tête, un peu retournée. Le travail a eu tôt fait de me vider la tête et je n’y pensais plus en rentrant ce soir-là.



___________________



Quelques jours ont passé ; le week-end à ne pas faire grand-chose à l’appartement. Comme d’habitude, un grand rangement le samedi après-midi ; puis quelques courses, histoire de tenir le dimanche sans sortir. Le dimanche, jour du repos absolu. Pas de sortie, pas de téléphone.

J’avais pour habitude de me réveiller tard. Je prenais un bon petit déjeuner, le plus souvent sur mon lit, tranquillement. J’avais la chance d’avoir une "suite parentale". La salle de bain était juste à côté de ma grande chambre. Après mon petit déjeuner, je traînais toujours un peu sur mon lit jusqu’aux alentours de quatorze heures, pas forcément habillée, et le plus souvent je fonçais à la vitesse d’un escargot neurasthénique dans un bain chaud.


Je restais le temps qu’il fallait pour que mon esprit fasse le vide. Je n’étais pas toujours seule dans ces grandes plages de repos. J’invitais régulièrement mes amants, ceux en silicone ou en latex. L’avantage du bain dominical, c’est qu’il pouvait durer des heures, et je pouvais prendre du plaisir autant que je le souhaitais. Des huiles de bain, une eau chaude, et je me glissais dans la volupté. Je me détendais, me relaxais, je laissais mes doigts vagabonder un peu partout, les yeux fermés, et profitais de la tranquillité du moment.

Je n’avais pas besoin de beaucoup pour provoquer du plaisir : juste écouter mon corps, et le parcourir doucement, tendrement.


Ce dimanche, c’était un gode rose d’une marque allemande. Dans l’eau depuis un bon moment, il était à température, au fond de la baignoire, en plein centre. J’ai juste eu besoin de descendre un peu mon bassin et mon ami vint effleurer mon corps. Un premier contact très formel, mais après une prise en main plus dirigée, cet ami est devenu plus intime, plus chaleureux. Et comme j’étais très détendue, mon amant rose a pu découvrir, assez facilement, les charmes d’entre mes cuisses, mes grandes lèvres l’enveloppant délicatement.


Le plaisir est toujours là, sur cette première présentation. Une petite glissade plus tard, et la tête de monsieur Rose était en moi, plus profondément. Le bain est une véritable volupté, mélange de sensualité, de parfums délicats et de satisfaction de sentir cet objet en moi. Il est long, massif sans être trop imposant, et de petits allers-retours sont parfaits pour me faire fondre.

Malgré l’eau chaude, je sais que mon intimité réserve le meilleur pour que monsieur Rose fasse son chemin en moi, avec douceur. Encore des va-et-vient, encore du plaisir, toujours plus de chaleur, mais celle de mon corps prend le dessus.


C’est alors, sans arrêter le lent mouvement de ma main gauche tenant amoureusement monsieur Rose, que ma main droite vient prendre possession de ma toison, faisant le tour du propriétaire, voir qui vient pénétrer cette propriété délicate. Il faut que l’inspection soit complète : les cuisses, les lèvres, le petit capuchon… le trésor est encore là. Et je poursuis l’enquête de l’autre côté, les lèvres, douces et glissantes, puis plus bas, une ouverture…


Non, elle est inviolée pour le moment… Je vérifie toutefois avec mon index. Un tour, deux tours, je tente d’entrer ; non, tout va bien… La chaleur continue de monter, comme mes doigts le long de ma vulve, faisant le tour, retournant sur mon pubis, puis revenant voir si le trésor caché est toujours là. Oui, il est là, il me coupe toujours le souffle ; et quand monsieur Rose revient en moi, la pression sur mon bouton devient délicieuse, intense, diffuse. Encore, j’ai encore besoin de découvrir mon corps, de le parcourir, j’ai besoin de sentir cette sensation, ces caresses, cette pénétration. Ça y est, monsieur Rose est démasqué. Les doigts ont compris son manège ; ils écartent mes lèvres pour tenter de le faire sortir, mais il revient à la charge, repoussant ma main sur mon clitoris, refermant mon sexe sur lui, faisant pression sur le graal, le trésor enfoui.


Encore quelques allers-retours de monsieur Rose, de beaux cercles autour de mon clitoris, et la délivrance arrive enfin, violente et délicate, tendre, coupant le souffle de plaisir, avec une main gauche qui assène le coup de grâce en enfonçant monsieur Rose au plus profond de mon sexe, juste arrêté par la garde du joujou.


Mes doigts protègent encore mon bouton de mes envies immédiates, laissant les vagues déferler et repartir lentement. Les yeux toujours fermés, je reprends ma respiration lentement et laisse mon amant du jour ressortir d’entre mes cuisses.


L’eau devenue tiède vient en moi. Je me repose, retire un peu d’eau de la baignoire, en ajoute de la chaude et la relaxation se poursuit. Comme monsieur Rose est infatigable, il retentera sa chance à deux nouvelles reprises. À l’issue de la dernière, mon clitoris est trop sensible, je ne peux plus y toucher, mon ventre me supplie, mon sexe demande un cessez-le-feu.

J’obtempère, je dépose les armes. Encore quelques minutes de calme dans l’eau et il sera temps de retourner sur le lit.

Ce sera le temps du lait corporel, autre moment délicat. Tout mon corps réclame une pause, mais le lait fait tellement de bien sur mes épaules, mon ventre, mes seins, oh oui, mes seins… Ils sont restés sages durant cette pause aquatique et réclament leur moment de détente eux aussi.

Alors oui, je les masse doucement, délicatement.


Je fais pénétrer le lait par caresses, d’abord en dessous, puis en remontant entre eux, et redescendant en les prenant à pleine main. La caresse est ferme, ça me fait du bien, comme un écho au plaisir des pénétrations. Je suis bien, détendue. Je ferme les yeux, une main sur un sein, l’autre entre mes jambes, au chaud. Je m’endors. Le week-end se termine en douceur.



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La semaine est repartie, comme d’habitude. Du boulot par-dessus la tête, des collègues de bureau avec qui je discutais sans vraiment créer de liens, et le retour le soir à l’appartement. Les repas du midi étaient plutôt rapides sur ces quelques jours.



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Le jeudi suivant, morne temps. Malgré une température correcte, il pleuvait, il y avait du vent. Je n’avais pas le moral, du coup, je retournai à ma brasserie préférée. La terrasse était vide, bien sûr. J’avais prévu le coup et téléphoné pour réserver une table.


Mon cher Rémi, barman de son état, connaît bien mes habitudes et me laisse toujours la même table, pas trop exposée, pas trop contre "le monde"… Il sait que je veux être tranquille, dans une bulle au milieu de la foule. Je quittai la boîte sans tarder, pour éviter d’avoir à slalomer entre les gens. Je me posai à ma table et mon Rémi vint prendre ma commande ; c’était juste avant le rush.


Il repartit avec un clin d’œil et un grand « Merci, Mademoiselle Charlotte. » J’en souris. Il sait que je cherche quelqu’un ; lui aussi, mais nous ne sommes pas encore tombés sur la perle rare… La grande salle se remplissait petit à petit.


Des habitués, des nouvelles têtes. Et… tiens donc ! La jeune femme de l’autre fois, plus vivace, moins raide, avec un regard interrogateur, scrutateur. Elle semblait faire le tour de la salle. Il n’y avait presque plus de places libres. Son regard croisa le mien et, étonnamment, elle vint à ma rencontre. Sans préambule, elle me sourit et me demanda :



Sans attendre la réponse, elle tira la chaise et commença à poser ses affaires en regardant vers l’entrée, avec un stress évident. Ses yeux revinrent vers moi, et elle me sortit un sourire gêné, puis recommença à scruter l’entrée. Ce n’était pas du stress, mais plutôt de la peur.



Le ton de sa voix était nerveux ; elle parlait rapidement mais chuchotait presque. Rémi, du fond du comptoir, me jeta un regard qui voulait dire « Tout va bien ? » Je lui répondis d’une rapide moue qui essayait de lui dire « Je n’en sais encore rien, on va voir. »



J’étais étonnée ; il ne m’avait pas semblé avoir montré un quelconque intérêt à cette jeune brune, plutôt jolie par ailleurs. Mais son regard avait effectivement retenu le mien, sans que je m’en rende vraiment compte. À ce moment, une voix mâle nous surprit toutes les deux :



C’était le "Beau Brun". De face, il n’était pas si beau que ça ; je préférais la version "idéale", de dos. Il avait posé sa main sans grande délicatesse sur l’épaule de mon "invitée", probablement pour marquer son territoire. Les yeux d’Isabelle montrèrent presque de la panique. Je répondis rapidement :



Je terminai sur un « Merci ! » assorti d’un sourire outrageusement diplomatique. Rémi était arrivé sur le côté de la table avec un très sonore « Je vous écoute, Mesdemoiselles. » Le mâle dominant, sentant le vent tourner, recula d’un pas :



Le ton n’avait rien d’amical. Il sentait l’ultimatum, la menace. Mais l’animal avait tourné les talons et sortait maintenant de la brasserie. Rémi me lança son clin d’œil fétiche de super-héros sauvant la planète, auquel je répondis par mon sourire numéro 37, celui qui signifie « Merci de nous avoir sauvées ! Au fait, t’as encore du boulot… » avec mon clin d’œil favori en retour. Il éclata de rire et repartit vers sa liste de clients à servir.

