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Temps de lecture estimé : 21 mn
23/01/15
Résumé:  Comment imaginer que le noeud de chaise aurait tant de conséquences ?
Critères:  fh couple vacances fsoumise nudisme fellation fsodo jeu bondage yeuxbandés confession
Auteur : Roby  (Je mélange beaucoup de ma vérité à mon imagination.)      

Série : Vive le scoutisme !

Chapitre 01 / 03
Scout : toujours prêt !

J’ai longtemps hésité avant de mettre sur le papier l’aventure qui nous est arrivée. C’est un événement très récent qui m’a libéré. Non pas libéré d’un fardeau, mais d’une certaine paresse. Je ne suis pas très à l’aise avec l’écriture.

Mais, je dois commencer par le début et, comme on dit, poser le décor.


J’ai 64 ans, mon épouse 60 et nous sommes ensemble depuis… Je ne compte plus… Juste le temps de faire sa vie, de s’établir en société, de faire des enfants et surtout de les élever.


L’année dernière, février 2013, j’ai pris ma retraite. Période difficile, mélange d’envie de s’arrêter mais aussi de l’angoisse de savoir de quoi les journées seront faites. D’après le toubib, j’ai même fait une petite dépression. Il l’a diagnostiquée, entre autre, parce que je l’avais consulté pour des problèmes d’érection. Étrangement, ces difficultés à bander avaient commencé, au coup par coup – si j’ose dire – dès l’été 2012.


Donc, en mai 2013, Martine et moi décidons d’aller dans notre petite maison au bord de l’Atlantique, en Vendée. Nous avons cette maison depuis longtemps ; elle a été le lieu privilégié de nos vacances depuis son achat. Les enfants, et maintenant les petits-enfants y passent. Ils ont des amis et nous bien sûr, connaissons depuis le temps aussi bien des vacanciers que des habitants.


Mais, je ne sais pas si vous vous souvenez du temps qu’il a fait : ce n’était vraiment pas "estival". Adieu balades, plage, soleil. Même les travaux que j’avais prévus en extérieur sont tombés à l’eau (oh, ce que je peux être drôle !).

Martine sortait avec des amies, mais moi je n’en avais pas envie et je végétais. Cela a bien duré trois semaines. Et puis, en regardant une émission à la télé, j’ai réagi. C’est à ce moment que je mes suis souvenu de ce que j’avais dit à mes petits-enfants, la dernière fois que je les avais vus : « Papy a été scout dans sa jeunesse. » Éducation, discipline, débrouillardise, jeux, camps d’été… voilà le tableau idyllique que j’avais tracé. Ceux qui ont été scouts me soutiendront dans mon argumentation.


J’avais parlé, entre autres, de notre science des nœuds, et je me suis dit qu’avec ce temps pourri je pourrais faire quelques révisions pour ne pas tomber dans le ridicule. C’est important de savoir garder un certain niveau avec ses petits-enfants si on ne veut pas être catalogué "vieux", et pire, "qui comprend pas".


Retrouver la base des nœuds a été facile. On a beau être senior, c’est encore nous qui avons inventé l’électronique moderne, Internet et tout le reste. L’utilisation des "réseaux sociaux", c’est une autre paire de manches !

Donc, sur le Web, avec la box de la maison, j’ai vite retrouvé mes marques. En quelques heures j’ai pu refaire jusqu’à quinze nœuds différents. Mais ma femme, toujours de bon conseil, m’a fait prendre conscience que j’allais vite les gaver. Je me suis alors souvenu de ce que nous faisions avec les copains : les jeux de piste et de foulard, faire prisonnier les gars de la patrouille adverse et… et les attacher, contre un arbre ou ailleurs.

Voila l’idée : j’allais leur montrer. Mais surtout leur montrer comment attacher quelqu’un et savoir défaire les liens d’une simple traction.


