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Temps de lecture estimé : 18 mn
02/05/15
Résumé:  Après le bac, Amélie fête son anniversaire et alors...
Critères:  ff fhhh jeunes jardin amour exhib noculotte intermast fellation cunnilingu yeuxbandés humour
Auteur : Naipas  (Amélie, jeune noble très portée sur le sexe, raconte.)            Envoi mini-message

Série : Je m'appelle Amélie

Chapitre 01
Je m'appelle Amélie

Mes très chers amis… et amies,


Ne croyez pas que je sois plus prude ou plus coquine qu’une autre mais ce n’est pas ma faute si les hommes que je croise se retournent sur moi. Ce n’est pas ma faute si la nature, par ailleurs avare de ses dons, m’a accordé la faveur d’être ce qu’on appelle une belle fille. Je suis plutôt bien faite et j’ai, comme on dit parfois dans mon milieu aristocrate, de la présence et de la conversation.


Je suis assez grande, d’environ cinq pieds quatre pouces, ce qui me met un peu au-dessus de la moyenne des femmes. J’ai les cheveux châtain clair qui me tombent sur les épaules et les yeux bruns que certains prétendent aguichants. Je reconnais que j’aime attirer le regard des hommes qui me plaisent. Je connais, pour les avoir parcourus de mes doigts curieux, tous les coins et recoins de mon corps, même les plus intimes, jusqu’à ce petit bouton de rose qui gonfle quand on le titille. Je sais ce qu’il me faut pour connaître l’extase de l’amour. Des caresses sur les seins et sur la chatte, un bon vit solide et courageux qui me fera jouir plusieurs fois. Peu importe qu’il soit long, court, mince ou épais, du moment qu’il soit résistant à l’effort.


Mes seins, haut placés, bien fermes, aux tétons ronds et durs comme des cerises, plantés sur des aréoles rose foncé, n’ont pas besoin de soutien, malgré ma trentaine bien avancée. D’ailleurs je n’en porte que lorsque je fais du sport – du croquet ou de la paume – pour éviter l’affaissement des muscles. Quand je sors en ville par beau temps, je laisse mes seins libres. J’aime les faire danser au rythme de mes pas et je guette alors le regard des hommes qui semblent apprécier les mouvements de ma poitrine. En outre, mes seins sont très sensibles et le moindre attouchement les fait frémir d’aise, me donnant des frissons à travers tout le corps, jusqu’à ma fente qui se mouille de ma liqueur. D’autant plus que mes tétins sont toujours érigés et pointent gaillardement à travers le linon de mon corsage – pas si sage que cela, mon corps (excusez ce pâle calembour) – pour faire comprendre qu’ils sont libres de toute contrainte vestimentaire.


Sauf par très grand froid, je ne porte non plus presque jamais de culotte, même fendue et ourlée de dentelles, car j’aime me sentir libre sous mes longs vêtements qui sont censés protéger ma vertu. Et puis, c’est tellement plus pratique quand je vais au cinématographe et qu’un monsieur galant décide de me faire un brin de causette à l’entracte. S’il me plaît, je l’autorise à découvrir lentement ma face cachée pendant la séance. Comme je me dandine en marchant dans la rue, les passants se rendent vite compte que j’ai les fesses nues sous ma robe ou ma jupe. On ne voit pas de couture et, au moindre coup de vent, sur le terrain de sport, ma jupette peut se soulever et découvrir toute ma féminité.


Non, je ne suis pas plus coquine qu’une autre, même s’il m’arrive de jeter, sans avoir l’air de le faire exprès, un œil gourmand sur une braguette bien fournie. C’est tout naturel chez moi et tant pis pour les mémères hargneuses qui n’ont jamais connu de leur vie le coup de fusil qui fait grimper au mur. C’est vrai que dans mon milieu très collet-monté, une fille comme moi détonne un peu trop pour garder intact l’honneur de la famille. Peu me chaut, comme disait mon aïeul le colonel de cavalerie Adelbert de la Trique-mouille, un chaud lapin s’il en fut et qui honora plus d’une pucelle pour le plus grand bien de la région. Nombreux d’ailleurs sont les petits rejetons semés par cet ancien militaire aussi prompt aux combats de lit qu’à ceux des tranchées. Vous allez vous rendre compte que je n’ai rien à lui envier, même si ma mère qui l’a toujours renié en public, en rêvait souvent et regrettait sans doute de ne pas lui ressembler. C’est peut-être pour cela que je reste en secret sa préférée et qu’elle me pardonne mes fredaines.


