Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16727Fiche technique27811 caractères27811
Temps de lecture estimé : 17 mn
28/03/15
Résumé:  L'inaccessible Caroline me cause la surprise de ma vie.
Critères:  fh collègues médical voyage amour cunnilingu pénétratio
Auteur : Vibescu      Envoi mini-message

Série : Caroline.

Chapitre 01
Room service

Le TGV parti de la gare Saint-Charles arrive quelques minutes plus tard à la gare TGV d’Aix-en-Provence.


Ouf !


Caroline est sur le quai, pas retenue chez elle par un enfant malade ou quelque autre empêchement. Le billet à la main elle trouve facilement la voiture et sa place, juste en face de moi, duo vis-à-vis, je trouve cette appellation charmante. Je la trouve superbe, en jeans et chemisier à fleurs, les cheveux noués en queue de cheval.


On se fait la bise, elle est fraîche et sent bon. Le train repart, accélère doucement, plus d’arrêt prévu jusqu’à la capitale, une escapade hélas pas amoureuse pour un colloque où nous sommes inscrits tous les deux.


On a décidé de monter ensemble, elle doit redescendre avant moi, dès le dimanche matin. Trois heures ensemble, c’est plus que je n’ai jamais passé avec elle, on ne fait que se croiser à l’hôpital où on bosse.

Je la connais depuis quatre ou cinq ans, on est très proche, on se fait confiance et comme elle est un peu plus jeune que moi elle vient souvent me demander conseil.


Elle bosse à mi-temps pour s’occuper de ses deux enfants. Je vis à Marseille, elle à Aix-en-Provence, elle est mariée, je suis séparé depuis deux ans avec une tendance à papillonner qui fait jaser à l’hôpital, dans lequel on me prête plus de conquêtes que la réalité.


Elle est le prototype de la bourgeoise aixoise, pas ou peu maquillée, peu de bijoux, tennis et piscine pour garder la ligne et la forme. Je la désire, elle le sait, on n’en a jamais parlé, je ne l’ai jamais draguée, pas le genre, mais elle le sait c’est tout.


Il est vrai que je la dévore du regard, surtout ses yeux bleus, fascinants. J’ai mis longtemps à décider leur couleur exacte, et puis un jour j’ai trouvé : ils sont opaline, je me retiens quand on se parle de m’approcher et de plonger dedans.


Elle est blonde, pas naturelle ; elle l’a dit un jour devant moi, mais c’est ce qui va le mieux avec sa peau très blanche. Elle a un joli postérieur rebondi et la taille très fine, ce qui lui fait une chute de reins superbe, des seins pas très gros que j’imagine très fermes. Comme tous les hommes qui aiment les femmes je les regarde, les détaille, j’imagine comment elles sont nues, j’essaie de savoir comment sont leurs seins, leurs fesses, leur toison intime, comment elles l’épilent, juste pour le maillot, maillot brésilien, intégral…


Je ne suis pas tout à fait un expert mais quand une femme est enfin nue devant moi, je ne me suis trompé que rarement. Pour Caroline, j’ai décidé épilation minimum, juste pour que ça ne dépasse pas du maillot, même si les chances de la voir nue sont proches du zéro absolu.

Pas question de la draguer, elle sait très bien remettre n’importe quel mec à sa place. J’ai fini par devenir copain avec elle, on parle beaucoup ensemble, mais elle se ferme si ça dérape un peu.


On a presque trois heures avant d’arriver à Paris, contrairement à mon habitude en train je n’ai pas ouvert mon ordi, ni mis d’écouteurs dans mes oreilles, elle a l’air heureux de cette escapade.


On parle de tout et de rien, des potins du boulot, des grandes manœuvres en cours pour savoir qui sera le prochain chef de service, de nos vies mais avec beaucoup de pudeur et de retenue, ses yeux me fascinent toujours autant.


Elle accepte que j’aille nous chercher un café, nous sortons l’un après l’autre pour répondre à un appel téléphonique, le temps passe comme dans un rêve, le seul incident qui se produit est quand elle me raconte le dernier congrès, qu’elle a voulu aller au spa de l’hôtel avec ses copines et se faire masser. Quatre-vingt-cinq euros le massage !



Elle s’arrête net de parler. Là je suis allé trop loin, son regard transformé en fusil d’assaut va me rafaler, elle va me renvoyer sèchement dans mes cordes. Mais elle se contente de plisser les yeux, elle change de sujet.


