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Temps de lecture estimé : 28 mn
27/01/15
Résumé:  Marc initie des hétéros à l'homosexualité et à la philosophie qui l'habite, celle de la bisexualité. Ce sont à chaque fois des rencontres et des rapports humains sublimes. Des sources de plaisir intarissables.
Critères:  hh fhh hbi jeunes vacances plage amour exhib nudisme
Auteur : Caval      

Série : Je suis bisexuel

Chapitre 04 / 07
Pas à pas

Résumé des épisodes précédents : Marc se sent parfaitement bisexuel, mais il est peu enclin au libertinage et tient à la fidélité de ses partenaires, hommes ou femmes. Il ne peut pas faire l’amour sans sentiment.



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Pas à pas




Être bisexuel procure certains soucis. Lorsqu’un homme (hétérosexuel) tente de séduire une femme, elle se laisse faire ou lui dit qu’il fait fausse route. Tout cela se fait dans la cordialité, à condition que tout le monde y mette du sien. Par contre, un homme, s’il tente de séduire une personne de son sexe et qu’il se trompe de cible, a de grandes chances de se faire vilipender au mieux, se faire casser la gueule au pire. Une fois je me suis retrouvé en capilotade, m’étant fourvoyé sur les orientations sexuelles du garçon sur lequel j’avais des vues.

L’autre souci, c’est que les filles avec lesquelles je désirais avoir une liaison acceptaient avec difficulté mon attirance pour les garçons.

Je ne parle même pas du fait d’avoir, simultanément une copine et un copain.


J’arrivais tout de même à trouver des garçons enclins à expérimenter les plaisirs entre hommes. La plupart du temps c’était pour "essayer", rarement pour devenir homosexuels. Résultat : après quelques étreintes ou une nuit, ils retournaient à leur bourgeoise et confortable hétérosexualité. Quelques-uns partaient convaincus qu’ils n’en resteraient pas là et qu’en cas de "disette" féminine, ils se replieraient volontiers sur un mignon. Contrairement à Éric, lorsque j’initie un homme, c’est avec douceur ; j’évite que ses joues se couvrent de larmes, même si cela arrive. Si la souffrance physique est parfois nécessaire et inévitable, la souffrance morale doit être proscrite. L’humiliation n’a pas le droit de cité.


Je me rappelle notamment de Damien que j’ai rencontré lors d’une séance de yoga. Il avait 20 ans. Il m’avait dit que cette activité lui avait permis d’avoir l’assurance qui lui manquait avant, et qu’il était prêt à tout tenter et tout expérimenter.



Dès lors, je pouvais me découvrir et lui dire que, tout en aimant les femmes, j’aimais également les hommes.



Il vint dans mon appartement tout en m’indiquant :



Nous sommes donc restés habillés. Je l’ai pris dans mes bras, l’ai étreint contre moi, puis je l’ai embrassé. Un long baiser sur la bouche ; sa langue vint à la rencontre de la mienne. La glace était rompue. Je remarquai d’ailleurs, par la forme que prenait son pantalon, qu’il était en train de bander. Je fis courir mes mains sur sa chemise, puis sous le tissu, caressant ses pectoraux ; ses tétons étaient dressés tels ceux d’une femme. Comme il restait assez passif, j’ai enlevé moi-même mon polo. Il a alors consenti à venir poser ses mains sur moi. Elles étaient chaudes et douces, rien à voir avec certaines peaux calleuses.


Lorsque je me suis attaqué à la boucle de sa ceinture, il n’a pas protesté. Il m’a même aidé à lui ôter son pantalon. Dans son boxer noir, sa queue se découpait ; elle était tendue. Je me suis mis nu et vins tout contre lui, le sexe gonflé et plein de désir en lui disant :



Il approcha son visage de mon bas-ventre et prit ma bite qu’il commença à étirer. Il hésitait à aller plus loin. Il me dit :



Il s’exécuta, et tout compte fait s’y prit très bien, acquérant de l’assurance à mesure qu’il s’activait sur ma tige. Par la suite, tout se passa pour le mieux : j’ai éjaculé sur lui, je l’ai sucé, nous avons fait l’amour sans pénétration autre qu’avec les doigts. Pour une première fois, c’était déjà pas mal du tout.


