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Temps de lecture estimé : 58 mn
25/01/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Le réveil, difficile, après cette nuit d'amour avec Isabelle. Ensemble, nous surmontons les petits obstacles et nous nous révélons l'une à l'autre.
Critères:  ff fépilée cunnilingu init
Auteur : Charlotte_D      Envoi mini-message

Série : Un mois dans ma vie

Chapitre 02 / 04
Dimanche salé-sucré

Résumé de l’épisode précédent :

J’ai fait la connaissance d’Isabelle en l’aidant à se libérer de son patron un peu trop entreprenant. Plus tard, à la suite d’un repas chez moi, elle ne put rentrer chez elle : il l’attendait en bas de son immeuble. Elle passa la nuit à mon appartement. Après nous être embrassées, je connus ma première expérience avec une femme.



__________________________




Il était à peu près 11 heures ce dimanche matin. J’étais réveillée mais toujours fatiguée. Je passai rapidement les jambes par terre et me levai, embrumée. À ce moment, je vis Isabelle dans mon lit, toujours assoupie. La soirée me revint en mémoire, mais le sentiment n’avait rien de joyeux. La réalité venait de me heurter de plein fouet : j’avais fait l’amour avec une femme, j’étais devenue lesbienne, j’étais sale. Ma tête commençait à tourner, je n’étais pas bien du tout. Je sentis les larmes monter à mes yeux. J’avançai tant bien que mal jusqu’à la salle de bain et les premiers sanglots arrivèrent lorsque je vis nos petites culottes toujours sur le sol. Qu’avais-je fait hier soir ! D’un seul coup, me semblait avoir dépassé les limites du bien et du mal, d’être allée à un endroit qui jusqu’alors me repoussait. Je n’assumais pas du tout mon comportement de la veille et j’en étais malade. Mon ventre me faisait mal, je pleurais maintenant sans retenue.


J’entrai dans la baignoire et lançai la douche. Il fallait que cela passe, il fallait que je me rince le corps et l’esprit. L’eau était chaude et coulait sur mon visage. Mes larmes aussi coulaient, mais cela ne m’apaisait pas. Mes mains, appuyées contre le mur, maintenaient mon équilibre. J’avais la tête baissée et je ne pouvais retenir mes larmes ; je ne comprenais plus cette folie, je ne me reconnaissais pas. Je n’arrivais pas à accepter ce qui m’arrivait.


Les mains d’Isabelle se sont posée sur mes hanches. Je sursautai, ne l’ayant pas entendue venir. Elle déposa un petit baiser entre mes épaules. Il déclencha les grandes eaux. J’éclatai en sanglots sonores, comme une petite fille qui vient de casser son jouet préféré. Mes larmes ne s’arrêtaient pas de couler. J’avais besoin de support et je me tournai vers Isabelle qui me prit aussitôt dans ses bras. Je blottis ma tête au creux de son épaule et pleurai sans discontinuer.



J’avoue que je n’avais pas attendu pour évacuer. Mais je ne savais plus vraiment quoi ! J’avais honte d’avoir eu un rapport avec elle, honte d’avoir eu du plaisir, mais aussi heureuse d’avoir eu ce plaisir… Tout se mélangeait, je ne savais plus qui j’étais, ce que j’étais ou ce que je voulais.



Elle posa un baiser sur ma joue libre et continua à me parler doucement.



Je ne pus réprimer un petit rire idiot au travers de mes larmes.



Elle souleva doucement mon menton et apposa ses lèvres sur les miennes avec cette douceur infinie qui m’avait tant fait de bien hier soir. Son goût revenait à ma mémoire, son parfum revenait aussi maintenant, sa peau, ses lèvres contre les miennes. Je sentais à nouveau son corps contre le mien, ses seins sur ma poitrine, son ventre chaud qui partageait l’eau de cette douche, ses cuisses caressant mes cuisses… C’était comme si je redécouvrais mes sens, comme si je revivais. J’ouvris la bouche et espérai sa langue, mais elle s’écarta de moi. Elle souriait doucement, se baissa un peu pour couper l’eau et prit ma main :



Elle me tenait toujours par la main et me sortit de la douche, comme un guide aide un malvoyant. Je ne voyais moi-même plus très bien, j’étais toujours inondée de larmes, même si sa douceur et ses paroles avaient contribué à diminuer le débit. Elle prit une des serviettes pendues et m’entoura les épaules avec. Elle passait ses mains avec cette constante délicatesse sur le coton pour évacuer les gouttes sur ma peau, sans se préoccuper d’elle. Je baissais toujours les yeux et je sentais son regard chercher le mien.



Elle approcha sa bouche, et ses lèvres vinrent se poser sur le miennes, puis commencèrent à effleurer les alentours, mon nez, mes joues, mon menton. Elle revint envelopper ma bouche de la sienne. Sa langue glissait entre mes lèvres toujours fermées. Des larmes recommençaient à couler sous mes yeux.



Je me jetai sur sa bouche pour lui arracher encore du bonheur à la douceur de ses lèvres, à la délicatesse de ses baisers. Ses mains attrapèrent mes hanches et me plaquèrent à elle. Sa bouche prit d’assaut la mienne et le combat fut féroce, intense. Hier délicates et douces, ce matin nos langues ne jouaient plus : elles fusionnaient, se cherchaient, se battaient. Je sentais sa salive, je goûtais ce baiser plus intensément encore, mes lèvres glissaient sur les siennes, humides, torrides. Je reperdais pied, je la désirais à nouveau. Je sentais sa peau contre la mienne. La serviette glissa vers l’arrière et mes seins allaient à la rencontre des siens, si fermes, si agréables. Je sentais mes tétons se durcir contre elle. J’avais envie d’épouser ses formes, d’être contre elle, en elle. J’avais du mal à respirer régulièrement, je voulais sa bouche, je me grisais de sa langue, la suçais par moments, la léchais à d’autres. Subitement, elle m’embrassa le cou, descendit sur la naissance de mes épaules et m’offrit un mordillement divin. Je lâchai un cri autant de surprise que de plaisir. Elle se recula et plongea ses yeux dans les miens, rayonnante de plaisir.



Je hurlai presque, mais j’étais heureuse de pouvoir lui crier mon amour, de me libérer d’une pression que je ne maîtrisais pas. J’éclatai de rire dans la foulée devant sa mine incrédule. J’essuyai le reste de larmes sous mes yeux et la regardai enfin comme elle le méritait. J’étais bien avec elle, contre elle, peau à peau, même si je ne maîtrisais toujours pas mes sentiments. J’étais heureuse de ses baisers, de partager nos bouches, nos langues. J’aimais cette douceur, cette infraction aux bonnes mœurs. C’était toujours un peu "mal" dans ma tête, mais c’était tellement bon dans mon corps.



Elle riait de ma déclaration, naïve, gourmande mais elle semblait apprécier ma sincérité.



Et elle termina sa phrase dans un murmure, ses lèvres contre les miennes. Nous avons échangé une série de petits baisers presque chastes dans cette proximité, puis elle reprit le commandement, m’entraînant hors de la salle de bain vers la cuisine. Je décrochai ma main de la sienne en arrivant près du plan de travail. Il y avait encore du café à réchauffer. J’ouvris la porte du frigo et sortis une bouteille de lait. Isabelle me regarda étrangement.



Je me sentis obligée de me justifier.



Elle se rapprocha de moi, son air mutin, son regard amusé et ses mains devant elle…



Elle plaça ses mains en une fraction de seconde sous mes seins, les souleva et plaqua sa bouche immédiatement sur l’un d’eux. Sa langue faisait de délicieux cercles sur l’aréole, tournoyait autour de mon téton, et la sensation était fabuleuse. J’étais à nouveau en apnée, le sein durci et mon ventre commençant à se réchauffer. Elle retira sa bouche, se redressa tout en gardant ses mains sous mes seins et me décocha le sourire qui voulait dire « Je t’ai bien eue ! » Elle m’embrassa rapidement et continua :



On en était à se faire des avances plus ou moins déguisées j’en profitai pour descendre ma main sur son pubis. Je baissai à nouveau la tête, comme si la pudeur ou la culpabilité revenait à la charge. Puis dans un souffle à peine audible je lui dis :



Elle prit ma main et la guida vers son intimité. Sa bouche s’était rapprochée de la mienne, comme lorsqu’elle "ratait" ses bises. Puis elle continua :



Elle laissa ma main entre ses cuisses, et je me sentis autorisée à laisser aller mes doigts à la découverte, à nouveau. Je n’avais plus autant peur que la veille, et j’en avais même une furieuse envie. C’est mon index qui approcha sa fente en premier. Il fit un petit cercle et n’eut aucun mal à s’immiscer entre ses lèvres. Le fruit était mûr, ou peu s’en fallait.



Elle écarta un peu ses cuisses.



Je retirai mon doigt de ce fruit et le relevai à hauteur de nos yeux. Il brillait de son précieux jus, de l’extrait de plaisir 100% naturel.



Je fis mine d’être vexée et me penchai en avant pour lui montrer pleinement mon "petit" cul. Elle s’approcha rapidement de moi et me décocha une petite fessée en riant comme une gamine :



Elle arriva en trombe sur le lit et grogna :



Elle commença à me chatouiller, à quoi je répondis par des bisous sur les hanches, sous les bras… On riait toutes les deux à savoir laquelle embrasserait le plus en chatouillant. Des gamines n’auraient pas eu un comportement plus irréfléchi. Elle était sur le dos et je m’apprêtai à lui mordre le nombril lorsqu’elle souffla :



Elle me souriait, et je lui rendis son sourire. J’étais bien, j’étais à nouveau heureuse, mais cette fois-ci, je savais ce que je voulais : j’avais compris ce que nous faisions, et je l’acceptais.