Martine a gentiment accepté de me servir de "prisonnier". On a profité d’une éclaircie pour tester "le cowboy attaché au totem". Totem sous forme de piquet de parasol. Je ne vous dis pas le ridicule de la situation ! Ensuite j’ai pensé au " prisonnier sur une chaise". Martine écoutait la radio pendant que je m’évertuais à la saucissonner. Au bout d’un moment, je pensai avoir réussi. Ses bras étaient attachés dans le dos, derrière le dossier, et chacune de ses chevilles faisait corps avec un pied de la chaise.


Je contrôle mon œuvre. Tout semble parfait. C’est sûr que pour les enfants il faudra que je trouve une chaise encore moins haute, et surtout sans dossier ; un tabouret devrait fait l’affaire. La position tire les épaules de Martine en arrière et fait bomber sa poitrine. Je réalise que cette situation inconfortable a cependant le mérite de mettre en valeur ses seins, qui repoussent le chemisier. Ma femme a de très beaux seins, avec un galbe parfait et une tenue qui ferait – et qui fait – pâlir bien des femmes plus jeunes. En toute honnêteté, c’est l’association de la Nature et de la chirurgie qui donne ce résultat. Vers les cinquante ans, elle a voulu les faire augmenter et redresser. Je n’avais rien contre, et cela m’a beaucoup plu.


Pendant les vacances, elle ne met pas de soutien-gorge ; enfin, lorsque les enfants ne sont pas là. Les enfants ont toujours du mal à imaginer leurs parents, la mère surtout, ayant des envies un peu légères. C’est d’ailleurs une des raisons qui fait que nous leur avons toujours caché que, justement vers la cinquantaine, nous avions commencé à fréquenter la plage nudiste. Attendre notre âge pour cela ne pouvait leur donner que de fausses idées. Et pourtant, rien de plus naturel ni de moins suggestif.


Donc je n’ai d’yeux que pour ses deux obus dont les tétons cherchent à perforer le tissu. Martine ne me voit pas, plongée dans son émission sur l’Histoire. Mais lorsque je commence à détacher les petits boutons que mes doigts malhabiles malmènent, elle se réveille.



À quoi bon répondre ? Déjà les deux seins sont à l’air et mes mains viennent s’en emparer. Encore une fois j’en apprécie la fermeté mais aussi la douceur, la peau encore laiteuse par ce printemps pourri. Mes caresses font leur office et les tétons se tendent un peu plus. Maintenant je me penche pour venir sucer leur pointe et déclenche un frisson chez ma prisonnière. Martine a peu de liberté de mouvements, mais la façon dont elle se contorsionne ne peut être que par envie. Envie de plus, peut-être.

Déjà une main glisse sur son ventre, cherchant le chemin de la jupe. Mais elle est trop serrée et je n’y arrive pas. J’abandonne cette voie et descends jusqu’aux cuisses. Un regard me fait prendre conscience que Martine est cuisses ouvertes car j’ai attaché ses chevilles sur le côté extérieur des pieds de chaise.


Une onde de sensualité traverse mon corps et brûle quelques neurones. Elle est offerte, disponible, ne pouvant rien refuser à son geôlier. Mon visage se blottit entre ses seins, ma bouche passant de l’un à l’autre alors que chacune de mes mains progresse à l’intérieur d’une cuisse, à l’endroit où la peau est veloutée et tendre. J’atteins la culotte, mais d’une pichenette je la repousse. Voilà ; une main a franchi la barrière et s’est glissée entre le pubis et la lingerie. Je passe sur un bourrelet qui déclenche un sursaut chez ma partenaire pour atteindre la vallée du plaisir. Je sais que c’est une vallée douce, soyeuse, que les poils ont abandonnée depuis longtemps. Deux doigts glissent entre deux montagnes pour plonger dans un abîme de douceur et d’humidité.



C’est ce que j’entends dire par ma prisonnière qui n’en peut mais ! Le peu de liberté que les liens lui laissent, elle les utilise pour déplacer sa chatte vers ma main. Sa chatte est une mare humide où je plonge deux, puis trois doigts, gardant le pouce pour son petit bouton.

