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Temps de lecture estimé : 14 mn
30/07/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Anne est prise par le remords d'avoir trompé Éric, son mari. Malgré ses efforts elle n'arrive pourtant pas à oublier.
Critères:  fh couple extracon collègues travail revede fellation -couple -bureau
Auteur : Tsylphe            Envoi mini-message

Série : Les subtilités de la comptabilité

Chapitre 02
Éric et Anne complices

Résumé des événements précédents : (voir « Anne s’étonne »)

Anne s’inquiétait de la venue d’un nouveau comptable, Patrice. Elle ne savait pas à quoi s’attendre. En tout cas, elle n’avait pas imaginé qu’elle serait fascinée par les mains de cet homme, ni qu’elle se retrouverait complice d’une soirée d’amour avec Patrice et sa femme Sylvie, au bout de laquelle elle trompa pour la première fois son mari, s’offrant et jouissant sans retenue.



_____________________________________




Avançant avec une infinie lenteur, presque en marche arrière, Anne rentre chez elle. Elle se déplace dans la maison comme une chatte et glisse jusqu’au lit. Elle est fatiguée, mais impossible de trouver la quiétude du sommeil. Le film de la journée et de la soirée défile en désordre. Elle est envahie par la culpabilité d’avoir pris un plaisir différent de l’habitude et la rage d’avoir été manipulée. Surtout, elle ne sait si elle doit tout dire ou tout taire à Éric. Comment réagirait-il ?


Elle a peur de tout avoir cassé. Certes, elle est tombée dans un piège, mais elle aurait pu dire non. Surtout, elle a pris du plaisir. Les mains de Patrice reviennent régulièrement au milieu de ses pensées, ses lèvres aussi. La confusion est totale, d’autant que repenser aux événements rend son intimité fondante de désir. Son cerveau est épuisé, elle n’a pas pris de décision. Assommée, elle sombre dans le sommeil.


Au réveil, en lenteur, elle explore l’environnement familial. Rien ne semble avoir changé, elle se sent rassurée. Les rituels du matin semblent effacer ce qui s’est passé. Elle a besoin de ses repères, elle le sent. Elle ne veut pas bouleverser cet ordre établi qu’ils ont construit. Alors elle ne dit rien.

Sur le chemin du travail, sa lâcheté lui remonte au visage, elle sent monter l’angoisse, celle de vivre dans le mensonge. La porte des bureaux passée, elle n’est plus que sa fonction. Elle se plonge corps et âme dans le travail. Elle met entre elle et Patrice plus de distance qu’avec un inconnu. Il ne s’est rien passé.


La semaine se passe ainsi, l’esprit souvent torturé, mais la raison prenant le dessus. Ce n’était qu’un épisode, elle oubliera, personne n’en saura rien. Des vagues de nouveaux événements viendront peu à peu enfouir cette soirée dans le sable. Elle se sent sale, encore plus lorsque ses yeux croisent sans le vouloir les mains de Patrice. Elle ne comprend pas pourquoi, malgré ses résolutions, elle ressent sur sa peau des picotements à leur vue. Elle sait que la solution est de les éviter. De retour chez elle, devant les avances d’Éric, elle esquive avec un mal de ventre et la fatigue de ses journées. Un week-end en famille lui change complètement les idées et c’est avec délice qu’elle constate que les pensées parasites l’ont laissée en paix plusieurs heures.


Le lundi suivant, elle est de retour au travail, plus légère. Sa stratégie fonctionne, elle se sent mieux. À midi, elle reçoit un SMS de Sylvie. Elle se sent forte et prête à se battre, elle le lit :


« Je crois qu’on a fait une bêtise. »

« Je le pense aussi. »

« Ah bon, tu sais ? »

« Quoi ? »

« Pour ce week-end, Patrice avait gardé la clé des bureaux. »

« Et ? »

« On est allé dans son bureau. Il s’est assis dans son fauteuil, je me suis mise à genoux entre ses jambes, je l’ai sucé. »


Anne ne répond pas, mais des messages se succèdent à une minute intervalle, courts mais explicites :