J’avançai à quatre pattes le long de son corps et lui présentai un sein à hauteur de sa bouche. Je ne sais pas où j’avais rangé ma pudeur, ou ma honte du matin, mais c’était certainement à un endroit où je n’allais pas pouvoir la retrouver de sitôt. Son grand sourire de gamine s’était soudainement effacé et laissait maintenant place à de la gourmandise et du désir. Elle ferma les yeux et enveloppa mon sein avec ses lèvres. Elle laissait sa langue glisser sur mon mamelon, l’enduisit de salive et commença à jouer avec, comme elle jouait avec ma langue. Je sentis mon téton dur, tendu. Ses lèvres commencèrent à se refermer doucement pendant que sa langue continuait à jouer avec l’extrémité de mon sein. Elles étaient maintenant bien ancrées sur ma poitrine, et je sentis Isabelle commencer à me sucer, la langue titillant mon mamelon. Je sentais cette chaleur entre mes jambes, je savais que je montais dans les tours, que sa succion m’excitait. Ma respiration en était la preuve. Je fermai les yeux pour profiter au mieux de cette caresse, sentir cette bouche, cette langue contre moi, me donnant du plaisir.

Elle ouvrit la bouche, continua de parcourir mon sein de sa langue ; puis, après avoir fait quelques cercles autour de mon téton, elle l’attrapa avec les dents le mordilla doucement, puis de plus en plus fort.



Elle relâcha immédiatement la pression, laissant échapper mon sein de sa bouche. Cette vision était tellement érotique…



Son sourire désolé masquait très mal sa gourmandise et son plaisir passé sur ma poitrine.



J’étais excitée. Sexuellement, bien sûr ; elle venait de me sucer un sein avec une douceur et une sensualité incroyables. Mais nerveusement aussi. J’avais envie d’elle, mais ma panique de ce matin était toujours dans ma tête. Je voulais dépasser ce sentiment, dépasser mon angoisse, casser le moule bien pensant qui voulait que je sois dédiée à la sainte bite universelle. J’avais envie de m’enivrer de ses parfums intimes, de boire son plaisir à même son sexe. J’avais envie de me perdre dans ses chairs, de les frôler, de les embrasser, de les lécher. J’avais envie d’être entre ses cuisses, d’être en elle, d’être à elle. Je me mis à genoux et me déplaçai pour arriver entre ses cuisses. Pendant ce temps, elle se prépara une position confortable, les oreillers bien en place derrière elle.



Elle écarta encore un peu ses cuisses, étendit ses bras au-dessus d’elle et me souffla :



Sur cette invitation, je m’approchai de son pubis, y posai un doigt, puis deux, et entamai de redécouvrir cette terre de jouissance. Mes doigts caressèrent sa peau si lisse, si douce, et lorsqu’ils libérèrent l’espace, je plaçai de petits baisers, que j’essayai de rendre le plus doux possible. J’étais lancée ; mes lèvres épousèrent ce mont de Vénus si désirable, si attirant. Rien pour empêcher le contact de ma bouche sur sa peau, cette absence complète de poils était fascinante, et tellement agréable sur mes lèvres. Je glissai parfois ma langue pour découvrir le goût de sa peau, et chaque fois qu’elle caressa son pubis, j’entendis la respiration d’Isabelle devenir plus profonde, plus intense. Je sentis son ventre se lever, se durcir, se relâcher. Je continuais à apprendre son corps. Je léchai maintenant un peu plus près de ses cuisses, et terminai la caresse en refermant ma bouche en un baiser que j’essayai de rendre sensuel. Je sentis la chaleur de ma respiration contre sa peau. Par moments, je sentis la chair de poule sur sa cuisse. Je savais que j’étais sur le bon chemin. Le fruit était déjà mûr, et je commençai à sentir son parfum, son odeur si particulière.


Je continuai à laisser vagabonder ma langue et la laissai descendre dans le creux de sa cuisse. La respiration d’Isabelle cessa immédiatement, son ventre se contracta. Je posai mes lèvres sur cette peau sensible et les refermai en une caresse charnelle. Sa peau était si douce. Et maintenant que mon visage était proche de cette vulve, je respirais son odeur, je sentais le parfum du plaisir d’une autre femme. Je commençais à sentir mon sexe chauffer lui aussi ; je savais que j’étais humide, peut-être même plus, et c’est ce sexe qui m’enivrait.


Je n’y tenais plus ; il fallait que je progresse encore vers elle, vers ses replis les plus secrets. Je posai mes lèvres entrouvertes sur le pourtour de sa vulve, en essayant de ne pas oublier un seul grain de peau, en essayant d’épouser chaque millimètre, de transmettre mon désir à cette peau si intime. Isabelle avait maintenant une respiration saccadée. Ses cuisses étaient ouvertes en grand et mes baisers pouvaient passer d’une cuisse à l’autre, en cheminant tout autour de sa vulve offerte. Une fleur ouverte avec un pistil que je mourais d’envie de retrouver. Ma bouche jouait au papillon, butinant cette vulve lisse.


Après m’être posée et repartie, je risquai une langue curieuse au cœur de cette fleur. Les petites lèvres de son sexe la laissèrent passer, et ma gourmandise fut récompensée. Je récoltai ce précieux nectar, le jus de ce fruit secret. Je goûtai, volontairement et avec envie, le plaisir d’Isabelle, sa mouille. J’avais en bouche le plus merveilleux élixir d’amour. Le contact de ma langue sur son sexe avait foudroyé mon amante. Elle soufflait des "oui" qui ne pouvaient que m’inciter à continuer.


Je replaçai ma langue en bas de son sexe et la remontai vers l’intérieur pour en boire la plus infime goutte. J’en fermai les yeux. Son parfum, son odeur, la douceur et le soyeux de son sexe sur ma langue, mes lèvres glissant en même temps le long des siennes, entre ses cuisses, le goût de son plaisir, tout était érotique, excitant ; j’avais envie de jouir moi-même des caresses que ma bouche offrait à ce sexe.


Je fis remonter ma langue vers ce pistil. Isabelle n’était déjà plus loin de m’offrir son premier orgasme. Je posai ma langue et sentis cette petite chose dure sous ma langue. Comme hier soir. J’appuyai ma langue pour le sentir encore plus. Isabelle inspirait rarement et n’expirait plus qu’avec de longs râles, intenses, encore plus excitants. Je repris mon cheminement, du bas de sa vulve, avec ma langue, retrouvant son nectar ; j’en étais tremblante, je vivais sa montée vers l’extase. En haut de son sexe, ma langue s’écrasait enfin sur ce clitoris, libérant à chaque fois un nouveau râle. Je me sentis inondée moi aussi et j’avais terriblement envie de me soulager, mais j’avais encore plus envie de finir mon petit déjeuner.


Je laissai ma langue sur ce bouton, l’écrasant, l’encerclant ensuite, laissant mes lèvres luisantes de plaisir embrasser ce que je pouvais de sa vulve. Isabelle poussa maintenant des cris, qu’elle sembla essayer d’étouffer au maximum. J’accentuai alors mes caresses sur son clitoris. Son ventre se contractait maintenant régulièrement, ses cuisses ne semblaient plus répondre à un quelconque contrôle. Je buvais son corps, j’étais au plus intime de son corps, je léchais, encore et encore, ce sexe si beau, si doux, si agréable. Et elle jouit, fort, intensément. Son ventre était dur, ses cuisses étaient chaudes et trempées, son sexe débordait de plaisir. Je ne pus m’empêcher de boire, et de boire encore cette jouissance. Elle était pour moi. Je continuais à lécher, et Isabelle me murmura entre deux halètements :



J’avais entendu le message. Mais je n’étais pas sûre de la manière de procéder. Ma langue était toujours au contact de son bouton, par légères touches tout d’abord, pour ne pas lui faire mal. Je le sentais sensible. J’approchai ma main en caressant sa jambe, remontant le long de sa cuisse, tout doucement. Mes doigts arrivèrent enfin à son sexe. Je dus changer ma position pour que je puisse à la fois lécher son sexe et essayer de la pénétrer. Isabelle était en train de remonter rapidement. J’insérai mon index le plus délicatement possible.



Sa voix n’était qu’un murmure, un gémissement, un plaisir haché par une respiration saccadée, excitée. Je pris confiance et enfonçai mon doigt un peu plus encore en elle. Ses hanches venaient à ma rencontre et ma langue faisait son possible pour ne pas lâcher son clitoris. Mon doigt en elle était merveilleux ; je le sentais enserré par ses chairs, abreuvé de ses secrétions. Il découvrait sa texture, sa douceur, sa chaleur, son humidité. C’était tellement différent du doigt que je me mettais lors de mes masturbations… Ce n’était plus mon plaisir qui était mis en avant, c’était d’être en elle, la toucher, la prendre, la pénétrer. J’en éprouvais un plaisir très différent, encore plus excitant. Je la voyais, le ventre contracté, je sentais son vagin serrer mon doigt, je goûtais à son clitoris durci, j’entendais ses halètements, les sons de mon doigt en elle jouant avec sa mouille. Je me tortillais aussi, sentant mon sexe ruisseler, ayant l’envie d’exploser de son plaisir, du mien. Ma langue, son clitoris, mon doigt qui était en elle et qui commençait à caresser ses entrailles, ma langue toujours appuyant maintenant plus fort et Isabelle qui cria son plaisir, attrapant ma main pour enfoncer mon index au plus profond de son sexe, ses cuisses qui se refermaient sur moi. Elle venait de jouir encore et j’étais en elle, je m’enivrais toujours de ses odeurs, de son sexe, et le mien commençait à être insistant. Il le fallait, je devais me libérer.