La conversation se poursuit jusqu’à l’arrivée. Dans le taxi je me tiens soigneusement loin d’elle, ces trois heures n’ont fait que renforcer mon désir et j’ai presque peur de la frôler, elle non, elle me touche le bras et même la cuisse en me parlant.


On est en retard au colloque, plus de place côte à côte, je la vois de loin à la pause déjeuner, trois mots échangés à la pause café de l’après- midi, on croise des confrères qu’on ne voit jamais, des vieux copains d’internat perdus de vue, elle parle à un tas d’hommes, j’ai l’impression qu’ils sont tous amoureux d’elle, comme dans le film Alice de Woody Allen.


À dix- huit heures on peut enfin récupérer la clé de nos chambres à la réception. Je fais la queue avec elle. On est au même étage, même couloir, je la laisse devant sa porte, je dois l’appeler quand je descendrai pour le cocktail dînatoire.


Elle porte une petite robe bleu sombre, très classe, avec des chaussures à talons qui la rendent presque aussi grande que moi, ses cheveux sont noués en chignon, elle n’a qu’un collier de perles au cou. Je la trouve très belle, je le lui dis dans l’ascenseur, ce qui me vaut un petit coup de coude dans les côtes.


Je suis très fier de pénétrer dans le salon avec elle, le buffet est très bien, elle prend une flûte de champagne, je préfère un verre de vin, qui se révèle excellent.

La soirée est sympa, je parle avec des potes, des gens que je ne connais pas, on a un badge qui indique notre ville de provenance.


Je vois de loin Caroline, elle rit comme une folle avec des copines, en est à l’évidence à sa deuxième ou troisième flûte.


La soirée avance, les gens commencent à partir. Elle s’approche de moi, les yeux brillants, je m’apprête à ce qu’elle me dise bonne nuit, mais pas du tout, elle me dit :



« Quelle conversation ? »



Je dois avoir l’air complètement idiot.



Je hoche la tête, abasourdi. Après avoir salué de loin quelques connaissances, je prends l’ascenseur suivant. J’ai rêvé ou j’ai rendez-vous avec Caroline la nuit, et dans sa propre chambre ?

J’arrive dans la mienne, et puis pourquoi un quart d’heure, c’est le temps pour quoi ?


Téléphoner chez elle, prendre des nouvelles de la famille ? Non, trop tard elle ne va pas réveiller tout le monde.

Prendre une douche alors ?


Je me déshabille pour en prendre une, histoire de calmer mon esprit en ébullition. C’est long un quart d’heure. Je me sèche, un peu de déo, d’eau de toilette, je me rhabille sauf les chaussettes, je reste pieds nus. Les minutes s’égrènent lentement.


Quand je sors de ma chambre, au moment où je récupère la carte qui sert de clé, je réalise que la chambre de Caroline sera fermée, et je m’imagine mal réveiller tout l’hôtel en tambourinant sur sa porte en pleine nuit. Je récupère mon portable, et me voilà parti pour mon expédition, pieds nus sur l’épaisse moquette du couloir.


Pendant le court trajet qui me conduit à sa chambre, les idées se bousculent à toute allure dans ma tête, j’essaie d’imaginer la suite de la soirée, si elle m’attend sagement vêtue comme pendant le repas, ou bien nue sous son peignoir, ou bien…

« Du calme me souffle une voix off, tu t’emballes… »


J’ai prévu de lui envoyer un texto du genre « Je suis devant ta porte » mais inutile : celle-ci est juste entrouverte. Je la pousse le cœur battant, plus ému que je ne le voudrais.


L’entrée est plongée dans la pénombre, seule une faible lueur provient de la chambre. Je m’approche doucement, et c’est là que je reçois l’équivalent d’un coup de poing dans le ventre.


La seule lumière de la pièce vient des deux lampes de chevet, des deux côtés du grand lit, et sur ce lit, la belle, la sublime, l’inaccessible Caroline est allongée nue, absolument nue, sans même une serviette posée sur les fesses comme dans les thalassos et autres instituts de beauté.


Sidéré, je contemple ce que j’ai tant de fois imaginé : des cuisses pleines, un creux des reins où je rêve de poser ma bouche, une croupe adorablement rebondie avec une discrète marque de maillot qui la fait apparaitre plus blanche que le reste de son corps, un dos et une nuque parfaits.


