n° 16935 | Fiche technique | 56310 caractères | 56310Temps de lecture estimé : 32 mn | 02/08/15 corrigé 07/06/21 |
Résumé: Un petit couple dont le mari rêve et fantasme sur sa femme. Par Rêvebébé, il fait connaissance de Pascal et Prune qui acceptent d'organiser une rencontre ou... ou plus si affinités. | ||||
Critères: 2couples couple cocus danser amour pénétratio fdanus hdanus échange jeu -entrecoup | ||||
Auteur : RobertAnne |
DEBUT de la série | Série : Alea jacta est Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Prune et Pascal.
Marie et Cédric.
PRUNE
C’est le grand soir. Cédric et Marie viennent dîner. Le temps menace, il est même prévu de l’orage et cela nous arrange bien. Si tout va bien nous devrions finir la soirée à poil et à baiser, et comme notre maison n’est pas comme celles décrites dans certaines histoires, sans vis-à-vis, avec des hauts murs, un grand jardin, une piscine intérieure, ce n’est pas plus mal.
D’abord comme cela fait plusieurs jours qu’il fait une chaleur insoutenable, la pluie va rafraîchir l’atmosphère. Qui aime les odeurs de transpiration, dans ces moments-là ? En plus, comme je le disais, notre jardin est assez petit avec des voisins juste à côté, que nous connaissons très bien, il n’est pas possible de faire ce que nous envisageons. En plus notre salon et sa véranda donnent sur le jardin et, les baies vitrées ouvertes, tout le monde peut entendre ce qui s’y passe.
Ainsi, le mauvais temps servira de prétexte à fermer les ouvertures, préservant notre intimité et diminuant les bruits qui pourraient s’en échapper. J’ai préparé des plats simples, respectant les consignes de Cédric pour favoriser ce que sa femme préfère. Il s’agit de tout faire pour mettre une bonne ambiance. Même les alcools ont été sélectionnés sur ses conseils. Il est prévu de faire boire un peu Marie, son épouse, pour qu’elle se lâche un peu. Je sais que cela fait guet-apens dans lequel un couple, moi et Pascal, avec Cédric le mari, allons entrainer cette pauvre femme. Mais la réalité est plus simple, moins machiavélique.
D’abord rien ne se fera sans son accord, l’accord de Marie. Il s’agit juste de lui fournir les conditions pour qu’elle puisse s’éclater. D’après son mari, sa personnalité se réveille lorsqu’elle a bu un coup. C’est le cas de beaucoup. Moi-même au début, il me fallait toujours un ou deux verres pour que je suive Pascal dans nos premiers échanges.
Ensuite Cédric sait qu’avant de le connaître, avec son premier mari, Marie avait accumulé les amants. D’accord, il y a une différence entre la fidélité et ce que Cédric souhaite mais cette tranche de vie montre que Marie n’est pas une pucelle effarouchée par le corps d’un homme. Encore, justement un verre dans le nez, et Cédric la questionnant, elle lui a fait des réponses énigmatiques et nettement provocatrices du genre :
Et bien d’autres qui lui faisaient penser que la Marie de la vie courante, femme qu’il croit fidèle, mère de famille, pouvait laisser la place à une Marie plus libérée. Mais les enfants, une ado d’un premier mariage et un enfant commun, diminuaient les probabilités de réaliser le rêve de Cédric.
CEDRIC
Un homme, même heureux en ménage, même amoureux de sa femme, ne peut-il pas avoir envie de pimenter un peu son quotidien sexuel ?
Un homme, marié, heureux, même sexuellement satisfait avec son épouse, ne peut-il pas avoir envie de voir sa femme avec un autre ?
Un homme, en couple, ne peut-il pas avoir envie de faire un échange avec un autre couple ?
Un homme, sans être homo, ne peut-il pas avoir envie d’avoir son anus occupé par autre chose qu’un doigt intermittent ?
Je me reconnaissais dans toutes ces envies. Pour moi, ce n’étaient que des fantasmes que j’avais peu de chance, si ce n’était un gode dans mes fesses, de réaliser. Et puis…
En lisant des textes par internet, sur le site Revebebe, j’ai fini par prendre contact avec RobertAnne, un auteur qui narrait des histoires qui me troublaient. Cet auteur, en réalité un couple de libertins, mélangeait son vécu avec de l’imaginaire et nous avons commencé à échanger des mails.