Trêve de plaisanterie, passons à des choses sérieuses. Excusez-moi, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Amélie de la Baysière de la Founette. Mon père est un haut fonctionnaire au Ministère des Affaires étrangères, ce qui l’oblige à de fréquents voyages à l’étranger. Ce qu’il y fait ne m’intéresse pas mais, comme je le connais, il n’est pas l’homme à cracher sur une chatte. Un de la Baysière de la Founette met son point d’honneur à honorer d’abord sa femme, rien que sa femme, et puis après… on verra bien. Je ne puis en dire autant de ma génitrice, née de la Frimouille, que j’ai surprise plusieurs fois à gémir de plaisir en se faisant enfiler la moule par notre voisin Agénor le Gros de la Trique, particulièrement bien armé du côté de sa virilité.



Comme vous le constatez, mes conversations avec ma mère ont parfois des parfums de foutre et de chattes. D’ailleurs, c’est elle en partie qui m’a éduquée, surtout quand je lui ai narré avec force détails ce que j’avais bien innocemment découvert un après-midi dans la petite maisonnette qui servait autrefois de logement au concierge. Elle n’était plus habitée mais on continuait à l’entretenir pour servir de maison de jeux pour les enfants.


À dix-neuf ans, je venais de terminer mes études. Je précise que celles-ci ne consistaient pas à accumuler des connaissances. La mentalité de mon époque ne laissait aux femmes de mon rang que tout juste ce qu’il fallait d’instruction pour ne pas paraître idiote. À côté de la formation pour tenir convenablement une maison, on apprenait aussi les bonnes manières, le sens de la réception, et il était de bon ton de savoir jouer du piano ou, pour les plus raffinées, du clavecin ou de l’épinette. Vous avez compris que j’étais loin de m’intéresser à toutes ces balivernes et niaiseries. La complicité avec Émeline me poussa à lire les auteurs interdits dans les écoles de nonnes. Elle me prêta les œuvres du marquis de Sade dont je me fis un délice. Je dévorai les contes de la Fontaine, les œuvres de Villon, de Louise Labé, la belle Ferronnière, de Brantôme ou de Mathurin Régnier. Je devins ainsi une spécialiste de ces chefs-d’œuvre de l’érotisme littéraire. Certes, je savais aussi qui était Lavoisier, Galilée et Copernic, Corneille, Racine et Victor Hugo mais j’avais une prédilection pour l’anatomie qui me permettait d’expérimenter de sensu tout ce qui tournait autour du sexe. Évidemment, je faisais tout cela avec beaucoup de discrétion, ne laissant jamais paraître.


Monsieur le Directeur du Ministère des Affaires étrangères, mon père, eut l’idée géniale d’organiser une réception pour mes dix-huit ans. Bien lui en prit. Il me donna l’occasion de mettre en pratique les moyens dont la nature m’avait dotée.


Il avait invité tout le gratin parisien et bien sûr, un certain nombre de jeunes gens susceptibles d’entrer dans la famille en m’épousant. Je n’étais pas disposée à me mettre la corde au cou mais tant qu’à faire, je me dis qu’il n’était point permis de laisser se perdre l’occasion de tester les capacités de mes prétendants. Ces nobliaux et petits bourgeois roturiers me tournaient autour comme des mouches autour d’un pot de miel, ce qui eut le don de m’exaspérer.