Quelques secondes de mouvements pendant que de mes dents je mords ses tétons, et j’ai le plus beau des cadeaux qu’un amant puisse obtenir : cette crispation qui tétanise le corps et qui annonce la jouissance. Elle grince des dents, signe que le plaisir est intense. J’ai peur un instant qu’elle se blesse en tirant trop fort sur les cordages.

Enfin elle se calme. Je recule un peu.



Et puis elle ajoute, tout en me regardant :



Son regard attire le mien. Mon short montre une magnifique bosse. Une bosse que je ne connais plus sans l’aide de la médecine, ou en tout cas jamais sans une aide féminine. Maintenant que je me suis totalement redressé de mon mètre quatre-vingts, mon ventre est à la hauteur de ma femme, une position que la perversité de l’instant exacerbe.

J’ose. L’instant est particulier. Déjà le peu de soleil laisse l’ombre envahir la pièce. Mon short et mon slip ne font bientôt plus qu’un tas sur le sol. J’enjambe ma prisonnière. Mon sexe dur mais tout de même pas vertical se penche vers le visage où une opportunité apparaît. Martine a ouvert sa bouche, et en penchant la tête ses lèvres viennent capter mon gland. C’est à moi maintenant de frémir. Je le sens gonfler et durcir comme un serpent se dresse pour bondir. Déjà je pousse mon ventre pour offrir un peu plus de mon sucre d’orge. Martine ne me refuse pas ; mieux, elle fait de son mieux pour m’accepter. Mais il y a des limites. Ses yeux pleurent, elle tousse : je vais trop loin.


Mais une prisonnière ne peut rien me refuser. Je saisis sa tête entre mes mains et commence une danse du ventre qu’un guerrier apache ne renierait pas. Étrangement, Martine ne proteste pas de ce que je lui fais subir. Elle accepte ; mieux, elle ne semble pas indifférente. La situation m’a tellement excité que je sens l’éjaculation venir. En temps normal, je me retire de la gorge car je sais qu’elle n’aime pas le goût du sperme et encore moins l’avaler. Mais les circonstances sont particulières. J’ai envie de pousser mon avantage. Pourtant, je ne laisse que mon gland entre ses lèvres : ainsi, si elle le souhaite, il lui suffit de reculer un peu pour m’éviter.

Je ne sais si elle a trop tardé ou si elle accepte son sort, mais toujours est-il que je lui balance ma purée dans la bouche. Deux, trois, quatre jets, et puis de la main je chasse les dernières gouttes hors de ma tige.

Voilà ; je me retire en abandonnant mon jus. Ma femme garde un instant la bouche ouverte comme si elle hésitait. Je vois très bien le liquide blanchâtre qui forme une flaque sur sa langue. Et puis, et puis, elle le fait, les lèvres fermées. Je la vois déglutir ce sperme qu’en temps normal elle abhorre.


Quelques minutes plus tard, ayant retrouvé la liberté, ma femme est mal à l’aise. Moi aussi d’ailleurs.


C’est seulement le soir, dans notre chambre, lumière éteinte comme deux puceaux prudes, que nous osons aborder le sujet. L’un et l’autre reconnaissons à demi-mots combien ce qui s’est passé a été troublant et grandiose. Elle m’avoue avoir été vraiment perturbée de se sentir à ma merci, prisonnière, et a trouvé particulièrement excitant que je la soumette à mon plaisir sans vraiment tenir compte du sien. Quand je pense que tout amant qui se respecte fait tout ce qu’il peut pour être à l’écoute de sa maîtresse !


C’est deux jours plus tard que, sous un prétexte fallacieux, je l’ai attachée sur notre lit.


Le mois de mai 2013 est à marquer dans les annales. Beaucoup s’en souviennent comme d’une parodie de printemps. Martine et moi le reconnaissons comme un nouveau départ dans notre vie sexuelle.