Ces échanges ont stimulé mes fantasmes que je trouvais inavouables à ma femme. Le fait de l’imaginer me tromper avec son amie pendant mes absences. La retrouver en pleins ébats avec un de nos amis. Ou sentir les traces d’ébats lors de mes absences m’excitaient ; d’où mes lectures sur les thèmes de candaulisme, mélangisme, voire cocufiage…
Petit à petit, je me suis vraiment dévoilé à mes nouveaux amis qui m’avaient indiqué leurs vrais prénoms, Prune et Pascal, leur métier, ainsi que leur ville de résidence. Malheureusement nous habitions loin les uns des autres. Mais par contre, passer des vacances dans leur région était tout à fait envisageable.
Au fil des mois, la confiance s’est donc installée, au point que nous échangions des photos. Ils m’encourageaient à réaliser mes rêves, me narrant comment eux-mêmes étaient devenus libertins. Pascal m’engageait à au moins essayer de persuader Marie de me prendre par derrière avec le gode familial. Il me disait combien, le choc culturel dépassé, se faire "enculer" par sa femme, ou mieux encore par un homme, procurait des plaisirs insoupçonnés. Même "l’enculeuse" y trouvait du plaisir.
J’ai même commencé mon initiation à la sodomie, en cachette, dans la salle de bain, avec le fameux gode. Mais mes approches avec Marie ne dépassaient pas le stade du doigt dans son cul ou dans le mien. Dès que j’abordais le sujet, d’une façon détournée car je reconnais que je ne suis pas très à l’aise pour parler sexualité, ma femme évacuait le sujet avec une remarque du genre "Je trouve que c’est très bien. Tu me donnes du plaisir. D’ailleurs, tu le remarques bien, non ? "
Le pire c’est qu’elle avait raison. Elle jouissait sous mes assauts, elle me suçait correctement, elle léchait sa propre mouille que je lui offrais par mes doigts, elle me léchait la rondelle, moi aussi, elle acceptait sans rechigner un doigt dans son cul, elle me rendait la pareille… Mais j’avais toujours une impression d’inachevé et que, pour Marie aussi, il manquait quelque chose.
Aussi, il faut dire que nous avons deux enfants. Une ado, de ma femme avec son ex, et une petite avec moi. La vie avec des enfants ne favorise pas la sexualité, surtout lorsque les deux parents travaillent et qu’une ado a décidé de faire "chier" tout le monde.
J’ai dons sauté le pas. Mes nouveaux amis sont devenus des complices dans le projet de mettre ma femme en situation réelle. Elle aurait alors toute liberté de choisir. L’avantage, reconnaissant encore ma couardise devant l’affrontement, c’est que si elle refusait, je pourrais rejeter la responsabilité sur ce couple que "Je le jure devant Dieu, je ne m’attendais pas à trouver si pervers. "
PRUNE
Finalement le premier contact s’est fait facilement. Alors que Cédric faisait son jogging il a rencontré Pascal, un copain d’enfance. C’est ce qu’il a dit à Marie lorsqu’il l’a amené chez lui. Tous deux étaient en sueur, et en tenue de sport.
Bien sûr Cédric avait donné des infos à Pascal pour établir un minimum de cohérence. Le détail a été poussé au point que Cédric nous avait envoyé une photo de classe de primaire que nous avions étudiée. Ensuite, rendez-vous est donné sur la plage de Saint-Georges avec l’épouse, en l’occurrence moi. On bavarde, on fait connaissance, on discute de nos boulots, nous sommes prof à S., Cédric travaille chez… et Marie chez… Ils ont des enfants, nous pas encore. "Non, c’est un choix car nous voulons vivre nos expériences avant". Si elle tique sur « expériences», Marie ne dit rien et Cédric non plus. Intriguer mais ne pas effrayer…
On boit un coup dans un café et on se donne rendez-vous le lendemain pour la plage de la Grande-Côte avec des "Vous verrez, c’est mieux qu’ici. L’eau est plus claire, moins de boue, etc."
On se retrouve chez nous, juste le temps de partir avec une seule voiture.