Ma mère, en hôtesse qui savait y faire, tourbillonnait comme une grande duchesse dans un bal de la cour d’Autriche. Elle souriait à tout ce qui ressemblait à un mâle, cherchant le moment de s’éclipser avec l’un d’eux pour mesurer la longueur de son outil. Mon père pérorait avec des ambassadeurs, des attachés étrangers dont les femmes minaudaient et caquetaient comme des poulets dans une basse-cour. Comme vous devez l’avoir compris, ma tenue était appropriée à mon état d’esprit. J’avais décidé de frapper un grand coup et j’apparus à la fête vêtue d’une longue robe de mousseline rose fermée par un cordonnet de soie, découvrant les épaules et sous laquelle j’étais entièrement nue, sauf une paire de bas blancs qui montaient jusqu’à ma fourche et dont les jarretières ornées de petites perles caressaient délicatement ma toison bien touffue.


Ma mère disparue, je fis un signe à mon amie Émeline que j’avais bien sûr invitée. Elle comprit tout de suite et me confia à l’oreille :



Je lançai alors quelques œillades et m’esquivai pendant que mon amie entraînait ainsi six jeunes gaillards bien choisis en fonction de l’apparence bosselée de leur haut-de-chausses. Elle les réunit dans un endroit secret au fond du parc, tout près de la maisonnette du concierge. Je savais l’endroit propice aux ébats de toutes sortes. Il y avait une tonnelle presque entièrement cachée par une haute haie très épaisse. Un banc de bois et une sorte de balancelle à deux places en formaient le mobilier, suffisant pour y faire des galipettes. Je m’installai sur la balancelle et Émeline disposa en rond les garçons qu’avant de les amener, elle avait obligés de se bander les yeux le mieux possible, de se lier les mains derrière le dos en leur interdisant de réagir de quelque manière que ce fût. Je veillai moi-même par gestes à la bonne marche de l’opération car je voulais être certaine qu’aucun ne trichât, ne se détachât et regardât par le dessous.


J’invitai du geste Émeline à s’installer à mes côtés et lui demandai de rester coite. Nous gardâmes le silence pendant un long moment. Je ménageai aux jeunes mâles une surprise de taille. Lorsqu’ils furent ainsi tous bien aveuglés et bien attachés, je les disposai en rond en laissant entre eux au moins deux coudées de façon à ce qu’ils ne se touchassent point. Alors, m’arrêtant devant chacun, je défis lentement les boutons de leur pantalon et sortis leur outil encore trop flasque pour être d’une quelconque utilité.


Je me reculai pour mieux estimer et me rapprochant des candidats, je me penchai pour saisir l’un après l’autre entre mes lèvres les manches ainsi exposés à mes regards intéressés. Je les engloutis en prenant soin de bien passer ma langue sur l’ouverture tandis que ma main, que je voulais experte, soupesait les olives pour en estimer la grosseur et la dureté. Vous ne doutez pas que l’effet fût immédiat, du moins chez deux ou trois. Les mandrins devinrent comme des barreaux de fer, s’allongeant d’au moins du double de la longueur initiale. Le réflexe fut plus lent chez les autres et même, à ma grande surprise, l’un n’eut aucune réaction. Je l’éliminai illico, l’invitant par un geste sur le bras à regagner les festivités de la maison tout en lui interdisant de se retourner. Je tentai alors de donner plus de vigueur à ceux qui avaient un peu traîné. Peine perdue, ils ne purent répondre à mes souhaits et regagnèrent eux aussi la maison.


Je m’occupai des trois plus courageux. D’abord, je repris mes mesures, soupesant des doigts et de la bouche la volonté qu’ils avaient de faire bonne figure. Je ne fus pas déçue car les trois rescapés se faisaient un point d’honneur à garder leur mandrin aussi droit et raide qu’une saillie. Je me mis à hésiter quant au traitement à donner à chacun. Je les fis se rapprocher jusqu’à ce que je pusse en tenir deux en main et plonger le troisième profondément dans ma bouche. Je massai lentement les deux premiers en prenant bien soin de découvrir le plus possible le gland déjà tuméfié tandis que je donnais au dernier de longues poussées de manière à faire entrer tout le manche dans ma bouche. Je sentais leur engin vibrer sous mes doigts et sur mes lèvres et je perçus le moment où je devrais m’arrêter pour éviter d’être aspergée de leur liqueur. Je les abandonnai donc avant les cataractes. Émeline regardait en souriant, les yeux brillants. Je vis sa main se poser sur sa fourche et, à travers le tissu léger de sa robe, se mettre à caresser sa fente que j’imaginai déjà humide de sa liqueur.