Isabelle souffla un « Merci », toujours à la limite du chuchotement. Mais il semblait vraiment sorti du cœur. Je me risquai à la question-piège :



La question était forcément inévitable, et son petit sourire en coin montrait qu’elle voulait bien répondre, non sans une certaine gêne toutefois.



Elle fit une pause et poursuivit :



Elle fit une nouvelle pause, prit une grande inspiration, son courage à deux mains et commença à se livrer :



Je risquai :



Elle rougit… Mais elle ne répondit pas. Elle secoua juste la tête pour signifier que non. Puis elle ajouta :



Et le silence revint entre nous. Je me remémorais la scène de la semaine précédente sur la terrasse, et le puzzle devenait plus simple maintenant que j’en avais les pièces principales. Les larmes, le regard… Elle avait besoin d’aide. Et je venais de lui apporter la mienne. Involontairement, même si ma réponse au gorille brun était plutôt lapidaire. Je pense que si j’avais eu connaissance de la situation, ma réaction aurait certainement été plus vive encore. Je ne supporte pas cet esprit de "possession", dans quelque sens qu’il soit d’ailleurs.



Sa réponse exprimait le soulagement du danger écarté. Elle continua :



Je levai le bras pour inviter Rémi à venir prendre commande. Après lui avoir rapidement résumé la situation par un délicat « Attention au con : faut pas qu’il se repointe ! », Isabelle se laissa aller à commander une petite salade maison. Nous avons commencé à papoter. Son bureau était à quelques centaines de mètres d’ici. Elle louait un "très petit appartement", selon sa propre expression, à deux arrêts de métro d’ici.

Elle n’était donc pas bien plus loin de son travail que moi du mien. Nous commencions donc à faire connaissance. En regardant sa montre, elle commença à se préparer. Je fis de même. Elle me regarda et me demanda :



Elle se pencha pour faire une bise sur chaque joue. Puis se retourna, leva la main pour me dire au revoir et s’engouffra dans la rue.



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Le lendemain, le temps était plus clément, mais pas au point de manger en extérieur. Lorsque j’arrivai à la brasserie, Isabelle m’attendait à la porte. Pas le temps de se perdre en fioritures, elle me fit la bise dès que je fus à côté d’elle. Elle arborait un grand sourire, preuve que Cro-Magnon 1er devait être loin, au moins de ses pensées. Rémi nous accueillit avec sa bonne humeur habituelle et nous emmena à ma table favorite. Une fois assises, les commandes prises, je la complimentai sur sa bonne mine.



Elle a rougi en même temps qu’elle disait ça, c’était touchant. Elle était mignonne, timide. Je lui répondis immédiatement :



On a éclaté de rire en même temps. Le repas se déroulait dans cette ambiance un peu rigolote. Je ne sais pas si c’était pour exorciser les démons ou si nous étions en phase. Nous parlions de tout et de rien. Il était temps de reprendre nos activités respectives. Une petite bise sur la joue gauche et une petite bise sur la joue… Ah ! Presque sur la joue droite. La bise est restée à côté de ma bouche. Ce n’est pas grave, ça arrive.

Avant de nous séparer, je lui proposai de venir dîner. Samedi soir lui allait très bien, et ça lui changerait certainement les idées. Nous sommes parties chacune de notre côté, vers nos bureaux respectifs.


Finalement, ça me faisait plaisir de l’avoir rencontrée. C’était une jolie brune, d’une taille moyenne, des yeux rieurs quand ils n’étaient pas sous l’emprise de la peur, sa conversation était agréable, même si nous restions futiles.



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Ce samedi-là, le temps était à nouveau à la pluie. Rien de bien passionnant à faire. Les courses du week-end étaient faites le matin, et je commençai à préparer ma table pour le repas de ce soir. Finalement, je suis allée voir mon traiteur ; il m’avait tout préparé et je n’avais plus qu’à réchauffer pour le repas avec Isabelle. Je ne sais pas pourquoi, je voulais faire bonne impression. La table était propre, bien décorée.


Je retournai dans la chambre pour me préparer aussi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de "grand désherbage". Je m’épile le dessous des bras, les jambes régulièrement, et une fois de temps en temps je fais "le jardin". Rien de bien érotique ni de radical : juste faire en sorte qu’il n’y ait pas trop de poils disgracieux. Mais comme je ne suis pas trop poilue, ce n’est pas trop contraignant. Il faut juste que les bordures soient propres. J’ai un haut de cuisse assez joli, et je ne veux pas qu’il soit gâché par de la forêt vierge… Je taille, j’élague un peu ; ça doit ressembler à un joli triangle.


J’ai donc étalé une grande serviette sur mon lit, me suis allongée dessus et, toujours avec ma tranquillité habituelle, j’ai étalé la crème dépilatoire sur les côtés de ma toison. Le contact de la crème froide est toujours excitant, même si je n’en suis pas friande. Mais ça me fait toujours quelque chose. Pendant le temps de pose, je reste les cuisses écartées à rêvasser de tout et de rien… Ce jour-là, c’était d’un sexe d’homme. J’avais envie… Puis vint l’heure de retirer la crème. Délicatement, avec application, je retirai donc le produit. Avant d’aller me rincer, je fis un petit détour par le tiroir de la commode pour prendre mon grand ami : monsieur Rose.


Le reste de crème a eu tôt fait d’être éliminé avec une eau désagréablement froide. On pouvait passer à la grande chaleur. Je ne résiste jamais à l’eau chaude… Je commençai donc à remplir la baignoire, pour que le fond ne soit pas trop froid. Avec suffisamment d’eau, je m’allongeai et commençai à jouer avec la douche en position "jet".


En réglant correctement le débit, l’eau masse sans frapper. C’est agréable. Je fais venir le jet d’eau sur le pourtour de ma vulve, puis sur les lèvres, et je redescends ensuite plus bas, vers mon petit trou. L’eau procure un très agréable massage, une caresse appuyée. Et plus je laisse le jet, plus je me détends.

Pendant ce temps, je monte en température, et la fleur entre mes cuisses s’épanouit. La corolle s’ouvre doucement, délicatement. Je peux alors remonter le jet, toujours sur les côtés, et offrir un petit massage d’abord sur ma toison, puis doucement en décalant lentement, vers le haut de mon sexe, juste effleurer le capuchon, masser les chairs qui protègent mon clitoris.

Que c’est doux, que c’est agréable… Une fois ma fleur ouverte, je repose la douche, et monsieur Rose n’a plus qu’à venir butiner le nectar. Doucement d’abord, puis avec un peu d’insistance il revient à l’exploration, progressant en moi petit à petit, le temps que je m’adapte à sa tête. Je peux alors fermer les yeux, ouvrir les cuisses et commencer le ballet.

Ma main qui s’éloigne, mes lèvres qui s’ouvrent, le jouet qui ressort en caressant ma profonde intimité, puis je reviens. Le gode s’insinue en moi, mes petites lèvres essaient de le suivre, sans succès. Je sens le gland progresser dans mon vagin. Je peux le ressortir. Petit à petit il devient luisant, ses allers-retours sont plus faciles, plus doux, plus agréables.


Un petit clapotis arrive à chaque mouvement. Le nectar tant attendu est là, c’est mon désir, c’est le plaisir de la pénétration. Je continue les mouvements d’avant en arrière. L’eau du fond de la baignoire devient de plus en plus tiède, mais ce n’est pas grave : j’ai chaud au plus profond de moi. C’est à ce moment que je ressors le jouet rose de mon sexe. Il est glissant. En le posant délicatement sur le haut de mes lèvres, je sais qu’il apportera suffisamment de douceur pour que je caresse mon clitoris avec les doigts.


Mais prudence est mère de sûreté : je m’introduis un doigt, puis deux, et recueille ce velours liquide. Je remonte mes doigts sur le capuchon et je peux maintenant appliquer une pression plus importante. La réaction de mon corps est immédiate… c’est intense, c’est fort. La décharge électrique est vive, mais tellement bonne. Je relâche la pression et commence à explorer les alentours de mon sexe. Je l’imagine luisant, tant mes doigts glissent sur mes chairs. Je sais qu’en revenant sur le haut de mes lèvres, mon bouton sera à nouveau chargé de mon propre plaisir.


Le son du précieux liquide ne me dément pas. J’entreprends donc d’aller vers la jouissance. Le massage devient régulier, affirmé. Je suis sur la route du plaisir. Je redemande l’aide de monsieur Rose. Sa tête n’a plus aucun mal à franchir l’entrée de ma vulve, ni à remonter en moi. Son gland me procure un plaisir accentué par les caresses autour de mon bouton d’or. Je commence à avoir le souffle court, les doigts trempés.


Je presse le gode au fond de mon sexe, jusqu’à la garde. Je ne respire plus, je gémis. Je décapuchonne mon bouton et ose une pression directe. Mes doigts glissent plus qu’ils n’appuient, puis vient l’explosion, l’orgasme. Mes jambes se referment, mon corps se tend, mes doigts pressent mon clitoris qui me foudroie de plaisir, mon ventre se contracte… La ventouse de monsieur Rose appuie sur l’intérieur de mes cuisses. C’est douloureux, mais il est encore en moi, pour mon plus grand plaisir.


Je relâche la pression, avec un spasme ; c’est trop fort. Mon ventre bouillonne, mon sexe irradie, je suis bien partout. Je peux ouvrir les cuisses et extraire délicatement monsieur Rose… Sa sortie est délicieuse. « Si j’osais… » J’ose le réintroduire ; je profite de mes doigts enduits de ma liqueur pour tourner autour du pot… Le plaisir revient, rapidement, intensément, grisant. Je gémis de nouveau, mon corps est à nouveau saisi de soubresauts.