Arrivés sur la plage, il y a pas mal de monde, surtout des familles avec enfants. Moi je propose :
Si Marie hésite, elle ne le montre pas. Cédric, bien sûr, ne dit rien. Deux cents mètres plus loin, je pose ma serviette, choisissant une zone avec peu de monde à proximité. D’autorité j’enlève ma robe et mon deux-pièces. Pascal fait de même. Nous faisons bien attention de ne pas regarder nos invités. J’ajoute juste :
Pascal en ajoute une couche.
Mais personne ne réagit et nous nous installons. Discrètement je regarde Marie qui enlève la robe et son haut. Cédric nous avait dit qu’elle le faisait très facilement. Elle s’allonge. Son mari fait de même mais une fois allongé il enlève son slip-short. Sa femme le regarde et semble prendre sa décision, elle tire sur le bas, en soulevant à peine les fesses de sa serviette pour enlever la culotte.
Tout naturellement les couples se sont installés l’un à côté de l’autre. Pascal est à ma gauche, Marie à ma droite et son mari de l’autre côté. Personne ne bouge. Petit à petit, les nouveaux s’habituent. J’en profite pour conseiller à Marie de bien mettre de la crème, insistant sur le :
Je me rapproche discrètement et lui susurre à l’oreille.
Elle sourit et s’exécute. Sa toison est juste un peu taillée pour le maillot, aussi lorsqu’elle étale la crème cela se transforme en mèches disgracieuses. Elle ne peut s’empêcher de regarder mon pubis parfaitement lisse et doré. Une fois qu’elle s’est tartinée, refilant le pot à Cédric qui fait de même, elle s’allonge à nouveau. Quelques minutes de soleil et d’une brise qui doit la surprendre par l’indiscrétion avec laquelle elle s’insinue dans ses endroits les plus intimes, la font se décontracter. Je suis sur le dos et lorsque je tourne mon visage vers elle je l’entends me dire, comme un murmure.
Elle se soulève pour le voir à côté de moi. Il est justement sur le dos avec la verge qui se repose, délicatement inclinée de l’autre côté. Bien sûr, il n’a pas un poil. Tous deux, nous avons fait le ménage dans l’optique de se montrer au mieux. Marie se rallonge avec juste un hochement de tête.
Je fais comme elle et découvre la toison sur laquelle se repose le sexe de l’homme.
Ma remarque déclenche un fou rire de la femme auquel je réponds. Les hommes nous questionnent sur cette soudaine hilarité.
Le reste de l’après-midi se passe très bien. Nos amis s’habituent. Cédric déplace sa serviette pour s’installer à côté de Pascal et ils discutent. Marie et moi bavardons gentiment. Au moment de se lever pour aller se baigner, ils ont un moment de flottement mais finalement, là aussi ils se familiarisent avec la nudité. Un moment, nous croisons un ami et j’ai peur qu’il commette un imper lorsque nous présentons Cédric comme un copain de classe de Pascal, mais non. Au contraire sa présence nous donne l’occasion de quelques remarques qui ne peuvent qu’aller dans le bon sens.
De retour à la maison, je donne ma crème épilatoire à Marie en donnant quelques conseils :
Bien sûr je saute sur l’occasion que j’ai créée. Utiliser ma salle de bain pour ce soin intime, c’est une étape de plus dans la complicité.
Elle hésite à peine.
Je l’entraîne dans notre salle de bain. Je lui sors des serviettes et juste avant de fermer la porte derrière moi, je dis :
Je ferme la porte. Mais je l’ouvre à nouveau pour dire :
Cédric est heureux de notre nouvelle complicité. En effet, tout se déroule parfaitement et mes craintes d’être une perverse qui cherche à faire basculer une autre dans son délire, s’éloignent. Marie est une belle femme. Une femme naturelle, alors que je craignais me retrouver devant une "Parisienne" que le métier aurait rendue superficielle. Au lieu de cela, sans ses enfants qui manifestement compliquent la relation du couple, elle est très sympa.
J’aime sa pudeur. J’aime se retenue. Cédric m’avait décrit une femme insaisissable, oscillant entre audace et vertu. C’est vrai. Je me retrouve en elle avant que mon mari ne me fasse découvrir les joies et plaisirs que la sexualité assumée apporte.
Je suis plus jeune qu’elle mais d’une certaine façon, à part la maternité, je me sens plus mûre. Peut-être plus vicieuse et perverse. Dans ma bouche ces adjectifs ne sont pas dégradants mais au contraire des qualités en amour.