Pendant des semaines, j’ai peaufiné mon art du ligotage. Pour cela aussi le Web est précieux. Précieux aussi pour les achats discrets d’objets divers. On s’est éclaté. Moi, plus besoin de petites pilules. Elle, femme soumise le temps que duraient nos jeux avec des jouissances et des envies affichées.


Enfin, mi-juin, quelques jours de soleil. Nous allons tous les deux à la plage. Alors que les autres années le nudisme ne me troublait pas, cette fois-ci la vision de Martine, bras et jambes écartés pour que pas un centimètre ne reste à l’ombre, me trouble.

Une envie me prend. Une envie bien gênante lorsqu’on est totalement nu, mais heureusement les proches voisins sont assez loin. Martine sourit lorsqu’elle voit mon sexe se tendre. Je me lève et lui tends la main. Elle comprend. Le temps d’enfiler nos tongs et la dune passée, la forêt nous accueille. Elle marche devant moi sur le sentier étroit. Son petit cul m’excite encore plus. J’ai une trique d’enfer. À gauche, un bel arbre. Avant même de l’atteindre, j’ai déjà la vision de ce que je vais faire.


Martine se laisse guider et anticipe même ma demande. Les mains en appui sur le tronc, elle se cambre, les jambes écartées. Une vision de paradis. Le vent souffle dans les branches, accompagnant le bruit des vagues qui s’écrasent sur la plage.

Je m’approche pour lui faire sentir ma queue contre ses reins. Je l’embrasse dans le cou. Elle se trémousse. Le bandana qui retient ses cheveux tombe au sol, libérant sa longue chevelure de blonde. Je me baisse pour le ramasser. Le nœud est défait. Je ne sais pas quoi en faire. Alors j’ai l’idée de l’utiliser comme bandeau.



Jouer : le mot magique depuis mai. Elle se laisse faire. Elle est aveugle, mais n’a pas besoin de voir pour sentir ma queue qui se glisse en elle. Elle est humide, preuve que pendant la marche sa libido a fait son chemin. Je suis en elle. Elle se tortille comme une cochonne. Nos nouveaux jeux nous ont libérés ; chacun se laisse aller et n’a plus honte de ses sens. Je reste immobile, bien enchâssé, et c’est elle qui ondule pour frotter sa grotte avec mon bâton encore plus gros.

Soudain un bruit. Elle s’arrête.



Rassurée, elle reprend son doux labeur. J’ai alors une idée. Je me penche sur elle et souffle à son oreille :



Je sens qu’elle s’arrête. C’est moi qui commence à lentement la travailler.



Je coulisse lentement. Il me suffit de fléchir les genoux et de me redresser pour que ma queue monte et descende.

Maintenant je commente la présence de notre voyeur imaginaire. Imaginaire pour moi ; mais pour Martine ?



J’accompagne mes questions de coups plus forts pour lui montrer mon envie. Enfin, sort des lèvres de ma Douce un mot d’assentiment, qui montre bien que ce que je lui décris l’excite :



Je reprends ma description imaginaire :



Martine reprend ses mouvements de reins alors que j’accélère ma bourre. C’est bon ! Je laisse passer un long moment sans parler. Mais c’est elle qui me demande :



J’accélère mes mouvements, de plus en plus fort. Je reprends :



Martine est sous le charme. Elle gémit sous mes coups et peut-être à cause de mes suggestions. Elle jouit. Son vagin se contracte, sa liqueur coule. Maintenant je la baise si fort que les claquements de nos peaux qui se heurtent couvrent le bruit de la forêt. Le ressac n’est plus au loin : c’est celui de ma queue qui brasse son jus, et bientôt ma semence que je libère avec puissance. Moi aussi j’ai été excité par mon histoire imaginaire.

Quelques minutes plus tard, sous l’insistance de Martine, j’avoue que tout venait de mon esprit.