Je jouis encore, et cette fois-ci je ressors monsieur Rose de mon sexe. J’en ai eu assez. Le gland sortant de mon vagin relance un spasme. Le dernier… Je ventouse monsieur Rose sur un coin de la baignoire. Il va sécher en attendant que je m’occupe de le rincer et de le ranger.

Le temps que mes jambes se remettent de leurs émotions, je me relève et entame une douche, pour me laver cette fois. Du gel douche, une main encore toute affolée de ce qu’elle a découvert, vu et fait, et me voici sentant bon, rincée de ma lubricité.


La journée avance encore ; la soirée commence à arriver, et Isabelle aussi. Avec l’ouverture de jour, elle est montée directement à ma porte et a donné un petit coup de sonnette. Tout était prêt, donc pas d’angoisse de dernière minute. J’ouvris la porte, et la voici souriante au possible, avec un petit bouquet de fleurs des champs. Il sentait très bon.


On se fit la bise rapidement et, comme la dernière fois, Isabelle rata un peu la joue droite. Je ne m’en formalisai toujours pas et l’invitai à entrer dans mon "vaste" appartement (en comparaison de son "très petit" appartement).

Le mien n’est pas très grand en superficie, mais il a été agencé pour des personnes sans enfant, manifestement. Un grand living avec une cuisine américaine, des toilettes gigantesques et ma fameuse suite parentale, la chambre, avec de quoi mettre 3 grands lits, et sa salle de bain attenante. Je fis le tour du propriétaire avec Isabelle qui était conquise par tant d’espace.



Ce dernier trait était assorti d’un clin d’œil amical. J’invitai mon hôte d’un soir à revenir dans le living pour un petit apéro. Toutes les deux assises sur le canapé, nous discutions appartements, opportunités, coût du marché. En l’espace de quelques minutes, nous refaisions le monde immobilier parisien et instaurions les lois qui, immanquablement, seraient faites pour que chacune ait sa chance d’avoir ce qu’il lui faut… surtout nous !


Le repas s’enchaîna, toujours aussi détendu et amical. Nos boulots respectifs étaient épargnés par la vague juridico-législative qui nous animait et nous faisait refaire le monde, mais c’était bien parce qu’il fallait manger à la fin du mois… et mon traiteur avait bien fait le travail, nous mangions bien. C’était la première fois que je me surprenais à regarder Isabelle. Je l’écoutais, je la détaillais : ses cheveux mi-longs, ses yeux noisette, son regard rieur, son sourire attirant… Elle devait en faire craquer, des mecs ! J’en profitai pour lancer le sujet :



Elle éclata de rire de ma définition de son boss.



Son regard fit un petit tour dans le vide puis revint sur moi et elle lança avec une certaine joie :



La remarque était juste : mon dernier copain laissait pas mal de choses en vrac, dont ses bidons de mousse à raser, et surtout son dentifrice dans le lavabo ! La demoiselle était observatrice. La conversation tourna autour des mecs et de leur inconstance, leur peur de l’engagement aussi. Bref, nous refaisions le monde hommes-femmes aussi.

Le repas terminé, un dernier petit accompagnement liquide pour aller jusqu’à l’heure de se séparer.




Je la raccompagnai jusqu’à l’entrée, toujours avec le flot de paroles inoubliables dont manifestement nous étions toutes les deux capables. Avant qu’elle ne me fasse la bise, je la regardai avec un grand sourire et lui sortis :



Elle éclata à nouveau de rire et s’avança vers ma joue gauche, tout doucement. Elle y apposa ses lèvres avec une infinie douceur, se recula avec un sourire gourmand, et avança son visage ; ses lèvres entrouvertes vinrent se poser sur le miennes. Sous la surprise, j’allais presque dire quelque chose mais elle ferma ses lèvres en une caresse délicate, enveloppant les miennes. Je ne pus rien dire. Elle recula son visage de quelques millimètres et revint déposer une exquise douceur sur ma bouche, toujours en effleurant, lèvres contre lèvres.


Puis elle commença à déposer de doux baisers le long de ma lèvre inférieure, avec cette incroyable douceur, cette délicatesse infinie. Je ne m’étais pas aperçue que je ne respirais plus. Je pris une profonde inspiration et elle profita de cet instant pour fermer ses yeux et recouvrir mes lèvres des siennes, puis repartir sur une caresse, m’effleurant la peau, profitant certainement des vertus hydratantes de mon gloss.


Elle déposait maintenant une myriade de baisers sur le pourtour de ma bouche, au-dessus, en dessous, sur les commissures. Elle revint goûter ma bouche comme on se délecte d’un fruit juteux, avec attention, avec gourmandise mais douceur, pour ne pas tout gâcher. C’est seulement à cet instant que je pris conscience que je me faisais embrasser. Je commençais à respirer, à sentir son parfum, à partager ses lèvres si délicates, si douces. Elle prit un peu de recul, rouvrit les yeux avec un bonheur évident dans son regard et me chuchota :



Elle n’attendit pas la réponse, referma ses jolis yeux, inclina sa tête et entrouvrit ses lèvres. Pour la première fois, je fermai mes yeux et goûtai enfin à son tendre baiser comme il se devait. Ma bouche allait à sa rencontre et je profitais de sa tendresse. De petits attouchements, pour que nos peaux fassent connaissance.

Elle posa sa main sur ma joue et je sentis sa bouche s’ouvrir un peu plus. Instinctivement je répondis à l’invitation et laissai mes lèvres s’ouvrir. Sa main caressait ma peau, toujours avec cette délicatesse inédite pour moi. Dans le même temps sa langue invita la mienne à la découvrir, des jeux plus tendres, plus doux, plus sensuels encore.

Je sentais maintenant sa respiration, plus profonde. Je lui trouvais un goût délicieux. Elle referma ses lèvres sur ma langue encore en elle et recula sa bouche pour la parcourir ainsi. Elle me suçait la langue, et j’aimais ça ! C’était tellement agréable, tellement érotique… Avant qu’elle ne revienne jouer avec moi, je profitai de la faible distance entre nos visages pour lui souffler :



Elle me claqua une bise sonore à pleine bouche, me fit un grand sourire et me regarda avec le rouge aux joues :



Je n’ai pas compris la remarque sur le coup et lui rendis son sourire. Elle s’avança pour m’embrasser à nouveau. Sans pudeur, j’acceptai ses douceurs, la délicatesse de sa langue dans ma bouche, et repensai à sa dernière phrase en constatant que je prenais beaucoup de plaisir à recevoir ses baisers. Elle recula la première et ouvrit la porte. Après une rapide bise sur mon nez, elle me souffla :



Elle me fit un clin d’œil et disparut dans l’ascenseur. Je refermai la porte, comme une ado venant de faire son premier baiser charnel avec le prince charmant. Sauf que je n’étais pas une ado. Des baisers passionnés, j’en avais faits ; mais des tendres, doux et délicats comme ça, jamais ! Et en guise de prince charmant, c’était une princesse…


Je me tenais derrière la porte, les mains sur le bois, la tête en arrière en essayant de repasser le film de la soirée. Je devais sourire comme une demeurée. Je ne pouvais pas remonter le fil plus loin que ses lèvres sur les miennes, que le parfum de sa peau, que son regard… amoureux ? « Non ! Pas amoureux ! Ce n’est pas possible. Mais qu’est-ce qu’elle embrasse bien ! Et qu’est-ce que ce plaisir ? J’ai éprouvé un plaisir incroyable en embrassant une fille ! »


Je retournai dans ma chambre en virevoltant. J’étais juste heureuse de ces baisers. Je retirai mon chemisier, mon soutien-gorge. Mmm… mes tétons étaient encore tout durs. Mon pantalon ne fut qu’une formalité à faire tomber par terre puis… « Ma culotte ! Que lui est-il arrivé ? » Elle était trempée, et pas qu’un peu. Je regardai l’entrejambe de mon jean et constatai qu’il n’y avait pas que ma culotte qui avait subi l’inondation. J’avais mouillé tant que ça en embrassant une fille ? Oui, c’était bon ; très bon, même ! Mais sexuellement bon… Oui ! Manifestement…


Je n’allais pas pouvoir rester comme ça. J’entrai dans la salle de bain, retirai ma culotte. C’était terrible. Elle était gluante. J’étais encore tellement excitée ! Je la laissai tomber sur le carrelage blanc. Je passai ma main entre mes cuisses et la confirmation était bien là… Mon clitoris attendait une récompense, mon vagin certainement aussi… Ça tombait bien, j’avais oublié de ranger monsieur Rose. Je m’assis sur le rebord de la baignoire, et sans l’ombre d’un préliminaire habituel, m’enfonçai le gode. Le gémissement était à la hauteur de l’excitation. Je n’ai pas cherché un fantasme quelconque, ou à temporiser quoi que ce soit. Il fallait que je me soulage, il fallait que je jouisse. Je voyais ma culotte par terre et repensai immédiatement aux lèvres d’Isabelle sur les miennes.


