n° 16776 | Fiche technique | 33453 caractères | 33453Temps de lecture estimé : 20 mn | 24/04/15 |
Résumé: Une femme se perd dans les volutes de ses fantasmes. | ||||
Critères: fplusag extracon voisins voir cunnilingu | ||||
Auteur : Seommane Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Les rêveuses Chapitre 01 | Épisode suivant |
Les nuages s’amoncelaient au-dessus de la petite route de campagne empruntée par Claire. Nous sommes en fin d’après-midi et la visibilité en ce mois de mars n’était pas très bonne. « Manque plus que la pluie, et ma journée sera complète… » pensa Claire. Depuis le début de la journée, les ennuis s’enchaînaient avec une régularité digne des plus grands films dramatiques. La tasse de café renversée sur le dossier Dagorne à 9 heures ; vers 10 heures, bourrage papier dans l’imprimante ; vers midi – l’heure de la pause – Claire se rendit compte qu’elle n’avait pas d’argent sur elle pour la petite salade sans sauce qu’elle s’autorisait tous les jours. Et enfin, le pompon, le talon de sa chaussure en fin de journée ! Ce dernier refusa de faire un pas de plus et se brisa net, provoquant une violente douleur dans la cheville de la jeune femme.
La pluie s’intensifiant de façon alarmante, Claire jugea plus prudent de ralentir sur les petites routes qui menaient chez elle ; le bruit des gouttes sur la voiture étaient assourdissant, et l’essuie-glace peinait à évacuer toute l’eau du pare-brise. Roulant au pas, elle put discerner une silhouette courant sur le côté de la route. Arrivée à la hauteur de la personne, elle reconnut Romain, le jeune voisin qui rentrait probablement chez lui d’un footing, comme presque tous les soirs. « A-t-on idée de courir par un temps pareil ! » Sa maison se trouvant encore à deux bons kilomètres, elle s’arrêta près de lui et dit :
Le jeune homme ne se fit pas prier et monta rapidement dans le C4 de sa voisine. Claire aimait bien sa voiture ; son mari ne voulait pas de ce modèle, arguant que les voitures françaises restaient peu fiables, mais elle l’avait fait plier en lui disant qu’il ne l’avait pas consultée sur le choix de sa propre voiture.
Le jeune homme était tout simplement trempé, ses boucles brunes luisaient de l’eau qui lui coulait dans le cou. À 20 ans, Romain était un très beau jeune homme, toujours poli et discret. « Pas le genre de jeune voyou que l’on rencontre maintenant… » pensa Claire. Romain avait intégré une école de musique l’année passée et consacrait son temps libre à la course à pied. Ses parents ne tarissaient pas d’éloges à son sujet « Comme tous les parents ! »
En effet, on apercevait le groupe de petites maisons alignées les unes à côté des autres ; le portail de couleur fuchsia de madame Martin était visible, même par ce temps. Claire s’arrêta devant la maison de Romain et le laissa sortir en s’exclamant :
Claire regarda Romain s’éloigner au pas de course vers sa porte d’entrée et fit parcourir les derniers mètres à sa voiture pour se stationner. Une fois le voiture garée, elle s’en fut, boitillant, vers la porte d’entrée et savoura le contact de la douce chaleur de sa maison en entrant. « Voilà, enfin rentrée. Un bon bain en attendant mon chéri ! En plus, les enfants ne sont pas là, donc pas de boulot ce soir. » Claire prit le temps d’enlever sa veste humide et ses chaussures, qu’elle jeta directement à la poubelle. Un bruit la fit sursauter : quelqu’un frappait à la porte. Sa cheville toujours douloureuse se rappela à elle lorsqu’elle se dirigea vers la porte. La pluie redoublant d’intensité à l’extérieur, elle se dépêcha d’ouvrir. Un Romain tout piteux se trouvait devant la porte ; elle se poussa pour le laisser entrer.
Romain resta tout penaud sur son paillasson pendant que Claire alla chercher une serviette dans la salle de bain. Lorsqu’elle revint, la serviette à la main, elle se rendit compte que Romain était torse nu.