Voilà comment le bandeau a fait partie de nos accessoires.


Je sais que je suis un peu ridicule de raconter cela. Pour beaucoup d’amateurs, je dois donner l’impression d’avoir réinventé le fil à couper le beurre. Mais c’est, et j’en suis très heureux, notre vécu ; et cela, personne ne nous l’enlèvera.


Juste une parenthèse pour dire que quelques jours plus tard, nous avons recommencé l’expérience, à peu près dans les mêmes conditions. Sauf que cette fois-là un vrai voyeur nous avait suivis et regardait. Je ne l’ai pas dit à Martine et ai fait comme s’il n’y avait qu’un voyeur imaginaire. D’ailleurs l’homme, un assez vieux, n’a pas cherché à s’approcher. S’il s’est satisfait en nous regardant, je ne sais pas. Il était caché par la végétation. Mon voyeur imaginaire était autrement plus bandant et jouissif.


Malheureusement, j’ai dû remonter trois semaines à Paris pour donner un coup de main à mon ancien boulot. Martine a proposé de m’accompagner mais j’ai refusé. Je savais qu’elle n’aurait pas le temps de s’ennuyer car la plupart de nos amis étaient arrivés. Par contre, notre séparation a, bien sûr, mis entre parenthèses nos nouvelles galipettes.


Le jour de mon retour, une de mes enfants – celle qui habite à 300 km – avait gentiment pu se libérer pour venir me souhaiter mon anniversaire. Mon cadeau cette année a été une tablette achetée avec son frère. En me la donnant, elle me rassure :



Elle m’en fait la démonstration. C’est vrai que comme avec Martine nous partageons le même ordi, maintenant il n’y aura plus d’embouteillages.


Le lendemain de son départ, je me plonge dans la tablette, ses applis, et tout le reste. C’est vrai – et j’en fais l’essai – qu’en supprimant un mail sur l’un, il disparaît sur l’autre, qu’en les classant sur l’un ils se retrouvent classés sur l’autre. Voilà quelque chose qui devrait encourager Martine à faire du rangement, elle qui n’efface jamais un mail, même publicitaire.

À propos de Martine, il faut que je rappelle ma fille car elle a mis sur ma tablette la messagerie de sa mère. Cela va m’encombrer, mais aussi en aucun cas je ne veux connaître tous ses bavardages avec ses amies. Moi, j’ai toujours refusé de "discuter" avec.


C’est à ce moment-là que le deuxième grand événement de ces vacances 2013 s’est produit. J’ai découvert qu’elle entretenait une conversation assidue avec Gérard, un ami à nous, résident permanent dans la station. On se fréquente depuis des années. On s’est connu sur la plage naturiste, en tout bien tout honneur. À l’époque il était marié, mais depuis sa femme est partie. Il est plus jeune que nous, une dizaine de moins, je crois.


Cette découverte me fait un choc terrible : Martine me trompe. Elle me trompe depuis l’année dernière. Une infidélité de vacances. Pour une fois, sa manie de tout garder l’a trahie. Je peux suivre leurs échanges, dater même leur première fois. Je suis, l’espace d’une heure, un espion sans scrupules ; mais un mari n’a-t-il pas le droit de savoir ? J’essaie même de replacer leurs rendez-vous dans le contexte.


Je constate sans vraiment lui accorder les circonstances atténuantes que Martine a pris cet amant alors que moi je n’étais plus un grand amoureux, affaibli par cette dépression et perturbé par ma faiblesse sexuelle. Cette année aussi, d’ailleurs. Elle a repris contact, bien qu’ils aient échangés des messages pendant l’année, dès notre arrivée. Alors que moi je tournais en rond, elle allait s’envoyer en l’air avec ce traître de Gérard.