Il était enthousiaste. Nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard, il voulait aller plus loin dans l’exploration des plaisirs qu’il pouvait éprouver avec un homme. Je l’ai donc sodomisé à sa demande. Il a souffert au début, puis peu à peu il a ressenti du plaisir, jusqu’à une jouissance soudaine lorsqu’avec ma queue je vins caresser sa prostate. C’était ma botte secrète. Par contre, lorsqu’il m’a sodomisé, le plaisir n’a pas été au rendez-vous. Il s’y prenait mal, la pénétration était douloureuse. Je compris pourquoi sa compagne acceptait la sodomie avec réticence et uniquement pour lui faire plaisir, n’y éprouvant aucun plaisir. Je ne crois pas que mes conseils pour qu’il s’y prenne mieux aient eu un quelconque bénéfice.


Il me proposa d’être le troisième larron du trio qu’il voulait organiser autour de la nana, celle-ci s’étant résolue à lui offrir ce qu’il désirait. Je déclinai l’offre en lui expliquant :




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Comme j’appréciais toujours le naturisme, même si ce n’est pas le meilleur terrain de chasse pour draguer des filles ou des garçons, je séjournais dans des centres avec joie lors des week-ends prolongés et des vacances. Financièrement, puisque je travaillais, je pouvais me payer ces séjours en bord de mer et rester nu 24 heures sur 24 dans la plus simple des tenues. Pour les vacances d’été, j’avais d’abord jeté mon dévolu sur le Cap d’Agde, mais ayant lu quelques articles, j’ai eu des doutes sur l’éthique du lieu, même si on dit que c’est La Mecque du naturisme. L’endroit ressemblait plus à un baisodrome qu’à un lieu de villégiature calme avec des distractions et des plaisirs sains et sans équivoques. Je me rabattis donc sur un centre que je considérais plus conforme à mes aspirations, que je qualifierais de familiales.


Je m’y rendis seul, n’ayant à l’époque ni maîtresse, ni amant. Mon bungalow qui pouvait accueillir jusqu’à trois vacanciers était donc très spacieux pour ma seule personne.


Le premier jour, je sortis de mon bungalow à poil, comme il se doit dans un centre naturiste, même si j’estime qu’il y a trop de gens qui déambulent habillés dans l’enceinte de certains de ces lieux. On est ici afin de pouvoir vivre nu ; alors pourquoi s’habiller ? Il y a un seul endroit où j’avais l’habitude de nouer ma serviette autour de ma taille (un naturiste est toujours équipé d’une serviette pour s’asseoir où il le désire, question d’hygiène) : lorsque je faisais mes courses à l’épicerie du centre. Je ne saurais pas bien dire pourquoi ; il ne s’agit pas d’une pudeur soudaine ou d’un respect pour la caissière qui est habillée, car des sexes, elle en voit à longueur de journée, à en être blasée.


Sur la plage je m’installai dans un coin tranquille. Un peu plus tard, un jeune couple vint se placer à une dizaine de mètres de moi, légèrement au-dessus. La jeune femme était très belle, élancée, le corps mince et souple, un joli visage avec une chevelure blonde tombant en cascade sur ses épaules, une poitrine tout en rondeur aux pourtours exquis, un ventre plat, et au niveau du pubis une toison minuscule aux poils blonds disséminés à tel point qu’on pouvait par moments douter de leur présence. Le garçon n’avait rien à envier à sa compagne : son corps svelte était musclé tout en étant fin, son visage régulier, ses cheveux bruns ; sur sa poitrine quelques poils, des fesses musclées, et un pubis assez fourni en poils, avec une verge plantée. J’ai admiré son membre, long, harmonieux, pas forcément très épais, avec le gland décalotté.


Lorsqu’ils s’allongèrent après avoir installé leur serviette, j’ai été obligé de me coucher sur le ventre. En effet, sans se soucier de moi, la fille a commencé à s’enduire de crème solaire en se massant le corps, étant particulièrement attentive à ne pas oublier la moindre parcelle de son corps. Ainsi elle parcourait les pourtours glabres de son pubis et ouvrait largement les jambes pour aller jusqu’à la naissance de sa vulve, que du coup elle m’exposa. Puis elle entreprit de se malaxer longuement les seins, si bien que leurs pointes commencèrent à s’ériger. Son copain, complaisamment, lui passa la crème sur le dos en s’appliquant plus que nécessaire sur ses fesses. Je vis son sexe se gonfler, ce qui mua l’harmonie en une virilité qui me sembla admirable. Ensuite, la fille écarta les jambes, et la fourche se présenta dans l’axe de mon champ de vision, sans doute sans qu’elle en eût conscience. Je voyais ainsi nettement sa vulve, laquelle était légèrement entrouverte. Je les regardais faire discrètement, pouvant dissimuler ma brusque érection sous moi. Je finis par détourner le regard afin de faire retomber l’excitation.


Je suis rapidement entré en contact avec eux. Nous colloquâmes et rejoignîmes nos bungalows au centre ensemble. Ils se prénommaient Gérard et Stéphanie. Ma rigidité était heureusement retombée, et ma pratique du yoga me permettait de me contrôler.