Elle a attaché ses cheveux sur le sommet de son crâne à l’aide d’une pince que les filles utilisent pour la douche. Les yeux un peu mieux accoutumés à la faible lumière, je découvre qu’elle a placé sur ses yeux un masque de tissu noir, de ceux qu’on distribue dans les avions pour se protéger de la lumière. Sa tête est tournée vers moi, elle se soulève un peu.



Toujours un peu sonné par ce qui se passe, je cherche un petit moment quoi répondre :



Je ne la quitte pas des yeux, elle hoche doucement la tête. Elle a bien sûr reconnu ma voix mais n’en montre rien. Un de ses bras s’allonge en direction de la table de nuit où est posé un flacon que je recueille.

C’est du lait pour le corps.


Elle veut vraiment un massage, ce qui n’est pas pour me déplaire, de même que je trouve très érotique le fait de ne pas savoir jusqu’où elle veut jouer. Elle est allongée les bras en croix au beau milieu du grand lit sur une grande serviette de bain. Il va falloir que je grimpe sur le matelas pour la masser. Je décide de me débarrasser de mon jeans et de ma chemise qui échouent sur l’épaisse moquette, puis je m’empare du flacon. Le devant de mon boxer est sérieusement tendu avant même que je ne la touche.


Je grimpe sur le lit pour m’agenouiller au-dessus du corps qui ne m’appartient pas encore, mais que j’ai l’autorisation non-dite de parcourir de mes mains.

Mes jambes effleurent à peine ses flancs, j’ai mis une bonne dose de crème dans le creux de mes paumes avant de les poser sur ses épaules. Je débute mon massage en guettant sa réaction à mes mains posées sur sa peau nue.


Le léger sourire que je lui connais flotte sur sa bouche, Joconde plus dénudée que celle du Louvre, et surtout bien plus vivante. J’essaie vraiment de la relaxer au maximum en alternant les palpations des muscles qui se détendent sous mes doigts avec des effleurements plus sensuels.


Elle joue parfaitement le jeu en se laissant aller, elle tourne la tête d’un côté puis de l’autre, se laisse croiser les bras et placer ses mains derrière sa tête pour me laisser les caresser à ma guise. Je tâche de résister au mieux au désir qui me taraude d’arracher mon boxer, de lui faire sentir mon sexe tendu contre ses fesses avant de la retourner et de… Mais je patiente et descends plus bas sur le lit pour glisser mes mains le long de son dos.


Je ne vais pas plus bas que le creux de ses reins, je ne suis pas encore assez hardi pour saisir ses fesses à pleines mains, je glisse le long de ses hanches et me place sur le côté du lit pour m’occuper de ses jambes.

Quel que soit l’endroit de son corps où je la touche, j’adore sa peau. D’abord les jambes, puis les pieds, l’un après l’autre, important les pieds ! Je prends mon temps pour en masser la plante puis les orteils, un par un. Ce n’est qu’ensuite que je m’aventure vers ses cuisses et son adorable postérieur, sans vraiment croire ce qui se passe.


Si quelqu’un m’avait dit ce matin que je finirais la soirée comme ça, je lui aurais immédiatement conseillé d’aller se faire soigner. C’est de moins en moins un massage mais plutôt des caresses. Plus ça va et plus mes gestes deviennent sensuels, pour nous deux j’espère.

Je peux palper, caresser ses fesses sans qu’elle ne proteste, mon autre main parcourt ses cuisses encore sagement serrées, avec pour but évident d’atteindre le saint des saints qui se cache entre ses jambes.


Petit à petit, en alternant caresses et frôlements j’arrive à mes fins. Je sens une infime détente, mes doigts se glissent sans peine dans l’entrebâillement qui se fait. J’évite de me précipiter, je fais durer le plaisir. Je reviens sur ses fesses fermes que je pétris, malaxe avec bonheur, je réprime l’envie de faire sonner quelques claques sonores sur sa peau nue, je ne sais pas si elle le prendrait bien. Je les effleure, les écarte un peu, mes pouces se glissent à l’intérieur de la profonde raie qui les sépare pour en caresser la face interne par des lents mouvements qui montent et descendent.


Maintenant j’ose passer une main dans son entrecuisse, avec l’idée délicieusement enivrante de braver un interdit, comme si je profitais de son sommeil ou quelque chose comme ça. L’idée me vient que le masque sur ses yeux remplit peut-être cette fonction pour elle : tout ça se passe sans que son intellect en sache rien. Je réalise que c’est la première fois que je suis dans cette situation. Caresser une belle femme nue que je désire comme un malade sans qu’il ne se soit rien passé avant. Jamais nos lèvres ne se sont effleurées, jamais le moindre baiser.