Claire s’activa autour de la cheminée pendant que Romain s’essuyait, toujours sur son paillasson, son regard s’attardant un peu sur le dos nu du jeune homme. « Eh ben, il est plutôt musclé ; je vais remettre Vincent au footing, moi ! » Du papier journal en boule, un peu de petit bois, et voilà la première flammèche qui s’enroule autour d’une bûche. « Dans dix minutes, il fera meilleur. »
Sur cette dernière phrase, il s’élança dans l’escalier d’un pas agile et assuré. Claire ne pouvait s’empêcher de regarder les muscles du jeune homme bouger sous sa peau blanche comme le lait. « Eh bien, dix ans de moins et il ne prenait pas sa douche tout seul, celui-là ! »
Sur ces entrefaites, Claire se dirigea vers la chambre et trouva un vieux tee-shirt de Vincent et un pantalon de jogging. « Il va jamais rentrer là-dedans ! De toute façon, je n’ai que ça… » Elle posa délicatement les habits sur le lit et commença à se changer. « Je suis trempée aussi, moi, et pour mon bain c’est foutu. Bon il me faut un truc confortable. » Claire enleva délicatement ses vêtements humides ; elle prit quand même le temps de s’observer dans le miroir de sa chambre, passant ses mains sur ses hanches et ses fesses. « Bon, ca tient encore, tout ça ! Pas mal pour une vieille de 35 ans. » Claire est une jolie femme ; son mari le lui dit régulièrement, mais elle a toujours fait un complexe sur son physique qu’elle trouve trop commun. La jeune femme passa un pull léger sans remettre de soutien-gorge et un caleçon long par-dessus un string. Le bruit de la douche se fit entendre dans la salle de bain.
Elle prit les vêtements prévus pour le jeune homme et sortit de la chambre. Lorsqu’elle s’apprêtait à déposer les affaires devant la porte, une douleur fulgurante lui perça la cheville ; sa jambe fragilisée la déséquilibra et Claire chuta lourdement sur la porte qui s’ouvrit. « Merde ! » Elle ne peut s’empêcher de crier :
Tentant tant bien que mal de se relever, elle se retrouva face à un Romain surpris complètement nu, tentant de cacher sa virilité de ses deux mains. « Il va croire que je l’ai fait exprès… La honte ! » Rouge de confusion, la tête au niveau de ce que le jeune homme tentait vainement de dissimuler, Claire arriva à se relever et essaya de se retourner pour ne pas mettre le jeune homme mal à l’aise. Le jeune homme trouva une serviette qu’il enroula autour de ses reins et bafouilla:
Le rouge aux joues, Claire entendit le jeune homme derrière elle s’activer. Une image lui revint quand même à l’esprit : ce jeune homme dans le plus simple appareil, c’était quelque chose auquel elle n’était pas préparée. La vue de ce sexe d’une taille plus que respectable, décalotté, la troubla plus qu’elle ne l’aurait cru. Depuis son mariage avec Vincent, elle n’avait jamais vu d’autres hommes nus, et surtout elle n’en éprouvait pas le besoin. Ses relations avec son mari étaient merveilleuses, tant sur le plan affectif que sur le plan intime. Elle était comblée sur tous les plans. Mais cette image restait fixée dans son esprit, ce sexe long et large se balançant devant ses yeux… « Et il ne bandait pas ; ça, j’en suis sûre. » Une main vint se poser doucement sur son bras et la sortit brusquement de ses pensées.
Dire que ce fut une descente très aisée serait mentir ; Claire se sentait mal à l’aise, coupable d’avoir fait irruption dans la salle de bain. « Mais qu’est ce qu’on va penser de moi ? Que je l’ai fait exprès ! » Arrivée en bas de l’escalier, Claire se laissa tomber dans le canapé. Romain demanda :
Claire regarda le jeune homme se diriger vers la cuisine. « Effectivement, c’était trop juste pour lui. » pensa-t-elle en regardant les habits deux tailles trop petits. Claire observa les cuisses musclées dans le jogging trop serré de Vincent ; elle s’attarda sur la bosse moulée à l’entrejambe. « J’avais pas rêvé : il a un machin énorme ! » Elle sentit le sang lui revenir dans les joues. « À quoi penses-tu ? C’est le fils de nos voisins ! » Romain s’approcha du canapé avec dans ses mains un torchon roulé en boule. Il dit simplement :
La jambe tendue devant elle posée à plat, Claire se pencha pour effectuer l’opération. Elle regarda Romain et le remercia d’un sourire. Le jeune homme, debout devant, elle fuit son regard et sembla gêné ; elle ne comprit pas tout de suite, puis elle saisit la situation : ainsi penchée, elle offrait une vue plongeante sur ses seins complètement libres sous son pull. « Bon, là, j’en rate pas une ! Qu’est-ce qu’il va penser de moi ? » elle tenta tant bien que mal de se rajuster, mais le décolleté était profond ; elle dut lâcher le torchon.