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Le deuxième jour, nous nous installâmes à côté les uns des autres. Stéphanie alla se baigner seule. Gérard et moi la regardions s’éloigner en direction de la mer.



Je lorgnais sa belle verge qui, sous l’effet de la vue du popotin s’éloignant et de nos paroles, faisait des siennes et commençait à gonfler. Il remarqua mon regard.



Je m’enhardis à m’approcher, à regarder l’instrument de plus près. Oui, un bien beau phallus, long, partiellement décalotté au repos, effilé comme une épée. À cet instant, je voyais Gérard comme un être dionysiaque doué pour la sensualité et la luxure. Il ne bougea pas. Stéphanie batifolant dans les flots, les autres vacanciers étant assez loin, je risquai le tout pour le tout et pris la verge de Gérard en main.



Je commençai à le branler. Il ne se débattait pas, mais lançait des paroles sans queue ni tête :



Je continuai ma masturbation, puis vins lécher son gland que je décalottai totalement. Je pris son long zob en pleine érection dans ma bouche et fis des va-et-vient pour en extraire la quintessence de sa jouissance. Elle fut rapide, matérialisée par trois puissants jets de sperme que je reçus dans la gorge. Je me retirai alors que Stéphanie revenait vers nous.

Lorsqu’elle s’approcha, elle ne s’aperçut de rien, d’autant plus que Gérard et moi nous allâmes nous baigner. Il fallait qu’il nettoie sa queue et qu’on discute un minimum.



Il réfléchit un instant, et sans que je m’y attende, il prit mon sexe et commença à le branler. Nos corps étaient dans l’eau, aussi personne ne pouvait voir, ni même deviner ce qu’il faisait. Je le laissai me masturber avec délice, étant heureux du déroulement des choses. S’il me branlait, c’est qu’il voulait me rendre le plaisir que je lui avais donné, et donc qu’il ne montrait aucune animosité à mon égard, et même qu’il validait mon geste.


J’ai giclé dans l’eau. Il a été retrouvé sa copine. Moi, je suis resté dans la mer en attendant que mon sexe reprenne des dimensions acceptables et pour récupérer de ma jouissance.

Lorsque je regagnai ma serviette, Stéphanie me dit :



Nous avons passé une excellente soirée avec un repas simple, mais très bon, arrosé d’un rosé des plus appropriés. Nous avons parlé de choses et d’autres, et notamment comment nous étions arrivés au naturisme.



Au moment de nous quitter, Gérard me glissa à l’oreille :




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Le lendemain, je me pointai à dix heures, et dès que Gérard m’eut fait pénétrer, je l’enlaçai pour un premier baiser. Peut-être surpris qu’on puisse s’embrasser entre hommes, il ne me donna pas tout de suite accès à sa bouche. À mon troisième assaut, nos langues se mêlèrent et l’étreinte fut terriblement sensuelle.


Étant nus, cela facilita les choses. C’est lui qui vint prendre ma queue, la porta à sa bouche, la lécha, puis la goba. Je dus refréner ses ardeurs et lui demander de faire attention, ses dents venant irriter la fine peau de ma tige. Il s’appliqua et me donna beaucoup de plaisir. Nous nous sommes retrouvés en 69, nous léchant conjointement. Nous avons expulsé notre jus presque au même moment, moi avalant son sperme, lui n’osant pas.



Il prit du bout des doigts mon sperme qui était répandu sur mon ventre et le porta à sa bouche.



Nous avons continué à nous caresser, à explorer nos corps, à nous embrasser. Nous avons recommencé à nous sucer, mais sans aller jusqu’à l’éjaculation.


C’est dans cette posture que Stéphanie nous surprit. Elle entra dans une rage folle, nous traitant de « pédés », d’« obsédés », de « gros dégueulasses »… Je me trouvais dans la situation la plus déplaisante que je connaisse : au milieu d’un conflit dont j’étais la source. Que Stéphanie, qui revenait de la ville, soit encore habillée et moi nu n’avait aucune importance, la nudité ne constituant pas pour moi un avilissement ou une humiliation.



Gérard regarda sa copine avec des yeux exorbités. Il restait sans voix, tout en montrant qu’il n’était pas d’accord. Moi-même je n’étais pas très à l’aise, pris à mon piège, me retrouvant l’amant de l’homme et l’esclave de la femme. De toute façon, la décision ne me revenait pas : si je devais baiser Stéphanie pour apaiser son ire et que Gérard l’accepte, je pouvais bien me sacrifier. Un sacrifice bien doux.



