n° 16740 | Fiche technique | 25579 caractères | 25579Temps de lecture estimé : 16 mn | 03/04/15 corrigé 09/06/21 |
Résumé: Plusieurs semaines après la seule et unique fois où on a fait l'amour, Caroline trouve un nouveau prétexte pour une nouvelle rencontre. | ||||
Critères: collègues hotel amour miroir pénétratio fdanus fsodo | ||||
Auteur : Vibescu Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Caroline. Chapitre 02 | Fin provisoire |
Résumé de la première partie (Room service, Caroline 1) :
Le narrateur et celle qu’il désire depuis longtemps, la belle Caroline, sont tous les deux médecins dans un hôpital d’une grande ville du sud de la France. Pendant un colloque professionnel dans la capitale, il va avoir la surprise de découvrir que celle qu’il pensait inaccessible, prenant le prétexte d’un massage les yeux bandés, va se donner à lui avec passion, sans échanger un mot. Il en est resté manifestement bouleversé.
Six semaines, soit quarante-deux jours demain, se sont écoulées depuis la nuit où Caroline s’est offerte à moi. On a repris le travail à l’hôpital à partir du lundi comme d’habitude, on se croise, mais plutôt moins qu’avant, elle me sourit avec tendresse, on se fait la bise, son parfum me chavire.
Je m’attendais à quoi ? Elle est mariée, une famille dans laquelle elle n’a nulle intention de mettre la panique. Devenir amant et maîtresse ? Les mensonges, la culpabilité, la scène glauque quand l’autre s’en rend compte ? Elle vaut mieux que ça, moi aussi, point final. Sauf que… C’est mon cerveau rationnel qui pense que c’est mieux ainsi.
Le fait est que je m’endors, je me réveille avec le souvenir des images de son corps, du contact de sa peau, de ses lèvres, de son goût sous ma langue, de ses odeurs, elle me manque.
Ma copine actuelle a flairé immédiatement quelque chose. Mon peu d’empressement à passer une soirée avec elle au retour, la fatigue prétextée pour différer le moment de recoucher avec elle, mille petits détails, le flair réputé infaillible de la gent féminine ont fait le reste.
Elle a essayé de me tirer les vers du nez, je ne tiens pas assez à elle pour m’embarquer dans des mensonges, on s’est disputé, elle est partie en claquant la porte. J’ai revu une ex, je suis reparti de chez elle en me sentant nul, le sexe a fonctionné parce qu’on se connaît bien, mais c’était plat, sans saveur, ça m’a rendu triste.
L’actuelle qui n’est pas encore une ex m’a rappelé, on s’est revu. La première chose qu’elle a faite c’est de faire le tour de chez moi, à la recherche des traces d’une autre femme. Ce n’est plus vraiment ça, je ne sais pas si les morceaux recollés vont tenir, mais c’est mieux que d’être seul à rêver que mon portable va sonner et que je vais entendre la voix de Caroline.
Patrice, un collègue de l’hôpital d’à peu près mon âge, coureur de jupons invétéré qui a couché avec toutes les nanas qui ont bien voulu, a aussi flairé quelque chose. Il me demande si j’ai conclu avec « Miss Iceberg » comme il surnomme Caroline. C’est vrai qu’elle l’a remis à sa place avec un regard réfrigérant quand il la draguée avec sa délicatesse habituelle.
Je réponds bien sûr que non, mais il ajoute doctement que quand des gens qui parlaient souvent ensemble semblent s’éviter, c’est qu’il y a anguille sous roche. Pour noyer le poisson, j’ajoute que s’il est vrai, et je ne m’en suis jamais caché, que je la trouve plus que jolie, de là à la draguer…
Patrice me dit alors qu’on ne perd pas grand-chose, que le premier à mettre la main dans sa culotte va se retrouver avec des engelures. Un poète ce garçon, pas bon perdant, et qui de plus n’a visiblement jamais entendu parler de la théorie d’Alfred Hitchcock sur les blondes glaciales qui se révèlent être « des volcans sous la neige ».