Un bon point tout de même : elle refuse d’aller le voir à partir du moment où je reprends du poil de la bête et que nous commençons nos jeux. D’ailleurs, étrangement, elle ne lui en parle pas. Pourtant – et c’est quelque chose qui me chagrine – c’est que les deux amants ne se privent pas d’échanges très crus. Je lis avec stupeur ce que ma femme est capable de dire à cet homme, avant et après leurs rencontres : « Tu m’as épuisée, j’ai la chatte qui brûle. » ; « Je coule d’impatience… » ; « Tu m’as défoncé le cul ! » Au moins, cela a le mérite d’être clair.


Carton rouge : pendant mon absence de trois semaines, ils se sont vus tous les jours. Manifestement, nos jeux l’ont excitée. Une femme fidèle aurait pu se satisfaire avec tous les sextoys que j’avais commandés et laissés dans la chambre. La salope !


Bon point : pas un mot concernant la découverte de nos jeux. Martine fait bien la séparation entre lui et moi. Chacun son domaine. Pas un mot non plus sur mes pannes sexuelles. Mais je remarque aussi que lorsque j’apparais dans leurs conversations, Martine est extrêmement respectueuse et avoue à son amant qu’il n’est là que pour la baise alors qu’elle aime toujours son mari. Infidèle et salope mais avec élégance.

Et puis, petit à petit ma colère diminue. Heureusement, Martine est absente ; pas avec Gérard : je sais qu’il est parti pour huit jours.


Que dois-je faire ? Crier au scandale ? La chasser ? Partir ? La faire avouer et l’humilier ?

Et moi, ai-je une part de responsabilité ? Peut-être, si on considère que pendant au moins un an je n’ai pas été très attentionné, ni au niveau sexuel qu’elle était en droit d’attendre de moi. L’âge ne justifie pas tout, d’autant que nous avons toujours eu une vie sexuelle très dense et agréable. Martine a toujours été une partenaire enthousiaste, et à part boire mon sperme ne m’a pas refusé grand-chose. Sauf, il est vrai, après les naissances de nos deux enfants où elle a eu un gros coup de blues et où j’ai…


J’avais presque oublié ces moments-là. Quel con je fais ! Je ferais mieux de la fermer car elle pourrait bien – elle a une mémoire parfaite – me rappeler ce que j’ai fait. J’avais une maîtresse. Et même si jamais elle ne m’en a parlé, elle m’a bien fait comprendre que, son blues passé, je devais revenir au lit conjugal. Je ne sais pas comment elle a su, mais elle a fait ce qu’il fallait, sans cris, sans reproches.


Je décide de mettre son infidélité sous un mouchoir dans ma poche, au moins le temps de voir venir. Mais je ne sais pas ce qui m’a pris, lorsqu’elle est rentrée, toute guillerette de son après-midi de shopping à La Roche-sur-Yon. Je l’attaque :



Elle me montre un paquet et accompagne son geste d’un clin d’œil censé être coquin.



Je crois que c’est autant ma remarque que le ton de ma voix qui l’intrigue.



Elle me regarde sans comprendre.



À cet instant je vois dans ses yeux une vraie inquiétude. Elle doit se demander si je suis au courant. Mais aussi elle sait que l’absence de Gérard m’est connue et que donc ce n’est pas de lui que je parle.



Un instant elle doit penser que je suis devenu fou.



Bien sûr, j’invente tout. C’est vrai qu’au tout début je voulais la pousser à avouer. Je suis persuadé que j’aurais pu la mettre en défaut, mais en chemin j’ai imaginé autre chose.

Martine sait bien sur que ce Black n’a jamais existé. Mais elle hésite encore.



Elle comprend, et faisant mine d’être intimidée répond :



Elle s’exécute. L’ambiance redevient plus sereine. Chacun connaît maintenant le rôle qu’il doit tenir.

C’est vrai que c’est plus que suggestif. Maintenant il n’est plus nécessaire d’aller dans des sex-shops ; les grandes marques de lingerie proposent des choses plus que coquines. Putain… Rien que de la voir ainsi, je bande. Mais j’en veux plus. Une sorte de vengeance peut-être.



