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n° 16879Fiche technique22545 caractères22545
Temps de lecture estimé : 13 mn
25/06/15
Résumé:  L'arrivée d'un nouveau comptable angoisse Anne. Elle craint de devoir affronter l'enfer des chiffres. Son physique avantageux ne pourra plus l'aider...
Critères:  ffh couple couplus collègues pénétratio -couple+f
Auteur : Tsylphe            Envoi mini-message

Série : Les subtilités de la comptabilité

Chapitre 01
Anne s'étonne

Ce matin, Anne est angoissée à l’idée de la surprise qui l’attend. Elle va rencontrer le nouveau comptable de son service. On ne lui a pas demandé son avis : c’était lui qui devait avoir le poste. Elle ne connait de lui que son CV, conforme aux besoins. Se faire imposer par sa hiérarchie une personne, dans un domaine où elle ne se sent pas toujours à l’aise, l’a mise dans tous ses états.


Professionnelle, elle met de côté ses émotions en franchissant la porte d’entrée du bâtiment. Petits talons, jupe blanche aux genoux et tee-shirt bleu profond à l’encolure élargie, elle entre dans son service un peu en avance et salue un à un ceux qui sont déjà arrivés. Elle s’installe et fait défiler la longue liste des nouveaux mails. Elle n’a pas l’intention de les lire, mais elle prend ses repères, jusqu’au café qu’elle boit comme chaque jour dans la petite cuisine en regardant par la fenêtre. Une voix d’homme inconnue se fait entendre à la porte des bureaux. D’un pas décidé, elle va l’accueillir :



Prenant les choses en mains, elle lui fait faire le tour et le présente à chaque membre du service. Posé, il la suit, salue chaleureusement. Elle l’emmène enfin à son bureau, attenant au sien, et lui propose d’installer ses affaires puis de la rejoindre.


Elle a à peine le temps de se poser devant son écran qu’il frappe à sa porte. Assis face à face, une discussion s’ensuit sur les différents points de la comptabilité du service. Patrice prend des notes. Très à l’écoute, il cherche à avoir un panorama complet, à comprendre les priorités, les points faibles. Quand leur rendez-vous s’achève, trois heures après, Anne n’en revient pas d’avoir parlé pendant aussi longtemps de comptabilité. Surtout, elle est rassurée par la confiance que dégage Patrice et par sa bienveillance.


C’est l’esprit léger qu’elle part déjeuner, dans une petite brasserie où elle a ses habitudes et presque sa place réservée. Par la fenêtre elle peut, sans être vue, regarder les allées et venues des gens sur la place inondée de soleil. Sa salade finie, ses yeux vaquent dehors. La veste sur l’épaule, elle voit passer Patrice. Elle prend le temps de le détailler : pas très grand, la poitrine large et les épaules carrées, la démarche souple, des mains larges, les cheveux courts et blonds, la mâchoire carrée, un nez trapu, des lèvres épaisses. De sa place, elle ne voit pas ses yeux, mais elle a vu ce matin qu’ils sont bleus. De loin, on pourrait se dire qu’il fait un peu brute, mais elle a pu juger ce matin qu’il avait l’air gentil.


L’épreuve de ce matin qui la hantait depuis des jours s’étant bien passée, elle sent son corps se relâcher, de même que son esprit. Mangeant avec une infinie lenteur son dessert, elle laisse son esprit divaguer. Elle voit les yeux de Patrice sur elle, ses lèvres qui lui parlent et dont elle ne s’intéresse qu’aux mouvements. Ses mains puissantes se rapprochent d’elle, ainsi que son visage. Elle ne peut pas reculer, ce qui lui donne un prétexte pour ne pas fuir. Une main se pose sur son genou. Elle ouvre les yeux. Il n’y a aucune main sur son genou ; elle est seule à sa table. Il ne s’est rien passé que de la rêverie ainsi – s’en rend-elle compte – qu’une excitation qui a mouillé son string.