« J’ai léché sa queue épaisse, il se laissait faire. /

Je l’ai avalé, suçoté son gland, j’ai fait tourner ma langue autour. /

J’ai sorti mes petits seins et je l’ai caressé entre. /

Il me caressait les épaules, la nuque, doucement. /

Je l’ai senti se tendre. /

Il a joui fort, son sperme inondant la vallée de mes seins et mon cou. /

J’étais inondée aussi en bas, de l’intérieur. /

Ses mains ont étalé la semence sur mes seins. /

J’ai câliné son sexe avec ma langue. /

Il m’a fait me relever et nous nous sommes embrassés amoureusement. /

Il a pris ma main et m’a entraînée. /

Nous sommes venus dans ton bureau, je me suis assise sur ton fauteuil. /

J’ai retiré mon string trempé, il est dans ton tiroir du bas… /

Il m’a écarté les jambes et fait poser mes cuisses sur les accoudoirs. /

Il s’est agenouillé devant mon sexe offert. /

Il m’a léchée doucement, évitant mon clitoris. /

Ses mains caressaient mes fesses, les pétrissaient, s’enfonçant dans la peau. /

Un doigt épais est entré en moi, puis deux. /

Sa langue a tournoyé autour de mon bouton sensible. /

Ses doigts m’ont torturée de plaisir, je gémissais. /

Il s’est relevé et d’un coup m’a pénétrée. /

Il m’a possédée sur ton fauteuil, m’embrassant. /

Ses mains entourant mes seins, les flattant virilement. /

On a succombé tous les deux dans une explosion des sens. /

Ton fauteuil est très confortable pour baiser, tu sais ? »


Pendant les trente minutes que durent ces révélations, Anne reste accrochée à son téléphone, dans l’attente. Elle ne répond pas à la question. Elle ouvre le tiroir et trouve bien un string noir, fin. Une envie incontrôlable s’empare d’elle, elle prend son sac, y glisse le string et se rend aux toilettes. Là, elle retire le sien qu’elle roule dans son sac, et enfile celui de Sylvie. Regardant l’heure, elle sort précipitamment s’acheter un sandwich, qu’elle mange en marchant, se concentrant sur les articles en vitrines. De retour au bureau, elle s’enfonce dans ses dossiers, allant d’une collègue à un autre pour suivre l’avancement. Elle évite le bureau de Patrice.


Rentrée, elle s’occupe du repas, des enfants. Ceux-ci couchés elle prend une douche longue qui la détend. La vue du string de Sylvie par terre lui fait venir un flot d’images. Elle sent le désir monter en elle. Elle se rince, se sèche, puis, la serviette autour d’elle, se dirige dans la chambre. Allongé sur le lit, lisant, Éric lui sourit. Elle s’approche de lui, prend le livre de ses mains et le pose. Elle l’embrasse. Éric dénoue la serviette et laisse jaillir ses deux seins préférés, deux poires juteuses dont il ne se lasse pas. Il les caresse, les soupèse, flatte délicatement les tétons sensibles. Il se détache de la bouche d’Anne pour venir les embrasser tour à tour.


Les mains d’Anne s’affairent sur le caleçon d’Éric. Son pieu est tendu, gonflé de sève. Elle se met à califourchon au-dessus de lui et fait glisser le gland contre sa vulve qui s’humidifie. Éric la laisse faire, il continue de caresser ses seins, flattant les tétons, caressant la chair délicate. D’une main, elle positionne le membre qui glisse d’un coup en elle. Réalisant une chorégraphie avec son bassin, elle les entraîne tous deux dans une danse endiablée qui ne tarde pas à les mener à l’extase.


Un tendre câlin s’ensuit, abondant de baisers. Éric va chercher des verres d’eau et se rallonge à côté d’Anne qui lui demande :



Éric reste muet. Anne se met à quatre pattes et approche son visage du sexe d’Éric :



Le sexe se gonfle avec certitude.



Déstabilisé, Éric parvient à prononcer timidement :



Anne qui avait avalé la moitié du sexe, le fait ressortir. Elle regarde Éric dans les yeux et lui demande :



Anne s’applique à faire glisser la verge entre ses lèvres qu’elle garde légèrement serrées. Elle va-et-vient langoureusement autour de la tige de chair qui gonfle encore. Ses doigts massent délicatement les bourses. Relâchant la bête, elle susurre à Éric :



Éric ne sait plus ce qu’il fait, par contre il est certain que son excitation est énorme. Le visage de Véronique qui le fixe apparaît sous ses paupières closes. Son membre est dévoré par des lèvres expertes, qui jouent de la pression qu’elles exercent, de l’humidité. Il ne s’est jamais senti aussi gros.