Profitant de mon avantage, je mesurai encore chacun d’eux et fus étonnée de constater qu’ils avaient tous trois la même longueur soit près de sept pouces, ce qui me parut énorme pour des jeunes de cet âge. Était-ce de la naïveté ou de la méconnaissance de la nature de l’homme ? L’expérience m’a prouvé que cette longueur n’était pas exceptionnelle. J’en rencontrai un de passé neuf pouces. Une vraie merveille de la nature. Je repris mes attouchements et mes baisers sur leur membre dressé jusqu’au moment où, ne pouvant plus résister, l’un me lança sa liqueur sur les mains. Il fut bientôt suivi d’un deuxième. Aussitôt, leur mandrin se racornit pour reprendre sa forme primitive. Quant au troisième, je fus ravie de sa résistance et de sa constance. Je lui offris alors mes mains et mes lèvres. Je l’enfournai le plus loin que je pouvais, risquant de m’étouffer. Soudain, ce fut un feu d’artifice : il projeta dans ma bouche tout son liquide onctueux que j’avalai avec délices tandis que mes doigts achevaient de lui presser et le manche et les olives pour en extraire toute la substance.


Pendant ce temps, Émeline, très intéressée, avait troussé sa robe jusqu’au nombril et, devant moi donnait aux trois aveugles une belle leçon de plaisir personnel. Ses doigts ouvraient sa fente tandis que l’autre main frottait son bouton. Elle se fit ainsi jouir en prenant soin de bien se faire entendre. Puis, l’opération terminée, je m’esquivai sans bruit, prenant mon amie par la taille et lui donnant un baiser sur la bouche.



Ce disant, elle m’entraîna vers un hallier touffu et, bien à l’abri des regards indiscrets, elle entreprit de me caresser les seins. Elle dénoua le cordon qui retenait les revers du col de ma robe et lentement, elle saisit mes pointes entre ses doigts habiles. L’effet fut immédiat. Je sentis une chaleur envahir mon sadinet qui commença à suinter de ma liqueur. Je lui pris la tête entre les mains et posai sa bouche sur mes mamelons durcis. Elle me téta si bien que la chaleur s’empara brutalement de tout mon corps. Émeline le sentit et fourragea sous ma robe pour y découvrir ma rose déjà éclose et couverte de rosée. Ses doigts jouèrent avec mon petit bouton gonflé et je me mis à trembler sous la caresse de plus en plus appuyée.


Je m’étendis sur la mousse qui formait une sorte de coussin et je laissai mon amie goûter à ma liqueur intime qui s’écoulait lentement de ma fente qu’elle écartait de ses doigts. Je ne restai pas passive et je glissai ma main sous son jupon pour y découvrir aussi ses trésors intimes. J’imitai les gestes d’Émeline qui écarta largement ses cuisses pour que je pusse poser mes lèvres sur sa fleur parfaitement éclose et, elle aussi, laissant couler son miel que je bus avec avidité. Nos soupirs devinrent rapidement des râles d’amour et sans prévenir, le plaisir déferla sur nous comme la tempête. Haletantes, nous restâmes un moment enlacées, les lèvres posées sur nos fentes qui continuaient de couler.


Mais il fallait bien regagner la fête et repérer les effets que mes manœuvres avaient eus sur les visages des garçons qui avaient eu la chance – je me vante un peu – de goûter à mes baisers appuyés. Bras dessus, bras dessous, nous revînmes sur la terrasse où les invités, de plus en plus gais, devisaient avec force gestes. Je remarquai immédiatement un petit groupe de jeunes gens, excités et lancés dans une conversation, ma foi fort enflammée. Trois d’entre eux avaient profité de mes bontés. Émeline me cogna le coude et me fit une réflexion salace.



Je partis d’un grand éclat de rire qui arrêta tout net les conversations et attira les regards mi-enjoués, mi-gênés des jeunes garçons.



Nous nous approchâmes, toujours en nous tenant par la taille. Mais je fus un peu déçue de l’attitude de ces messieurs pourtant si prêts à se vanter de leurs exploits.