Il est l’heure d’y retourner. Elle se plonge tout l’après-midi dans ses dossiers, expédiant les mails plus vite qu’ils n’arrivent, répondant au téléphone avec le minimum de politesse requise et la plus grande efficacité. Ce lundi, elle n’a pas à s’occuper des enfants le soir, et elle sait combien l’avance prise aujourd’hui est précieuse pour tenir la semaine.


En fin d’après-midi, ses collègues s’en vont un à un ; elle répond gentiment, mais automatiquement, à chaque au-revoir, continuant sur sa lancée. Alors qu’elle pense tout le monde parti, Patrice se présente dans l’embrasure de la porte et dit :



Anne prend peur ; qu’a-t-il pu découvrir cet après-midi dans la comptabilité ? Elle se dit qu’au lieu de fantasmer ce midi, elle aurait dû préparer ses arrières, lui donner des tâches et ne pas lui proposer de prendre connaissance des dossiers. Patrice ne s’assied pas et reste debout devant son bureau. Elle sourit pour la façade, mais tremble intérieurement en demandant :



L’inquiétude grandit.



Anne reste muette. Elle s’inquiétait pour sa compta. Voilà qu’elle apprend qu’elle a été l’objet d’une description de Patrice à sa femme, et qu’elle doit rencontrer celle-ci pour la paix dans un couple !



L’idée de rencontrer une femme jalouse ne la réjouit guère. Soulagée de ne plus se soucier de comptabilité, et sa gentillesse naturelle reprenant le dessus, elle accepte. Ils descendent ensemble et sortent du bâtiment. Personne ne les attend !



Un son de SMS fait sortir son téléphone à Patrice :



C’est à deux pas, mais Anne aurait préféré une rencontre dans la rue. Elle avance d’un pas peu assuré. Traversant la terrasse presque déserte, Patrice entre en premier et se dirige vers le fond de la salle. Une femme brune, cheveux longs, souriante, la dévisage de la tête aux pieds pendant qu’ils avancent. Patrice fait asseoir Anne en face d’elle et s’installe à côté de la brune, qu’il embrasse. Anne s’attend à un orage. La voix de la femme est douce quand elle lui dit :



Surprise, Anne ne dit rien. La femme reprend :



Sylvie sort son téléphone et lit des SMS lentement :



Quand la lecture s’arrête, Anne sent sur elle les regards de Patrice et Sylvie qui la scrutent. Sylvie demande :



Le souvenir de son fantasme remonte en Anne, et sans pouvoir se contrôler elle rougit. Pour minimiser, elle dit :



Sylvie demande à Patrice de les laisser toutes les deux. Il sort faire un tour. Elle s’adresse alors à Anne :



Anne ne sait plus où elle en est ; elle s’attendait à une rencontre orageuse, à des mises en garde, et voilà que la femme du collègue sur lequel elle a fantasmé ce midi lui fait une leçon sur la nature humaine. Sylvie a commandé, sans lui demander son avis, deux cocktails. Elle lève son verre en lui disant :



Elle laisse couler le liquide sucré et alcoolisé entre ses lèvres en contemplant Sylvie.



Prise au dépourvu, elle se lance :



Elles éclatent toutes deux de rire. Sylvie recommande deux cocktails. Elle prend la main d’Anne dans la sienne :



Anne donne à voix basse une description que Sylvie écoute en regardant attentivement chaque trait de son visage, lui tenant toujours la main. À la fin, Sylvie demande :



Anne se précipite sur le second cocktail pour éviter de répondre. Sylvie l’accompagne et poursuit :



Elle lui confie l’appareil, et Anne découvre l’intégralité des envois entre les deux époux. Patrice l’a photographiée à son insu, de plusieurs points de vue. Son cul, ses seins de profil, sa silhouette, ses mollets. En dehors de son visage qui est de loin, il manque peu de chose. En plus des textos qu’ils lui ont déjà lus, elle découvre aussi d’autres commentaires ou questions indiscrètes, sur la taille de ses seins, ses tétons, son sexe, ses goûts sexuels probables, les envies de Patrice : se branler entre ses seins, caresser ses fesses, lui lécher la chatte à genoux, elle sur son fauteuil, la baiser debout contre la porte de son bureau, sur son bureau, lui peloter les seins en se faisant sucer, jouir sur ses fesses. Et pour finir, elle découvre une photo de l’érection de Patrice.