Anne n’est habituellement pas très friande de cela, mais ce n’est pas elle, c’est Véronique. Il dit alors :



Rien que de prononcer et d’entendre ces mots, il sent monter en lui la sève. Les yeux dans ceux d’Anne, il se sent transpercé de l’intérieur par une onde. Un tiers du vit dans la bouche, Anne sent arriver la sève avant qu’elle ne soit là. Elle garde ses lèvres serrées et accueille le sperme dans sa bouche. Quand le flot s’est tari, elle reprend à sucer le membre, ses lèvres plus lâches laissent couler le liquide le long de la tige. Éric savoure la tendresse de ces caresses. Il est sûr que c’est Anne qui est là. Sa vigueur n’a eu qu’un léger fléchissement et de nouveau, il est roide. Il demande tendrement à Anne :



Elle se met immédiatement en position, offrant sa croupe. Éric ne doutait pas de son acceptation, connaissant trop ses goûts. Ses mains parcourent les fesses rondes, caressent le dos. Il se penche vers elle en même temps que son pieu prend possession d’un antre brûlant et détrempé, et dit :



Éric se redresse et ses mains viennent se poser sur les hanches larges. L’image du gros cul de Véronique monte en lui et il s’imagine être planté en elle. Ses doigts se serrent et s’enfoncent dans la chair tendre et douce. Cette pression ramène à la mémoire d’Anne les mains de Patrice sur elle, sans se contrôler, elle s’entend dire :



Éric est à la limite d’éjaculer en l’entendant. Il ralentit un petit temps sa pénétration puis revient s’enfoncer jusqu’à la garde :



Un gémissement est la seule réponse. Penché en avant, Éric vient prendre un sein dans chaque main. Il joue avec et demande :



Les gémissements sont plus forts. Lui s’imagine la poitrine de Véronique sous ses doigts, la découverte de ses tétons. Les hanches d’Anne s’animent et invitent à plus de rythme. Il se redresse, les mains accrochées à ce fessier qui pourrait être celui de Véronique. Il donne de puissants coups de reins auxquels elle répond avec vigueur. Son regard est plongé dans les rondeurs arrière de Véronique. Elle savoure les mains de Patrice qui la tiennent fermement. Ils copulent sauvagement jusqu’à s’effondrer, inondés de plaisir.


Allongés, enlacés, ils s’embrassent sans rien dire. Éric, revenu à la réalité, n’arrive pas à retenir ces mots :



Éric ne sais quoi penser, il veut comprendre, tout savoir. Il demande gentiment à Anne :



Allongée sur le dos, la tête posée sur la poitrine d’Éric, Anne raconte les événements de la semaine précédente. Éric reste attentif. Par moment, il sent monter une irrésistible envie de faire l’amour. Ses mains sont prêtes à se lancer à la conquête du corps d’Anne. Mais il ne veut pas interrompre la narration. Il sent qu’elle a besoin d’être écoutée et combien ses confidences sont un cadeau qu’elle lui fait. Quand elle a fini, il la remercie et l’embrasse tendrement. Ils s’endorment épuisés, main dans la main. Anne se réveille légère, comme si les quelques heures de sommeil avaient compté triple. Elle se prépare, puis les enfants, le petit déjeuner, etc.


Éric émerge, hébété. Les événements de la veille ont retourné en tous sens son esprit. Au travail, il n’est qu’à moitié là. Ses pensées repassent ce qu’ils ont vécu la veille, ce qu’il a ressenti, les révélations d’Anne. Il est troublé. Sans cesse reviennent les images des fesses d’Anne pendant qu’il la possédait avec par-dessus sa voix qui lui raconte comment elle s’est finalement offerte à Patrice. Il aimerait imaginer son visage dans ces moments, l’entendre gémir, jouir. Il est pris d’érections violentes. Plongé dans ses méditations, il n’entend pas Véronique qui s’est approchée de lui. Il sent son regard sur elle et demande instinctivement :



Avant qu’il puisse répondre, elle a tourné les talons. Il ne sait pas si son esprit lui joue des tours, mais il lui semble que la croupe majestueuse chaloupe fortement en se dirigeant vers la porte. Il tente de se ressaisir et envoie un mail à Véronique :



Ils échangent ensuite sur le boulot et ses besoins. Il est soulagé, avec ce qu’elle lui demande, il va pouvoir penser à autre chose pendant deux heures.