Je ponctuai ma remarque d’un grand sourire, comme s’il ne s’était rien passé entre eux et moi. Émeline se tourna pour éviter de les regarder, car elle aussi n’attendait que le moment où ils allaient dévoiler leur secret. Je l’entendis pouffer mais bientôt elle redevint sereine. Les garçons rougirent et pudiquement baissèrent les yeux. Peut-être avaient-ils honte d’avoir subi de ma part des outrages auxquels ils ne s’attendaient pas. D’habitude ce sont les femmes qui doivent supporter les allusions coquines et les velléités de séduction des mâles. Je ne voulus point me résoudre à faire seule la conversation.



Je tentai une dernière fois d’attirer leur attention. Je vous ai dit que j’étais nue sous ma robe. Prétextant un lacet à resserrer à ma chaussure, je m’accroupis, troussant ma robe jusqu’aux genoux de façon à ce que les regards puissent se fixer sur ma fourche. Ne voulant pas être en reste, Émeline fit comme moi. Elle non plus n’avait pas remis sa culotte après nos ébats dans le parc. Imaginez donc deux jeunes pucelles offrant aux regards de galants peu audacieux la vue de leur foufounette encore humide du plaisir qu’elle avait connu un peu plus tôt. Ces messieurs restèrent cois, aussi immobiles que des cruches. C’était à désespérer de la nature masculine. Pourtant en levant les yeux, j’avais remarqué que, sans crier gare, des bosses apparaissaient dans les hauts de chausse des garçons. Je regardai mon amie et, à la façon dont elle piquait son regard, je vis qu’elle avait compris. Levant les yeux, je constatai que les garçons ne cessaient de rougir. Nous nous relevâmes et lissèrent nos bas de robe. Nous fîmes mine de partir.



Celui qui nous avait adressé la parole nous regarda de ses yeux brillants et se mit à rougir légèrement.



Et il se mit à raconter ce qui lui était arrivé. Avec force détails, il expliqua qu’une jeune fille inconnue les avait emmenés, ses amis et lui, dans un taillis. Là, les yeux bandés et condamnés au mutisme absolu, ils avaient dû montrer leur engin et qu’une bouche et des mains expertes les avaient branlés jusqu’à ce que leur braquemart se vidât de sa liqueur. Il ajouta qu’il soupçonnait bien la fille de la maison mais qu’il n’avait pu l’entrevoir parce qu’il avait les yeux bandés et qu’il n’avait pas pu se mouvoir avec ses mains liées derrière le dos. De plus la « suceuse » n’avait pas prononcé une parole.



Émeline faisait des efforts pour ne pas éclater de rire. Elle me serrait le bras à m’en faire mal, tandis que j’aurais voulu en savoir plus et questionner les jeunes gens sur leurs sensations après le jeu auquel ils avaient innocemment participé. Je regardai donc les autres qui n’avaient rien dit. Ils étaient sans doute impatients d’entendre des choses intéressantes et en même temps indécis quant à leur attitude. Devaient-ils rire avec moi ou nous poser des questions indiscrètes ? Je les soupçonnai d’être jaloux de leurs compagnons de fête et d’avoir envie de connaître le même sort.



J’en pris deux par le bras tandis qu’Émeline en faisait autant avec deux autres. Je m’étais arrangée pour me trouver le plus près possible de celui dont j’avais goûté la liqueur. Émeline s’empara du bras d’un des deux « branlés » et je me collai contre l’autre. Non contente de leurs bras, je les pris par la taille et pris soin de les serrer contre moi pour qu’ils puissent deviner la fermeté de mes seins à travers ma robe légère. Je regardai Émeline de biais et constatai avec satisfaction qu’elle avait pris la même pose.


Quelle agréable promenade, loin des cancans et ragots des femmes souvent frustrées dans leurs désirs. Le trajet me parut court tant les réflexions des garçons nous donnaient de joie. Nous nous surprîmes à éclater de rire, ce qui nous mit d’excellente humeur. Arrivés à l’endroit choisi, Émeline et moi nous troussâmes notre robe, nous installâmes sur la balancelle et fîmes asseoir nos invités en face de nous. Très innocemment, les yeux mi-clos, nous nous balancions de manière à ce que notre vêtement se soulevât à chaque mouvement et qu’il découvrît nos jambes jusqu’à la fourche. Nous donnions ainsi le spectacle de nos deux ventres nus et de la toison qui en couvrait le dessous.