Je me mordis la lèvre inférieure tout en agitant monsieur Rose de haut en bas. De l’autre main, il ne s’agissait plus de caresses mais d’agitation frénétique sur mon bouton… Pas de délicatesse, pas de douceur : je voulais jouir, jouir, jouir… Et la jouissance est arrivée, aussi brutale et violente qu’ont été mes caresses sur mon clitoris. J’étais pliée en deux, le gode au plus profond de moi, et ma main droite certainement aussi trempée que ma culotte au sol. La respiration coupée, j’ai lâché mon bouton d’or, me faisant tressauter. J’ai repris le rythme des inspirations et me suis sentie sourire en pensant aux trésors délivrés par les baisers d’Isabelle. J’ai délicatement extrait monsieur Rose de mon sexe. Toujours assise, je me suis entendue dire à moi-même « Waouh ! Quelle soirée ! »


J’étais heureuse, en extase. Je replantai monsieur Rose sur le coin de la baignoire pour le nettoyer "après" et j’entamai une douche de délassement pour la majeure partie du corps, et de nettoyage pour une partie plus intime. Je venais juste de rincer le gel douche lorsque l’interphone se mit à hurler.

Des gamins voulant jouer n’auraient pas fait mieux… sauf qu’il était plus de 23 heures et que la plupart des blagueurs sont couchés à cette heure-là. Inquiète, je pris un peignoir, séchai à la va-vite mes pieds, et courus jusqu’à l’interphone.



La voix était paniquée, mais c’était bien celle d’Isabelle. Je me suis retrouvée paniquée moi aussi. J’arrivai à appuyer sur le bouton au bout de la troisième reprise tant je voulais faire vite. Le son de la porte du bas qui se referme arrivait par l’interphone, ainsi que les pas d’Isabelle. J’ouvris la porte en attendant qu’elle arrive ; mon cœur tapait à tout rompre ! La lumière de l’ascenseur s’était allumée. Puis le moteur. Elle arrivait ! Mais dans quel état ? La porte de l’ascenseur s’était ouverte et Isabelle en sortit comme un missile, les yeux terrorisés, les bras tendus. Elle se jeta contre moi et je refermai la porte immédiatement après son entrée. Elle m’agrippait, me serrait contre elle.



J’étais en colère, je voulais tellement envoyer ce monstre en enfer !



Elle n’avait pas tort. Mais dans tous les cas, dans son état, il était impensable de la renvoyer chez elle, quelle que soit l’heure !



Elle fit un rapide « oui » de la tête. Je lui souris en retour et lui glissai doucement :



Elle eut un rire parsemé de sanglots. Elle glissa ses mains dans mon dos et m’embrassa dans le cou, posa sa tête sur mon épaule et répondit :



Il faut dire que le peignoir en question m’arrivait à mi-cuisses. Je l’accompagnai jusqu’à l’embrasure de la salle de bain et lui indiquai que les serviettes propres étaient rangées juste à portée de main, dans le petit meuble prévu à cet effet. Elle se retourna vers moi et pencha son visage vers le mien, posa délicatement ses mains sur mes joues en glissant un de ses délicieux baisers sur mes lèvres. Elle me murmura tout doucement :



Je ne répondis rien et la laissai aller se doucher. Elle ne ferma pas la porte de séparation. Elle se déshabilla. J’entendis enfin le retour d’un peu d’humour dans sa voix lorsqu’elle lança :



Je pense que j’ai dû bien rougir parce que, dans l’agitation, je n’avais pas pensé à ranger l’éponge à plaisir du sol où elle avait été oubliée. Mais comme manifestement Isabelle avait eu la même inondation, la honte était plutôt passée à un sentiment de fierté. Elle avait pris du plaisir à m’embrasser.


La douche faisait son bruit habituel, bien que pour une fois ce ne fût pas moi dessous. C’était d’ailleurs un sentiment bien étrange. Je m’assis sur le bord du lit. Il n’y avait pas de quoi faire dormir Isabelle ailleurs que dans ma chambre.

Le canapé n’était pas suffisamment grand, et n’était pas un convertible, de toute façon. Il y avait bien de la moquette par terre, mais ça ne se fait pas de laisser dormir les invités à même le sol… J’en souris toute seule d’avoir juste imaginé cette solution !


L’eau s’était arrêtée de couler dans la salle de bain. Le bruit du meuble à serviettes m’indiqua qu’Isabelle commençait à se sécher. Quelques instants plus tard, elle apparut dans l’embrasure de la porte et marcha vers moi. Elle était nue, complètement nue. Elle était ravissante, belle…


Son visage était toujours aussi agréable ; son regard était devenu timide, mais ses beaux yeux me fascinaient malgré tout. Elle avait une poitrine de taille assez moyenne. Elle avait des seins plus petits que les miens, mais ils se tenaient mieux, ils ne remuaient presque pas lorsqu’elle marchait.

Mais je suis immédiatement tombée amoureuse de son sexe. Il était nu, épilé, incroyablement lisse. Elle ne se rasait certainement pas : il n’y avait pas de trace de poils, pas de petits boutons, pas de rougeurs. Ce n’était pas Vénus sortant des eaux, mais le mont de Vénus sortant de ma salle d’eau. Un sexe d’une beauté ! Des cuisses avec quelques formes mais fermes, un petit renfoncement dans lequel était nichée une vulve charnue, de belles lèvres de part et d’autre, des hanches venant encadrer le tableau de la perfection.


Je ne pouvais pas détacher mon regard de ce sexe qui s’avançait vers moi. Il était beau, il était tellement sensuel, il dégageait tellement d’envie de ma part que je ne me suis pas aperçue qu’Isabelle était arrivée à un mètre de moi et me regardait. Elle semblait fière de son effet.



Je réussis presque à articuler une phrase qui se voulait être « Je vois ça… »

J’étais toujours assise, avec ce sexe de femme parfait presque à portée de main. Je levai enfin le regard vers la propriétaire de ce fantasme en chair et me demandai pourquoi elle avait ce petit sourire en coin.



Elle enchaîna :



Et elle passa un bras resté dans son dos pendant son arrivée et me présenta… monsieur Rose, oublié lui aussi, ventousé sur la baignoire. Je crois que je ne devais pas avoir suffisamment de sang dans le corps pour arriver à faire rougir plus mes joues qu’à ce moment-là. Je ne savais plus quoi dire, ni où regarder. Elle s’agenouilla devant moi et essaya d’attraper mon regard avec des yeux gourmands :



Elle lança mon amant sur les oreillers et s’approcha de moi, en silence, toujours en douceur et posa ses mains sur mes genoux.



La phrase était directe. Elle était nue, à genoux devant moi, qui n’étais couverte que par un peignoir court. L’idée de retrouver la douceur de ses lèvres contre les miennes fit que ma respiration s’accéléra.



Elle s’avança un peu et je dus écarter mes cuisses pour qu’elle puisse venir poser un délicat baiser sur ma bouche. Ses mains n’avaient pas quitté mes genoux. Elle avança encore en peu et je commençai à sentir la chaleur de sa peau sur mes cuisses.


Son parfum était lui aussi au rendez-vous et je commençais à retrouver cette douce chaleur au fond de mon ventre. J’ouvris doucement ma bouche, et nos langues se retrouvèrent enfin. Elle me caressait tellement sensuellement… Elle promenait ses lèvres le long de ma joue, puis sur le menton, remontait sur mon nez puis se haussait sur ses genoux pour embrasser mon front.


Ses mains prenaient maintenant appui sur mes cuisses. Elles étaient douces elles aussi, leur pression était si agréable. Elle embrassa mes paupières closes et revint m’embrasser à pleine bouche, avec une langue délicieusement curieuse, cherchant la mienne, l’emmenant comme deux amants se tenant par la main, puis la suçant avec tendresse avant de redoubler de caresses avec ses lèvres sur les miennes. Ses mains étaient remontées jusque sur mes hanches. Leur progression avait déclenché une nouvelle vague de désir, et encore accéléré ma respiration. Celle d’Isabelle était elle aussi plus forte, plus intense.

Je levai la tête pour faire une courte pause respiration. Elle en profita pour embraser mon cou de baisers délicats. Je me fis violence pour parler et non gémir :



La question, plutôt innocente et basique, était pleine de conséquences… Je dénouai le vêtement et l’ouvris. Je me mise nue devant elle, toujours agenouillée entre mes cuisses. Je libérai mes bras des manches, me soulevai légèrement pour retirer la partie coincée sous mes fesses. Elle profita de ce moment pour s’abaisser un peu et glisser un baiser sur mon nombril. Surprise par l’attaque sensuelle, je laissai échapper une sorte de râle. Elle se leva en me souriant, et rapporta le peignoir dans la salle de bain.


Elle réapparut dans l’ouverture de la porte, éteignit la lumière. Encore une fois, je ne pouvais pas m’évader de cette vision, de son sexe parfait. Ce mont de Vénus rebondi surplombant ces lèvres qui cachaient… je ne sais quoi. Plus nos baisers avançaient, plus j’avais envie de découvrir ces trésors cachés. Je ne suis jamais allée avec une autre femme, jamais eu de contacts plus avancés que des bises sur les joues, et elle était là, devant moi, nue, libre, sensuelle et désirable.



Sa voix était suave, tendre. Instinctivement, je mis ma main entre mes cuisses et me rendis compte de ce que je faisais. Je la retirai brusquement, le rouge aux joues, non sans avoir été au contact humide de ma féminité. Elle rit de ce geste et, toujours immobile à la porte de la salle de bain, écarta un peu ses jambes, ferma les yeux et masqua son sexe avec une main.



Mais elle avait raison. Je ne pouvais détacher mon regard de sa peau, de ses chairs intimes. Elle continua :



Elle commença enfin à avancer vers moi, lentement, sa main toujours entre ses cuisses. Mais elle ne faisait pas que masquer son sexe. Elle avait ses doigts plaqués contre sa vulve. Je m’allongeai alors sur mon lit. Elle en fit le tour, comme un félin qui jauge sa proie. Elle s’avança enfin et s’allongea sur le lit, à mes côtés, les fesses en l’air. J’étais frustrée de ne pas avoir pu contempler encore ce délicieux spectacle.