Un troisième cocktail arrivé entre-temps est presque avalé d’un trait.



L’alcool aidant, Anne s’entend prononcer des mots qu’elle n’aurait jamais pensé sortir d’elle :



Devant l’hésitation d’Anne, Sylvie l’encourage du regard.



Sylvie sort une main de dessous sa jupe et montre un doigt luisant à Anne.



Le ton de la demande est doux, mais impératif. Anne s’exécute et met sur la table sa main avec un doigt humecté de sa cyprine. Sylvie vient poser le sien dessus et le caresse. Un vibreur interrompt le silence : c’est le téléphone de Sylvie. Elle lit le SMS à Anne.



Anne obéit, et Sylvie, s’asseyant à côté d’elle, prend une photo qu’elle envoie à Éric avec un message : « Suis avec ma copine Sylvie ; elle a besoin de parler. Ne m’attends pas. »



Anne la suit. Quelques rues plus, loin, elles franchissent un portail puis entrent dans un ascenseur. Sylvie s’approche d’elle et lui fait un bisou sur la joue avant de dire :



Anne est troublée ; encore plus quand elles entrent dans l’appartement et qu’elle découvre des couverts dressés autour d’une table basse avec Patrice qui les invite à s’asseoir. Tous s’installent et mangent presque en silence, sauf quelques remarques utilitaires du type « Je te ressers ? » Le dessert achevé, Sylvie demande à Anne :



Sylvie lui donne son téléphone et se rapproche de Patrice sur le canapé. Anne, à deux mètres, les photographie. Ils s’embrassent, d’abord tendrement, puis plus fougueusement. S’interrompant, Patrice dit :



Elle obéit, et se trouve désormais à cinquante centimètres d’eux. Elle se concentre sur le visage de la belle brune. Elle accompagne le mouvement de la tête de Sylvie qui descend le long du torse de Patrice, découvrant d’un coup la verge raide sortie de son pantalon. Les lèvres de Sylvie jouent avec le gland épais, puis descendent le long de la hampe en l’épousant. Elles remontent, et par petits coups, avalent la moitié de la queue. Anne réalise qu’elle est en train de prendre en photo la femme de son collègue qui le suce à moins d’un mètre d’elle. Les yeux de Sylvie, grands ouverts, vont du téléphone à ceux d’Anne. Patrice lui demande :



Elle se déplace et découvre la jupe de Sylvie roulée autour de sa taille. Sans marque de bronzage, les fesses s’offrent aux mains puissantes de Patrice. La chair est caressée, malaxée. Une main disparaît puis réapparaît entre les cuisses qu’elle écarte. Le sexe entrouvert de Sylvie dévoile un rose humide. Des doigts puissants caressent les lèvres intimes, glissent entre elles, puis s’enfoncent. Les hanches de Sylvie se mettent en mouvement et accompagnent la pénétration. L’odeur d’excitation vient jusqu’aux narines d’Anne.


D’un coup, Sylvie fait ressortir les doigts inquisiteurs et ordonne à Patrice :



Se levant et se déshabillant complètement, Patrice emmène Sylvie vers une pièce au fond d’un couloir en intimant à Anne l’ordre de les suivre. Le téléphone n’a plus de batterie, mais elle le garde en main comme alibi. Dans une pièce qui doit servir de bureau, Patrice plaque Sylvie sur un mur, debout, et venant derrière elle, soulevant la jupe, vient la posséder virilement. Sylvie se laisse faire et Patrice s’active, dévoilant les facettes de sa musculature. Son sexe épais va-et-vient vigoureusement. Ses mains tiennent les hanches et empêchent tout mouvement.