Je me redressai, assise sur mes talons, les cuisses ouvertes et le sexe béant. Je libérai le vagin d’Isabelle et amenai mon doigt vers mon clitoris. Pas besoin de présentation, de préparation : mon bouton était déjà inondé, et mon index vint joindre la liqueur intime d’Isabelle à la mienne. Je ravageais mon intimité, la tête en arrière. Mes seins étaient tendus, mon clitoris était déjà raidi et mes doigts survolaient mes chairs, les bousculaient, les pénétraient. Chaque pression sur mon bouton me foudroyait un peu plus. Je m’entendis geindre ; ce n’était plus de la respiration, c’était de la survie.

Mais je n’étais manifestement pas la seule à gémir. En rouvrant les yeux, je vis mon Isabelle, les yeux fixés sur ma main, s’offrant une nouvelle vague de plaisir. Elle attaquait son troisième orgasme d’affilée.

Il arriva rapidement ; je ne pensai pas qu’elle puisse se redonner tant de plaisir en cette seule minute où j’avais abandonné son sexe. Elle avait deux doigts plantés bien au creux de son vagin, et son autre main virevoltait autour de son bouton. Son regard me fit monter en température, je me sentis partir, me crisper, m’envoler vers le plaisir de la voir elle aussi se caresser, toutes jambes écartées.

Je crois que j’ai joui la première, ne retenant pas mon plaisir, ni mon cri, m’effondrant sur le lit, entre les cuisses de ma magnifique amante. Quelques instants plus tard, c’est elle qui cria son bonheur. Aux soubresauts du lit, je pense qu’il devait être largement aussi intense que le mien.



Je n’y croyais pas, mais j’avais faim d’elle, de sa beauté sexuelle, de son goût intime. J’avais encore envie de sentir ce bouton, de le lécher, d’aimer cette sensation, ces odeurs, ces parfums, cette caresse. Je me précipitai toute langue dehors sur sa fleur, en léchai immédiatement les délicats pétales raidis, et glissai un premier baiser sur son clitoris. Trois coups de langue, puis quatre, et sa respiration était à nouveau désordonnée, ses mains venant se perdre dans mes cheveux, qui devaient être eux aussi désordonnés au possible. Je répandais autant de salive sur son clitoris que je récoltais de son plaisir dans ses profondeurs. Son bouton n’avait plus rien de souple, et en quelques secondes elle explosa à nouveau en écartant mon visage. Elle referma ses cuisses et étouffa son cri dans les oreillers. Elle tenait ses mains entre ses jambes qui sursautaient de manière irrégulière, mais si belles à voir. Elle était radieuse, les joues rougies par le plaisir, ses seins qui oscillaient doucement, hypnotisant mon regard pour un moment.

J’en eus envie à ce moment, me rappelant le bonheur de la veille et prenant ses mamelons dans ma bouche, et le délice de ce matin, lorsqu’elle avait sucé l’un des miens.


Je rampai jusqu’à son buste, osai une main sur sa poitrine. Isabelle se tourna un peu et m’offrit la vue de ses deux magnifiques seins, fermes, dont les mamelons pointaient encore un peu, les rendant encore plus érotiques, encore plus attirants. J’ouvris la bouche, la posai délicatement au sommet de cette petite colline et refermai mes lèvres. Je retrouvais cette sensation étrange de me trouver au bon endroit, d’aimer comme j’aimerais être aimée. Je retrouvais cette douceur, cette chaleur dans ma bouche. Je fis glisser ma langue sur le tour de ce mamelon qui appelait mes caresses. Il durcit à nouveau, se tendit. Isabelle posa une main caressante sur ma joue et chercha mon regard. J’étais en train de sucer le sein de cette jeune femme, me laissant aller à cette douceur, à cette tendresse. En ouvrant les yeux, j’attrapai enfin tous les plaisirs du monde dans son regard, un mélange de fusion, de complicité, d’extase. Je continuai à embrasser son sein, à le sucer avec le maximum de tendresse et de douceur. Elle souleva sa tête légèrement et posa le plus agréable des baisers sur mon front, avec un sourire à la hauteur de son bonheur.



C’était un murmure, mais c’était un véritable cri dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon corps. Je lâchai son mamelon et me haussai pour retrouver le goût de ses lèvres, de sa bouche, de sa langue en moi, me retrouver contre sa peau, sentir ses seins caresser les miens, sentir mon ventre contre le sien, sentir nos cuisses se frôler, se caresser. Je voulais sentir sa respiration, retrouver sa salive en moi, jouer avec sa bouche, sucer sa langue. Je voulais… je voulais l’aimer encore, je voulais lui faire l’amour comme nous venions de le faire. J’avais envie de me perdre en elle, qu’elle se perde en moi encore et encore. Je n’avais encore jamais eu un tel plaisir, jamais voulu, ou eu envie de coucher avec une femme, mais Isabelle, c’était bien autre chose. C’était bien plus qu’une femme : c’était mon amour, c’était mon bonheur, mon sexe.


Notre baiser était infini, lent, délicieux. Isabelle retrouvait sa respiration entre mes lèvres, j’apprenais à effleurer les siennes. Nos langues ne jouaient plus, ne se cherchaient plus ; elles se caressaient tendrement, divinement. Nos bouches dansaient avec douceur l’une contre l’autre avec une passion délicate, sans pression, sans excès. Ce n’étaient que deux papillons se posant sur nos lèvres, trouvant le plaisir de la délicatesse, de la douceur.


Elle s’est endormie la première. Je l’ai regardée, autant étonnée d’éprouver tant d’amour pour une femme que comblée de nos jouissances matinales, et j’ai murmuré :



Je ne croyais pas pouvoir dire cela, mais j’étais amoureuse. J’avais dépassé mon dégoût du matin, mon incompréhension de la situation. J’avais jeté mes préjugés au fond d’un trou, et j’étais maintenant blottie contre elle, épuisée, affamée mais comblée et heureuse de partager mon lit, mon corps et mes sentiments avec elle. J’avais fait la paix avec ma conscience, ma morale, et venais de découvrir ce que faire l’amour signifiait vraiment : je venais d’avoir une vraie relation sexuelle. Je devenais moi.

Je me suis assoupie peu après, alors que nos corps s’épousaient en silence.



La luminosité était devenue intense, et les bruits de la rue parvenaient à mes oreilles, m’extirpant de ma somnolence. J’ouvris avec difficulté les yeux mais n’eus pas le temps de faire le point que je recevais un baiser tendre sur le front, qui descendit le long de mon nez pour s’arrêter sur mes lèvres. Le réveil était pour le moins agréable, et beaucoup moins stressant que quelques heures auparavant. J’adressai un sourire à l’émettrice du cadeau et lui renvoyai un baiser. J’essayai d’y mettre autant de douceur que possible, me remémorant cette incroyable délicatesse dans notre étreinte avant de nous endormir.



Et elle me retourna des lèvres avides de caresses explorer ma bouche, probablement pour vérifier si je ne cachais pas quelques douceurs en secret. On éclata de rire en même temps. Elle se redressa un peu, et tout son corps devint une caresse sur ma peau. Nous étions toujours l’une contre l’autre. Je sentais mes mamelons effleurer sa peau, je sentais ses seins contre les miens, dans un petit mouvement naturel, sans contrôle. Je recommençais à la désirer. Mais je n’eus pas le temps d’attraper quoi que ce soit : Isabelle était déjà en train de se lever.


Elle me jeta un coup d’œil à la dérobée pour voir si je la suivis. J’étais encore en plein rêve, l’esprit libéré de tout problème, le regard monopolisé par une paire de fesses. Elles étaient rebondies, semblaient fermes. J’en avais assez peu de souvenirs, finalement. Je les avais agrippées une fois, mais je n’avais plus reposé les mains dessus depuis samedi soir. Et je le regrettai maintenant qu’elles étaient devant moi, agitées de gauche à droite.



Et elle partit dans un rire tellement touchant. J’ai dû rougir encore une fois, prise en flagrant délit de voyeurisme. Mais elle était tellement belle, tellement fraîche, naturelle, directe. Son corps ne lui posait pas de problème ; elle semblait bien, nue. Je ne dis pas que j’avais des problèmes avec le mien, mais si mes seins se tenaient un peu mieux, j’en serais plus fière ; et si je perdais deux centimètres de tour de hanches, et si je faisais un peu plus de sport, et si…



Elle se retourna vers moi et, toujours en me souriant, continua :



Elle partit dans un rire gourmand, se rapprochant de moi, se léchant les babines et tendant les mains pour me prévenir que si elle m’attrapait, elle me dévorerait, encore et encore.



Ses yeux étaient gourmands, affamés, désireux et désirables.



C’était abrupt, mais dit avec tellement d’ironie. Elle m’avait dit ça comme si elle m’avait annoncé avoir caché un cadeau mais pas encore dit où… Elle se retourna d’un seul coup et partit vers la cuisine sans m’attendre.



Je ne m’étais pas rendu compte que je venais de hurler ça à travers l’appartement… Les voisins ne s’étaient certainement jamais aperçu que je vivais à côté d’eux, mais entre hier soir et ce matin, ils ont certainement eu droit aux deux tomes de la version Assimil de "Charlotte jouit" et "Charlotte devient lesbienne". Et mon hurlement n’allait pas arranger les choses. Isabelle riait aux éclats dans la cuisine. On n’avait certainement pas dû lui faire de telles menaces jusqu’alors, et ma menace, plus appétissante que terrifiante, était faite sur un tel ton qu’elle ne pouvait pas garder son sérieux.


Quand j’arrivai dans le salon, Isabelle se tenait à côté de la table dans la partie cuisine, debout avec un de ses pieds sur une chaise, les jambes bien ouvertes. Elle était droite, pas sérieuse pour un sou, et m’aguichait en promenant son index sur le bas de son ventre, cachait son sexe, faisait comme si elle se caressait.