La première claque la surprend. Je n’ai pas tapé fort ; tout au plus une pichenette sur sa fesse rebondie, mais je ne l’avais jamais fait auparavant.



Et je recommence. Maintenant, la surprise est passée. Après chaque claque, je caresse la fesse en poussant ma main vers sa raie.



Mais elle ne sait pas comment commencer. Alors je l’aide :



Maintenant, je fais plus que passer mes mains : je la caresse et me glisse sous le slip.



Alors Martine semble se libérer. Elle sait ce que je veux. C’est un jeu différent, excitant, nouveau, mais dangereux pour elle. J’imagine qu’elle n’a qu’à se rappeler ses coucheries avec Gérard et broder…



Je veux entendre Martine prononcer tous ces mots crus qu’elle a envoyés à son amant, bien loin des termes policés qu’elle utilise avec moi.



La remarque ne souffre pas la contradiction ; elle paraît venir du cœur. Ainsi, son amant n’a pas le privilège récent que j’ai obtenu et renouvelé souvent depuis la fameuse "chaise du prisonnier".



Oh, la coquine ! Elle ne manque pas de répondant… Ses aveux imaginaires doivent l’exciter, mais certainement que ma queue qui se frotte à sa raie y contribue aussi.



Mensonges et vérités se mélangent aussi pour moi, surtout qu’elle fait le même geste, un geste d’une obscénité totale. Ce n’est pas la ficelle faisant office de culotte qui m’empêche de voir son anus s’ouvrir sous sa tension.



Putain, la garce ! Elle a pris le contrôle de l’histoire. Je n’ai qu’une chose à faire, et je la fais : ma queue entre d’un seul coup tellement j’ai poussé fort. Après, alors que je la bourre sans ménagement, Martine ne cesse de parler et de gémir. Je crois qu’elle mélange le réel et l’histoire.



Des cris, des gémissements m’associent à son plaisir.



Je la laboure sauvagement et lui caresse les seins sans ménagement, tirant et tordant les tétons avec une rage froide. Elle se caresse le bouton ; je sens ses doigts qui, par moments, flattent ma hampe.

Elle jouit. Plusieurs fois si ses paroles sont vérité. Moi, je ne balance pas autant de foutre qu’elle pouvait attendre d’un amant noir, mais c’est bien assez pour inonder ses entrailles déjà bien remplies par ma queue de mari.


Quelques minutes plus tard, c’est elle qui a le dernier mot. Elle me montre le ticket de caisse de ses achats de lingerie et m’annonce tout à fait sérieusement :



Manifestement, ce n’est pas rare que des couples utilisent les cabines pour le sexe. C’est un peu normal, hein, mon chéri : un essayage de lingerie excite souvent, non ? Si tu veux, nous irons un jour et je te montrerai.


J’ai pas une femme super ?


Nous venions de franchir une nouvelle étape. Martine s’est mise à concocter aussi des situations érotiques, tentant même de me transformer en mari infidèle et puni. Mais je n’ai pas le bon feeling pour cela. Par contre, nos jeux sont devenus plus compliqués, plus construits, un peu comme des scénarios que certains imaginent et publient sur Revebebe. À l’art des cordes j’ai associé un art de la punition. Attention : toujours punition douce. Martine ne s’est jamais plainte de trop de violence. J’ai même l’impression que parfois elle souhaiterait des actions plus dures.


J’avoue que j’ai continué à surveiller sa messagerie, mais manifestement Gérard n’a pas réussi à la convaincre de le retrouver. J’ai même, assez vicieusement je le reconnais, favorisé leurs rencontres ; en ma présence, je ne suis pas inconscient ! Depuis quelque temps nous avons repris le tennis ensemble, d’ailleurs. Je ne lui en veux pas : j’aurais fait pareil. D’une certaine façon, c’est un compliment qu’un homme plus jeune, pas mal de sa personne, s’intéresse à votre femme.