Il s’arrête et conduit Sylvie vers le bureau. Il l’allonge dessus sur le dos, les fesses en porte-à-faux, et lui fait tenir ses jambes grandes écartées. Il la possède de nouveau, ses mains caressant et pétrissant la poitrine. Sylvie appelle Anne :



Quand Anne est assez près, Sylvie lui prend une main qu’elle serre dans la sienne tandis que Patrice crie :



Son pieu ressort presque entièrement avant de pénétrer profondément ; Sylvie gémit. Il va de plus belle, gémissant des « Anne, Anne… » puis, arrivé à l’acmé du plaisir :



La main de Sylvie serre de plus en plus celle d’Anne qui ressent les tressautements de la jouissance remonter des doigts de Sylvie vers son corps à elle.


Les deux amants restent soudés un temps. Anne les contemple ; elle ne sait plus qui elle est. Elle a presque failli jouir sans se toucher. Elle sent son string inondé. Patrice se retire de Sylvie, le sexe un peu ramolli ; il a un sourire béat. Il embrasse Sylvie puis sort de la pièce en disant :



Se relevant, Sylvie prend Anne par le bras et l’emmène vers le salon. Elle ramène de quoi se rafraîchir et s’assied à côté d’Anne dans le canapé.



Anne se lève et retire sa jupe, puis son string trempé. Elle se rassied, les cuisses écartées, dévoilant son abricot tout lisse et luisant. Sylvie pose une main sur le genou d’Anne et demande :



Anne est troublée par le contact de la peau de Sylvie sur la sienne ; elle ne répond rien, mais laisse les doigts glisser le long de sa cuisse. La main s’approche du sexe, le contournant sans le toucher.



Anne a fermé les yeux, dans l’attente. Sylvie a posé une deuxième main sur elle, qui comme la première la caresse sans toucher les lèvres gonflées et humides. Patrice est revenu ; il est debout à côté d’elle, et le spectacle lui a redonné toute sa vigueur. Sylvie s’approche de l’oreille d’Anne et lui susurre :



Anne obéit. Elle cambre un peu son dos pour faire ressortir la rondeur de sa croupe. Elle repose sa tête sur l’épaule de Sylvie et imagine le regard du mâle.


Patrice pose ses mains sur les fesses offertes, il les caresse sous toutes les coutures, doucement d’abord puis plus fermement, ses doigts s’enfonçant dans la chair douce et généreuse. Anne se laisse faire avec délice. Elle sent, en plus des mains, qu’un autre membre se pose sur elle. Un sexe épais qui se cale dans sa raie, va-et-vient doucement, presque brûlant. Sylvie dit :



Pour toute réponse, Anne écarte un peu ses cuisses. Le gland vient s’écraser à l’entrée de son minou ; ses lèvres juteuses s’écartent. Lentement, le mât de chair prend possession d’elle, jusqu’à ce qu’elle sente leurs cuisses se toucher. Patrice se retire de quelques centimètres, puis revient et encore et encore. Se penchant vers Anne, il lui dit :



Ses mains vont des fesses aux hanches. La tenant fermement, il la besogne en douceur. Sylvie demande à Anne d’ouvrir les yeux et de la regarder :



Les mains de Patrice qui la caressent relâchent leur étreinte possessive ; les hanches d’Anne s’animent, et elle prouve combien son désir est grand en ce moment. Elle engloutit la bite, la libère un peu, joue avec ses muscles vaginaux autour d’elle. Patrice se sent possédé par un corps déchaîné ; des fesses blanches majestueuses qui dansent autour de son vit le possèdent. Un éclair le traverse, et il hurle son plaisir. Une vague profonde remonte dans tout le corps d’Anne, et quand elle sent les vibrations du membre succombant et giclant en elle, elle s’affale de plaisir.