Nous étions maintenant l’une contre l’autre. Elle tendit le cou et approcha ses lèvres de mon visage, déposa un délicat baiser sur ma joue, fit glisser sa bouche, juste en effleurant ma peau, jusqu’à mes lèvres que j’ouvris immédiatement pour reprendre nos jeux de langues qui devenaient maintenant beaucoup plus érotiques.


Nos langues se croisaient, revenaient, s’enlaçaient, puis se quittaient, enveloppées par les lèvres de l’une ou de l’autre. Elle se rapprocha encore de moi et plaça doucement une main sur ma joue. Quelle délicieuse caresse… Bouche contre bouche, nos langues jouant entre caresses et explorations voluptueuses, et sa main qui effleurait ma joue puis allait se perdre dans mes cheveux. Ses doigts cherchaient à découvrir ma peau. Des instants d’intense bonheur, si rares.

Je ne pouvais pas rester sans répondre ; je ne devais pas, et surtout, j’avais envie de répondre à cette invitation sensuelle. Je posai alors une main hésitante sur sa hanche. Sa respiration devint instantanément plus forte, sa langue se fit plus pénétrante, plus sexuelle, sa bouche commençait à jouer avec nos salives mélangées.


Elle vint contre moi. Le contact était chaud, direct et tellement doux en même temps. Je sentis ses seins contre ma peau. Ils étaient durs, et épousaient tellement agréablement ma peau que je sentais en même temps mes tétons contre elle, sous ses seins… une sensation affolante.

Ils durcissaient aussi ; je crois que ma respiration s’est affolée à ce moment-là. Il n’y avait plus de copines, de discussions à bâtons rompus. Il y avait de la fougue, la flamme des nouvelles amantes ou en passe de le devenir. Ses seins caressaient le haut de ma poitrine. Ma main était toujours sur sa hanche, mais je ne pus m’empêcher de la faire glisser dans son dos, son bas de dos.


Sa peau était tellement douce, tellement agréable. Ce bas de dos… ce haut des fesses. Ma main était maintenant sur cette fesse sensuelle, ferme. Une peau lisse, douce, agréable, un appel à la caresse. J’attrapai à pleine main ces chairs. À cette attaque, elle répondit en passant une jambe entre les miennes, remontant sa cuisse au plus haut. Cette remontée était exquise ; sa cuisse parcourait ma jambe de mon genou jusqu’à… jusqu’à ce qu’un bruit de clapotis nous fasse comprendre qu’elle ne pourrait pas aller plus haut : sa peau avait rencontré mon sexe trempé.


Nos baisers étaient débridés, passionnés. Entre deux respirations, essoufflée, elle me posa cette question :



Avant que je ne puisse répondre, sa langue était déjà revenue dans ma bouche et la mienne ne fut pas longue à la retrouver. Je me dégageai un instant. Si elle était aussi excitée que moi, le sexe trempé, prête à jouir, j’étais prête à la regarder se mettre monsieur Rose en elle. J’en avais même terriblement envie.

Ma gourmandise était telle que je ne résistai pas plus et glissai entre deux succions de langue un "oui" qui ne se prononce que dans un état sexuellement avancé.


Sa cuisse quitta mon entrejambe, plus liquide que jamais, m’arrachant au passage une délicieuse sensation, comme celle de mes masturbations les plus folles. Son bras passa au-dessus de ma tête, et je le sentis récupérer mon amant de silicone. Sa bouche continuait de caresser mes lèvres et je sentais maintenant son bras descendre. J’allais ouvrir les yeux pour assister à sa pénétration. Je m’apprêtais à voir le spectacle du siècle… Et j’ouvris grands les yeux, la respiration coupée, mais pas suffisamment pour qu’un long râle s’échappe de ma bouche encore sous l’emprise de ses baisers torrides. Monsieur Rose n’était pas en elle : il était revenu avec moi… La fidélité, c’est quelque chose !


Isabelle venait de me pénétrer d’un seul coup, sans prévenir. Le gode était en moi, au plus profond. Elle détacha son visage du mien avec un sourire qui allait jusqu’aux oreilles. Elle était fière de sa surprise. Sa main avait commencé à faire aller et venir le jouet en moi. En s’agenouillant, elle me chuchota :



Le lent mouvement du gland en moi me faisait toujours autant d’effet, mais il était décuplé par cette jolie brune qui me regardait avec une certaine gourmandise. Elle avait d’ailleurs déjà commencé à me goûter. Son sourire était toujours présent et elle regardait maintenant mon sexe. Monsieur Rose coulissait sans aucune difficulté, il récoltait à chaque intrusion mon nectar.



Elle ne finit pas sa phrase. Elle se pencha délicatement. Un de ses seins vint se presser contre mon ventre. Encore une sensation nouvelle, si douce, si charnelle. Je fermai les yeux et profitai du moment, en essayant de trouver un semblant de respiration.


Monsieur Rose était régulier, profond, vif, et soudain une chaleur inconnue, une douceur, une caresse est venue se poser sur mes poils d’abord. Elle embrassait mon sexe. Ses lèvres n’allaient pas tarder à venir au contact des miennes, mais ce n’était plus ma bouche qui répondait. Et mon ventre se contractait.

Monsieur Rose m’envahissait, encore et encore. Et puis sa langue s’est posée en haut de ma vulve comme un ange se pose en pleine tempête. Je la sentais remonter le long de monsieur Rose et venir déposer ma liqueur sur mon clitoris. Je crois que je ne respirais plus, je devais gémir ou peut-être crier, je ne sais plus.


Elle continuait sa caresse, avec application, douceur et sensualité, sa langue cherchant mon plaisir et abreuvant mon bouton pour décupler mon plaisir. Mes jambes commençaient à trembler, se raidir, je ne savais plus quand il fallait inspirer ou respirer, je crois que je n’étais plus qu’un râle continu. Elle enfonça monsieur Rose définitivement en moi et embrassa mon clitoris à pleines lèvres.


Ce fut l’apocalypse, la fin du monde ! Mon corps était incontrôlable ; j’ai attrapé ses cheveux et plaqué sa tête sur mon sexe, mais l’orgasme n’a fait que monter. Elle retira monsieur Rose d’un geste vif et sa langue se planta en moi, curieuse, gourmande. Son nez sur mon bouton m’électrisait.

Je me serais arrêtée s’il s’était agi d’une simple masturbation, mais elle me dirigeait, elle goûtait ma mouille, mon nectar, et ses gestes étaient tellement doux, tellement délicats, tellement ceux d’une femme qui sait où et comment faire. De l’entrée de mon vagin, sa langue remonta jusqu’à mon clitoris, puis redescendit le long de mes lèvres, et les caressant doucement, avec amour, massant chaque espace de peau, mettant en feu chaque terminaison nerveuse, faisant remonter le plaisir une nouvelle fois. Puis revenant au centre et lissant mes petites lèvres, les faisant aller et venir le long de sa langue.


Je n’avais pas fini d’apprécier la première fois qu’une seconde vague arrivait, plus forte encore. Et mon bouton devenait le centre du monde. Sa langue recueillait ma liqueur et remontait toujours plus intensément chercher sous le petit capuchon la source de ma jouissance. Elle venait, et je mouillais, et elle me léchait, encore.



Et mon ventre se contracta, et mes jambes partirent à nouveau en transes incontrôlables, et elle reprit mon clitoris dans une succion divine, érotique, tellement intense… Je venais de jouir une deuxième fois de la bouche de cette jeune brune. Elle parsemait maintenant de petits baisers l’intérieur de mes cuisses, puis ma vulve, puis ma toison. Mes mains étaient dans ses cheveux, et sa langue faisait le tour de mes grandes lèvres, toujours avec cette sensualité.


Ma respiration commençait à redevenir normale, pour quelqu’un qui venait de faire deux marathons. J’étais épuisée, heureuse de ce bonheur charnel, heureuse de ces jouissances intenses, heureuse de ces lèvres qui parcouraient encore mon sexe pendant que le plaisir redescendait, heureuse de cette langue récoltant ma jouissance, de ces yeux gourmands qui semblaient me dire « Merci, tu es délicieuse… »

Elle plaqua ses lèvres sur ma fleur grande ouverte et leva la tête. Son visage était humide, sa bouche et son nez luisaient d’un liquide qui n’était certainement pas de la sueur. Elle se lécha les lèvres.



Je jetai ma tête en arrière en essayant de retrouver mes esprits. Moi qui rêvais du prince charmant, je venais de jouir avec une fille ! Et quelles jouissances, quels orgasmes !



Elle éclata de rire, et je fis de même. Elle se mit à quatre pattes, passa au-dessus de mon corps et s’allongea sur moi. Les vagues de délices n’étaient pas encore parties et ses seins sur les miens ravivèrent une nouvelle fois le désir.

Mais je faisais maintenant connaissance avec tout son corps, son ventre chaud et doux, ses jambes entre les miennes. Je sentais son sexe contre le mien. C’était agréable, torride même. Un mec ne me ferait pas cet effet. Je revoyais dans ma tête ce sexe lisse, charnel, tentant. Au-dessus de moi, elle pencha légèrement la tête et ses lèvres vinrent se poser sur les miennes pour une nouvelle série de baisers. Elles n’avaient plus le même goût. C’était… particulier. Elle recula son visage, comme si elle devinait mes pensées et chuchota :



Son sourire me rassura. Elle posa ses mains contre mon visage et se remit à me bécoter doucement, puis nous nous embrassâmes avec délice. Je promenai mes lèvres sur son nez, puis la langue, pour essayer de conforter ce goût.



