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Temps de lecture estimé : 29 mn
01/04/15
Résumé:  Gérard rencontre à son tour une femme compréhensive, et c'est alors deux couples qui vivent sous le même toit. Cela provoque une sensualité qui fait bouger les lignes.
Critères:  fh ff 2couples hbi couple voisins copains piscine voir exhib nudisme rasage fellation cunnilingu échange -entrecoup
Auteur : Caval      

Série : Je suis bisexuel

Chapitre 07 / 07
L'autre

Résumé des épisodes précédents : Marc et Gérard, bisexuels, ont emménagé dans une maison où ils ont chacun leur appartement, à l’exception de la cuisine qui est commune. Marc a rencontré Alexandra qui accepte la bisexualité de son copain.





L’autre




Je constatais que Gérard n’avait pas le moral. Il tentait de nous cacher ses soucis, mais le connaissant très bien, je sentais que quelque chose n’allait pas. Il finit par me confier le fond de sa pensée :




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Un jour, Gérard nous dit qu’il avait rencontré une copine, Sandy, et qu’il lui avait annoncé d’emblée qu’il était bisexuel et qu’il habitait dans une maison mitoyenne de celle de son amant (moi) et de la compagne de celui-ci.



Très ouverte, Sandy l’était, et surtout très sexy. Je dirais même trop sexy. Elle arriva avec une robe tellement dénudée dans le dos qu’on pouvait apercevoir la naissance du sillon de ses fesses (avec un string noir), très courte et échancrée, nous laissant parfois entrevoir cette même couleur du string et, comme elle ne mettait pas de soutien-gorge, ses lolos qui ballottaient au moindre de ses mouvements. De plus, ceux-ci étant particulièrement proéminents – comme les aimait Gérard – leur mouvance ininterrompue et incontrôlée était particulièrement impressionnante.


Je sentis que le courant avec Alexandra ne passait pas. Pourtant ma chérie faisait absolument tout pour que Sandy puisse avoir l’impression d’être la bienvenue. Elle la trouvait trop vulgaire aussi bien dans ses attitudes, ses postures, sa façon d’être, que dans ses propos. Même si je ne le montrais pas, je ressentais la même chose. Je n’avais rien contre le fait que Sandy se soit habillée sexy, mais là c’était trop voyant ; elle avait franchi la ligne jaune qui sépare la tenue sexy, mais élégante, de la tenue vulgaire et disgracieuse.


Lorsque nous nous sommes retrouvés dans notre chambre, Alexandra et moi, elle me demanda :




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Le lendemain matin, au petit-déjeuner, je profitai d’être seul avec Gérard pour lui demander l’attitude à tenir au sujet de la nudité autour de la piscine.



Sandy ne semblait pas être une lève-tôt. Elle nous rejoignit près de la piscine alors que nous y étions déjà depuis un bon moment, Alexandra nue comme à sa naissance et Gérard et moi en maillot. Elle arriva les seins nus, semblant encore plus volumineux que la veille lorsqu’elle était habillée. Elle portait pour seul vêtement un string minuscule.

Ma chérie lui dit :



Je sentais que Sandy perdait l’assurance qu’elle avait montrée jusqu’alors. Elle perdait pied face à l’attaque que venait de lui envoyer Alexandra. Gérard et moi avons quitté nos maillots.



Je ne sais pas si l’attitude d’Alexandra a été déterminante dans la rupture de Gérard et de Sandy, mais elle y contribua. Nous n’entendîmes plus jamais parler de cette fille. Gérard ne nous reprocha absolument rien, ayant sans doute constaté que la cohabitation entre elle et nous serait impossible.



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Heureusement, quelque temps après, Gérard nous présenta une autre jeune femme qui se montrait beaucoup plus présentable, et surtout plus en phase avec nos préoccupations et notre façon de vivre que la précédente. Gérard nous avait dit :



Tatiana était une jeune femme blonde comme les blés. Cette blondeur provenait de ses racines slaves par sa mère et alsaciennes par son père. Elle avait quelques rondeurs et une poitrine assez forte, ce qui contentait mon ami. Contrairement à Sandy, elle n’exhibait pas ses appas tout en étant piquante. En dehors d’un physique qui était loin d’être déplaisant, elle se montra une convive parfaite, discutant de tout avec aisance et joie. Je décelais chez elle une culture générale sérieuse sans qu’elle en fasse un étalage fastidieux.