Le jeune homme n’arrivait pas à fixer le regard de Claire, qui s’en rendit compte ; la situation était inconvenante mais, bizarrement, cela ne l’affecta pas tant que cela. « Tu prends plaisir à ce qu’il te mate ; tu es vraiment la dernière des…. » C’était la première fois que Claire se trouvait dans une telle situation depuis son mariage. Elle sentit une sorte de tension palpable depuis l’épisode de la salle de bain. L’image de ce corps nu devant elle lui revint à l’esprit ; elle se força à calmer le trouble qui l’avait envahie, elle, une femme fidèle, heureuse et aimée. Elle ne devait pas laisser ses pensées vagabonder sur de telles images. En femme forte et pleine de volonté, elle dit:
D’un pas assuré, Romain, remplit les verres sous le regard scrutateur de Claire ; le jeune homme se servit un whisky, avec un goût certain car il choisit la marque préférée de Vincent. Avec une attention très gentleman, ce dernier donna son verre à Claire qui le remercia de son plus beau sourire. Le jeune homme se plaça juste en face d’elle, jetant des coups d’œil furtifs vers le bas de sa gorge. « Le spectacle lui plaît… » pensa-t-elle de suite. Aussitôt le trouble revint avec force la tourmenter ; elle prit une gorgée de crémant, non sans avoir trinqué.
Lorsqu’il reposa son verre, un craquement se fit entendre : un tissu se déchirait.
En effet, en tournant sur lui-même, Claire constata l’ampleur des dégâts : le tee-shirt était déchiré sur le milieu du dos. « C’était tout vu, ça. »
Au moment ou elle prononça cette phrase, Claire sut qu’elle avait dit une chose qu’il ne fallait pas. « Tu es conne, ma pauvre fille… Dis-lui de se désaper, tant que tu y es ! »
« Vas-y, enfonce-toi, ma fille, continue ! » Romain, d’un geste nonchalant, enleva le tee-shirt, ou plutôt le bout de tissu qui restait encore sur son dos, sous le regard appuyé de la jeune femme. « Après tout, pourquoi il n’y aurait que lui à mater ? » Le jeune homme reprit sa place, en bonne position pour reluquer de tout son saoul. Claire sentait la chaleur de l’alcool se répandre dans ses veines ; ils avalèrent leur verre de concert, tout en discutant de tout et de rien. Claire réclama une seconde tournée à son barman improvisé, qui se resservit également.
Claire enleva le torchon de sa cheville et regarda le résultat. Romain s’approcha.
« Bien sûr, bien sûr… » Claire n’était pas médecin, mais elle sentait que la glace n’était pas forcément indispensable. « Alors, pourquoi tu ne dis rien ? Tu le laisses te mater ouvertement ! » Elle avait chaud, elle sentait le trouble qui la gagnait de plus en plus, et ces deux verres de crémant n’y étaient pour rien. Le regard de ce jeune homme sur elle ne la mettait plus mal à l’aise ; elle se sentait séductrice, et cela ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Avec Vincent, ce n’était pas la même chose : elle voyait dans ses yeux l’amour qu’il lui vouait dans chaque regard, et pour elle c’était la même chose.
Romain revint avec la glace et la posa délicatement sur la cheville de Claire. Le regard qu’il lança sur ses seins lui fit l’effet d’une caresse ; elle sentit ses tétons se raidir. « Il va le voir ; c’est sûr, il va le voir. » Le jeune homme laissa sa main s’attarder sur sa cheville. « Est-ce voulu ? » Cela intensifia le trouble qui gagnait maintenant tout son ventre. Il but nonchalamment une gorgée de son whisky. Claire, en se baissant pour prendre son verre, remarqua l’entrejambe du jeune homme ; elle en fut abasourdie. « Il bande… Oh mon Dieu, il bande ! » L’image de se sexe découvert devant elle dans la salle de bain s’imposa à son esprit ; elle ne pouvait détacher son regard du survêtement maintenant distendu. Elle y jetait des coups d’œil à la dérobée tout en tentant de rester normale. Ce n’était plus simplement une bosse, à présent, mais une barre moulée dans un écrin de tissu. Claire sentait la situation lui échapper, mais elle était responsable de cette situation : il lui incombait de tout faire pour que cela en reste là. Romain se leva pour se placer devant la jambe de Claire et enleva le torchon des mains de cette dernière.