Elle éclata de rire en me voyant comme ça et, reposant son pied sur le carrelage, elle tendit les bras pour se faire pardonner. Je lui fis une moue presque réelle et vins me blottir contre elle, la tête sur son épaule et ma bouche essayant de poser quelques baisers dans son cou.



Et je lui fis un gros clin d’œil digne du champion de drague lourde de fin de boîte. Elle rigola à nouveau et se décala un peu de moi, permettant à ses seins de flirter à nouveau avec ma peau, délicieuse caresse de ses tétons qui me donnait la chair de poule.



Elle avait bien saisi la manœuvre et plaça ses mamelons sur les miens, provoquant en moi une décharge de plaisir insoupçonnée. S’il y avait un moyen de faire durcir et grossir mes tétons instantanément, cette caresse serait certainement dans le top 5. Je me mordis la lèvre et fermai les yeux immédiatement, tant c’était agréable. Un condensé de féminité, de sensualité et d’érotisme, de plaisir charnel dans ces quatre tétons se touchant.


Je me questionnais avec insistance sur mon état moral de ce matin qui devenait de plus en plus incompréhensible. Je savais qu’avant ce week-end je n’aurais pas supporté l’idée de toucher une femme, ne serait-ce que sur le bras, et je ne parle même pas d’embrasser, ou pire encore d’avoir un rapport sexuel. Ce matin, tout m’était revenu en pleine face, comme pour me dire « Tu vois, je te l’avais bien dit, c’est contre nature ! C’est sale. » Mais plus je partageais ma peau avec celle d’Isabelle, plus ses lèvres m’apportaient ses baisers suaves et délicats, plus je découvrais son corps, visuellement, physiquement et intimement, moins je comprenais ce blocage. J’éprouvais tellement de plaisir à ce contact seins contre seins, au moindre de ses baisers, à ses mains sur mes fesses ! Je jouissais d’être contre elle, de sentir ses parfums, ses caresses, de sentir ses regards sur mon corps. J’aimais voir ses yeux me dévorer, avoir envie de moi, me vouloir physiquement, sexuellement, alors qu’au fond de moi je n’étais pas sûre de vraiment plaire aux hommes. Elle venait apaiser mon manque de confiance, me conforter dans ma peau, me rassurer sur une beauté dont je doutais. Elle me désirait, ça se voyait, et je me sentais libre, amoureuse, désirable et désirée, et j’éprouvais une envie croissante pour Isabelle, bien que je ne la connaissais que depuis une dizaine de jours. Je me perdais dans mes pensées pour elle, pensées érotiques, pornographiques même, tant j’avais envie de son corps, de tout son corps.



Sa question me ramena les pieds sur terre d’un seul coup.



Elle ne me laissa pas finir et se jeta sur ma bouche dans un baiser gourmand, passionné, intense. Son corps était à nouveau plaqué contre le mien et je ressentis à nouveau mes cuisses qui réclamaient, qui m’ordonnaient presque de les séparer, de les ouvrir en grand et… Et Isabelle retira sa bouche de la mienne avec des yeux emplis de désir, de luxure.



Elle n’avait pas tort, même si je sentais mon désir commencer à couler entre mes jambes ; je me sentais sauvage, sexuée, attirée par ses gestes, son corps. Je ne me rappelle pas avoir autant mouillé auparavant. Elle m’excitait d’une manière complètement inédite, incontrôlable, intense. Et c’était si bon d’éprouver ce désir, d’avoir envie de quelqu’un à ce point…


Cette fois-ci, c’était la rupture : sa peau quittait la mienne, mes seins se retrouvaient orphelins, plus rien pour les caresser, mon ventre et mon pubis ne profitaient plus de la chaleur d’Isabelle. Ses yeux, eux, ne me quittaient pas. Ils étaient toujours brillants, excités. Je la sentais heureuse d’être avec moi, chez moi. J’avais oublié depuis longtemps ce regard plein de larmes de la brasserie, il y a dix jours. Mon cerveau se remit en route pendant environ trente secondes et se connecta à ma mémoire…



Manifestement, la réalité ne faisait de bien à personne. Son regard s’est transformé en tristesse, et son sourire s’est évaporé en un rien de temps.



Elle retrouva un petit sourire mutin en disant cela. Je répondis :



Et elle remonta un doigt à l’intérieur de ma cuisse jusqu’à mes lèvres, puis glissa son doigt en moi et le retira, baigné de cyprine.



Elle souriait à nouveau pleinement et son regard n’était qu’une supplique, qu’une demande de sexe.



Elle se remit à rire en faisant un clin d’œil tout aussi amusant.



Et sur ces paroles, je me coupai une tranche de brioche, me préparai un café et vins m’asseoir sur le coussin d’une de mes chaises de cuisine. Elle avait toujours son regard lubrique et amusé.



J’avoue que je ne m’étais jamais posé la question. En fait, je n’avais jamais été aussi lubrifiée, et s’il y avait eu des précédents, ils avaient eu lieu surtout dans la baignoire… Ma baignoire, c’est mon haut lieu du plaisir, mon environnement masturbatoire, peut-être plus que mon lit, d’ailleurs. Je la regardai alors avec ce que je pouvais de malice et d’envie pour lui dire :



On éclata de rire en même temps, mais les coussins, eux, ont certainement eu beaucoup de boulot pour éponger nos sexes à cet instant. Il y eut un moment de silence, presque trente secondes, durant lesquelles nous avons enfin mangé un peu… Mais la situation était tellement incongrue que nous avons commencé à glousser en nous regardant : deux filles à poil en train de faire un pseudo petit déjeuner en début d’après-midi. Le soleil illuminait très agréablement la pièce, et je commençai à détailler un peu plus mon Isabelle, maintenant qu’un cessez-le-feu sexuel était établi. Sa peau était très belle, lisse, d’une jolie couleur pâle. Elle avait une très légère marque de bronzage au niveau des hanches. Je l’imaginai alors vêtue d’un petit bikini. Pas de trace au niveau de ses seins… Ahhh, ses seins… qu’ils étaient beaux ! Pas trop petits, biens formés, bien ronds, fermes, mais pas trop.



Je la regardais sans honte, sans scrupule. C’était plaisant, grisant, et même excitant.



Ce coup-ci, c’est elle qui rougit en baissant les yeux.



Elle se mordit la lèvre en me disant ça, comme si elle se retenait de me sauter dessus.



Son sourire était tendre. Elle avait incliné sa tête légèrement sur son épaule. Sa main droite avait disparu de la table et réapparut un instant plus tard, deux des doigts luisants. Je les imaginais glissants, caressant et étalant ces plaisirs avoués entre mes jambes, les mélangeant aux miens. Il était vraiment temps de finir de manger le solide, j’avais tellement envie de laisser aller ma langue et ma bouche à sa source…


Elle leva sa tasse et but son café d’un trait. J’en fis de même, de peur d’être en retard pour je ne sais quoi… Je ne voulais pas la laisser seule à attendre je ne sais quoi. Et j’avais surtout envie de profiter d’elle, maintenant que nous avions toutes deux autre chose dans le ventre que de la jouissance. Je me levai d’un bond et lançai :



Elle se leva dans la foulée et me suivit jusque dans la salle de bain. Je ramassai nos culottes et, avec un sourire complice, les lui lançai en prétendant être désolée :



Je fis un signe de la tête comme pour dire que c’était mort et qu’il n’y avait plus rien à faire. Elle me répondit avec un air horrifié tellement surjoué que je faillis éclater de rire :



C’était le chef du service réanimation des culottes qui parlait maintenant.



Elle s’était rapprochée de moi, comme quelqu’un à qui on annonçait la guérison d’un proche, toujours ouvertement surjoué :



Et, me prenant les mains, elle continua :



J’éclatai de rire, outrée par ce langage ; mais il était tellement décalé à ce moment que c’en était drôle ! Elle rit elle aussi, visiblement contente de son effet ! Je lui fis les gros yeux, parce qu’on ne parlait pas comme ça chez moi… Mais en même temps, j’étais quand même bien tentée par sa proposition ! Je n’avais pourtant pas oublié sa petite phrase : « Il n’y a qu’une seule chose qui pourrait me rendre encore plus folle de toi. » Je récupérai mes sous-vêtements dans le bac à linge et les plaçai dans le tambour de la machine, en jetant un coup d’œil à Isabelle à chaque fois. Et chaque fois elle regarda la dentelle, ou le coton de chaque pièce, tantôt culotte, tantôt soutien-gorge, et me rendit un petit avis de la tête : "bien", "très bien", "je m’en lèche les babines par avance", ou "juste bon pour traîner quand on a ses trucs". La majorité oscillait quand même entre "très bien" et "je m’en lèche les babines", et je remplissai la machine avec une certaine fierté. Encore quelques habits fragiles et je pus mettre la lessive. Nous voilà parties pour presque deux heures de tranquillité.



Elle s’éloigna un peu et se plaça à côté de la baignoire, debout, en me défiant presque du regard. Elle plaça ses mains dans le dos. Elle était magnifique, détendue, nue, ses seins dirigés vers moi comme s’ils voulaient ma bouche sur eux, ses cuisses légèrement écartées, laissant apparaître… oh ! un si beau trésor, toujours cette beauté physique, ce sexe, cette vulve si attirante, ces velours lorsque ma langue s’y aventure.



Et me disant cela, elle écarta un peu plus ses jambes, lentement. J’étais troublée, fascinée par ce qu’elle recommençait à me dévoiler : ses belles lèvres, charnues, chaudes, parfumées.



Et elle me fit un clin d’œil. Je ne comprenais pas. Elle me donnait envie, elle s’ouvrait pour moi, pour mes yeux. J’avais toujours envie de plonger mon visage entre ces jambes, entre ces cuisses tentatrices, sur ce sexe si beau.