Une fois nue, c’est vers moi qu’elle se dirigea. Elle m’embrassa à pleine bouche et prit ma queue en main en disant :



Elle nous branla avec vigueur, nous suça alternativement. Au moment où nous étions sur le point de jouir, elle arrêta tout et nous dit :



Je pris en bouche le sexe bandé de Gérard qui éjacula immédiatement. J’avalai la totalité de sa semence. Il prit mon sexe en bouche avec un certain malaise, provoqué certainement par la présence de sa copine. Lorsque j’éjaculai, bravement il prit mon jus en bouche ; lorsqu’il voulut avaler, il manqua de s’étrangler. Il recracha une partie de mon sperme.




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Nous avons, à partir de ce moment, formé un trio magnifique, habitant dans leur bungalow et faisant l’amour toutes les nuits et parfois lors de siestes sensuelles qu’on qualifie de crapuleuses. Tout compte fait j’étais ravi, ayant pour partenaire une femme magnifique qui était accueillante pour toutes les galipettes, même si généralement elle nous manipulait, Gérard et moi. J’avais aussi le plaisir de baiser avec un garçon qui était tout à fait à mon goût et qui progressait dans l’art de s’occuper de moi. Il arrivait même à oublier le regard libidineux de sa copine lors de nos ébats. Pour ma part, cette présence ne me dérangeait pas ; elle m’excitait, même.


Petit à petit, nous prîmes l’habitude de mêler nos joutes homosexuelles à celles que nous octroyions à note « lubrique vestale », comme j’aimais à la surnommer. Pendant que je baisais la belle, Gérard visitait mon anus ou branlait ma queue, et vice-versa. Nous nous occupions de Stéphanie ensemble, flattant les beautés de son corps, lui offrant nos vits turgescents comme des offrandes, les plantant dans les trois magnifiques orifices qu’elle nous offrait. Jusqu’au jour où elle accepta, sur ma proposition, une double pénétration.


Elle est entrée en transe lorsque nos deux queues se sont mises en mouvement, la mienne dans son cul, celle de son copain dans son con. Elle gueulait de plaisir. Son corps était parcouru de spasmes et de jouissance pour arriver à une explosion orgasmique. Nous n’avons pas été longs à jouir en elle. Nous restâmes collés les uns aux autres par la sueur et nos sécrétions. De son cul coulait mon sperme, de son con un mélange de cyprine et de sperme.



Le séjour dans ce centre naturiste touchait à sa fin, et je compris tout de suite que Stéphanie avait accepté certaines pratiques parce que justement nous étions en vacances, mais qu’une fois que nous serions rentrés dans la capitale, les choses reprendraient un cours naturel : finis les trios, fini l’échange des partenaires, finie la bisexualité et autres plaisirs que nous avions partagés. J’en étais désolé, car j’avais trouvé en Gérard un compagnon tout à fait agréable. Comme moi, il aimait les femmes tout en appréciant le contact des hommes. Plus exactement, il acceptait et recherchait mon contact ; il n’avait jamais eu d’expériences avec un autre homme que moi, et durant les jours où nous avions vécu nus dans le centre, il ne chercha pas d’autres partenaires sexuels de son sexe. Je crois même qu’il ne fut à aucun moment attiré par un autre mâle. Or, ils étaient nombreux, beaux, nus, et avec des apparences physiques très attirantes. Mais étaient-ils homosexuels ? C’est peu probable, les plus beaux étant souvent accompagnés de sublimes nanas.


Au fil des jours, j’avais pu constater que nos rapports avaient atteint un autre stade que celui de la simple expérience sexuelle : Gérard éprouvait pour moi de réels sentiments, et moi-même je concevais une réelle inclination pour lui. Cet attachement était bien plus grand que celui qui m’attirait vers sa compagne, qui n’était pour moi qu’une partenaire sexuelle, rien de plus. C’était la compagne de Gérard, pas mienne, et c’est lui qui m’intéressait, pas elle.



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Trois mois après notre retour, alors que je n’avais plus aucune nouvelle du couple, Gérard me contacta :



Il arriva donc seul, comme convenu et me dit :



Mon ami paraissait totalement désemparé. Il trouvait en moi une oreille attentive et pleine de compassion.



Je m’approchai alors de Gérard et le pris dans mes bras. Nous échangeâmes un doux et sensuel baiser, nos salives et nos langues se mêlant. Mes mains se dirigèrent vers la boucle de la ceinture de son pantalon ; je la défis, je fis sauter le bouton, je dézippai la fermeture Éclair et je descendis le futal et le boxer dans un seul mouvement. La belle queue de mon amant, l’objet de mon désir, commençait à grossir. Je la pris en main, la branlai délicatement. Je me mis à genoux devant lui et commençai à parcourir du bout de la langue le gland d’où une petite goutte perlait.