La nuit venue, alors que je faisais l’amour avec Alexandra, nous entendîmes des exclamations venant des appartements de nos voisins. Tatiana semblait prendre beaucoup de plaisir avec mon copain. De savoir que la copine de Gérard était extravertie et exprimait de façon si démonstrative sa jouissance nous réjouit et attisa notre appétit sexuel du moment. Avec ma chérie, nous sommes partis dans une chevauchée fougueuse faisant écho aux cris stimulants très proches.


Le lendemain, la tenue à adopter sur les bords de la piscine ne se posa pas. Lorsque je descendis avec Gérard, nous nous trouvâmes devant nos deux chéries totalement nues. Nous quittâmes donc nos maillots avec un certain soulagement.



Cette journée à vivre nus tous les quatre au soleil fut une réussite. Nous imposions une sorte d’examen de passage à Tatiana, alors qu’elle vit cela comme un rite initiatique. Elle nous décrivit avec précision sa perception de cette première expérience naturiste :



En étant nu physiquement, on met son esprit à nu également ; les masques tombent et notre vrai visage apparaît, bien plus que notre corps. Nus, on est nous-mêmes.

Ce n’est pas toujours facile de se déshabiller. Pour moi, au début, j’étais un peu stressée. Mais chez vous, le cadre est admirable, votre compagnie est exquise, on oublie rapidement qu’on est nu et on agit comme si on l’avait toujours été ; cela devient naturel et on n’y pense plus. C’est vraiment la communion entre la nature et l’être humain.

Je me suis réellement sentie heureuse, apaisée et gonflée à bloc pour la semaine qui s’annonce.



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Tatiana revint le vendredi suivant. Durant son deuxième séjour, pendant une heure je me suis isolé avec Gérard. Nous voulions la mettre à l’épreuve : qu’allait-elle dire en voyant que nous baisions ensemble alors que nos chéries étaient présentes ? Car si elle acceptait l’idée que nous pouvions être bisexuels et amants, nous voulions nous assurer que dans les faits il en soit de même. Après des ébats assez tièdes dus à l’inquiétude de sa réaction, nous rejoignîmes nos chéries.

Tatiana était nue dans la cuisine, et lorsqu’elle nous vit redescendre de la chambre, elle nous dit :



Cette réplique provoqua chez nous quatre un fou-rire général, Tatiana étant la première à s’esclaffer. Que je couche avec son amant ne semblait lui poser aucun problème.


Elle vint s’installer définitivement chez nous, si bien que nous pouvions apparaître pour tous, voisins, amis, familles, comme deux couples vivant dans une maison. Et comme celle-ci était coupée en deux à l’exception de la cuisine, personne n’aurait pu se douter des rapports que nous entretenions. Car même si avec Gérard nous assumions notre sexualité, vis-à-vis des autres il était préférable de vivre caché pour vivre heureux.



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Un jour, j’entrai dans le salon alors que Tatiana et Alexandra regardaient un DVD. Dès les premières images, je compris qu’il s’agissait d’un film porno avec des gays.



Je regardai quelques instants les images qui défilaient à l’écran. On voyait un homme enculant un autre qui se masturbait frénétiquement. Puis ils s’aspergeaient de sperme l’un l’autre. La quantité de foutre était bien trop conséquente pour être totalement naturelle.



Il était inutile de résister, et un soir nous entrâmes tous les quatre dans la chambre où Gérard et moi avions l’habitude de nous isoler. Nos compagnes se placèrent dans un coin obscur de la pièce, essayant de se faire les plus discrètes possible, tandis que nous nous placions dans une partie plus éclairée.


Gérard et moi, nous nous faisions face, échangeant de longs et sensuels baisers. J’ai descendu le short de Gérard, faisant apparaître sa jolie queue. Il fit de même avec mon bermuda. En quelques secondes nous nous retrouvâmes totalement nus, nos corps collés l’un à l’autre, nos bouches s’embrassant, nos mains s’égarant sur nos fesses. Je poussai mon amant sur le lit et pris son sexe dans mes mains pour le branler doucement. Puis avec ma langue, je parcourus son gland avant de prendre ce membre déjà gonflé de désir en bouche. Je tenais la base de sa verge fermement avec ma main gauche, ma bouche allait et venait sur la tige, et ma main droite tantôt massait les bourses, tantôt s’insinuait dans la raie des fesses, tantôt s’attardait sur le ventre ou sur le haut des cuisses.