Ah ! il fallait voir le regard fripon de ces jeunes gens. Leurs yeux tournaient comme des boules de billard et jetaient des étincelles de désir. Émeline posa sa main sur ma cuisse découverte et remontant jusqu’au sommet se mit à flatter mon pubis sous le regard effaré des garçons qui rougirent jusqu’à la racine de leurs cheveux. Sans en avoir l’air, nous venions de poser les jalons d’une soirée pleine de sensations nouvelles. Fatiguées de notre petit jeu de séduction, nous emmenâmes nos soupirants prendre une collation dans la roseraie. Nous y retrouvâmes tous les autres qui entouraient mes parents, ma mère étant particulièrement intéressée par un jeune moustachu qui la tenait par la taille.


Mon père, à cent lieues de là, expliquait l’évolution du Guatemala à une jeune dame plus intéressée par les yeux pers de mon paternel et par la bosse qui gonflait son pantalon que par la théorie politique qu’il lui débitait avec force détails. Quant à moi, un peu lasse après les caresses d’Émeline, je m’installai au piano du salon pour me reposer avec Mozart. Je revoyais en pensée le membre rubicond du garçon que j’avais secoué et me surpris à rêver de me faire enfiler par lui. Sa taille m’impressionnait et je me demandais si mon pertuis serait assez large et assez long pour l’enfouir tout entier. L’année suivante, je l’épousai.


Ce fut une très belle fête. Amaury, heureux d’avoir été choisi parmi une pléiade de prétendants auxquels, en compagnie d’Émeline, j’avais fait passer le test que vous savez, ne connut jamais la raison exacte de mon choix. Peut-être en eut-il été flatté davantage. Je lui laissai croire que ses yeux m’avaient séduite autant que son compte en banque. Il provenait d’une famille d’industriels qui vendait des tissus de soie à travers le monde.


J’avoue qu’il avait pour moi plus que de la vénération. Il me passait mes caprices les plus fous. Il accepta de m’offrir une parure de nuit en soie blanche de Chine, si fine que la couleur de mes mamelons bruns et de ma toison paraissait à travers le tissu. Chaque fois que j’avais envie de son outil, ce qui, au début de notre hymen, arrivait très souvent, je fermais soigneusement les portes, me cachais derrière les tentures du salon et apparaissais brusquement devant lui vêtue de ce vêtement que ma chaste et prude grand-mère eût certainement désapprouvé. Je me lançais alors dans une danse on ne peut plus lascive, voilant et dévoilant tour à tour mes cuisses, mon ventre, mes seins dont je saisissais les pointes pour les faire durcir, ma fente dans laquelle j’introduisais furtivement un doigt que je suçais après le lui avoir mis sous le nez.


Pauvre garçon que j’excitais de mon mieux. Je n’avais bien sûr point à m’en repentir et lorsqu’il était bien à point, je m’approchais, lui déboutonnais son haut de chausse, saisissais son membre gonflé, le suçais jusqu’au bord du plaisir. Alors, je lui présentais ma croupe et d’un coup de rein, il m’enfilait. Ah ! Comme il m’emplissait bien ! Comme son mandrin long, épais et dur me faisait chanter de plaisir jusqu’au moment où tous deux nous grimpions dans les étoiles. Cher Amaury, que de bons moments d’amour nous avons vécus ! Que de fois ton gros membre m’a empli le pertuis toujours prêt à l’accueillir. J’ai cru longtemps que je ne pourrais te remplacer. Pourquoi es-tu mort si tôt ? Pourquoi a-t-il fallu que tu fusses tué pendant cette folle guerre contre ces affreux Prussiens ? Je devins veuve à 25 ans. Et comme la « Jeune veuve » de La Fontaine, je mis un certain temps avant de me rendre compte que le chagrin ne ferait pas revenir celui que j’avais choisi, non seulement pour son mandrin, source de plaisir, mais pour ses qualités de cœur.