J’abandonne les hommes à leurs fantasmes devant un verre de Pineau des Charentes et retourne vers la salle de bain. La porte n’est pas fermée à clé et je retrouve Marie en admiration devant la glace. Mieux, elle s’est emparée d’un miroir à main et regarde son minou en reflet. J’apprécie qu’elle ne crie pas au scandale alors que j’entre sans rien dire.
J’aime cette liberté. Elle se sent en confiance. Je lui demande de se pencher un peu en s’appuyant contre le lavabo. Elle s’exécute sans pudeur mal placée.
Demande particulièrement perverse, j’en conviens. Bien sûr que je vois parfaitement. Mais c’est le geste et la confiance qui comptent. Elle ne répond pas mais j’ai le plaisir de voir ses mains venir écarter ses fesses. La tentation est grande. Je me retiens de ne pas plonger pour aller lécher ses chairs roses si délicieusement offertes à mon regard.
Je profite de la situation pour pousser un doigt sensé aller cueillir un poil récalcitrant. J’effleure la raie, touche l’anus et, tout en marmonnant, "petit, allez viens" je fais la jonction fente-anus.
Je fais semblant de déposer le poil sur une serviette. Je reprends.
Elle accepte. Elle remet sa robe. Je l’invite à ne pas mettre de culotte.
Nous rejoignons les hommes qui ont la délicatesse de ne pas s’alourdir sur le sujet. Juste des regards vers les cuisses de Marie que le fauteuil et la robe courte découvrent avantageusement.
CÉDRIC
En voiture sur le chemin du retour, après ce passage chez nos amis, je revois cette journée. Tout s’est très bien passé. Moi j’ai apprécié le tact et la délicatesse du couple dans l’approche de Marie. Après tout, je ne les connaissais que par des bavardages et échanges de photos à distance. Les découvrir "en chair et en os" a renforcé mon choix. Prune est une belle femme que tout homme aimerait séduire, surtout lorsqu’on sait ses expériences avec Pascal. Pascal, bien que je ne sois pas un expert en la matière, est aussi un bel homme. Surtout il a, ce que je soupçonne qui puisse plaire à Marie, une stature d’athlète. Je suis un peu jaloux de ses muscles, de son ventre parfaitement plat, de ses épaules de lutteur. Mais son métier de prof de gym et coach pendant les vacances scolaires lui donnent tout le loisir de s’entretenir. Ce n’est pas comme moi qui n’ai pas une minute entre le boulot, ma femme, les enfants. Je reconnais avoir aussi été assez curieux de son sexe. Bien sûr, je l’avais déjà vu mais la réalité m’a conforté. Normal, pas petit, pas gros. De quoi satisfaire Marie et…
On aurait dit que tout était programmé et mis en scène tellement sur la plage, tout a été parfait. Marie et moi aussi, n’avons eu aucune difficulté à nous mettre nus. Même la rencontre avec leur ami, bien que non prévue, a ajouté une touche de mystère. Quand Pascal a demandé au gars :
Prune s’est inquiétée.
Le gars à sourit et répondu.
Prune lui coupe la parole, et elle fait un signe discret au gars qui comprend. Je ne sais pas si Marie a traduit le sens caché de la remarque "de la gorge prise", en tout cas elle ne dit rien. Le gars s’éloigne après quelques phrases sur le soleil, la chaleur, etc.
Mais le moment que j’ai préféré c’est lorsque Prune est retournée dans la salle de bain et que nous l’avons suivie, restant en retrait dans le couloir alors que, par la porte entrouverte, nous voyions Marie se pencher, écarter ses fesses pour que son amie vérifie si l’épilation était parfaite.
Rien que d’y penser, je bande. Il suffit aussi de regarder les cuisses de Marie assise sur le siège passager et que je sais sans culotte. Je ne peux m’empêcher de tendre la main pour la poser sur la cuisse et commencer à remonter.
Arrivé à la maison je n’ai d’autre choix que de m’épiler. Finalement c’est assez facile, rapide et me laisse la queue, les couilles et la raie aussi lisse qu’à la naissance. Au bout d’un moment Marie qui s’est mise en nuisette vient vérifier le résultat. Sans dire un mot elle soulève sa nuisette pour tenir sa promesse.
