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Temps de lecture estimé : 10 mn
23/03/15
Résumé:  Où l'on verra Brodsky sauvé par la cavalerie, trois déesses se lancer dans un concours de pipes, et Radagast tester ses nouvelles machines orgasmiques.
Critères:  fh ffh hagé fellation nopéné portrait délire humour policier fantastiqu -revebebe -initiatiq
Auteur : Brodsky      Envoi mini-message

Série : Brodsky contre les Vieux de l'Olympe

Chapitre 06
Zgeg-storming

Chapitre 6 : Zgeg-storming



Où l’on verra Brodsky sauvé par la cavalerie, trois déesses se lancer dans un concours de pipes, et Radagast tester ses nouvelles machines orgasmiques.




J’ouvre les yeux… Un mal de crâne atroce… L’impression d’avoir arrêté un TGV avec ma tête… Un brouillard étrange, épais ; je vois rien devant moi. Je me les gèle. Pas étonnant… je suis à poil, à même le sol. Je rassemble mes forces, me mets difficilement à quatre pattes, toujours vaseux. Je me relève, enfin, je tente de me relever, mais je me cogne la tête au plafond. Le brouillard se dissipe un peu. Des barreaux… UNE CAGE ! Me voilà enfermé dans UNE PUTAIN DE CAGE !


Je sens en moi monter une de ces colères dévastatrices dont peu de gens ont été les témoins jusqu’ici. Ça va chier, mes zamours, je vous promets que ça va chier…


J’entends ricaner derrière moi. The Pink Panthère…



Entrent alors deux types d’environ deux mètres de haut sur trois de large, le crâne rasé, tatoués de partout, torse nu, des bras comme mes cuisses, et le regard aussi expressif que celui d’une limande sur la glace du poissonnier d’un Simply Market.



L’un des molosses se pointe devant la cage, ouvre la porte et me sort en me tirant par les cheveux.



Il me colle une droite et j’atterris contre le mur de la pièce.



Il balance sa gauche. J’esquive et lui file un grand coup de pied entre les jambes. Pas de réaction.



Et SBAM fait la porte en s’ouvrant et en cognant contre le mur.



Je profite que les deux crétins ont tourné les yeux vers lui pour choper leurs crânes d’œufs et les cogner l’un contre l’autre. SPOCK ! Les voilà un peu sonnés. Hank en profite pour aligner quelques gauche-droites à la Trique, suivies d’un uppercut magistral qui l’envoie aux fraises pour de bon. Mais le plus étonnant, mes zamours… Ben oui : Cyrielle, Lilas et Démonia se sont précipitées en hurlant sur l’autre crétin et ont commencé à le griffer et à le mordre jusqu’au sang. Ça dure pas plus de deux minutes et l’autre se retrouve à genoux en train de pleurnicher. Mais nos olympiennes n’ont aucune pitié pour cette larve… et c’est sous les coups de fouet de Démonia qu’il ira bientôt me remplacer dans la cage. Puis, alors que Hank et moi-même, les deux poings sur les hanches façon d’Artagnan et Aramis, admirons le spectacle, elles se précipitent enfin vers nous. Lilas me roule un magistral patin made in Olympe tandis que le Vieux prend ses deux groupies par les épaules en déclarant :





***





Tu parles… elles se sont collées toutes les deux entre les cuisses du Vieux et ont recommencé à faire marcher leurs langues.



Bon, la nouvelle n’est pas très réjouissante, je l’avoue. Il va falloir recommencer nos recherches depuis le départ et affronter le clebs à trois têtes, donner du fric au passeur… Tout un folklore que tu vas avoir la chance de découvrir, ô lecteur de mon cœur. Le bon côté, avoue, c’est que tu commences à lire un truc léger qui parle de cul, où les merveilleux protagonistes de l’histoire font chauffer leurs neurones à coups de zgegue-storming, et qu’en même temps tu te rends compte que pour le même prix tu es en train de te documenter sur l’histoire de la philo, la théologie chrétienne, et la mythologie grecque… Franchement, tu l’aurais cru au moment où tu as commencé à lire les premières lignes de cette aventure ? Comme dit ma copine Catherine, une chouette nana, bien gaulée, avec autre chose qu’un pois-chiche à la place du cerveau, « Avec toi, Brodsky, on ne sait jamais où on va… Mais putain, qu’est-ce que j’aime y aller avec toi ! » Le seul problème pour l’instant, ma chérie, c’est que je ne sais pas non plus où je vais, mais que si je n’y arrive pas très vite, vu que toi aussi tu bosses dans la taule, tu risques de te faire buter… Et franchement, je m’en voudrais. Un peu…




***




Cette fois, on s’est réparti les rôles autrement. Vu que Hank n’a pas ses entrées dans les enfers et qu’on ne risque pas d’y rencontrer de femmes fatales, c’est moi qui m’y colle. Par contre, la Pink Lady, elle a beau dire qu’elle n’a rien à voir dans cette histoire, on n’y croit pas deux secondes. Donc, cette fois, c’est Hank qui ira lui rendre visite et qui la cuisinera à sa manière. Elle avait l’air de prétendre aimer ça. Hé hé…


Je me pointe à la Loge pour demander conseil à Jakin et accessoirement pour l’engueuler, vu qu’en tant que spécialiste de l’Olympe, il aurait quand même pu se douter qu’on allait perdre notre temps dans le monde créé par l’imagination perverse des curés du moyen-âge. Mais il est absent et c’est Radagast qui me reçoit. Il est en train de tester sa dernière invention : un fauteuil à bascule avec godemichés incorporés. Bon, en terme d’invention, il me semble déjà avoir vu ça quelque part, dans un film avec Clooney et Malkovich, mais il semble très fier des modifications qu’il a apportées au concept initial. Il n’y a pas un, mais deux godemichés sur son fauteuil. Ce qui fait qu’à chaque basculement, les deux orifices de ces dames se retrouvent comblés de manière alternative. Puis il me parle du prototype qu’il a vu ; un fauteuil du même type, avec un seul gode, mais qu’on pourrait régler sur le mode aléatoire, si bien qu’à chaque nouveau basculement, l’utilisatrice ne pourrait savoir qui de son trou d’obus ou de son trou de balle (comme disait Gainsbarre) allait recevoir la visite du totem en latex.





À suivre…