À propos de blonde, je la croise pour la deuxième fois de la matinée, pas par hasard, elle me cherche et me dit qu’elle veut me parler. Oui, je t’écoute, mais non, pas dans le couloir, d’accord, il y a un bureau de consultation inoccupé, on y entre, je ferme la porte je l’invite à s’asseoir, je m’installe à côté d’elle, du même côté du bureau. Je suis troublé, cette proximité me ravit et me fait battre le cœur plus vite.
Je m’inquiète pour elle, mes idées tournent à cent à l’heure.
Un petit silence, j’attends la suite, elle poursuit.
Là, je suis abasourdi, je ne comprends pas, elle parle de moi ou d’une autre histoire, et si c’est le cas, pourquoi m’en parle-t-elle ?
On dirait le sketch de Devos, « Si vous ne savez pas où est Caen… ».
Je me demande où elle veut en venir, le nœud que j’ai eu au ventre est en train de se desserrer, si c’est un jeu je veux bien y jouer.
Elle hoche négativement la tête. Le petit jeu auquel on joue l’amuse, on peut parler de ce qui s’est passé entre nous sans en avoir l’air.
Je m’étonne, je demande depuis quand, elle secoue négativement la tête, je n’en saurai pas plus, seulement qu’elle savait que ça arriverait.
Elle hausse les épaules. Bien sûr qu’elle aurait trouvé autre chose. Ce que femme veut…
Je peux lire une lueur d’étonnement dans ses yeux. Elle est désarçonnée par ma question, je parle de moi, du masseur ?
J’ai un peu l’impression de la mettre à la torture, de me venger de je ne sais quoi, ou plutôt si, je sais très bien, c’est d’un certain baiser que j’ai cru d’adieu.
Elle y a réfléchi, c’est clair, elle répond du tac au tac.
Je fais non de la tête, mauvaise pioche.
C’est surréaliste. Caroline me demande de la punir pour avoir trompé son mari avec moi, sauf que je suis censé rentrer dans la fiction qui voudrait qu’elle n’ait rien vu à cause de ses yeux bandés, sauf qu’elle sait que je sais. Stop, c’est trop.
Elle rougit, baisse les yeux, mais acquiesce. Je poursuis :
Nouveau hochement de tête.
Elle est d’accord pour tout, même pour ça, même que je me montre très tendre. Comme les yeux bandés lui avaient été nécessaires, maintenant la punition est une fiction qui va l’aider à braver ses propres interdits.
On se met d’accord en chuchotant comme des comploteurs. Samedi après-midi, non pas demain, l’autre (une semaine de plus à attendre) le lieu, un hôtel à Marseille sur le Vieux Port, l’heure, elle m’appelle quand elle est en route et je lui dis le numéro de la chambre.
Elle est soulagée d’avoir réussi à me parler, elle me le dit, je lui dis que je lui donnerai sa punition quand même, mais que maintenant là tout de suite j’ai envie de l’embrasser, elle me dit non, et elle a raison, on aurait ensuite trop envie de trouver des prétextes pour s’isoler.
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La semaine suivante est très différente des précédentes, comme si un air de printemps flottait sur toute la ville. Je trouve toutes les femmes jolies, en ville, au travail, certaines m’envoient des sourires, je dois émettre des phéromones, comme quand on est amoureux.
Patrice me regarde les doigts avec affectation à chaque fois que je le croise, il me demande si je n’ai pas d’engelures, je lui réponds qu’il est lourd, mais ça ne me fâche pas. Je croise Caroline, on reparle comme avant, des patients, de la météo, je suis presque heureux de cette attente.
Nouvelle rupture avec ma copine, je lui ai dit qu’on arrêtait de se voir, elle est furieuse, mais je n’y peux rien, elle m’inonde de textos, menace de crever les yeux de la nana que je vois certainement si elle me « chope » avec elle.
Caroline m’appelle : j’ai réservé une chambre à l’hôtel R… sur le Vieux Port, parking à deux minutes à pied, je lui donne le numéro, je me retiens de lui dire de faire vite. La vue par la fenêtre est magique, une partie du Vieux Port, les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas.