Sa peau est incroyablement douce sous mes doigts, je mets un temps qui m’apparaît une éternité pour oser toucher les tendres lèvres de son sexe, couvertes comme je l’ai deviné d’un court duvet. Je ne vais pas plus loin. Son souffle s’est accéléré, le mien aussi, je suis dans un état d’excitation indescriptible. Je pose une main sur sa hanche, je tire un peu comme pour la soulever ; langage des signes : il est temps de te retourner.


Elle le fait avec élégance, saisit un oreiller qu’elle glisse sous sa tête. Elle a retiré sa pince pour libérer sa chevelure, mais elle a gardé son masque. Le reste est complètement dénudé, mais ça n’est pas nouveau, on veut ce qu’on n’a pas, je voudrais ses yeux, qu’elle me regarde pendant que je la découvre.

Tant pis, je la regarde tout mon saoul, sans la toucher tout de suite. Ses seins un peu plus blancs que le reste de son corps sont exactement comme je les ai imaginés : pas trop gros, pas trop petits non plus, ornés de mamelons roses et bien développés au centre d’une large aréole un peu plus pâle qui les met en valeur.


Comme je l’avais imaginé sa toison intime est assez rase, taillée juste pour ne pas dépasser du maillot de bain ni faire trop saillie sous celui-ci. Je m’empare de ses seins. Ils sont exactement faits pour mes mains qu’ils remplissent, les tétons durcis chatouillent ma paume à moins que ça ne soit ma paume qui les excite.

Je garde ses globes prisonniers un moment comme ça puis je les relâche pour les regarder encore, je les reprends, je ne saisis que les tétons, je les titille, les pince délicatement entre deux doigts pour les énerver avec mon pouce, ma bouche avide entre en action, je me penche pour les lécher, les sucer, les téter, les mordiller doucement.


Elle pousse des petits gémissements, la façon dont les choses ont tourné semble lui plaire. Je place une main en conque sur sa toison. Je reste un instant sans bouger les doigts, dans un temps suspendu à la tension presque intolérable, puis le bout de mes doigts s’insinue, explore les plis et recoins humides de sa faille intime.

Je m’attends à la trouver humide, elle est trempée ! J’ai découvert une source. Elle pose une main sur ma cuisse, je la pénètre avec deux doigts, elle tend son ventre pour mieux s’offrir, sa main remonte jusqu’à mon boxer.


Je dépose des petits baisers sur son ventre, je la picore. Je ressors mes doigts, cherche le petit bouton niché en haut de sa fente. Il n’est pas si petit que ça, dur et gonflé. Je tourne autour avec mon pouce. Tandis qu’un de mes doigts plongé dans sa grotte secrète en cherche les zones les plus sensibles, elle me caresse la cuisse.


Elle saisit entre le pouce et l’index le tissu du sous-vêtement qui me reste et le tire vers le bas. Moi aussi je comprends le langage des signes, ça veut dire « Il est l’heure de virer ce truc. »

Je m’exécute avec plaisir. Il va rejoindre mes autres vêtements sur la moquette, je me replace à côté de Caroline en humant mes doigts humides. Ils fleurent une odeur complexe un peu marine, je les glisse entre mes lèvres pour en connaître la saveur. C’est délicieux, je me sens durcir encore plus, sa main remonte avec lenteur tout en haut de ma cuisse.


Elle a placé sa main à la base de mon sexe sans serrer, comme pour en éprouver la raideur, la chaleur, mon désir pour elle. Sa main m’attire vers le haut de son corps, je me tourne un peu, monte vers son visage, elle se soulève un peu, fait l’autre moitié du chemin et me prend dans sa bouche. Je n’ose pas bouger : l’excitation est telle que j’ai l’impression que je vais jouir là tout de suite. Je sens avec une précision hallucinante la pression de ses lèvres, la chaleur et la douceur de sa bouche, le bout de sa langue qui s’agite doucement. Je la laisse faire en savourant cet instant proprement incroyable. « Si je rêve, par pitié ne me réveillez pas, jamais ! »


Maintenant je sais qu’on va faire l’amour, même si un tremblement de terre faisait s’effondrer l’hôtel, je la prendrais sous les décombres, si c’était un tsunami je continuerais sur le matelas emporté par les flots. Je saisis sa tête entre mes mains pour interrompre sa caresse, à moi maintenant de la caresser avec ma bouche. Je plonge entre ses cuisses qui s’ouvrent pour me livrer le passage, je pose mes lèvres sur ses poils, je hume, j’absorbe, je m’imprègne de cette odeur enivrante, si propre à chaque femme. J’écarte ses lèvres intimes qui semblent ne demander que ça et ma langue plonge, fouille, lèche.