Anne de son côté, a pris son rythme de croisière, mais beaucoup plus légère. Elle n’évite pas Patrice et lui glisse même en douce :



Patrice est désarçonné et ne répond rien. Par contre elle reçoit un SMS de Sylvie :


« Garde le string, j’aimerais que tu le portes, je suis sûre qu’il te va à merveille. »

« Je l’ai déjà porté… »


Alors que la journée de ses collègues s’achève, Anne voit arriver Sylvie à la porte de son bureau. Elle lui dit d’entrer. Sylvie vient l’embrasser et la complimente :



Prenant ses affaires, elle quitte les bureaux. Dans la voiture, elle imagine la scène. Sylvie à genoux sous le bureau, libérant le membre tendu avant de le sucer. L’image de Sylvie glisse et c’est elle qu’elle voit, avalant la verge, les mains de Patrice sur ses épaules, caressant son cou, glissant vers sa poitrine. Elle manque de sortir de la route, se ressaisit, s’attarde à détailler la liste des courses à préparer sur le restant du chemin.


Éric est déjà rentré. Après le coucher des enfants, ils se retrouvent dans la cuisine. Anne, toujours de bonne humeur, s’enquiert de la journée d’Éric. Il lui raconte cette drôle de journée, ses réflexions, ses érections. S’approchant de lui, elle dit doucement :



Elle n’attend pas de réponse et pose sa main sur la bosse du pantalon, avant de continuer :



La hampe de chair bondit presque hors du pantalon. Éric demande, stupéfait :



Éric glisse une main sous la jupe, le contact avec le string humide confirme les dires d’Anne. Il l’embrasse puis glisse à son oreille :



Ils reprennent leur baiser tandis qu’Anne libère le sexe gonflé et le caresse de ses doigts agiles. Elle s’accroupit devant lui. Continuant de flatter la tige entre ses doigts, elle lèche consciencieusement chaque testicule. Sa langue remonte ensuite toute la hauteur du vit, redescend, l’explore à nouveau en traçant des spirales autour. Prenant son sexe en main, Éric caresse avec le visage d’Anne en lui disant :



La réponse est dans l’afflux de sang qui gonfle encore plus la hampe qu’elle prend en bouche. Elle échauffe sa mâchoire par quelques allers-retours puis engloutit autant qu’elle peut. Elle renouvelle plusieurs fois puis ne conserve que le gland en bouche, qu’elle soumet aux caprices de sa langue. Elle défait son chemisier, se débarrasse de son soutien-gorge. Sans qu’il y ait besoin d’explication, les mains d’Éric s’aimantent aux seins et sa queue glisse dans la vallée merveilleuse. Ils se regardent dans les yeux quand Anne dit :



En même temps qu’il prononce ces mots, les images qu’il y associe ont raison de lui. Il jouit entre les seins généreux d’Anne, libérant ses tensions de la journée et maculant de taches opalines les doux hémisphères. Il prend le téléphone d’Anne posé à côté et, cadrant Anne toujours accroupie, ses seins et sa bouche, lui dit :



Anne sourit. Il lui redonne le téléphone, elle lui demande :



Anne envoie un MMS à Sylvie, avec comme seul commentaire « Bonne nuit ». Lorsqu’elle regarde Éric, elle constate qu’il a retrouvé toute sa vigueur. Elle l’entraîne vers la salle de bain et ils font l’amour sous la douche.


Allongés dans les draps, ils se bécotent doucement. Éric a l’air soucieux. Anne lui demande ce qu’il pense.



Épuisé, Éric s’endort d’un coup. Anne regarde son téléphone, elle a reçu des photos en retour. Sur la première, un sein de Sylvie dans une main de Patrice, la seconde montre ses deux mains sur les fesses, la troisième les lèvres de Patrice. Un commentaire précise :


« Si tu embrasses cette photo, plus aucune partie de ton corps n’ignorera ces mains. Fais de beaux rêves. »


Sans réfléchir, Anne pose ses lèvres sur celle de Patrice en photo. Elle s’imagine couverte de ses mains, parcourue en tous sens. Elle a à peine besoin de quelques caresses de ses propres doigts pour succomber à nouveau à de délicieux spasmes.