Il y a du mistral, une lumière crue inonde la grande chambre au lit king-size, le ciel est d’un bleu intense. Le rendez-vous à l’hôtel me plaît par son côté clandestin, secret d’amants. J’aurais aimé aussi la voir chez moi regarder mes bouquins, écouter ma musique, la voir nue dans ma salle de bain. Cette seule pensée provoque une érection immédiate. J’essaie pour faire diversion d’imaginer comment elle va être vêtue, mais rien à faire, la vision de sa nudité s’impose.
Je suis pour ma part habillé comme un samedi : jeans, polo, pieds nus dans des mocassins de bateau. Un léger toc sur la porte, à peine audible mais je suis aux aguets : j’ouvre à ma belle Caroline, elle est en jupe légère, petit haut blanc qui moule ses seins, ballerines à talons plats.
Elle effleure ma bouche de ses lèvres pleines et brillantes, elles ont un goût sucré, elle les a enduites d’un truc brillant, du gloss si ma mémoire est bonne.
J’avais peur qu’on ne soit mal à l’aise, elle est décontractée, jette son sac sur un fauteuil, s’extasie de la taille de la chambre, de celle du lit, s’approche de la fenêtre que j’ai laissée ouverte, se penche, elle trouve la vue sublime, je dis que moi aussi j’ai une vue sublime.
Elle réalise que je fixe sa chute de reins et se marre. J’ai juste le temps de fermer la fenêtre, elle est contre moi, les bras noués autour de mon cou. Elle enfouit son visage dans le creux de mon cou, on se respire l’un l’autre, comme avides de retrouver l’odeur de l’autre, puis elle me regarde, cette fois-ci aucun tissu ne lui bande les yeux dans lesquels je plonge : deux lacs de montagne pour la couleur, mais pas glaciaires, oh non !
Elle me tend ses lèvres, je les prends, à nouveau nos langues se cherchent, se trouvent, mes mains parcourent son corps, se glissent sous sa jupe, je les pose sur ses adorables fesses à travers le tissu de sa culotte, je la plaque contre mon ventre, elle sent la tension dure de mon désir, mais loin de se dérober se colle encore plus, se frotte, ondule puis elle décolle sa bouche de la mienne.
J’évite de répondre quelque chose de trop tendrement amoureux comme j’en ai envie, je continue de pétrir son postérieur.
Elle secoue doucement la tête de droite à gauche. Ses yeux me scrutent, elle se demande comment je vais m’y prendre. Je la libère pour la prendre par la main, je trouve ça émouvant, sa main dans la mienne, je m’en veux d’être ému.
Je la guide vers les grands placards dont les portes coulissantes font miroir, je lui explique que vais la déshabiller devant ce miroir, qu’elle va garder les yeux ouverts, me regarder faire, que ce n’est que quand elle sera toute nue qu’elle recevra sa fessée, parce que c’est déculottée la fessée.
J’arrache littéralement mon polo que je balance sur un fauteuil. Je lui ôte son haut plus délicatement, je retire mes chaussures, les siennes ensuite, je contemple la rotondité de ses seins qui semblent vouloir déborder de son soutif pourtant très sage, blanc avec des petites dentelles. Une fois n’est pas coutume je trouve du premier coup le système d’agrafage, ses seins sont libres, je les trouve magnifiques à la lumière du jour.
Je les gratifie l’un après l’autre d’une petite chiquenaude sur les mamelons déjà tout durs avant d’abaisser la fermeture à glissière de sa jupe dont j’accompagne la descente jusqu’à ses chevilles. Elle l’enjambe, je retire mon jean, ils vont rejoindre le reste de nos vêtements sur le fauteuil. Elle n’a plus que sa petite culotte, assortie au soutien-gorge, blanche et bordée de dentelle.
Je la regarde dans le miroir, je fais durer le plaisir, je découvre comment le tissu s’est insinué dans sa fente ainsi qu’entre ses fesses. Une de mes mains descend le long de son ventre, se glisse sous l’élastique et caresse sa toison.
On respire tous les deux plus vite, je fais descendre le sous-vêtement au ralenti, je le lui retire. Un épais filet de mouille translucide en imprègne l’entrejambe. Elle m’a vu le regarder.