Elle était facile, et Isabelle me fit le plaisir de sourire à ma blague. Elle remit ses bras devant elle, et avec ses deux index et pouces, forma un triangle à travers lequel je pouvais voir son pubis sans poils. Elle s’avança vers moi tout en gardant ses mains dans cette position ; je me retrouvai à ne plus pouvoir dévier mon regard. Je regardai cette fente, ce mont de Vénus, ces lèvres, ces cuisses qui encadraient cette œuvre d’art… Elle s’arrêta à quelques centimètres de moi et me dit doucement :



Je ne comprenais pas encore, mais la position demandée me ferait avoir le visage juste en face de ses mains et de son sexe. Je m’exécutai donc assez rapidement.



Je ne comprenais toujours pas. J’étais nue devant elle, et à genoux qui plus est. Elle retira le triangle fait de ses mains et je revis à nouveau son sexe, libre, à portée de mes lèvres, de mes baisers. Et soudain, le déclic !



Pendant quelques instants je me suis sentie idiote, tant elle avait fait en sorte que je comprenne vite, ou que je voie ce dont elle voulait parler. Et j’étais tellement focalisée sur la beauté de son sexe lisse que je m’étonnai moi-même de ne pas y avoir pensé avant.



Je ne savais pas très bien comment réagir. Je n’avais jamais osé franchir le cap de l’épilation totale, parce que ça faisait "film porno". Jusqu’à présent, dégager les abords pour que mon petit triangle soit "propre" me suffisait, et suffisait à mes amants précédents. Il faut dire qu’eux se foutaient un peu de savoir ce qu’il y avait derrière les poils ; je pense qu’ils ne voulaient qu’être bien sûrs qu’il y ait de quoi mettre une bite. Leurs petits bisous sur mon sexe, c’était pas de l’amour, c’était pas du sexe : c’était pour que ça glisse mieux quand ils venaient en moi ; en tout cas, c’est la vision que j’en avais ce dimanche, maintenant qu’Isabelle m’avait montré un autre monde, une vraie tendresse, une tout autre douceur. Et finalement, me retrouver comme elle, avec un pubis délivré de sa toison protectrice, une vulve sans poils, lisse, ça me paraissait tentant, presque excitant.



Elle me regarda avec des yeux amoureux et gourmands en même temps et me tendit le bras pour m’aider à me relever. Elle avança ses lèvres, doucement, et nos bouches se retrouvèrent à nouveau. Elle me caressa sans poser vraiment ses lèvres, faisant de soyeuses caresses. Je sentis son nez contre le mien, avec sa respiration à peine audible. Ses mains vinrent se poser sur mes hanches, sans pression, toujours avec cette délicatesse dans ses gestes. Je me retrouvai à nouveau en route pour le paradis, embrassant un ange, tentant d’apprivoiser ces lèvres qui voletaient au-dessus des miennes.


Ses mains s’aventurèrent maintenant sur mes fesses, et je savourai le retour de sa langue dans ma bouche, lui proposant la compagnie de la mienne. Nos respirations se mêlaient, s’accéléraient. Ses lèvres s’étaient maintenant posées sur les miennes pour un contact plus fort, plus intense. Nos seins se retrouvèrent aussi, même si les mamelons ne pouvaient jouer ensemble ; je sentis la courbure de sa poitrine juste au-dessus de la mienne. Je fermai les yeux en sentant sa peau contre mes tétons, en sentant les siens se durcir contre moi, en caressant encore lentement sa langue avec la mienne dans un ballet de douceur et de sensualité.


Nos corps étaient l’un contre l’autre, peau contre peau. Je sentis sa chaleur, sa douceur contre moi. Je posai enfin mes mains sur ses fesses pour lui rendre sa caresse. Elle gémit doucement à ce contact et retira ses lèvres des miennes pour les poser dans mon cou, sous mon oreille, puis petit à petit descendre jusqu’à mon épaule. Je recommençai à respirer plus profondément en appréciant l’intensité de ces baisers. Je me sentis à nouveau humide, tendue, excitée. Pendant qu’elle m’enflammait de ses lèvres, je massais doucement ses fesses. Elles étaient douces, fermes. Elles remplissaient mes mains à la perfection, comme si elles avaient été faites pour moi, comme si mes mains étaient destinées à les prendre ou les caresser.


Isabelle se mit à genoux, et pendant sa descente laissa glisser sa langue de mon épaule à mon sein gauche, qu’elle suça rapidement pour reprendre sa descente vers mon ventre, mon nombril. Elle avait maintenant son visage face à ma toison, à quelques centimètres de mon sexe qui attendait qu’on l’embrasse comme l’avaient fait nos bouches quelques instants avant. Elle regarda avec passion mon pubis, puis avança enfin ses lèvres ; son baiser se perdit dans mes poils. Elle recula un peu, me jeta un regard enflammé et, à ma plus grande frustration, déclara :



Je voulais ses lèvres sur mon sexe, sa langue sur mes chairs, dans mes chairs ; je voulais qu’elle me viole, qu’elle me lèche, qu’elle me boive, qu’elle vienne en moi ! Je la désirais au plus haut point et elle se relevait, le sourire aux lèvres, sans m’avoir touchée ! Juste un petit baiser sur mon pubis.



Ma déception s’entendait autant dans ma voix que dans ma respiration qui n’avait rien de calme.



Et elle ajouta un clin d’œil prometteur qui acheva de me convaincre de l’urgence de désherber mon pubis.



Je mordillais ma lèvre pendant qu’elle me disait cela, d’autant qu’elle ne ménageait pas ses efforts pour rendre son descriptif excitant, affolant : sa voix suave, douce, son regard gourmand qui oscillait entre mes yeux et mon sexe, ses lèvres laissant apparaître sa langue volontairement provocatrice.



J’entrai dans la baignoire et essayai de sécher au maximum mon sexe qui avait tendance à se laisser aller ces derniers temps.



Je me relevai et récupérai l’appareil, bien enveloppé dans son sac, preuve qu’il ne fonctionnait pas si souvent. Après avoir mis en place la tondeuse, vérifié que l’autonomie serait suffisante, Isabelle prit une serviette, la posa au sol et me demanda de m’allonger dessus, jambes écartées. Comme elle était armée de mon épilateur, je ne pouvais pas lui désobéir.



Elle éclata de rire, me regarda ressortir de la baignoire et m’installer, toujours avec cette douceur et ce désir amoureux dans les yeux qui me faisaient tant de bien au moral et entre les cuisses.



Et elle termina ces mots par un frustrant bisou dans le vide.

Elle s’agenouilla devant moi, entre mes jambes, et regarda mon sexe ; elle l’explorait du regard, et je vis du plaisir dans ses yeux, du désir même. Enfin elle tendit une main qu’elle posa sur mon ventre. Elle caressa un peu ma peau et descendit vers mes poils. Elle les effleura, glissa ses doigts entre eux, toucha mon pubis. Elle descendit un doigt sur le pli entre ma cuisse et mon sexe et remonta de l’autre côté par le même chemin. Je fermai les yeux et finis d’ouvrir mes jambes pour lui offrir mon sexe. Le bruit de l’épilateur se mettant en route brisa tout le charme du moment. Fini le romantisme, l’érotisme de la situation, même si être à poil sur le carrelage de sa salle de bain peut n’avoir rien d’érotique, sorti de son contexte.


Je sentis la tondeuse faire son travail. J’avais gardé les yeux fermés pour profiter des sensations que m’offrait Isabelle. Elle posa ses mains agréablement pour prendre appui par moments, ou protégeant ma peau pour pouvoir passer la moissonneuse-batteuse. Mais ses mains étaient toujours douces, tendres et délicates. Et mon intimité n’en perdit pas une miette. Je me laissais faire, allongée, cuisses ouvertes avec Isabelle s’affairant entre elles. Je n’étais jamais restée à me faire tripoter le minou de cette manière, complètement impudique. Mais je me sentais bien ; je ne me posais pas de questions sur le bien ou le mal. Je prenais juste plaisir et me laissais aller. Dans le même temps, je sentis la tondeuse survoler mes chairs, passer entre mes cuisses, entre mes fesses.


Quelques instants plus tard, le vacarme mécanique cessa enfin ; Isabelle était en train de balayer de la main les poils éparpillés entre mon ventre, mon pubis et mes cuisses. Je relevai la tête et vis Isabelle sourire de son travail, ou de la première partie de son travail. Je regardai un peu plus bas et ne vis presque rien sur mon sexe : elle avait coupé assez court, et je ne voyais plus les poils en bataille habituels. Il y avait en revanche un parterre sombre et peu engageant. En passant la main dessus, j’eus la confirmation de ma vision… Les poils courts étaient raides, drus, et désagréables au possible.



Pendant ce temps, elle débarrassa la serviette de ma toison coupée. Elle ne me posa pas la question de savoir si je voulais ou pas : il fallait que je le fasse. Mais comme je ne voulais pas rester avec ce "truc" moche entre les jambes, je m’exécutai rapidement. Un rapide passage dans la baignoire, et le jet de la douche évacua les poils rebelles qui restaient accrochés. Comme elle avait coupé court partout, je promenai le jet entre mes jambes. Isabelle me regardait, toujours assise sur ses talons. J’eus envie de lui donner un peu de frustration moi aussi pour lui rendre son coup-bas de tout à l’heure.