J’ai arrêté de le sucer tout en gardant ses couilles et sa queue en main. Nous nous regardions intensément, des sentiments amoureux pouvaient se lire dans nos yeux. C’est ce que nous voulions faire comprendre à nos compagnes. Nous nous sommes embrassés de nouveau, nos queues érigées entrant en contact l’une avec l’autre comme deux épées se croisant au combat. Elles avaient plus ou moins la même taille. Gérard a dirigé son regard vers mon sexe bien bandé et s’est employé à le sucer.


Mon amant avait envie que je le sodomise. Il se coucha sur le dos, ramena ses genoux sur ses épaules, me présentant son sexe dressé plaqué sur son ventre et son anus. Je m’enfonçai dans celui-ci avec une grande facilitée. La route de son cul était habituée à recevoir mon pieu, tant et si bien que nous avions abandonné les lubrifiants depuis pas mal de temps. Par contre, avant de visiter l’anus de l’un ou de l’autre, nous mettions toujours des capotes.


Je pratiquai des va-et-vient dans le conduit, tout d’abord très lentement, puis de façon plus rapide et de plus en plus ample. Lorsque je sentis que ma jouissance arrivait, je me retirai de l’anus accueillant, enlevai ma capote et déversai mon foutre sur la toison pubienne de Gérard, à quelques centimètres de son phallus toujours dressé. Son puits étant encore bien ouvert, j’introduisis un doigt pour venir titiller sa prostate. Gérard ne fut pas long à ressentir une décharge de plaisir intense, sans qu’il éjacule pour autant. Alors, sur sa queue tendue à l’extrême je plaçai un préservatif et m’enfonçai sur lui. C’est moi qui rythmai cette nouvelle introduction. Mon ami-amant ne fut pas très long à éjaculer dans mon anus.


Les sensations avaient été divines. Nous nous sommes endormis ainsi en oubliant totalement la présence de nos chères compagnes et spectatrices d’un jour. Elles s’étaient retirées discrètement, ayant vu ce qu’elles voulaient voir : deux hommes, leurs hommes, amoureux se donnant du plaisir sans qu’il n’y ait rien de pervers ou de malsain dans leurs pratiques dénuées de tout sadomasochisme.



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Cela faisait plusieurs mois que Tatiana avait rejoint notre petite communauté. La nudité quotidienne et en commun ne lui posait plus aucun problème, et elle y trouvait un réel plaisir. Toutefois le plaisir de vivre nus dans le jardin n’était plus dans l’actualité, les froidures de l’hiver étant apparues. Pour autant, la nudité continuait à être de mise pour nous, notamment pour Alexandra qui le matin descendait dans la cuisine avec une nuisette sous laquelle elle était nue et qui ne cachait pas grand-chose : le tissu était transparent, ses tétons pointant, et si courte qu’au moindre mouvement sa chatte ou ses fesses se dévoilaient. Tatiana, ne voulant certainement pas être en reste, n’était pas beaucoup plus couverte. Elle était totalement nue sous une robe de chambre dont la cordelière était toujours mal nouée, faisant apparaître son corps aux formes généreuses.


Somme toute, la nudité affichée des corps paraissait normale et sans aucune perversité. Car jamais, ni Gérard ni moi, ne montrâmes ostensiblement une attirance pour nos compagnes réciproques. Même si parfois il nous arrivait d’avoir une érection pour l’une ou pour l’autre, comme lorsque devant la télévision, par exemple, l’une de nos belles prenait une position particulièrement érotique, volontaire ou non.


Je n’ai jamais caché à Alexandra que j’étais le géniteur d’un enfant conçu avec une amie lesbienne. Elle ne s’offusqua pas de cette situation et l’accepta facilement. D’ailleurs, il arrivait que le couple de lesbiennes qui élevait cet enfant vienne nous rendre visite. Dans ce cas, nous nous habillions pour ne pas imposer notre nudité à nos hôtes. Cette progéniture voulue par la femme que j’avais mise enceinte, sans lui faire réellement l’amour, grandissait et paraissait parfaitement heureuse entre ces deux femmes, tout en sachant assez rapidement que j’étais son père.


Dès lors, l’entente entre nos deux compagnes et les deux lesbiennes fut toujours très cordiale, tout en ne restant qu’amicale. D’ailleurs le couple de filles ne fit aucune tentative pour séduire d’une manière ou d’une autre Alexandra et Tatiana qui étaient de farouches hétérosexuelles.