Caroline me donne l’impression de se donner comme si elle découvrait cette caresse. Son bassin vient à ma rencontre, elle se plaque sur ma bouche, ondule pour orienter les mouvements de ma langue. Celle-ci après avoir parcouru à plusieurs reprises toutes les merveilles qu’elle m’offre, sans excepter aucune ouverture, remonte vers le précieux bourgeon gonflé qui a roulé il y a peu sous mes doigts.


Mes mains caressent ses fesses, ses hanches, remontent vers ses seins, elle gémit maintenant de plus en plus fort, je cherche son plaisir, mes doigts pincent doucement ses mamelons l’un après l’autre, l’autre main glisse sous ses fesses, un doigt la pénètre un autre effleure l’autre orifice secret qui se contracte au moment où elle jouit, une main sur la bouche pour étouffer ses propres gémissements.

Ses mains viennent saisir mon visage pour l’éloigner de son sexe, comme pour me dire que c’est trop pour l’instant. Moi je pourrais la lécher, la manger et la boire toute la nuit.


Je me soulève, elle reprend son souffle, je ne peux pas attendre. Si elle ne me voit pas, elle peut sentir ce qui se passe : mes hanches entre ses tendres cuisses, le contact de mon sexe tendu et durci comme il ne l’a jamais été contre le sien. J’attrape ses poignets, je soulève ses bras le long de sa tête, je contemple un peu ma prisonnière pantelante qui ne se débat pas beaucoup avant de la pénétrer d’une seule poussée, d’enfoncer ma virilité dans sa féminité qui se laisse écarter, dilater avec joie si j’en crois le long gémissement que la pénétration lui fait pousser.


Merveilleuse illusion d’une complétude parfaite, le yoni enveloppant parfaitement le lingam. Je ne bouge pas, je suis au bord de la jouissance. Puis je commence à remuer de façon infime, sans ressortir, juste en donnant des coups de reins comme si je voulais la traverser, l’enfoncer dans le matelas, laisser une empreinte indélébile qui y restera, qui fera que les générations futures pourront comprendre que dans cette chambre un couple a fait l’amour.


Heureusement aucune éruption ni coulée de lave ne vient nous figer pour l’éternité comme à Pompéi. Je continue à infliger à son corps de profondes et délicieuses secousses et je profite de ce que ses poignets sont toujours mes prisonniers pour l’embrasser dans le cou, j’adore son odeur, j’effleure à peine ses lèvres avec les miennes sans insister, je lèche ses oreilles, je mordille ses lobes, elle émet un petit rire étouffé de fille chatouillée.


Je poursuis d’autant plus, je balance quelques coups de reins plus puissants qui transforment son rire en un « Oh oui… » murmuré. Avant de lâcher ses poignets je lèche le creux de ses aisselles, une envie soudaine de ne pas laisser une parcelle de sa peau que je n’aurais parcourue de ma bouche ou de mes mains.


J’ai envie de lui dire tout ce que j’ai envie de lui faire, comment je vais la prendre, je me penche à son oreille :



Un doigt posé sur mes lèvres m’intime le silence. Je l’embrasse, il caresse le contour de mes lèvres comme pour les dessiner, ou les mémoriser. Sans prévenir son autre main vient se placer sur ma nuque et elle m’attire à elle, nos lèvres se touchent, se cherchent, sa langue entre dans ma bouche.

J’ai craint que ce moment n’arrive pas, que ça soit trop intime, plus encore que nos sexes imbriqués l’un dans l’autre.

Mais elle m’embrasse avec passion, je réponds en suçant sa langue, j’explore à mon tour sa bouche, nos salives se mêlent. Je lui prends les hanches pour la fixer au lit et j’entre et sors de plus en plus vite. Je la besogne, comme on disait au moyen-âge.

Elle me caresse les épaules, le dos, m’attire encore plus sur elle. J’entends mes « Han » de bûcheron et ses petits cris de plaisir qui rythment mes allers et venues en elle. J’accélère progressivement le rythme, mon sexe glisse presque au dehors du fourreau soyeux qui l’enserre et y replonge avec force jusqu’au fond. Je veux la faire crier de plaisir, qu’elle hurle sa jouissance au monde entier. Mon plaisir monte trop, je m’arrête un peu pour le laisser refluer, nous sommes en sueur.