Je m’appuyai au mur, face à elle, et ouvris mes cuisses pour pouvoir me donner du plaisir avec l’eau chaude de la douche. Ce n’était pas la première fois que je me donnais ce genre de plaisir, mais c’était bien la première fois que j’avais un spectateur, une spectatrice même. Je faisais de petits allers et retours sur les côtés de mes grandes lèvres, insistant sur le creux de mes cuisses, et je voyais Isabelle qui fixait maintenant mon sexe intensément, avec un désir évident. Elle commença à bouger un peu ses hanches ; je continuai mon manège, plaçant le jet entre mes fesses et le remontant doucement le long de ma fente. Le jet sur mon clitoris était plus brutal que prévu et je reçus une décharge qui me coupa le souffle. Mais c’était délicieux. Avec deux doigts, j’écartai mes lèvres et allais recommencer… Mais non : les poils étaient trop désagréables. Et puis j’avais bien allumé la voyeuse qui avait descendu ses mains sur ses cuisses, si bien que je la soupçonnais de vouloir se satisfaire elle-même. J’arrêtai l’eau et pris une serviette pour me sécher convenablement.



Je passai la serviette consciencieusement entre mes jambes, fermant les yeux pour l’aguicher encore un peu tout en essayant de me donner un peu de satisfaction aussi… j’en avais besoin maintenant. Mais il fallait continuer l’opération "déforestation". Elle m’invita à me rallonger sur la serviette. Je repris la pose et elle reprit ma serviette pour terminer de me sécher.



Elle étala de la crème partout sur mon pubis. C’était froid, c’était visqueux ; mais fait par elle, cela devenait délicieux, doux, excitant. Je la regardais travailler. Elle était concentrée, sérieuse, mais je devinais sa faim, son envie de moi.



Son ton était affamé, enflammé.



Elle avait fait son maximum pour couvrir mes poils restants. Je devais rester avec les mains sur les fesses pour les laisser ouvertes pendant le temps du désherbage. C’était à la fois inconfortable, désagréable comme position ; mais j’étais là, les cuisses écartées, à me dévoiler, m’exhiber pendant qu’elle laissait son regard se perdre entre mes seins et mon sexe. Elle était toujours sur ses talons, et je vis ses mains descendre d’un seul coup entre ses jambes.



J’étais alarmé, inquiète, je la voulais…



Elle se mit à quatre pattes pour rapprocher son visage du mien. Je vis une de ses mains repartir vers son ventre. Elle descendit son visage près du mien, posa un délicieux baiser. Elle se retira à peine, laissant sa bouche proche de la mienne. Elle posa un doigt sur mes lèvres. Il était doux, salé, parfumé, glissant. Elle reposa ses lèvres contre les miennes en les caressant en petits cercles. Elle partageait son désir avec moi. Je ne pouvais pas bouger encore. Je sentis sa main repartir à la récolte du précieux nectar. Je l’attendais maintenant avec avidité, gourmandise. Mes seins me faisaient mal d’un seul coup, je sentis mon plaisir couler sur mon anus. Elle reposa son doigt sur ma bouche fermée. C’était incroyable de sensualité, d’érotisme.


Elle devait être effroyablement excitée elle aussi. Je sentis mes lèvres recouvertes de sa liqueur. J’attendis son baiser, mais elle ne me donna pas sa bouche. C’est sa langue qui vint se poser sur mes lèvres, les caressant, étalant sa cyprine sur les miennes. J’entrouvris alors ma bouche, et son nectar s’infiltra, aidé par sa langue qui chercha la mienne immédiatement. Elle avait bon goût, et le velours de sa mouille rendait nos jeux de langues extraordinaires, délicats et tendres, savoureux et gourmands. Ses lèvres glissaient sur les miennes baignées de son plaisir. Elle prit ma langue pour la sucer jusqu’à son extrémité et releva un peu son visage.



Je ne pus même pas répondre. J’étais dans un autre monde, je me léchais les lèvres pour finir de goûter à son plaisir. Elle me regarda dans les yeux puis son regard se porta sur le petit réveil posé sur l’étagère au-dessus du lavabo.



Elle prit en mains la petite raclette et commença à retirer la crème. Je la sentis précise, appliquée, mais aussi tendue et impatiente. En quelques instants je fus délivrée de la chimie, et Isabelle tendit sa main pour m’aider à me relever. Le moment désagréable par-dessus tout était arrivé. Il fallait rincer à l’eau froide ! Brrr… La douche était à nouveau en action, mais c’était beaucoup moins torride d’un seul coup. Le froid était mordant, brutal. Je fis de mon mieux pour être efficace et rester le moins longtemps possible sous cette torture. Je posai mon pied sur le rebord pour pouvoir rincer mon entre-fesse. Isabelle était près de moi et inspectait chaque parcelle de peau pour être sûre que le produit était bien évacué.



Elle reprit la serviette et la passa d’abord sur mes chevilles, la faisant remonter doucement, enserrant mon mollet, mon genou, ma cuisse, sans aller trop haut. Elle recommença avec l’autre cheville, puis le genou et mon autre cuisse. Ces attentions me refaisaient déjà fondre. Elle m’indiqua d’écarter un peu les cuisses avec le revers de sa main. Je le fis prestement, à nouveau heureuse de sentir que mon sexe redevenait humide. Elle tendit sa main à travers mes jambes pour aller éponger le haut de mes fesses. Elle fit glisser la serviette le long de mon sillon, forçant un peu le passage pour bien sécher mon petit trou. Elle changea le côté du tissu et continua à me sécher. Le périnée puis, sa main posée sur ma vulve, elle me massa tendrement. Elle déploya un doigt qui me sécha plus intimement, à travers l’éponge. Mes jambes ont failli me lâcher à cet instant sous le plaisir intense de cette caresse inattendue. Je lui lançai un regard affamé : ses yeux et son sourire me confirmèrent que nous n’allions pas tarder à nous régaler l’une de l’autre. Enfin le tissu arriva sur mon pubis. Effectivement, la sensation était nouvelle, étrange, mais ce n’était pas encore le raz-de-marée érotique promis par Isabelle.



Je n’avais pas encore eu le temps de me regarder que nous sortions déjà de la salle de bain. Arrivée dans la chambre, je me plaçai devant ma psyché et pus enfin me regarder. Isabelle était juste derrière moi et me souriait, fière d’elle, et semblait heureuse de me voir ainsi. Je découvrais mon sexe. Il n’était pas si mal, finalement ; mes grandes lèvres étaient peu marquées, et les petites ressortaient bien. Je préférais les petites lèvres cachées d’Isabelle, mais la vue de mon sexe lisse était assez excitante. J’allais poser une main sur mon pubis mais Isabelle m’en empêcha, m’attirant sur le lit.



Je me laissai entraîner sur mon lit et me plaçai le dos appuyé contre les oreillers, les jambes encore serrées, prête à accueillir ma jardinière préférée.



Rien que l’évocation de ces baisers me fit me mordre la lèvre. Je retrouvais la mémoire de son goût dans ma bouche, de la sensation de glisse de sa langue sur la mienne, sur mes lèvres.



Je ne trouvais pas mes mots. Je chauffais ; mon ventre et mon sexe remontaient en température. Elle continuait à se rapprocher et était maintenant à genoux sur le bout de mon lit ; moi, je fixais son sexe, à la fois si loin pour que je le touche, et si près pour que je le dévore du regard. Elle était maintenant juste à côté de mon visage, toujours à genoux. Elle s’assit sur ses talons et écarta ses jambes, me dévoilant de nouveau toute sa féminité. Je ne bougeais plus ; j’attendais qu’elle ouvre les hostilités.


Elle plaça lentement sa main sur son sexe, et je vis son index la pénétrer. C’était si beau, si émouvant… Il entra en elle lentement et je devinai, j’imaginai la sensation de son vagin l’enserrant, l’accueillant, l’inondant de ce jus qui me devenait familier. J’entendis sa respiration, plus profonde, et le petit bruit de sa mouille lorsque son doigt commença à ressortir de son sexe. Son index était recouvert de ce liquide presque transparent. Elle le déposa sur mes lèvres avec toute sa douceur habituelle, mais avec un regard qui fit monter mon rythme cardiaque vers des sommets et me liquéfier au plus profond de moi. Elle bascula enfin son visage vers le mien, et ses lèvres vinrent étaler la cyprine sur les miennes. Elle n’appuyait quasiment pas sur ma bouche, et ses caresses étaient presque seulement dues à sa liqueur. Sa bouche glissa sur la mienne et je sentis sa respiration, intense, chaude, contre ma joue. Elle entrouvrit enfin ses lèvres, et sa langue poursuivit le doux travail de caresses.


Je n’allais pas pouvoir tenir bien longtemps avec sa langue parsemant sa mouille sur mes lèvres. Je m’ouvrais aussi et sentis à nouveau ce délicieux liquide dans ma bouche. Puis sur ma langue, puis contre sa langue cherchant la mienne. Son baiser devint plus intense, sa respiration devint haletante ; je sentis sa salive se mélanger à la mienne, sa liqueur sur ses lèvres qui ravageaient ma bouche maintenant, et sa main qui venait de se poser sur un de mes seins et le massait avec passion.


Je commençais à gémir sous ses baisers, le velours de nos jeux de langues gorgées de plaisir, sa main qui remontait le long de mon sein pour en saisir le mamelon, presque le pincer et ses lèvres qui jouaient avec les miennes, les caressant, les suçant, les enveloppant. Son souffle chaud, le mien, mélangés en une respiration haletante, éperdue. Je ne voulais pas bouger, elle le souhaitait, mais je voulais plonger entre ses cuisses, je voulais encore boire à son sexe, je voulais respirer ses parfums charnels.



Sa main quitta mon sein et se dirigea vers mon sexe, en une caresse affolante. J’étais complètement crispée, je retins mes gémissements ; c’était intense, c’était doux, fort. Je commençai à perdre la tête, me laissant embarquer dans un jeu érotique divin. Ses doigts caressèrent mon pubis et je reçus une nouvelle décharge. J’aurais voulu pousser mes hanches pour les attraper, mais ils étaient encore trop loin. Et cette caresse sur ma peau, cette sensation nouvelle, elle était là. C’était au-delà de ce que j’imaginais ! Elle me caressait, et il n’y avait plus de filtre, plus de masque.