Or, un jour où je rentrais à la maison, je pénétrai dans notre salon au rez-de-chaussée et commençai à monter l’escalier qui menait à notre chambre en mezzanine. Ma progression s’arrêta brusquement lorsque j’aperçus, dans la pièce plongée dans la pénombre, un mouvement sur le lit. Puis mon regard s’habituant à la semi-obscurité, je distinguai deux corps féminins nus s’étreignant étroitement. Je reconnus ma femme, puis Tatiana.


Je suis resté interdit devant ce spectacle. Cela ne me choquait pas que ma femme et la maîtresse de mon copain se donnent ainsi du plaisir. J’étais seulement surpris de la situation, ignorant que ma chérie puisse avoir des tendances homosexuelles.


Si je restai là à les regarder, c’est aussi que l’image était sublime, d’une grande sensualité, d’un érotisme indéniable. Je voyais les deux corps se mouvoir de concert, la tête d’une des belles venant se coller sur la vulve de l’autre, avant d’inverser les positions.


Je fus soudain intrigué. Chez Tatiana, il y avait quelque chose de différent. Je connaissais le corps de la jeune femme par cœur ; les longues heures passées près de la piscine dans la tenue d’Ève m’avaient permis de le découvrir tout à loisir. Durant ces séances, je ne faisais pas que la voir : je la regardais, comme le faisait Gérard vis-à-vis d’Alexandra. La philosophie que nous avions adoptée, en lisière du rigorisme naturiste, résidait dans l’acceptation de voir et être vus : s’exhiber devant des voyeurs et voyeuses dans un cadre restreint, sans que la sexualité soit l’aboutissement. Il y avait juste le plaisir de contempler des corps et des sexes en toute impunité et liberté, juste pour le plaisir. On peut être naturiste tout en étant légèrement voyeur et exhibitionniste, n’en déplaise aux intégristes.


Pour autant, certains maillots provoquent davantage d’excitation qu’un corps totalement dénudé, encore qu’un simple cache-sexe peut parfois dissimuler une réalité décevante. Pour ma part j’ai vraiment une préférence pour la nudité intégrale des corps exhibant aussi bien leurs beautés que leurs imperfections.


Par ailleurs, tous les quatre avions trouvé dans ces jeux troublants des regards francs posés sur les parties les plus intimes de nos corps un plaisir nouveau. Même Tatiana, qui dans un premier temps n’avait pas l’habitude du naturisme, se plia volontiers à nos regards et bientôt s’exhiba sans gêne et ne baissa plus les yeux devant un phallus, que ce soit le mien ou celui de son chéri.


Je n’ai pas tout de suite su dire ce qu’il y avait de différent chez elle. Puis soudain, je compris : elle avait le pubis totalement glabre. Il ne subsistait plus aucun poil sur son bas-ventre. Cette coupe intégrale était toute nouvelle, car deux jours avant, lorsque sa robe de chambre s’était ouverte sur sa nudité au petit-déjeuner, j’étais certain que la touffe de poils était bien là, finement taillée, mais réelle.


Reprenant mes esprits, je redescendis l’escalier le plus discrètement possible. Je ne voulais pas être plus longtemps voyeur des deux lesbiennes, qui d’ailleurs étaient trop absorbées par leurs ébats pour me voir et m’entendre. Je ne revins qu’une heure plus tard. Alexandra m’accueillit avec un sourire resplendissant. Comme je voyais des étoiles pétiller dans ses yeux, je lui demandai :



Je savais bien qu’il n’y avait pas que cela, mais je gardai le silence sur ma découverte.


Le soir venu, dans notre lit, Alexandra prit la direction des opérations. Je savais que lorsqu’elle était très entreprenante, son excitation était particulièrement grande. Je la laissai donc se pencher sur moi et m’embrasser fougueusement, mêlant sa langue à la mienne, puis sa bouche descendit sur mon torse pour aspirer mes tétons. Elle continua à couler le long de mon corps en faisant jouer ses fines mains et sa bouche sur ma peau. Sa langue s’est s’arrêtée sur mon nombril.


Je sentis qu’elle prenait en main mon sexe qui n’était pas encore dressé. Elle joua de la langue sur le gland avant de le prendre en bouche. Elle commença à le sucer, jouant de la langue sur la colonne de chair qui se développait. J’avais envie d’aller visiter son sexe, mais je me ravisai en désirant que ce soit elle qui décide. Elle abandonna mon « calumet à plaisir » pour aller lécher les « bibelots » pendant que ses doigts s’insinuaient dans le sillon de mes fesses. Cela me procura beaucoup de plaisir. Elle alla même jusqu’à venir lécher l’entrée de mon anus. La sensation de cette langue de rose était d’autant plus délicieuse qu’Alexandra était peu coutumière de ce genre d’attouchement. Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, elle introduisit un doigt dans mon anus tout en reprenant sa fellation.