J’entends comme un écho de nos cris de plaisir, je doute de mes sens, mais non ! On a dû réveiller le couple de la chambre d’à côté qui stimulé par nos bruits non équivoques nous imite. Par contagion, si leurs propres voisins les entendent, d’ici une heure tout l’hôtel sera en train de joyeusement copuler. Caroline entend comme moi, elle pouffe de rire puis me repousse, me fait basculer sur le dos pour se placer au-dessus de moi.


Avant ce soir, je me sentais amoureux virtuel de cette nana, maintenant ça va être très, très dur de ne pas l’être pour de bon. Elle saisit à pleine main mon sexe tendu, fait coulisser plusieurs fois sa main de bas en haut, se penche et me prend dans sa bouche. Je dois être imprégné de son odeur mais ça ne semble pas la gêner, sa bouche monte et descend, ses ongles griffent légèrement la peau de mes testicules.


Je l’arrête comme elle m’a arrêté un peu plus tôt. Je ne veux pas jouir tout de suite. Message reçu, elle arrête sa caresse comme à regret et vient me chevaucher. Elle me reprend dans sa main avec l’intention de me guider en elle. Je ne la laisse pas faire, je prends à nouveau ses poignets et place ses mains sur mon torse, je suis assez raide pour la pénétrer sans être guidé.


Je pousse avec mon bassin, ma verge cherche son chemin, le trouve, Caroline s’empale jusqu’au fond avec un soupir d’aise. C’est maintenant son tour de m’imposer son rythme et ça me va très bien car je la vois encore mieux que quand elle était sous moi, et mes mains peuvent parcourir son corps à loisir.

Je prends ses seins dans mes mains, je les fais se rapprocher l’un de l’autre, ma bouche les enduit de salive, la paume de mes mains vient caresser ses tétons mouillés, les écraser pour mieux les sentir se redresser, défier mes doigts de les torturer délicieusement davantage. Je sens que je peux tout oser, les limites de la pudeur sont franchies.


Je pose mes mains sur son postérieur à qui j’assène quelques claques sonores, j’espère que les voisins m’entendent et ça va leur donner l’idée de recommencer. Elle gémit plus fort mais ne proteste pas, je caresse ses fesses pour me faire pardonner.


D’un coup je la sens modifier sa façon de bouger : elle s’enfonce moins, stimule une zone plus proche de l’entrée sur un rythme plus lent. Je saisis sa main droite, je la porte à mes lèvres pour humecter largement ses doigts de salive avant de les guider entre nos deux ventres, juste à l’orée de son buisson. Elle comprend très bien mon invite, je sens ses doigts bouger très vite, un de mes doigts va chercher de la salive dans sa bouche et vient caresser entre ses fesses le petit trou qui palpite, résiste puis se laisse pénétrer, juste au bord. Je sens mon plaisir monter, monter, je ne vais plus pouvoir me retenir, je lui dis que je vais jouir, j’ai l’impression qu’elle n’attendait que ça, elle arrête de se caresser avec la main, me dit :



Elle s’enfonce sur mon membre prêt à exploser, ses gémissements se transforment en petits cris, ça y est je vais jouir, mais non, ça monte encore, je sens les puissantes contractions de son orgasme, je jouis enfin, de longs jets libérateurs. J’ai l’impression qu’elle m’aspire, me boit avec son sexe puis elle s’affale sur moi.


Nous restons ainsi un temps infini, trempés de sueur, je suis toujours fiché en elle. S’il existait une échelle des orgasmes comme celle de Richter, on serait à dix. Elle se dégage doucement, reste sur ses genoux au-dessus de moi pour me gratifier du baiser le plus émouvant que j’ai jamais reçu. Ses lèvres sont sur les miennes, sa bouche à peine entrouverte s’appuie sur la mienne, de longues minutes.

Ensuite elle bascule sur le côté, me murmure à l’oreille :



Elle roule sur le ventre.

Je pourrais je pense lui faire l’amour toute la nuit, mais ça pourrait tout gâcher, faire disparaître la magie de ce moment volé au quotidien. J’enfile mes vêtements, mais avant d’éteindre les lumières je fais ce que j’ai eu envie de faire en la découvrant nue tout à l’heure : je dépose un baiser au creux de ses reins.


La porte se referme avec un claquement feutré, le couloir est désert, je retourne à ma chambre mais je ne vais pas dormir.