Romain se leva pour aller chercher le produit. Lorsqu’il revint, il s’assit sur le canapé et prit la jambe de Claire pour la poser sur ses genoux. Il mit une noisette de crème au creux de sa main et commença à masser doucement la cheville de la jeune femme. Claire ne disait plus un mot ; en soi, rien n’était répréhensible, si ce n’est que le trouble qui la taraudait depuis un moment s’accentuait à chaque passage de la main sur sa peau. De plus, une image la hantait : le barreau qui déformait le fin survêtement était à quelques centimètres de sa jambe. « Tu es folle… Tu penses à quoi ? Que dirait Vincent ? » Vincent, oui. Lui, que dirait-il ? Elle sait que son plus grand fantasme serait de lui faire l’amour avec un autre homme ; mais là, ce soir, il n’est pas là. Souvent, dans leurs jeux érotiques, ils jouaient des scénarios impliquant un autre homme ; ils utilisaient des jouets intimes, et cela décuplait son plaisir. Mais ce soir il n’était pas là. La main de Romain était douce et efficace ; la douleur n’était plus présente.
Était-ce son imagination, ou bien sa main remontait un peu plus sur sa jambe ? Il ne massait plus : il caressait la jambe. Reprenant sa position, la jambe de Claire se trouva en contact avec la bosse qui déformait de plus en plus l’habit minuscule. Ce contact fut très rapide, mais ce fut un électrochoc pour Claire. Elle se surprit à espérer un nouveau contact avec l’objet de ses fantasmes. « Je le veux, maintenant ; c’est sûr, je le veux. » S’enhardissant de plus en plus, Romain remonta sur la cuisse de Claire.
La main de Romain s’aventurait de plus en plus haut. Sa main gauche continuait de masser la cheville tandis que la droite remontait jusqu’aux genoux. Ce n’était pas une caresse, plutôt un effleurement. Le silence s’était installé dans le salon. C’était gênant, et en même temps délicieux. Dans le bas-ventre de la jeune femme, le trouble s’accentua un peu plus. Le côté interdit de ces frôlements intensifiait de façon importante la chaleur qui montait entre ses cuisses. « Mon Dieu, qu’est-ce que je suis en train de faire ? » La raison peut-elle dominer ces pulsions si animales, primitives ? « Je ne fais rien de répréhensible, après tout ; Vincent a déjà eu des attouchements plus inconvenants dans des soirées arrosées. » Mais Claire se mentait à elle-même : si Vincent avait eu des gestes déplacés vis-à-vis de connaissances féminines, le contexte n’était pas le même, et c’était involontaire.
« Vincent, viens vite, arrête-moi dans cette folie… » Le cheminement de pensée de la jeune femme était de plus en plus chaotique ; les trois verres de crémant n’y étaient pas étrangers. Claire regarda le visage du jeune homme ; celui-ci semblait concentré sur son massage, les deux mains travaillant de concert, même si les effleurements devenaient caresses sur le haut de son genou. Il ne la fixait plus du tout. Elle prit soin de lancer un regard vers la tige emprisonnée dans un carcan de tissu. Il semblait même que le sexe du jeune homme était prêt à jaillir hors du pantalon. Claire bougea légèrement la jambe, peut-être de façon consciente – ou bien inconsciente – ce qui eut pour effet de stopper le massage de Romain.
Le jeune homme replaça la jambe sur ses cuisses et prit l’initiative de passer sa main en dessous du bas du pantalon moulant de Claire. Du coup, la jeune femme ressentit un contact avec son mollet et les mains qui montaient et descendaient sur sa jambe.
« Vincent, si tu étais là, rien de ceci ne se passerait… » Un cap était franchi : ce n’était plus elle la responsable de la situation, mais son mari. Elle trouvait des excuses à la situation dans laquelle elle se trouvait. Car cette situation lui plaisait beaucoup, maintenant elle en était parfaitement consciente. Elle avait envie de lui, de son corps soudé au sien, de son sexe qui frottait contre le sien. Elle avait envie de l’avoir en elle, de jouir du moment présent. Son corps entier le réclamait, elle le sentait dans ses seins, son sexe était trempé, des frissons la parcouraient à chaque contact des mains de Romain.