Je ne pouvais attendre plus longtemps. Je me libérai de son étreinte et l’embrassai sensuellement. L’excitation était à son comble. Je la retournai, la mis à genoux, et me plaçant derrière elle je lui léchai le cul et pétris les fesses charnues et musclées. Ma langue s’insinua même dans son intimité, allant de sa vulve gorgée de sang à son anus. Le plaisir était immense.


Je vins placer mon sexe à l’entrée de l’étroit conduit que constituait son rectum. Je savais que son accès m’en était interdit, mais ce soir-là j’avais trop envie de la prendre par derrière, de la découvrir côté pile, de pénétrer son anus. Alexandra ne pouvait ignorer mes intentions libidineuses, surtout lorsqu’elle sentit mon gland venir forcer l’ouverture de sa rosette étroite. Pourtant, elle n’émit aucune protestation. Au contraire, elle avança son bassin vers moi pour m’inciter à continuer à venir en elle par cet accès. Ma pénétration fut lente. Tout d’abord le gland, puis la colonne de chair vint s’enfoncer jusqu’à disparaître entièrement. Enfin, mes couilles entrèrent en contact avec les fesses d’Alexandra. Pour lui donner un maximum de plaisir, je vins caresser son clitoris. Elle gémissait, sans que je puisse dire s’il s’agissait de plaisir ou de douleur.


Je commençai un doux mouvement de va-et-vient. Mon sexe gonflait de plus en plus dans son étroit fourreau. Je mettais dans mes mouvements un maximum de douceur et d’attention pour éviter de faire souffrir ma compagne. Ma grande expérience dans l’art de la sodomie, même si elle était souvent pratiquée avec des hommes, me permettait de bien connaître les techniques les plus suaves et les plus jouissives.


Je sentis ma compagne se contracter, ce qui me procura une sensation délicieuse. Mon sexe, déjà à l’étroit, se trouva encore plus intimement comprimé. Tout de suite après elle jouit très violemment en m’expulsant presque de son antre. J’ai gardé la prise en la maintenant par les hanches jusqu’à ce que je décharge en elle.

Je ressortis lentement avec précaution de son anus d’où coulait mon sperme. Nous nous sommes affalés sur le lit, l’un contre l’autre. Après une longue pause, elle me dit :



Il y eut un grand silence avant qu’elle reprenne :



Le récit d’Alexandra :


Tatiana m’a demandé de lui raser la chatte ; Gérard voulait que ses poils disparaissent. Elle hésitait à le faire elle-même, ayant peur de se blesser, et était trop intimidée pour aller chez une esthéticienne. Elle a donc pensé à moi, puisque je connaissais déjà sa chatte, et que sa vulve ne m’était pas totalement inconnue non plus.

J’ai accepté, et nous sommes allées dans sa salle de bain. Elle a enlevé sa culotte, sa jupe et s’est assise sur le bord de la baignoire en écartant les jambes. Moi j’ai pris la bombe de mousse à raser que j’ai étalée sur son pubis qu’elle avait déjà débroussaillé avec des ciseaux.


  • — Si ce n’était pas toi, elle m’a dit, je crois que je mourrais de honte.
  • — Avec moi tu n’as pas cette honte ?
  • — Un peu gênant. C’est surtout étrange ; j’aime lorsque Gérard vient poser ses mains en regardant mon sexe. Mais c’est mon homme.
  • — Moi, je suis une femme.
  • — Oui. Finalement, c’est très troublant. Mais je n’irais pas dire que ça m’excite.

Je n’osais pas lui avouer que moi aussi j’étais excitée par la situation et que je mouillais. Je sentais ma mouille couler sur le haut de mes cuisses. J’ai commencé à couper les poils du pubis avec un rasoir jetable. Lorsque je suis arrivée sur le bord des lèvres, j’allais tout doucement, remettant un peu de crème. J’ai été obligée de me servir de mes doigts pour tendre la peau ou pour protéger ses muqueuses et même le clitoris qui était sorti de son étui. Tatiana semblait apprécier mon travail.


  • — Tu n’en profites pas un peu ? me demanda-t-elle.
  • — Tu préfères que je te coupe ? D’ailleurs, je suis sûre que ça t’excite que je te touche, même si c’est pour la bonne cause.