Je lui fis une fellation longue et jouissive, alternant les succions, les cajoleries, les agacements, réduisant le tempo lorsque je sentais son orgasme proche. Pour éviter qu’il éjacule trop vite, je disposais mes mains de façon à retarder la libération, mais sans diminuer son plaisir. Il se laissait faire, s’abandonnant totalement à moi. Tout en suçant son cobra dressé, je le déshabillai totalement ; ainsi, il se trouva nu devant moi. Sa beauté me subjugua une nouvelle fois. Je connaissais son corps, et pourtant c’était une magnifique découverte, comme le randonneur qui au détour d’un chemin s’émerveille devant un paysage qu’il a déjà vu.


Puis ce fut à moi de me dévêtir ; c’est avec soulagement que je libérai mon sexe du slip dans lequel il se trouvait vraiment à l’étroit.

Je repris ma fellation, et enfin laissai mon amant juter dans ma bouche, recevant son foutre chaud au fond de la gorge. Une fois qu’il eut fini d’éjaculer abondamment, je vins l’embrasser en mélangeant nos salives, et surtout le sperme que j’avais pris garde de ne pas avaler entièrement.


Sans un mot, je le pris par la main et le fis entrer dans ma chambre. Là, je le sodomisai avec une douceur infinie afin qu’il oublie définitivement le partenaire qui l’avait « enculé » et qui l’avait « défoncé ». Son corps se tendit comme un arc et il ne fut pas long à obtenir un orgasme anal. Je continuai à pratiquer des va-et-vient dans son fondement alors qu’il jouissait comme un fou.

Enfin, je sortis pour répandre mon foutre sur son ventre, sur les poils de son pubis et sur son phallus.


Cette nuit de nos retrouvailles était loin d’être finie, et Gérard se consacra divinement à me donner du plaisir ; il n’avait rien perdu de mes enseignements. D’autres jeux sexuels nous ont occupés encore de longs moments. Nous nous sommes finalement endormis l’un contre l’autre, nos corps enchevêtrés à n’en faire qu’un seul en osmose totale.


Le lendemain matin, je me suis réveillé le premier. J’ai regardé Gérard endormi, la queue au repos, le corps passif. Il était presque émouvant ainsi, sans défense, abandonné par la femme qu’il aimait, ne sachant que faire de sa vie, venant chez moi pour chercher une bouée de sauvetage.

J’allai dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.


Lorsqu’il entra dans la pièce, je ne pus m’empêcher de l’admirer : il était resté, tout comme moi, nu sans se couvrir, le corps svelte, harmonieux ; son sexe pendant entre ses jambes avait quelque chose d’espiègle et de rassurant à la fois. Je lui dis sans réfléchir :



Nous étions sur la même longueur d’onde.



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Tout alla très vite par la suite. Un mois après, j’emménageais dans la maison que lui avaient laissée ses parents, à la campagne, dans le sud de la région parisienne. Je pus trouver un travail dans une entreprise de l’Yonne, toute proche. Quant à lui, il pouvait faire une bonne partie de son activité en télétravail, ne se rendant sur Paris qu’une ou deux fois par semaine.


Nous voulions vivre comme un couple normal, fidèle, même si nous étions deux hommes. Cependant, nous étions bisexuels, aussi s’était-il établi un code entre nous. Si nous faisions la rencontre d’une femme, cela ne devait en rien changer nos habitudes : ce serait à elle de s’adapter à notre façon de vivre et d’accepter nos préférences sexuelles. Nous avions longuement parlé de cette possibilité :



C’est dans cette optique que nous avons organisé la maison que nous occupions. C’était un bâtiment tout en longueur. En son milieu se trouvait la cuisine que nous avons maintenue commune et qui communiquait donc avec les deux parties. De part et d’autre il y avait un salon, une salle à manger et une salle de bain. Ainsi, chacun pouvait garder son intimité. À gauche, dans ma partie, un escalier accédait à une mezzanine sur laquelle j’avais installé ma chambre. De là, un couloir desservait trois pièces : la chambre où nous faisions l’amour, une salle inoccupée et la chambre de Gérard. Toutes ces pièces étaient situées sous la toiture. Au milieu de ce passage, une porte différenciait les deux logements, même si elle n’était jamais close.


Ainsi nous pouvions vivre en commun, tout en gardant une certaine indépendance, notamment si une femme venait à partager notre vie.


Des rencontres féminines, Gérard et moi, nous en fîmes.



À suivre