Sa voix était elle-même une caresse, une invitation à la sensualité. Mais je n’avais pas spécialement le courage d’aller boire son désir, de poser mes lèvres sur ses chairs intimes. J’en avais peut-être eu envie, avant d’être terrassée par les orgasmes. Et maintenant que j’étais dans ses bras, je sentais mon propre plaisir sur son visage… je ne savais pas.



Et elle enveloppa mes lèvres d’un nouveau baiser délicat.

Elle s’allongea ensuite sur mon côté et m’invita à m’agenouiller. J’étais à côté d’elle. Elle était si belle, si naturelle ; je revois son visage à peine éclairé par les lumières sur le côté du lit. Je me penchai pour aller l’embrasser.


Ce sont mes lèvres qui allaient maintenant à sa rencontre. Elle ne bougeait presque pas, respirait lentement. Elle a juste levé une de ses mains pour venir la placer entre mes cuisses. C’était doux, et me donnait du courage. Mes baisers commençaient à descendre. Son menton tout d’abord. Sa peau contre mes lèvres était douce, et il y avait ce petit parfum épicé, ce petit goût particulier… Son menton avait lui aussi recueilli ma liqueur.


Sa main avait fait un petit mouvement pour m’indiquer que je pouvais écarter un peu mes jambes, ce que je fis sans l’ombre d’une hésitation. Je pris appui sur mon bras pour continuer ma progression. J’arrivai sur le haut de sa poitrine. Elle était parfumée ; une peau satinée, lisse, sensuelle. L’embrasser était un plaisir en soi.


La main d’Isabelle tourna et vint se positionner sur mon intimité, le majeur le long de ma fente. Elle n’appuyait pas sur mon sexe, mais elle ne laissait pas d’espace entre sa paume et mes chairs. Mon plaisir était bien là, et je pense que je n’allais pas tarder à inonder sa main si elle continuait comme ça.


Ma quête de la découverte de son corps se poursuivait. J’arrivais aux deux montagnes. Leurs dômes étaient magnifiques, des aréoles pâles, et des tétons qui ne demandaient qu’à être aimés. J’approchai ma langue de l’un d’eux. Isabelle retint sa respiration, sa main se colla un peu plus à ma vulve. Le contact était intense. Je commençai à lécher le sein d’une autre femme. Et là, magie du sexe, je sentis son téton se durcir entre mes lèvres pendant que je passais une langue inexpérimentée dessus.



Cette invitation était à peine audible, mais elle était terriblement excitante, érotique. Cette belle jeune femme demandait mes caresses. Je plaçai ma main sur son autre sein. Son téton était déjà dur et je le sentais dans ma paume. J’appliquai alors une pression tout en resserrant mes doigts. J’aimais le faire quand je me massais la poitrine. Isabelle me souffla :



J’ai dû rougir une nouvelle fois. Elle soupira d’aise ; elle aimait ce que je faisais de ses seins. Son majeur devait lui aussi se sentir bien, au chaud, en milieu humide. Il venait d’écarter mes grandes lèvres mais ne bougeait presque pas. Ce n’était pas encore une intrusion, mais la chaleur au creux de mon ventre montait doucement. Je continuai à masser l’un de ses seins en léchant et suçant le mamelon de l’autre côté.



« Ma douce… » Elle avait des mots délicats ; cette tendresse naturelle m’encourageait. Je fis passer mes lèvres sur la courbe de sa poitrine et me retrouvai rapidement sur son ventre. Je me tournai un peu pour être plus à l’aise et trouvai son petit nombril. Pourquoi tout en elle était beau, mignon, attirant ? Cela aurait pu être un nombril normal, mais non… le sien était sexy, il était désirable. Un petit baiser sur le pourtour et je laissai ma langue pénétrer ce petit espace. Elle sursauta. Manifestement, cela chatouillait !


Dans son sursaut, son majeur avait progressé. Il était à la porte de mon vagin. Mais elle le retira, dans une caresse d’une douceur infinie. C’était tellement agréable. J’en soupirai et laissai ma joue contre sa peau. Elle était si douce. Et ce parfum envoûtant, cette chaleur.

Je continuai ma descente et j’arrivai sur ce qui m’avait hypnotisé, sur cette colline autrefois peut-être foisonnante, et maintenant vierge, lisse, sensuelle. Je pouvais voir ce mont de Vénus imberbe, superbe, attirant, désirable. Mon visage n’était qu’à quelques centimètres. Je voyais le ventre d’Isabelle se lever et s’abaisser à intervalles réguliers et rapides. Je levai une main ; je tremblais.



Après une rapide caresse, son majeur se retrouva dans mon intimité. J’étais déjà lubrifiée, et Isabelle n’eut pas à forcer pour me pénétrer. Sa paume était en haut de ma vulve et appuyait gentiment sur mon clitoris. Cette pénétration était douce, intime et agréable.

Je regardai rapidement ses yeux : il y avait de la confiance, du désir. Ma respiration saccadée trahissait autant ma peur que le tremblement de ma main. Son doigt commençait à venir en moi, délicatement, comme pour me donner le petit coup de pouce qui me manquait.


Je me lançai à l’assaut de cette colline ; j’y posai mes doigts, doucement. Elle semblait si délicate. Je découvris les parcelles de cette peau si particulière. Isabelle avait fermé les yeux et commençait à écarter ses cuisses. Un petit clapotis me rassura quant à son état. Elle devait être certainement trempée elle aussi.

Mes doigts parcouraient ce petit monticule parfois avec la pulpe, parfois avec l’arrière de la main. Isabelle respirait beaucoup plus bruyamment maintenant et son ventre se soulevait d’une manière beaucoup moins régulière. J’essayai de m’avancer un peu plus pour voir l’objet de mon désir, mais j’étais coincée par la main d’Isabelle qui allait et venait en moi. Elle sentit cette gêne.



Je ne me fis pas prier. Dès que son doigt fut en dehors de mon sexe, je passai une jambe par-dessus son ventre. Avec douceur et patience, elle m’invita de ses mains à me reculer un peu. Je sentais maintenant ses seins sur l’intérieur de mes cuisses. J’étais ouverte, je le sentais, et ce n’était pas forcément la position la plus agréable à ce moment.



En disant cela, elle posa une main sur une fesse et je sentis son majeur reprendre possession de mes lieux humides. Avec la position, son doigt me pénétra bien plus profondément que tout à l’heure et mon souffle en fut coupé quelques instants. Je reposai ma main sur sa peau, caressai cette douce colline. Mon visage était maintenant bien au-dessus de son sexe. Ses cuisses étaient ouvertes, son sexe était lui aussi ouvert, luisant, ruisselant même. J’hasardai un doigt sur son genou, le fis remonter tout l’intérieur de sa cuisse.



Elle en profita pour revenir à la charge dans mes entrailles. Son majeur était le maître de mon plaisir, elle lui faisait découvrir les parois de mon vagin dans de délicieux jeux de pénétration.

Je continuai à remonter et arrivai en haut de la cuisse en effleurant sa peau. La vue que j’avais était parfaite, je pouvais profiter de ce spectacle hors du commun, du moins pour moi. Je pouvais caresser son corps ; tout en elle était parfait. Son intimité était belle et bien trempée. Mon visage n’était pas très loin de sa corolle, ouverte. Elle sentait bon.


Je fermai les yeux pour ne plus voir ce que j’allais faire. Je laissai mes doigts vagabonder. Ils étaient sur le pli entre sa cuisse et sa vulve. J’avais peur de mes gestes. J’entamai un tour de son sexe. Je parcourus sa peau, centimètre après centimètre, découvris sa douceur. À mi-chemin, j’avais deux doigts sur son périnée et, fascinée par son absence complète de poils, je détaillai ce sexe à la fois familier et inconnu. Je pouvais recueillir son plaisir à l’état liquide. Je rouvris les yeux pour découvrir sa liqueur sur mes doigts. En les écartant, une toile cristalline se formait ; mais ici, pas d’araignée ni d’insecte à piéger, juste du plaisir à attraper. Isabelle m’avait fait goûter mon suc, mais je n’osais pas goûter le sien.



Elle profita de ces paroles pour frôler mon clitoris avec son pouce. Un contact si doux, si intime. Je fermai les yeux et arrivai enfin à poser mes lèvres sur son pubis. Tout arrivait d’un seul coup : mes seins touchant son ventre chaud, la chaleur humide de son sexe, son parfum intime, sa peau satinée contre ma bouche.


J’osai enfin parsemer de petits baisers sur ce mont de Vénus si attirant, tellement désirable et désiré. Pendant ce temps, Isabelle avait proposé de joindre son index à son majeur explorateur et mon sexe avait accepté immédiatement.

Elle me pénétrait avec deux doigts. C’était délicieux, affolant. Je commençais à perdre un peu le fil des évènements et ouvris la bouche pour épouser sa peau, son pubis avec mes lèvres, ma langue. Mais je ne pouvais pas aller plus loin.


Elle, en revanche, allait plus loin : ses doigts se délectaient de mon intimité, et le bruit qu’ils faisaient lors de leurs va-et-vient ne pouvait pas masquer mon plaisir. Elle revint caresser mon bouton avec le pouce ; c’était brutal, intense. Ses doigts massaient mes entrailles, parfois serrés, parfois tendus, parfois pliés pour chercher le plaisir. Elle m’entraînait à nouveau vers l’orgasme.