Je retire mon caleçon tendu à bloc, mon sexe vient se plaquer contre mon ventre, elle me regarde dans la glace, c’est vrai qu’elle ne m’a pas encore vu nu. Je viens me placer à côté d’elle, je trouve qu’on fait un beau couple, je n’ai pas lâché sa petite culotte.
Je suis ébahi de sa franchise, du naturel avec lequel elle me parle d’avoir senti son sexe s’humidifier. Je me recule, j’admire son postérieur, j’y mets la main.
Son visage se crispe, elle attend un commentaire désobligeant, puis elle sourit quand je dis :
Je place une chaise qui m’a l’air assez solide au milieu de la chambre. Je la prends par la main, je m’assieds et je la fais se mettre à plat-ventre sur mes genoux. Elle trouve d’elle-même la position qui convient, en appui sur l’extrémité des mains et des orteils pour m’offrir sa croupe tendue.
Une de ses hanches touche mon érection qu’elle doit sentir palpiter. J’ai déjà donné des fessées à des nanas qui en avaient envie, mais on m’a reproché de le faire sans conviction. Je décide de faire bref et intense. J’annonce :
J’abats ma main, la claque est sonore, une fois, deux fois, la « punie » compte d’une voix qui monte dans les aigus, trois quatre, et cinq et six, ses fesses rougissent à vue d’œil, le dix finit dans un cri presque de jouissance, je caresse sa peau brûlante, deux coups de plus et j’éjaculais.
Elle se redresse, vient se replacer sur mes genoux, mais assise face à moi. Elle m’embrasse, je continue à caresser doucement ses fesses pour me faire pardonner. Elle murmure :
Oh mais que je t’adore de dire une chose pareille, la prochaine fois… Encore un bisou.
Cette fois c’est elle qui m’embrasse à pleine bouche, nos mains caressent nos corps, cherchent les zones les plus sensibles, nos doigts cherchent comment donner encore plus de plaisir à l’autre. Dans cette position elle est grande ouverte, livrée à mes investigations. Mes doigts spéléologues se glissent dans sa grotte intime qui se laisse découvrir. Elle ruisselle sur mes doigts, je les fais aller et venir, elle gémit sans cesser de m’embrasser. Je les retire d’un seul coup.
J’exhibe deux doigts luisants, je les lèche avec bonheur.
Ses yeux se baissent vers sa main qui entoure mon membre, elle recueille une goutte translucide qui sort de mon gland sur le bout d’un doigt et vient le déposer sur sa langue.
Ses yeux rient, elle prend une autre goutte qu’elle place sur sa langue, elle vient la glisser dans ma bouche, je retourne chercher de sa lave, nos deux langues nettoient mes doigts, elle finit par gagner notre petit échange verbal.
Jeu, set et match, Caroline. Cette nana a le don de trouver la réplique qui me fait fondre. Elle frotte sa fente sur toute la longueur de mon sexe, sans chercher à la faire pénétrer, je lui dis à l’oreille tout ce que j’aurais envie de lui faire : la prendre, puis jouir dans sa bouche, entre ses fesses, elle me saisit le visage à deux mains, plante ses yeux bleus dans les miens et me dit :
Vos désirs sont des ordres, Madame. Je la saisis par les hanches, on se relève, je la prends une fois de plus par la main, je n’en reviens pas moi-même de ce que ça me plaît. On arrive au bord du lit que je défais, je la fais s’allonger face à la fenêtre, je regarde entre ses cuisses sa fente à peine ouverte, je la trouve sublime, on dirait un abricot bien mûr qui commence à se fendre.
Je le lui dis, elle me dit alors de venir le manger, son abricot, je m’apprête à le déguster, non pas comme ça, elle dit j’ai faim moi aussi, je me place tête-bêche sur le lit et on se goûte, on se boit, on se mange, on se dévore mutuellement. Je crois qu’elle a joui mais je la sens encore se tendre, s’arquer quand je me vide à longs traits dans sa bouche.
On reste un moment comme ça, secoués de frissons, elle se déplace pour venir dans mes bras, je réalise que je suis toujours aussi dur, que je vais pouvoir lui faire l’amour sans aucune pause, ce truc-là ne m’est arrivé qu’une fois avant. C’est vrai qu’il y a plus de quinze jours que je n’ai pas touché une fille, mais c’est vrai aussi que je la désire très fort.