Je cherchai à nouveau ses lèvres et tentai de retrouver sa langue ; je voulais la sentir en moi, la lécher, la sucer, reprendre ces baisers qui me rendaient folle. Comme si elle avait entendu ma supplique, Isabelle rapprocha sa bouche de la mienne et me laissa jouer avec sa langue. Elle en profita pour faire descendre son majeur entre mes cuisses, entre mes lèvres. Il avait effleuré mon clitoris, me secouant toujours plus encore, et glissa sans difficulté jusqu’à l’entrée de mon vagin. Elle fit un petit cercle autour de l’entrée puis l’inséra avec la plus grande délicatesse, faisant écho à sa langue dans ma bouche. Elle pénétra mon corps délicieusement, divinement. Je sentis son doigt remonter en moi. Sa bouche virevolta sur la mienne, et son doigt glissa le long de mes chairs. J’écartai mes cuisses au maximum pour la recevoir, pour qu’elle s’enfonce en moi au plus profond.


Elle ressortit son doigt doucement de mon sexe, récupéra avec deux doigts la liqueur qui ruisselait jusqu’à mon anus, et l’amena jusqu’à ma bouche. Je connaissais maintenant bien le rituel et refermai mes lèvres pour recevoir cette offrande. Je fus surprise de la quantité. Le sillon entre mes lèvres était rempli de cyprine, et Isabelle me regardait encore plus belle, le rouge aux joues, prête à me dévorer.


Ses doigts redescendirent vers mon pubis et son visage revint vers le mien. Elle ferma ses yeux, et je sentis sa langue lécher ma mouille sur ma bouche. Je ne voulais pas ouvrir mes lèvres : je voulais qu’elle continue cette torture qui me vrillait le ventre, me faisait mal aux seins. Elle plaqua ses lèvres contre les miennes et parcourut une nouvelle fois mes lèvres pour en boire le nectar déposé plus tôt. Elle enfonça sans prévenir son index et son majeur en moi, son pouce reposant sur mon clitoris. J’ouvris la bouche sous la surprise et l’intensité de la pénétration ; mon bouton venait de subir lui aussi une attaque en règle, et Isabelle pénétra ma bouche, chercha ma langue, la suça pendant qu’elle finissait d’enfoncer ses doigts en moi.


Nos baisers devinrent fous, désordonnés. Nos bouches ne se séparèrent plus que pour rechercher de l’air. Ses doigts ressortirent de mon vagin, explorant ma vulve, puis replongeant en moi, fermement, et recommençant. Je sentis la fraîcheur de la cyprine sur ma vulve dès que ses doigts me pénétrèrent ; son pouce en profita aussi : il roulait maintenant autant autour que sur mon clitoris. J’agrippai sa main pour l’enfoncer plus profondément dans mon sexe ; elle prit ma langue et l’enserra, la suça pendant que son pouce jouait avec mon bouton, le contournait, le branlait.


J’explosai enfin, à bout de souffle, ses doigts dans mon vagin, ses lèvres qui étouffaient mes râles de jouissance. Elle recula un peu son visage et laissa ses doigts en moi faisant de tout petits va-et-vient. Elle se déplaça rapidement et colla son visage entre mes cuisses. Je sentis sa langue remonter le long de ses doigts et finir sur mon clitoris. Une fois, deux fois, et encore. Ses doigts recommencèrent leur pénétration et Isabelle posa sa langue sur le haut de mon sexe, la fit descendre pour tourner autour de mon bouton. Sa mains allaient et venaient maintenant à bon rythme, et je recommençais à sentir mon corps se tendre. J’entendis les petits clapotis lors des pénétrations. Sa langue était maintenant sur mon clitoris, bien à plat. Elle se faisait velours pendant que ses doigts m’exploraient. Encore un passage, deux passages ; elle me léchait divinement, encore, et encore, et je repartis dans un orgasme. Je jouis en criant dans mes oreillers.


Isabelle avait toujours ses doigts en moi. Ils recommencèrent leur petit manège, et Isabelle posa ses lèvres sur mon pubis sans poils. Ce fut une nouvelle décharge électrique : je ne respirai plus, je hoquetai à peine. Elle le sentit. Elle parcourut ma petite colline de baisers, de caresses avec ses lèvres ouvertes, avec sa langue. Elle continua de me pénétrer de ses doigts et me mordilla maintenant le pubis. Son pouce retrouva mon bouton pour le tourmenter. Je n’en pouvais plus ! Quelques secondes plus tard, je jouis à nouveau, incapable de parler, à peine de gémir dès que je trouvais un peu d’air. Isabelle bougeait un peu ses doigts en moi mais j’attrapai sa main. Je savais que je ne supporterais pas un nouvel orgasme.


Elle s’immobilisa, posa quelques baisers tendres sur le pourtour de ma vulve, sur mes cuisses. Les vagues de plaisir continuaient de s’écraser sur moi. Elle entreprit de libérer mon vagin, avec sa délicatesse habituelle. Elle posa ensuite un baiser sur mon périnée, laissa traîner une langue gourmande entre mes chairs, près de mon vagin, et remonta vers mon visage. Je devinais qu’elle avait fait le plein de cyprine. Elle le confirma dans un lent baiser, durant lequel nos lèvres se sont retrouvées, nos langues se lovant l’une contre l’autre, comme pour mieux partager mon nectar.


Le soleil commençait à descendre et la luminosité baissait peu à peu dans la chambre. Isabelle se colla contre moi ; ses seins, rencontrant les miens, me redonnèrent envie de son corps. Nos lèvres se séparèrent enfin et je me plongeai dans ses yeux.



Elle gloussa en acceptant la plaisanterie.



Je lui donnai un rapide baiser avant de reprendre :



Elle était radieuse, fraîche. Son visage était un pur bonheur à regarder. À chacune de ses inspirations, je sentais ses tétons contre les miens. Je me doutais qu’elle avait besoin elle aussi de libérer la tension qui était en elle depuis le début de l’après-midi. Je me levai et me dirigeai vers mon tiroir à jouets. Je pris monsieur Rose et un rabbit d’une grande marque suédoise, rose lui aussi. Je levai mes jouets pour qu’elle en choisisse un, mais elle me regarda, fit un lent "non" de la tête et, toujours en silence, pointa son doigt vers moi et retourna sa main en m’indiquant de la rejoindre. J’étais déçue : je pensais que ça l’amuserait de retrouver mes sextoys, de jouer avec, comme je prenais moi-même du plaisir lorsque j’étais seule.



Alors ça, pour une déclaration ! J’ai dû devenir rouge pivoine, pensant avoir fait une méga gaffe. Mais Isabelle me fit un sourire gourmand m’indiquant qu’elle me voulait maintenant. Je retournai sur le lit, face à elle, pendant qu’elle reprenait une position des plus suggestives, cuisses ouvertes, et deux doigts ouvrant son sexe.



J’étais surprise ; je ne m’attendais pas à ce genre d’avertissement.



Elle remonta ses cuisses contre sa poitrine, faisant encore mieux ressortir son sexe. Elle tenait ses jambes contre elle ; j’approchai mon visage pour mieux profiter de la vue. Ses grandes lèvres charnues, à peine ouvertes mais légèrement tendues par la position étaient encore plus érotiques, appétissantes. Je découvris aussi en dessous son petit trou, lui aussi dépourvu de poils. J’étais surprise par cette étrange séance de gym, et malgré cela je ne pouvais détourner le regard, plongeant, dévorant par avance cette vulve lisse.



Elle essayait de capter mon regard, mais j’étais maintenant focalisée sur son anus, ce petit trou brun clair.



Son ton était doux, presque maternel, rassurant.



La question était déjà plus facile à répondre. Je n’avais jamais vraiment éprouvé autre chose que de la douleur lors des quelques sodomies subies. Ce n’était pourtant pas faute de délicatesse ou de préparation. Mais, non j’avais eu mal, et je n’avais pas spécialement trouvé de plaisir dans ces pénétrations. Mais il est vrai que j’aimais me caresser le petit trou, y enfoncer un doigt, pas forcément loin, mais juste ouvrir, repartir, en plus des autres caresses. Oui, c’était assez agréable.



C’était idiot, mais autant je n’éprouvais plus de honte à avoir envie qu’elle colle sa langue entre mes cuisses, autant discuter pénétration anale me semblait intime, presque tabou !

Elle s’amusa de mon accès de pudeur. Elle ne tenait plus ses jambes qu’avec un seul bras. Sa main libre venait de se poser sur son sexe. Étant aux premières loges, j’eus le souffle coupé par la beauté du spectacle. Elle releva un tout petit peu sa main et tendit son majeur. Il était gracieux, fin, et sans plus attendre elle commença à le faire entrer en elle. Ses lèvres libérèrent un petit passage. Sa main descendait de plus en plus vers sa vulve alors que son doigt la pénétrait, phalange après phalange. Le spectacle était ravissant, étonnant.


Ma respiration était à nouveau saccadée, je me sentais excitée. Je poussai un petit cri lorsque mon propre majeur fut tout au fond de mon vagin. Je ne m’étais pas rendu compte que mon excitation était si forte, que j’avais besoin de plus. Ma main répondait à mon besoin naturel, ce besoin de jouir de cette vue, de la beauté de ce geste. Je sentais ma paume contre mon pubis, lisse depuis peu de temps. Et la sensation était effectivement très agréable, mais la vue de son doigt qui maintenant ressortait de son sexe était encore plus délicieuse. Son majeur était maintenant libre, si féminin pour servir de phallus. Il était luisant.