Je plaquai mes seins contre son ventre ; je le sentais vibrer, je sentais sa respiration contre mon ventre, ses seins caressant toujours l’intérieur de mes cuisses.

Je laissai tomber mon visage contre son pubis, laissai ses parfums m’enivrer. Je fermai les yeux et explosai enfin de sa masturbation. Elle continuait à me pénétrer ; mon clitoris était électrique, trop sensible. Chaque pression me faisait mal, mais c’était grisant. C’était intense, je voulais l’embrasser. Je ne pus que gémir. Ma bouche était grande ouverte, je cherchais ma respiration, je cherchais une pause.


Sur un spasme, j’abaissai la tête, épuisée par tout le plaisir accumulé dans la journée. Et tête baissée, bouche grande ouverte, je rencontrai sa vulve de plein fouet, liquide, glissante, parfumée, charnue et sensuelle. Je me retrouvai le visage contre son sexe. Je découvris son intimité de mes lèvres, je sentis cette liqueur sur mon visage, je goûtai enfin à son désir. Je n’avais plus ma tête, je ne réfléchissais plus, j’étais en elle, le nez entre ses grandes lèvres, ma bouche au contact de ses chairs délicates. Je voulais plus, et ma langue vint enfin boire le calice, s’enivrer de ce plaisir féminin.


Une barrière venait de tomber. J’avais besoin de découvrir ses profondeurs, ses douceurs. Je léchais tout ce qu’elle voulait bien m’offrir. Et elle s’offrait à moi. Elle écarta ses cuisses au maximum. Sa corolle ne pouvait pas être plus ouverte ni plus offerte. Je passai ma langue de haut en bas sur sa rosée, sur ses pétales. Elle ne respirait plus, elle hoquetait presque.


À chaque coup de langue, je sentais son clitoris se durcir. Je tentai de lui offrir une pénétration, mais ma langue avait sa propre vie et n’était pas assez raide pour venir en elle. En revanche, les évolutions, les caresses parfois désordonnées lui faisaient malgré tout de l’effet. Je commençais à sentir son ventre se durcir contre mes seins. Je secouais ma bouche d’une cuisse à l’autre, léchant ses lèvres, puis revins à son clitoris. Ma langue l’emprisonna. Je pris plaisir à le lécher, à le chercher sous ce minuscule bout de peau. J’entendais Isabelle maintenant qui gémissait aussi :



Mon prénom dans sa bouche était devenu érotique, pornographique. Je plaquai ma langue contre son bouton et entamai des va-et-vient. Elle avait ses mains sur mes fesses et ne les bougeait plus. Son ventre, lui, commençait à vibrer. À chaque coup de langue sur son clitoris, ses hanches se levaient et venaient à la rencontre de ma bouche.

Je prenais le rythme, branlais son trésor en lapant son nectar. Ses mains se crispaient sur mes fesses, ses jambes commençaient à se raidir et son bouton… son bouton si dur était un délice à lécher, avec un goût inimitable. Il était présent, roulait. Je le sentais. La langue raide maintenant, je continuais à décalotter son clitoris en remontant, à l’encapuchonner en descendant.


Elle explosa enfin, ses ongles dans mes fesses, ses hanches agitées de soubresauts et cherchant à plaquer ce sexe enfin délivré contre ma bouche le plus longtemps possible. J’en profitai pour me délecter de cette jouissance de mes lèvres, profitant de son plaisir pour explorer sa féminité, son intimité absolue ; je plaquai ma bouche dans sa vulve ouverte, respirai son odeur, sa jouissance.

Je devais avoir le visage couvert de son plaisir, mais qu’importe : elle avait joui de ma propre bouche, de mes baisers. J’étais heureuse, j’étais à elle et elle venait de s’offrir à moi. Prise de convulsions, elle referma ses cuisses autour de ma tête.


Je revins un peu à moi ; un atterrissage dans la réalité. J’avais la tête entre les cuisses d’une autre fille et je venais de la faire jouir. C’était plutôt inconcevable quelques jours auparavant, mais j’étais bien, peau contre peau. Sa respiration était redevenue calme et ses mains caressaient mes fesses doucement.

Je redéposai quelques baisers tendres sur ce sexe encore humide et me redressai. Elle était affolante ; j’avais perdu la tête, je m’étais perdue dans son intimité, mais ces cuisses écartées m’avaient envoûtée et je ne pouvais que difficilement détacher mon regard de cette fleur de plaisir. Je repassai une jambe par-dessus Isabelle et revins me blottir contre elle. C’est elle qui approcha sa bouche de la mienne, entrouverte, prête à récupérer sa propre jouissance. Après un délicat baiser, elle me sourit :



Elle m’embrassa avec volupté et continua :



Et elle parsema mon visage de petits baisers, parfois juste effleurés avec les lèvres, parfois plus gourmands, pour "nettoyer" mon visage de son plaisir.



Elle me fit un clin d’œil appuyé et continua :



Elle reposa ses lèvres sur les miennes, avec la délicatesse du papillon se posant sur une fleur. Elle entrouvrit sa bouche et sa langue vint caresser mes lèvres encore fermées. Elle se tourna un peu et appuya ses seins contre les miens avec un sourire gourmand.



En disant cela, elle promenait sa main sur mon ventre et la faisait descendre en décrivant de petits cercles très sensuels. La trajectoire était clairement définie.



Ses lèvres se reposèrent une nouvelle fois sur les miennes. Cette fois-ci, nos bouches se sont ouvertes en même temps et nos langues se sont retrouvées, passionnées, enfiévrées. Sa main avait terminé son périple érotique et décrivait de lentes caresses entre mes grandes lèvres. Je fondais à nouveau sous ces délices. Je ne pouvais pas dire que j’étais aussi tombée amoureuse, encore que… J’avais définitivement craqué sur la beauté charnelle de son sexe.

Elle stoppa le baiser et me regarda dans les yeux, comme une fille qui allait faire une bêtise ou une blague, relever un défi. Elle aussi semblait heureuse, plus que lors de son retour en catastrophe en fin de soirée.



La question était brutale, presque indécente ; mais après l’avoir léchée avec passion, je ne pus que rougir une nouvelle fois et lui répondre :



Je chuchotai presque :



Toujours un peu gênée par cette aisance, j’hésitais à lui répondre un oui franc et massif qui m’aurait fait tant plaisir. Mais j’avançai sur un autre terrain :



Elle ne s’attendait pas à ce genre de réponse, et la gourmandise prit le dessus :



Je me levai et allai jusqu’à mon tiroir "privé". Il n’était pas plus privé que les autres, surtout que seule, il n’y avait pas grand-monde pour le rendre public. C’est surtout que c’était "le tiroir à sextoys". Nue devant le lit, je jouais à la marchande et Isabelle était devenue la cliente exigeante qui allait choisir son plaisir.



J’exhibai un modèle très basique, le sommet en ogive, solide et désagréable au possible en pénétration. Son seul avantage, c’est qu’en dehors du bruit de moissonneuse-batteuse il vibre très fort et fournit un orgasme sommaire en quelques minutes à peine. La moue de la vendeuse appelait un grand non de la tête de ma cliente. Je poursuivis :



Isabelle ouvrit de grands yeux lorsque je prononçai le mot "bite", et ma cliente exigeante refit « non » de la tête.



Elle éclata de rire et s’étonna :



C’était un modèle de la même marque allemande que monsieur Rose. Un gabarit relativement imposant aussi, un gland très prononcé qui, selon la lubrification, pouvait aussi bien faire mal qu’ouvrir les portes du paradis.

Je retournai un sourire entendu à la demoiselle sur mon lit, refermai mon tiroir à bonheur et revins en face d’elle. Elle me lança monsieur Rose, vu qu’elle n’allait pas s’en servir, puis approcha "Le Boss" de ses jambes. Elle était assise, tenant ses genoux entre ses bras, me regardant avec convoitise et une connivence certaine.


Je devinais ce qu’elle allait faire et ne voulais pas en perdre une miette. Elle savait que je savais et faisait tout pour me faire languir. Des petits regards en coin, des petits sourires mutins. Elle m’aguichait. Elle me fit signe de me reculer un peu, ce que je fis. J’étais assise sur mes talons, monsieur Rose dans les mains, et j’étais prête pour le show.


Elle s’était préparée pendant que je faisais l’inventaire de mes jouets intimes. Elle avait placé les oreillers derrière elle et s’était maintenant bien confortablement allongée, mais suffisamment inclinée pour pouvoir me regarder et m’attiser de son regard.

Elle ne déplia pas ses jambes, mais écarta ses genoux, tout doucement, en me regardant fixement, toujours avec ce sourire gourmand. J’avais quitté ses yeux et ne pouvais maintenant plus regarder que son ventre, son pubis parfait et ce sexe qui était un appel à la luxure.


Lentement, ses cuisses s’ouvrirent ; ses grandes lèvres suivirent le mouvement, dévoilant petit à petit le plus parfait de ses trésors. Je devinais son regard toujours planté dans mes yeux, mais mes yeux à moi étaient à dévorer d’envie cette vulve offerte, cet écrin sexuel, ce clitoris encore caché, ces cuisses si douces entre lesquelles je buvais son plaisir il y a encore quelques instants.


Je respirais plus fort. Il y avait beaucoup moins d’appréhension ou de pudeur maintenant que nous connaissions nos corps respectifs d’une manière plus que charnelle. Je descendis un doigt jusque sur ma toison et dus ouvrir ma bouche pour respirer convenablement. J’avais chaud à nouveau, j’avais envie de ce plaisir, j’avais envie d’elle.