Il n’y a pas que la lingerie qui se soulève. Ma verge gonfle et durcit. Très vite, elle devient ce bâton qui se colle à mon ventre. Je m’approche d’elle. Nous sous embrassons. Tout naturellement chacun va tester la douceur de la peau délicate, sensible et sans aucune protection. Sa chatte est d’une douceur divine. La légère transpiration est un signe.
Je prends la main de Marie et l’entraîne dans notre chambre. Je m’allonge sur le lit. Nul besoin de la diriger, nos pensées sont des livres ouverts. Elle vient sur moi me proposant son sexe pendant qu’elle vient déjà lécher le mien. Chacun découvre des yeux, de la langue, la nouveauté de ces lieux totalement libérés et disponibles. Si ma bite et mes couilles sont aussi douces que le minou de Marie, alors je comprends sa gourmandise. Rarement elle ne m’a sucé comme aujourd’hui. Rarement elle ne m’a léché l’anus alors que je lui rends la pareille. Sa chatte dégouline et le doigt que j’y pousse s’imprègne de sa liqueur. Elle sert aussi à aider l’anus à s’entrouvrir et je la baise un moment par le cul. C’est délicieusement pervers, d’autant qu’elle aussi me glisse un doigt dans le cul. Mon esprit vagabonde. Journée parfaite. Avancées notables. Tout semble bien se dérouler. Demain…
Elle m’écoute. Elle n’est pas une obsédée de la fellation totale, sauf les quelques fois où totalement partie elle m’a laissé cracher dans sa gorge. Nous nous relevons. Je l’invite pour une levrette. Mon membre se glisse dans une grotte dégoulinante. Je la bourre avec d’autant plus de joie que Marie se tortille pour mieux me sentir. Il nous faut peu de temps pour que le plaisir arrive. Le sien est plus brutal que d’habitude, surtout plus extériorisé par des "C’est bon. C’est bon. Je viens. Je viens". Rien que de l’entendre, me suffirait pour jouir. Ma semence se rue pour l’inonder. Putain que c’est bon !
Un peu plus tard, encore dans la douce torpeur d’une après-baise, je lui demande :
Je suis agréablement surpris de la réaction de ma femme. Elle est ouverte d’esprit mais n’a jamais eu l’occasion de se frotter à des situations de ce type. Moi non plus, d’ailleurs. J’ajoute :
Et Marie m’étonne en disant :
PRUNE
Voilà, ils arrivent. Les nuages menacent. Heureusement, ils sont dans la maison au moment où des trombes d’eau tombent du ciel. Mais cela donne l’opportunité de descendre les volets pour protéger les vitres.
Marie est particulièrement élégante. Elle porte à ravir une robe noire et blanche, sans chichi ni provocation, s’arrêtant juste au-dessus du genou, mais cela lui va bien. Sans la mouler on devine ses formes. Cédric n’est pas mal non plus avec juste un polo et un pantalon de toile.
Moi, de mon côté, pour donner un ton assez décontracté, j’ai mis un chemisier assez transparent pour laisser voir que je ne porte pas de soutif. La jupe est plus classique, mais courte. Inutile de dire que ma petite culotte est une ode à la sensualité. Pascal est classique. Chemisette cintrée qui met en valeur ce que je sais plaire aux femmes, ses muscles et son torse puissant. Le pantalon est classique, quoiqu’un peu moulant pour bien faire ressortir ses belles fesses.
Nos invités ont amené à boire et des fleurs. Charmantes attentions. J’entraîne Marie avec moi dans la cuisine pour chercher un vase. J’en profite pour la questionner.
Elle sourit.
Je constate que Cédric a suivi mes conseils. Pas de sexe avant de venir ce soir afin que sa femme soit "en manque ».
Au salon, les hommes se sont déjà installés. Pascal se lève à notre arrivée. Galant, il complimente Marie sur son élégance et l’invite à s’assoir à côté de lui. De mon côté, je prends place à côté de Cédric. Commence alors une longue période d’approches, faite de gestes qui semblent naturels à mesure que l’apéritif avance. Doucement, Marie se décontracte. Il faut dire aussi que Pascal qui prépare les cocktails au fur et à mesure, "La classe du shaker", adapte la quantité de vodka dans celui de Marie.