J’ai continué mon rasage pour éradiquer les derniers poils récalcitrants sur le pubis. Sans rien dire, Tatiana s’est placée à genoux. Comme je restais sans bouger devant son cul, elle m’a dit « Si je fais le devant, il faut faire l’arrière également. »


J’ai donc repris de la crème, j’ai enduit sa raie du cul pour éradiquer les quelques poils présents. Lorsque ça a été fait, j’ai passé un coup de jet d’eau sur sa chatte, sa fente et sa raie des fesses pour enlever le reste de mousse et de poils coupés. La place était parfaitement nette. Tatiana a pris une glace qu’elle a placée entre ses jambes pour voir le résultat de mes efforts.


  • — C’est magnifique. Je n’avais jamais osé le faire. Si Gérard ne me l’avait pas demandé, je ne l’aurais pas fait.
  • — C’est lui ou toi qui a pris la décision finale ?
  • — Ah, c’est ma décision ; c’est mon sexe, et j’en fais ce que je veux. D’ailleurs, il n’est pas au courant ; je crois que cela va lui faire plaisir, à mon chéri.
  • — Ça fait très petite fille tout de même. Cela ne te gêne pas qu’il puisse avoir l’impression de coucher avec une gamine ?
  • — Non. Et puis je ne suis pas une gamine ; et lui, n’est pas un pervers sexuel attiré par les filles nubiles. Avec la paire de nichons que j’ai, il ne peut pas me considérer pour une pré-ado. Je veux tout simplement lui faire goûter la sensation d’un sexe doux, sans poils, qu’il pourra lécher à sa guise.

Tout en parlant elle se mirait dans la glace et se trifouillait la vulve béante. À ce moment, je n’ai pas été capable de tenir plus longtemps. J’ai relevé ma robe sous laquelle je ne portais pas de culotte et j’ai commencé moi aussi à me branler devant ma copine. Elle me regardait ; ses yeux ne quittaient pas ma chatte et mes lèvres vaginales que j’écartais. Puis elle me dit:


  • — Ça t’a excité de me raser ?
  • — Oui. Je ne peux pas me retenir de me toucher.
  • — Tu te branles souvent ?
  • — Oui, très souvent. Avec Marc, c’est super lorsqu’il me fait l’amour. Pourtant, lorsqu’il me quitte pour aller baiser avec Gérard, je ne peux m’empêcher de me faire reluire l’abricot.
  • — Tu as déjà fait l’amour avec une fille ?
  • — Non, jamais. Pour moi, on ne peut prendre du plaisir qu’avec un homme… ou en me branlant, à la rigueur.
  • — Viens, me dit Tatiana, tu vas voir : on peut aussi jouir entre femmes.

C’est elle qui est venue entre mes jambes pour lécher ma fente ruisselante. J’ai eu soudain un sentiment de gêne, mais en même temps j’avais terriblement envie qu’on s’occupe de mon sexe. Sa langue virevoltait sur mes lèvres intimes, s’insinuait dans ma fente, venait agacer mon clitoris, tout cela… C’était absolument divin. Je ne m’attendais pas à ces attouchements et je n’ai pas pu retenir un gémissement de plaisir. Je lui ai rendu la pareille, venant découvrir avec ma bouche ce sexe féminin que je venais de raser. J’ai introduit un doigt pour pénétrer son intimité tout aussi dégoulinante que la mienne. Je masturbais pour la première fois de ma vie une femme. Nous avons fini par jouir toutes les deux.


Cela a eu lieu il y a deux jours. Aujourd’hui, Tatiana est venue frapper à la porte de notre chambre. Je venais de prendre ma douche et j’étais encore nue. Je lui ai tout de même dit d’entrer. Elle m’a regardée et m’a dit :


  • — Alexandra, je n’arrête pas de penser à ce que nous avons fait avant-hier.
  • — J’ai beaucoup aimé, Tatiana. Il n’y a pas de problème.
  • — J’aimerais qu’on renouvelle.

Sans plus attendre, elle est venue tout contre moi et je ne l’ai pas repoussée. Elle s’est assise sur le lit, mon sexe face à son visage. Elle a commencé à lécher ma fente, insinuant le bout de sa langue à l’intérieur. J’appréciais énormément ses caresses buccales. Dès que sa langue est entrée en contact avec mon clitoris, j’ai joui.