Claire ferma les yeux et se laissa glisser dans ces pensées délirantes. Elle sentit un contact derrière son genou, un effleurement, une caresse circulaire. Les yeux toujours fermés, la main de Claire descendit le long de son corps jusqu’à quelques centimètres de la cuisse de Romain. La culpabilité retenait encore le geste qui la ferait irrémédiablement basculer dans la faute. La deuxième main de Romain qui s’occupait de la cheville vint se poser directement sur l’intérieur de la cuisse de Claire, presque au niveau du genou. La peau très sensible à cet endroit-là de son anatomie fit tomber la dernière barrière consciente de la jeune femme.
La main de cette dernière vint se poser sur le haut de la cuisse de Romain pour entamer une lente caresse à travers le tissu. Il n’y eut pas de sursaut du jeune homme, mais dans ses yeux Claire pouvait lire une certaine satisfaction : Romain savait que la partie était gagnée, et Claire se savait perdue. Du coup, la danse des mains sur les cuisses de Claire s’intensifia et remonta beaucoup plus haut, à la limite de l’endroit interdit. Quant à Claire, son esprit embrumé par les ailes du désir, elle posa sa main douce et fragile sur la tige moulée par le survêtement. Elle caressa tendrement ce pieu compressé, comme pour en évaluer la taille réelle. La magie continuait, mais elle voulait plus. Même si les mains du jeune homme se rapprochaient du fruit défendu, elles ne le touchaient pas. Un léger mouvement du bassin lui fit comprendre qu’elle était prête, qu’elle se donnait. Il posa alors sa main sur le fragile tissu qui recouvrait son string et son sexe complètement trempé.
Ce fut un choc pour Claire ; des ondes de plaisir remontaient le long de sa colonne vertébrale. Elle respira plus fort et resserra sa prise sur le mandrin qu’elle tenait dans sa main. Romain se leva légèrement et posa doucement la jambe de Claire sur le canapé. Il approcha son visage du cou de la jeune femme et y déposa un premier baiser. La douceur de ces lèvres sur sa gorge, le parfum du jeune homme la chavirèrent complètement. Les mains de Claire se posèrent sur les épaules de Romain et descendirent sur les bras dans un mouvement sensuel. Le garçon se positionna à côté d’elle, et en continuant de l’embrasser dans le cou posa sa main sur son ventre, sous son pull. Claire quant à elle avait repris l’exploration du bas-ventre du jeune homme, essayant de libérer le sexe de Romain de sa prison. Elle réussit sans peine à dégager le membre du pantalon et le prit en main doucement.
Elle ne le voyait pas, ses yeux était clos ; mais elle éprouvait le diamètre important de ce cylindre de chair brûlant et dur comme du bois. Une main vint se poser sur le sein gauche de la jeune femme. Tout doucement, les doigts entamèrent un ballet de virtuose autour de son téton érigé. Claire appréciait la délicatesse de Romain ; tout dans son approche n’était que volupté, douceur, et avant son mari, peu d’hommes avaient eu cette attention envers elle.
« Hum, c’est bon… » De son côté, Claire imprimait un va-et-vient très lent sur la verge tendue du jeune homme ; elle descendait ses doigt le long de la hampe en tirant la peau, décalottant le gland au maximum, mais toujours sans aller trop loin. Romain gémit de plaisir. Le jeune homme glissa une autre main sur le sexe de la jeune femme par-dessus le tissu et imprima un frottement léger provoquant une ondulation du bassin de Claire, qui attendait cette caresse.