Elle le descendit un peu et le posa avec douceur sur son anus, qui réagit en se contractant. La pulpe de son doigt effleurait ce petit anneau de chair, le lubrifiant délicatement. Isabelle décrivait de tous petits cercles sur le pourtour de son trou, revenant de temps en temps au centre en appuyant légèrement. Chaque pression du doigt déclenchait une petite contraction. La peau autour de son anus se tendait, comme pour l’inviter à entrer. Il était encore trop tôt, manifestement.


Elle remonta son doigt, toujours tendu, et le réinséra au cœur de sa vulve, accélérant du même coup sa respiration. Le mien continuait à me fouiller ; il allait et venait en moi, ma paume glissant sur mon pubis et mon index et annulaire massant mes chairs. Je sentais mon vagin, si chaud et si humide. Mais le doigt de ma merveilleuse amante ressortit enfin de son sexe et vint se replacer en plein cœur de son anus, recommençant à décrire de très légers cercles, mais la pression semblait plus importante. Je pouvais voir la pulpe de son doigt commencer à ouvrir le petit anneau légèrement brun. Il devenait lui aussi brillant, lubrifié par le plaisir d’Isabelle.


Elle bloqua sa respiration ; son petit trou sembla venir à la rencontre de son doigt. Sa première phalange, comme aspirée, se perdit dans son anus. Elle ne bougeait plus, respirant à peine. Au bout de ce qui me sembla être une éternité, elle commença à faire de très légers allers et retours. Son majeur ne progressait pas en elle, mais je voyais son anneau suivre le mouvement. C’était fascinant, si érotique de la voir se donner du plaisir, impudique, libre de son corps ! Je ne pus réprimer l’envie de poser mes lèvres sur sa vulve offerte à ma bouche. Elle sursauta mais me souffla :



Elle se tut un instant, prit une profonde inspiration et continua :



Je n’en attendais pas tant. J’étais plus que décidée à lui obéir. Je passais ma langue sur sa vulve, du côté libre. Je sentais sa main trembler un peu, et remontai le long de ses lèvres, destination son clitoris. Elle fit ressortir son majeur de son trou et plongea son index dans son vagin, d’une manière plus rapide que précédemment. Elle en extrait la précieuse liqueur qu’elle posa au cœur de son anus, et c’est son majeur que reprit l’exploration, replongeant au centre de cette petite corolle qui se contractait régulièrement. Lentement, délicatement, comme demandé, j’arrivai enfin à son clitoris et commençai à l’encercler. De mon côté, je perdais un peu le fil de ma masturbation, trop concentrée sur ma caresse de son sexe.



Ma réponse se perdit aux creux de ses cuisses, mais mon souffle sur sa plus précieuse intimité devait lui révéler mon excitation.



Je comprenais maintenant son envie, mais je ne réagis pas tout de suite.



Je m’étais arrêtée complètement, oubliant mes offrandes au dieu clitoris. Je recommençai aussitôt à me délecter de son bouton.



J’obéis, constatant que j’étais partie comme si je devais la dévorer. Mon doigt était maintenant ressorti de mon vagin, recouvert de cyprine. J’approchai alors ma main de ses fesses toujours offertes. Elle retira son majeur, me sentant arriver. J’approchai mon doigt du petit trou brun qui semblait venir à ma rencontre. Je n’osai pas pousser, mais son petit trou se rétracta, entraînant le bout de mon doigt avec lui. Elle poussa à nouveau et murmura :



Je m’exécutai et poussai ma main en direction de ses fesses. Ma liqueur rendait son trou glissant, et mon doigt pénétra en elle assez facilement. Je repris le contrôle de ma langue et recommençai à caresser son sexe, maintenant libéré de sa main. Je pouvais lécher les deux côtés de sa vulve, venir explorer entre ses grandes lèvres, trouver ses petites lèvres discrètes, rose pâle, raidies par son excitation. Ses mains enveloppèrent les miennes. Elles cherchaient mes doigts et finirent par trouver mon index replié contre son périnée.



La manœuvre était osée, parce qu’entre mon doigt dans son anus, ma langue jouant avec son sexe, elle intercalait ses mains et dépliait doucement mon index, le remontant un peu. J’essayai d’ajuster mon poignet pour ne pas ressortir et ne pas brusquer son petit trou. Elle trouva enfin la bonne position pour mon autre doigt et inclina ma main vers le haut. Je compris ce qu’elle voulait. Mon index était maintenant à l’entrée de son vagin. Isabelle agrippa mon poignet et força ma main à avancer. Mon majeur était au chaud et presque au sec, tandis que mon index était inondé. Le contraste était encore une fois délicieux, étonnant, excitant. Son petit trou était tellement serré, alors que son vagin donnait l’impression d’être grand ouvert. La jointure de mes doigts butait contre son périnée. Toujours en me tenant le poignet, elle commença à écarter ma main, faisant ressortir mes doigts de son sexe et de ses fesses.



C’était une supplique lancée au milieu de deux moments en apnée. Je continuai donc à faire aller et venir ma langue, mais directement sur son bouton. Son ventre se contracta d’un seul coup ; son petit trou sembla vouloir retenir mon doigt. Je ressentis encore plus fort son corps, son plaisir, ses sensations les plus profondes. Je faisais partie d’elle. Je compris sa demande et recommençai à faire pénétrer mes deux doigts en elle. En gémissant, elle reprit ses cuisses dans ses mains et les releva le plus possible. Je voyais son corps, son sexe, sa vulve, son anus ; je la pénétrai à la fois par les deux orifices, et je pus maintenant accélérer un peu le mouvement. Sa respiration n’était plus qu’un long râle, et je me délectai de son goût, de la douceur de ses chairs, du plaisir de lécher son bouton si dur, si excitant. Je pris un plaisir inattendu à lui enfoncer mes doigts, à la sentir contracter son vagin, à sentir son trou s’enrouler autour de mon doigt.

En quelques instants, elle cria, rattrapant mon poignet pour immobiliser ma main.



Ce n’était pas un ordre, c’était une prière, un souhait. Je sentais son vagin autour de mon index et son anus autour de mon majeur, tous les deux contractés, chauds, charnels. Elle repoussa doucement ma main, et mes doigts ressortirent peu à peu de son corps toujours agité de soubresauts. Je voulais une revanche : je plaquai ma bouche sur son clitoris. Elle gémit à en perdre le souffle. Je le léchai doucement, puis le pressai de plus en plus, essayant de couvrir son sexe avec ma langue, de sentir ses lèvres contre moi, essayant de boire son plaisir. Elle haleta, et son ventre se contracta à nouveau violemment. Je sus que je pouvais lui redonner du plaisir. La lécher encore, remonter sa fente, retrouver son clitoris, goûter ses lèvres, ses chairs, sa peau, mélanger ma salive à son nectar, respirer son parfum… et entendre son cri, la sentir jouir dans ma bouche, contre mon visage, le long de ma langue. Je ne faisais plus qu’une avec elle, j’étais en elle, j’étais sa jouissance, son orgasme.


Ses mains relâchèrent ses genoux et vinrent se poser sur mon visage pendant que ses cuisses descendaient doucement sur le lit. Sa respiration, toujours profonde, était toujours à la limite du gémissement. Isabelle m’invita à remonter contre elle, ses mains attirant mon visage vers le sien. Je passai au-dessus de son corps, laissant volontairement mes seins caresser sa peau. Ce geste, intense et fort, me fit frissonner de plaisir ; il me donna encore ce plaisir interdit de toucher une autre femme. Ma poitrine devenait un outil érotique au service de nos jouissances. J’avais aimé la sienne contre moi, et je lui rendis la pareille. Elle sembla apprécier, sa tête un peu en arrière, sa bouche entrouverte, cherchant manifestement à reprendre un souffle arrêté de puis trop longtemps, cherchant une pause au plaisir.


Mon visage était maintenant à hauteur du sien. Elle remonta ses cuisses autour de mes hanches, m’enveloppa de ses jambes. Sa bouche cherchait la mienne ; je n’allais pas lui refuser ce plaisir bien partagé. Je laissai aller mon corps contre le sien. Ses jambes étaient maintenant un étau duquel je ne pouvais m’échapper. Je sentis son ventre, ses seins contre moi, je sentis les miens s’écraser contre elle. Et je sentais surtout son sexe, son pubis contre le mien, cette caresse peau contre peau. Plus de poils pour atténuer le contact, la douceur de son corps contre le mien. Nos bouches ne connaissaient plus de retenue. Elles s’ouvraient, se dévoraient ; nos langues jouaient sauvagement entre elles, revenaient sur nos lèvres. Nous sucions ce que nous pouvions, mélangeant nos souffles courts, nos salives, notre chaleur.


Je ne sais pas combien de temps nous avons passé à nous embrasser passionnément, mais lorsque nous nous sommes arrêtées, il a fallu allumer les petites lumières pour aimer nos corps toujours humides de nos plaisirs, mais vidés de nos forces.

J’allumai alors une des petites lampes sur le côté du lit et revins mettre mon visage au-dessus du sien. Je lisais son amour dans son regard, et j’espérais qu’elle pouvait lire le mien en retour.



Nous avons à nouveau gloussé toutes les deux. Nos corps apaisés, nos bouches se sont retrouvées pour s’unir dans une danse délicieuse et sensuelle, nos langues reprenant leur ballet érotique, doux et délicat. La journée se terminait sur nos corps indissociables, mêlés de nos plaisirs respectifs. Nous nous sommes glissées sous la couette, toujours l’une contre l’autre, enlaçant nos cuisses, joignant nos sexes, nos mains et nos bouches. Le sommeil nous prit par surprise l’une après l’autre, en prenant soin de bien nous laisser dans les bras l’une de l’autre, mais en oubliant d’éteindre la petite lumière sur le côté du lit.



À suivre.