Elle attrapa Le Boss, un gros vibro violet, et le plaça dans l’axe de ses chairs. Elle cachait le spectacle de son intimité. Elle rit en voyant mon visage qui ne masquait pas sa déception. Décala l’objet vers le bas. Elle plaça le gland sur le bas de ses lèvres et le fit doucement remonter. Elle fermait ses yeux, et je pouvais jouer les voyeuses. Je connaissais l’engin, sa douceur, et devenais jalouse de sa proximité avec ce sexe pourtant tout nouveau. Avec deux doigts, elle écarta ses lèvres et commença la lente insertion. Elle se mordillait la lèvre inférieure pendant qu’entre ses cuisses ses petites lèvres accompagnaient mon jouet.



Le temps d’entendre la question, je me rendis compte que mon majeur n’était plus sur mes poils, mais bien plus bas. Il avait même commencé à remonter en moi. Je lui renvoyai un regard qui voulait dire « Je ne vais pas pouvoir m’en empêcher. » Elle referma ses yeux et reprit son jeu, non sans m’adresser un sourire complice. Elle avait relâché la pression, caressé ses grandes lèvres, et Le Boss pouvait repartir à la conquête de cet autre sexe.


La tête violette reprit son intrusion. Isabelle le tenait fermement et, à voir ses mains, notre ami germain finirait comme Hannibal soit à trouver le passage, soit à le créer. Il commençait à trouver sa voie. Le corps d’Isabelle était beau, et le vibro semblait avoir été conçu pour elle.

Le violet s’accordait avec le rose pâle de sa peau et le rose plus profond de son sexe. Ses chairs s’écartaient et laissaient petit à petit disparaître le gland. Mais pas complètement. Elle ressortit l’engin une nouvelle fois, délicatement, et revint à la charge. Le gland était devenu plus sombre, preuve que ma douce compagne du soir était déjà à l’état liquide. Ses mains toujours autour de l’engin recommençaient le manège. Et le gland investissait ce sexe, il progressait, il avait presque disparu. Avec une petite saccade, le vagin l’accepta enfin. Isabelle eut un sursaut.



Elle avait du mal à parler. Elle fit quelques mouvements de haut en bas, sans faire ressortir cette tête imposante. Je connaissais bien cette sensation brutale et n’en étais que plus excitée encore. Je voyais ces petits spasmes sur son ventre, le long de ses cuisses, signes d’une insertion exigeante, mais je me régalais surtout de cette vulve qui enserrait ce jouet, des mouvements de chairs qui enveloppaient et caressaient ce sexe en silicone.



Isabelle ouvrit ses cuisses en grand pour faciliter l’insertion. Elle bougea un peu ses hanches, et ses mains recommencèrent le lent travail de pénétration. La progression du sexe en silicone était facilitée, maintenant que ce gland imposant avait passé l’ouverture du vagin, mais je sentais qu’Isabelle éprouvait moins de plaisir que ce qu’elle avait anticipé.


Elle avait commencé pourtant de petits va-et-vient, poussant chaque fois le jouet plus profondément en elle. Sa respiration était toujours régulière, mais ponctuée de petits gémissements chaque fois qu’elle appuyait sur Le Boss. J’imaginais son vagin épousant l’objet, ses chairs se détendre, ou se distendre même, comme lors de mes pénétration avec le jouet.


N’y tenant plus, je retirai mon doigt, et comme il était momentanément inutile, je me levai doucement de mes talons pour placer monsieur Rose en moi. Lui n’eut aucun mal à me pénétrer, j’étais déjà prête à l’accueillir. J’étais maintenant comblée par cette pénétration intense et cette vision gourmande. J’oscillais sur mes talons en jouant avec mes hanches pour jouer avec mon gode rose, sans quitter le sexe d’Isabelle, qui avait presque complètement avalé Le Boss.


Elle poursuivait ses efforts de petits va-et-vient en elle, provoquant de petits clapotis, et surtout faisant onduler ses lèvres d’une manière délicieuse pour mon regard. J’amplifiai mon mouvement de hanches pour que mes entrailles profitent plus encore de monsieur Rose. Et mon intimité commença elle aussi à faire ces petits bruits.


Je sentais mon plaisir, il était bien là. Et je dévorais toujours de mes yeux ces cuisses ouvertes à l’intérieur desquelles était planté ce sexe sombre. Elle commençait maintenant à donner plus d’amplitude à ses mouvements. Je voyais cette verge en silicone ressortir de sa fleur béante, toutes lèvres dehors, tentant de caresser cette texture maintenant toute humide. Puis ses mains forçant l’objet à revenir en elle. Sa respiration était saccadée, on sentait la difficulté de la pénétration, mais Isabelle gémissait doucement lorsque le vibro était complètement en elle, et c’était un gémissement de plaisir.


Ses joues rosissaient aussi ; je voyait ses petits seins pointer vers le ciel et me rappelai la sensation que j’avais eue en les léchant et les suçant. Ce souvenir pas si lointain m’excita encore un peu plus et je me laissai tomber sur monsieur Rose, m’extirpant un petit cri de plaisir. Isabelle ouvrit ses yeux à ce moment-là, m’adressa un sourire fatigué mais tellement doux, tellement sensuel. Je la voyais glisser progressivement vers un plaisir mérité.

Elle retira une main du Boss et commença à masser ses grandes lèvres pendant que l’autre main pouvait maintenant faire entrer et sortir le jouet de son sexe. Son majeur et son index étaient de part et d’autre du gode qui allait et venait de manière plus rapide.


Les petits bruits de succion devenaient plus forts à chaque insertion. Je voyais ses doigts appuyer sur ses lèvres, masser sa vulve. Et le sexe violet venait maintenant avec force dans son sexe. Je n’aurais jamais pensé pouvoir me le mettre de cette manière. Elle ne respirait plus que par intermittence ; elle soufflait, elle gémissait, et sa main envoyait Le Boss au fond d’elle-même.


La paume de sa main venait d’atterrir sur son pubis et ses doigts massaient ses chairs, en petits cercles autour du gode, puis de haut en bas. Je devinais ce qu’il devait se passer sous cette paume, dans quel état devait être son clitoris. Et là encore j’eus le souvenir de ce petit bouton roulant sur ma langue. C’en était trop pour moi : je m’enfonçai monsieur Rose jusqu’à la garde, et mon autre main vint s’occuper de mon bouton sans grande sensualité. J’avais besoin de jouir, j’avais besoin de libérer cette tension, de crier ma vision de son sexe qui me faisait perdre la tête.


Isabelle accélérait les mouvements de sa main sur sa vulve et plantait Le Boss de manière désordonnée dans ses profondeurs intimes. Je ne pouvais plus tenir ; j’ai joui, pliée en deux, monsieur Rose me poignardant de plaisir et mes doigts laissant mon clitoris englué de ma jouissance. Les voisins ont eu, pour la première fois, le privilège de m’entendre, et c’était pour un orgasme foudroyant. Certainement pas le plus sensuel, mais certainement le plus intense.


En relevant la tête, je vis Isabelle, les yeux fermés, les joues rouges, la tête sur le côté contre l’oreiller, soufflant plus qu’elle ne respirait. Elle sortit Le Boss de son sexe, sa liqueur tissant des liens transparents jusqu’à sa corolle distendue. Elle continua ses caresses autour de sa vulve, encore, toujours plus intensément, puis inséra son majeur dans son vagin. Je la sentais appuyer sur sa paume. Elle se branlait d’une manière exquise.


Mais sa main cachait tous ses trésors. Je ne voyais plus sa fleur. Je devinais juste les mouvements et les gestes qu’elle s’appliquait. Elle commença à gémir, elle aussi, puis cela se transforma en râle. Ses jambes se refermèrent instantanément ; sa main prisonnière semblait agitée d’une vie propre et semblait encore forcer le passage vers le plaisir. Ses hanches étaient soumises à des soubresauts terribles, son ventre semblait lui aussi se tétaniser. Elle retira sa main en poussant un « Aaahhh ! » terrible. Délivrance ? Souffrance ? Plaisir… Elle avait joui elle aussi et s’était recroquevillée sur elle-même, secouée par les spasmes de cet orgasme violent, cherchant un second souffle, essayant de retrouver sa respiration.


Elle était belle, les yeux fermés, elle semblait délivrée, libérée. Elle paraissait à la fois forte et fragile. Elle avait chevauché mon Boss d’une manière incroyable et avait subi sa loi terrible… « Quiconque me chevauche, jouir intensément devra. » Toujours sur le côté, repliée sur elle-même, je devinai un sourire naître sur ses lèvres, grandir. Elle ouvrit les yeux, trouva mon regard et souffla un grand coup. Et dans un petit rire :



Elle referma les yeux, expira bruyamment. Je me relevai sur mes genoux. J’avais oublié monsieur Rose, qui glissa lentement hors de mon sexe, encore luisant de mon plaisir. Je vins me coller contre son dos, ma toison contre ses fesses, mes seins dans son dos.


Je lui glissai de petits baisers de bonheur dans son cou. Je sentais la chair de poule sur ses bras. Je l’embrassai à nouveau jusque sous l’oreille. Elle se retourna, m’emprisonna dans ses bras et m’embrassa tendrement mais avec une gourmandise évidente. Elle était heureuse ; nous étions exténuées, mais ivres de bonheur, ivres de jouissances…


Elle m’avait libérée. J’avais fait l’amour avec elle. Il était trois heures du matin, j’étais heureuse.




À suivre…