Tatiana a attendu que je reprenne mes esprits pour que je lui procure le même plaisir. C’était une sensation très agréable de lécher un sexe lisse ; c’est presque aussi bon que de se faire lécher.

C’est durant ces étreintes que tu nous as découvertes, mon chéri.


Gérard a appris les tentations lesbiennes de sa copine au même moment. Il n’y trouva rien à redire. Pour autant, Alexandra et Tatiana ne se considéraient pas comme des bisexuelles, comme nous l’étions avec Gérard. Ma copine me dit :



De toute façon, Gérard et moi n’avions aucune envie d’aller voir d’autres filles, tant l’amour que nous éprouvions pour nos copines était profond. Avec elles, tous les moments de nos vies nous apportaient leurs lots de bonheur.



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Quelques mois plus tard, nous avons eu l’idée de nous marier. Tandis que j’épousais Alexandra, Gérard épousait Tatiana. L’officialisation de nos situations ne devait rien changer aux rapports que nous entretenions. Mais pour nos familles, nous pouvions nous présenter comme de braves hétérosexuels.


Un jour que nous étions au bord de la piscine, Alexandra était assise sur le bord, les jambes pendantes dans l’eau. J’ai été vers elle ; elle a écarté les cuisses, et je suis allé au contact de sa chatte que j’ai commencé à lécher. D’un autre côté, Tatiana vint tout contre Gérard ; elle l’embrassait tout en masturbant sa queue. Ce genre de situation était de plus en plus fréquent. Nous n’hésitions plus à afficher l’amour que nous éprouvions les uns devant les autres.


La première fois que nous vîmes Alexandra et Tatiana se caresser, ce fut pour nous – leurs amants – un spectacle admirable. Elles s’étaient mises à parcourir leur corps avec leurs mains fines, à embrasser les rondeurs de leurs poitrines en toute liberté et avec la claire volonté de nous faire partager leur plaisir. Nous ne faisions que les regarder, ne souhaitant pas venir interrompre ces instants d’intimité féminine. C’était déjà extraordinaire qu’elles exposent ainsi leurs secrets de femmes. Nous avons pris notre membre en main pour nous masturber, très lentement afin d’accompagner la longue montée du plaisir de nos épouses. Elles se mirent en 69 pour suçoter leurs lèvres intimes, pour aspirer leur clitoris, pour goûter à leur liqueur. La bouche de Tatiana disparaissait sous la toison pubienne d’Alexandra, et Alexandra avait la bouche plaquée sur la vulve glabre de sa partenaire.


Nous avons tout fait pour battre l’amble avec la jouissance de nos « charmantes et délurées épouses » (c’est elles qui le disaient) ; malheureusement, nos éjaculations furent bien antérieures à leurs orgasmes.


Les filles ne se gênaient pas pour faire l’amour devant nous. Donc, avec Gérard, nous avons décidé que rien ne nous empêchait d’en faire de même en leur présence. Alexandra et Tatiana étaient toujours très attentives à nos ébats, la seconde (celle qui avait le moins froid aux yeux) disant même :



Dans ces moments, il n’y avait jamais aucune obligation ; aucun scénario n’était écrit à l’avance. Nos ébats, les choix de faire l’amour tantôt avec notre femme, tantôt entre mecs ou entre filles, tout cela se faisait selon l’humeur du moment, selon l’esprit des uns et des autres. Nous donnions et recevions du plaisir dans une totale liberté. Parfois, nous faisions tous les quatre l’amour au même moment ; d’autres fois, les uns s’embrassaient fougueusement en allant jusqu’au coït orgasmique libérateur, tandis que les autres n’étaient que voyeurs. Ces exhibitions sexuelles ne nous empêchaient pas de jouer aux mêmes jeux dans l’intimité retrouvée de nos chambres.


Un jour, nous étions assis sur le large canapé du salon, les deux filles au centre côte à côte, Gérard à côté de Tatiana et moi à côté d’Alexandra. Les filles commencèrent à échanger des baisers comme cela leur arrivait souvent. Elles passèrent bientôt vers des attouchements plus intimes, la main de mon épouse cherchant à s’insinuer vers la poitrine de sa copine et celle-ci remontant le long de la cuisse vers un sexe décoré de poils. L’une comme l’autre se retrouvèrent rapidement nues, leurs chairs délicates offertes.