Nous sommes allongés face à face, sur le côté, je lui écarte un peu les cuisses et je me glisse en elle. Elle m’accueille sans problème, me laisse la pénétrer et rester bien au chaud, mon sexe a trouvé un nid chaud et douillet. Elle a un sursaut de surprise quand je bascule sur elle et que je commence à bouger.
Elle obéit, je murmure en surveillant qu’elle a enfoncé ses doigts dans ses conduits auditifs.
Elle ôte ses doigts de ses oreilles, fait mine de me repousser, me tambourine la poitrine de ses poings, mais ses yeux qui rient démentent sa colère.
La dernière exclamation vient ponctuer une vague de plaisir provoquée par mes coups de reins, je la baise, elle aime ça, noue ses jambes autour de mes reins, m’embrasse encore, gémit, alterne les oui et les non. Je la retourne, la fais s’appuyer sur les coudes, je la prends ainsi, après quelques allers et venues je la tire vers le bord du lit, je me place debout derrière elle, elle me supplie de venir, je la baise avec force en levrette en claquant mon ventre contre ses fesses.
Je vois le petit trou entre ses fesses qui s’entrouvre, je mouille un doigt, je l’introduis, le fais aller et venir, Caroline me dit que je vais la faire mourir, elle tremble, mon pouce remplace mon doigt, je le sens à travers l’étroite paroi à chaque va-et-vient de mon sexe, elle gémit plus fort et jouit avec un cri que je reconnais avec bonheur.
Je me retire, j’ôte mon pouce, je me penche pour humidifier son petit trou, je le lèche et la façon dont elle se trémousse me laisse penser que c’est loin d’être désagréable. Je remonte, elle reste dans la même position, mon sexe palpitant entre ses fesses. Elle sait ce que je vais lui faire, elle s’y abandonne. Bien enduit de salive le gland appuie, force un peu l’étroit passage, le dilate et pénètre.
Elle pousse un cri de surprise, un peu de douleur, je lui propose d’arrêter, elle me répond non, de juste faire doucement. J’écarte ses fesses et je laisse couler un filet de salive pile entre les deux. Il s’écoule vers le pieu qui l’empale, je m’introduis davantage, presque un millimètre après l’autre, elle pousse une espèce de feulement rauque qui stoppe quand je suis fiché en elle de toute ma longueur, reprend quand je ressors presque entièrement pour mieux me replanter, et ainsi de suite jusqu’à ce que je jouisse avec des gémissements qui couvrent les siens.
Quand je sors définitivement, je regarde son adorable petit trou se refermer, comme pour garder mon sperme. Elle me repousse et se lève pour aller aux toilettes, j’en profite pour aller me rincer dans la salle de bains. Elle m’y rejoint et me vire gentiment, je retourne m’allonger pour l’attendre. Elle vient se blottir dans mes bras.
Elle est surprise, me demande ce que je veux dire, je lui explique : Patrice, ses suppositions à notre égard, le surnom qu’il lui donne, l’histoire des engelures qui m’a fait penser au volcan sous la neige. Elle me gratifie d’un bisou pour ça et fulmine :
Je me prends un coup de coude, ça doit être sa façon de me dire que j’ai dit une bêtise. Je me marre en imaginant la tête du Patrice en question.
Elle se serre contre moi, je sens sa peau, on ne peut pas s’empêcher de se toucher, de se caresser, elle m’échappe, me dit qu’elle est à la bourre, récupère ses vêtements et s’enferme dans la salle de bain.
J’enfile mes fringues sans me laver, je veux garder son odeur sur moi. Elle ressort, fouille dans son sac, sort une brosse pour démêler ses cheveux devant le miroir, puis se tourne vers moi avec un air inquiet pour me demander si elle n’a pas les lèvres gonflées, je ne trouve pas, mais je lui demande lesquelles, de lèvres, elle me traite d’obsédé, de malade mais ses yeux rient, elle me donne un long baiser avant de partir.
Je suis bien sûr troublé, mais je sais cette fois que ce n’était pas un baiser d’adieu.