Claire prit les choses en main et, soulevant son bassin, elle enleva son pantalon d’un geste très érotique. Ses jambes nues et son string apparurent à Romain pour la première fois. Elle enleva également son pull devenu une gêne importante au vu de la chaleur que ressentait la jeune femme. La scène semblait complètement irréelle pour Claire ; jamais elle n’aurait songé se trouver dans une telle situation, et pourtant elle n’avait jamais été aussi excitée de toute sa vie. Un bref instant, la culpabilité s’insinua dans son esprit, mais très vite balayée par le contact de la main de Romain se glissant sous l’élastique de son string. Dans le même temps, la bouche de Romain vint se coller sur son sein droit. Sa langue s’enroulait autour du téton tandis que sa main passait sur les poils de son mont de Vénus. Les doigts progressaient et s’approchaient du sacro-saint de la femme, et lorsque l’un d’eux vint effleurer le haut du vagin de Claire, elle ne put retenir un soupir d’aise. Le doigt du jeune virtuose s’insinua entre les lèvres intimes, tout doucement, puis remonta taquiner son petit bouton. « Il est doué… Je fonds comme une étudiante ! »
Sa propre main serrait de plus en plus ce sexe brûlant, énorme, qui palpitait ; c’était presque une vibration au creux de sa main. La tension était à son comble. La langue du jeune homme amorça une descente sur son ventre tandis que ses doigts fouillaient son intimité, lui arrachant des râles de plaisir. Sa bouche descendait toujours plus, Claire ondulait de plus en plus. Des deux mains, le jeune homme fit glisser le string de Claire le long de ses cuisses puis, après lui avoir délicatement entrouvert les jambes, il posa sa bouche sur l’abricot suintant de la dame. « Il me fait jouir, le salaud… » La langue s’insinuait dans le sexe trempée de la belle, puis remontait pour agacer le petit bouton. L’excitation cumulée à ce traitement divin firent chavirer Claire qui, tenant la tête du jeune homme, gémissait maintenant beaucoup plus fort, son bassin allant à la rencontre de la bouche. Puis les muscles de Claire se crispèrent, sa respiration s’accéléra d’un coup, et le plaisir la submergea. L’intensité de l’orgasme fut phénoménale ; les muscles se libérèrent d’un seul coup. Elle put repousser le jeune homme jusqu’à ce qu’il se retrouve allongé sur le dos.
Claire caressa le torse de ce jeune étudiant et redescendit vers l’entrejambe. Le toucher était une chose, mais le voir se dresser fièrement devant elle fut un choc. Dire que la nature l’avait bien pourvu serait un euphémisme ! « J’aimerais l’avoir au fond de moi… » Elle attrapa le gourdin délicatement, approcha sa bouche, donna un coup de langue sur le bout du gland, puis le prit carrément en bouche. Claire adorait les préliminaires dans l’acte sexuel, elle prenait un plaisir immense à sentir le plaisir qu’elle donnait avec sa langue, la palpitation de ce membre de chair dans sa bouche était toujours une source de grande excitation pour elle. Le diamètre et la longueur de l’engin rendaient l’exercice encore plus stimulant. Les mains de Romain ne restaient pas inactives ; elles reprirent rapidement le travail de stimulation sur les chairs intimes de la jeune femme. Claire s’activait comme une furie sur ce pieu dressé devant elle ; une sorte de folie s’empara d’elle lorsque Romain changea de position pour venir recoller sa bouche à son sexe détrempé. La jouissance revint très rapidement, et les grognements qui provenaient du jeune homme décuplaient son plaisir. « Il me le faut, il me le faut maintenant ! »
Sans un mot, Claire se dégagea et se positionna à quatre pattes sur le canapé. « Comme un animal. Je veux être prise comme un animal ! » Une main vint se poser sur ses fesses, puis elle sentit contre ses lèvres intimes une pression brûlante. Ses chairs s’ouvrirent sans peine lorsque le jeune homme entama une poussée lente pour faire pénétrer son énorme sexe en elle. Il progressait tout doucement, prenant son temps pour que le vagin de la femme se fasse au diamètre du pénis. Claire criait maintenant, elle ne pouvait plus se contenir, le plaisir était d’une intensité rare. Le mouvement devint plus rapide, elle se sentait remplie.
Pendant de longues minutes son corps ne lui appartint plus, et lorsque l’orgasme la submergea, elle crut sombrer dans l’inconscience. Puis, derrière elle, la voix du jeune homme se fit entendre :
Claire sentit le sexe de Romain se contracter à l’intérieur d’elle. Elle sentit des vagues brûlantes la submerger pendant que le jeune homme avait son orgasme. Ils s’effondrèrent tous les deux, pantelants, tentant de retrouver une respiration régulière, lui toujours à l’intérieur d’elle. Les yeux dans le vague, son regard dériva vers la fenêtre de la salle à manger qui donnait sur le jardin. Un point rougeoyant de cigarette s’alluma dans le noir de la nuit. Une étreinte glacée serra son cœur…
Un bruit d’eau et une sensation de froid sortirent Claire de sa torpeur. L’inconfort de sa baignoire la réveilla complètement. « Un rêve… ce n’était qu’un rêve. Dommage… »