Je touchais les nichons de ma chérie, qui me donna ses lèvres à baiser. Sans réfléchir, j’ai lancé la main vers le corps de Tatiana et caressai ses gros seins. Elle ne s’en offusqua pas, et Alexandra – qui ne pouvait ignorer mon geste – laissa faire sans déplaisir. Gérard fit comme moi en venant dorloter les seins de ma belle. Cela me faisait bizarre d’avoir en main des seins imposants et lourds ; je les soupesais comme deux fruits mûrs gorgés de soleil, car ils étaient encore bruns des séances naturistes estivales dans notre jardin.



Les deux filles nous demandèrent de nous déshabiller et embouchèrent nos sexes pour nous offrir une délicieuse fellation. Nos sexes gonflaient entre leurs lèvres sous l’action de leur langue experte, de la chaleur de leur bouche et leur salive lubrifiante. Nous nous regardions les uns et les autres. J’admirais la queue de Gérard entrant et sortant de la gorge profonde de Tatiana, je regardais celle-ci s’activer sur la queue de son homme tout en lui malaxant les bourses. Je contemplais mon épouse qui s’occupait de mon membre, voyant d’un seul coup d’œil ma queue, sa face très concentrée sur son ouvrage, et ses petits seins tout contre mes cuisses. J’aurai aimé venir lui titiller l’anus ou la vulve, mais ma position debout, face à elle qui était assise sur le canapé, ne le permettait pas.


Soudain elles stoppèrent leur divine fellation et Tatiana déclara :



Alors Tatiana s’empara de mon sexe et Alexandra prit celui de Gérard. C’était la première fois que Tatiana me suçait ; c’était même la première fois qu’une bouche féminine autre que celle de mon épouse prenait mon sexe en bouche depuis que je l’avais rencontrée. Je ne fus pas long à décharger dans sa bouche largement ouverte devant ma virilité, alors qu’Alexandra continuait à sucer mon copain, qui bientôt lui aussi lâcha son foutre. Ma femme échangea un langoureux baiser avec Tatiana pour échanger équitablement nos semences.



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Depuis cette soirée mémorable, j’ai de nombreuses fois couvert le corps de Tatiana de baisers, des plus chastes aux plus chauds sur les parties les plus intimes et les plus érogènes de son anatomie. Gérard s’est occupé de ma douce épouse avec la même dévotion. Il va de soi que nos belles ont fait jouer la plus divine des symphonies, de leur bouche et leur langue, sur nos queues. Lorsque nous pratiquions ainsi le mélangisme, c’était en commun, tous les quatre dans la même pièce, voire le même lit. Ce qui faisait que lorsque nous souhaitions une pénétration autre que buccale, chacun se retrouvait avec sa chacune. Ni Gérard ni moi ne cherchions à pénétrer le sexe de la femme de l’autre.


Par contre, nous n’avons jamais pratiqué l’échangisme. Nos épouses réservent les pénétrations vaginales ou anales au sexe de leur époux, à l’exception de quelques doigts inquisiteurs. Dans le mélangisme et le côte-à-côtisme, nous trouvons beaucoup de plaisirs les uns comme les autres. Nous varions les plaisirs. Parfois nous préférons rester en couple. Le fait de pratiquer l’échangisme renforce l’intensité amoureuse et sensuelle de nos rapports. Nos liens s’en trouvent encore resserrés et l’envie de nos corps est encore plus forte. J’éprouve pour ma femme un amour indissoluble. Cet amour est exclusif quant aux sentiments, car je ne conçois pas de pouvoir vivre sans elle. Sexuellement, mon amour pour elle est moins unique, puisque je peux prendre du plaisir avec mon amant. Je prends toujours beaucoup de plaisir à faire l’amour avec Gérard, et c’est avec joie que j’ai constaté que les jeux avec nos compagnes ne l’ont nullement détourné des plaisirs homosexuels. Tout comme nos deux chéries qui continuent plus que jamais à se divertir dans des caresses saphiques.




Épilogue



Donc voilà comment je suis devenu un vrai bisexuel comme il en existe peu, ayant quasiment autant de rapports avec des femmes que des hommes. Encore devrais-je dire avec deux femmes et un homme, notre relation à quatre étant fermée à toute personne extérieure.


L’échelle qui fait qu’un bisexuel est en définitive un homosexuel gardant des rapports épisodiques avec des personnes de l’autre sexe ou un hétérosexuel ayant des attirances pour des personnes de son sexe ne me correspond pas. De même mon compagnon, Gérard, est bisexuel sur le même plan que moi.


Je peux dire qu’aujourd’hui je vis une sexualité particulièrement épanouissante.



FIN