Si mon mari pose négligemment sa main sur sa cuisse, cela devient une preuve de complicité. Souvent, il la prend à témoin. Souvent, il nous raconte des blagues osées et ne se prive pas pour donner des détails dans l’oreille de sa voisine.
On passe à table. Bien sûr, ils sont l’un à côté de l’autre. Je sais qu’il frotte sa cuisse contre la sienne. Je sais que sa main peut venir toucher la peau nue sous la robe. Marie ne proteste pas de ces familiarités. Le rosé est de circonstance et tout le monde, surtout Cédric, comme s’il voulait se donner du courage, en profite.
Cédric se comporte un peu pareil. Alors qu’au début de la soirée il était crispé, inquiet de savoir comment Marie allait réagir, maintenant il commence à se libérer. Mais c’est surtout moi qui fais preuve d’audace. Je n’ai pas peur de caresser le visage de Cédric d’une main qui se veut légère, de lui susurrer des mots à l’oreille que le couple en face ne peut prendre que pour des coquineries.
Enfin, tout se passe bien. Tout le monde est décontracté. Marie, mais aussi Cédric qui se rend compte que ce n’est pas si difficile. Du fantasme à la réalité, il y a un pas de géant surtout si ce pas, c’est au conjoint qu’on le demande.
Tout le monde participe au rangement de la table. Le temps a passé très vite. Il est presque minuit et dehors il pleut toujours.
Je continue alors que je reçois un assentiment. La musique de nos crooners préférés remplit la pièce. Cédric nous a donné les goûts de sa femme. "Petite fleur" de Sydney Beckett est le premier slow que Pascal entame avec elle. Bien sûr Cédric et moi les accompagnons. Comment ne pas se laisser aller sur cette musique ? On enchaine les slows. Les corps se touchent. Rien que de bien normal mais nous forçons le trait. Marie semble en parfaite harmonie avec mon mari. Ils bougent à peine. Le rythme change. On revient s’assoir. Tout le monde regrette les slows. Personne ne donne le signe de rocks endiablés. Parfait, l’ambiance se forme.
Tiens, Marie se réveille.
Le jeu se précise. Il insiste.
Le silence s’installe un moment. Marie échange des regards avec Cédric mais aussi avec nous.
Ma dernière remarque semble emporter la décision.
CÉDRIC
Lorsque la lumière s’éteint Marie est surprise mais je suis juste à côté d’elle et je la prends dans mes bras.
Elle me le demande, alors que la musique emplit la pièce et que l’éclairage cède la place à une obscurité profonde. Alors que nous commençons à danser je lui parle à l’oreille.
Marie ne dit rien mais elle vient se coller à moi. Son pubis est une offense à la vertu. Elle me suce le lobe comme une friandise. Même sa poitrine participe. Ses baisers glissent dans mon cou. Elle va atteindre mes lèvres, mais on entend :
C’est Prune qui annonce le changement de cavalier. Je sens Marie se contracter et dire :
Prune arrive. "Il est par là". Elle dit à ma femme qui se sent obligée de me laisser. En réalité il ne fait pas nuit noire et on peut deviner une silhouette, celle de Pascal, avec le peu de lumière que la baie et le volet laissent filtrer. Prune vient se serrer dans mes bras.
Comment répondre ? Je ne sais pas vraiment quoi penser. Il faut attendre. Voilà ce que je réponds. Mais aussi j’ai un autre centre d’intérêt. Prune. Cette Prune avec qui je corresponds depuis si longtemps, complice par la parole, les photos et les écrits. Elle sait tout de moi, de mes envies, de ma sexualité avec Marie. Moi, comparativement je sais peu sur elle et Pascal, si ce n’est qu’ils sont libertins depuis plusieurs années. Je peux la serrer contre moi. Je peux laisser mes mains découvrir son corps que mes yeux connaissent par les photos et vidéos de leurs exploits. J’avais imaginé tant de fois cette rencontre. Notre baiser est parfait. Ses seins pointent à travers son corsage. Elle aussi me caresse. Elle va directement flatter mon sexe.
Il ne faut pas longtemps pour que mon sexe déforme mon pantalon.
Marie me retrouve facilement. Elle s’excuse presque.
J’adore cette question. Elle signifie que Marie veut bien continuer.
Elle passe ses mains sur ma poitrine. Elle est maladroite, certainement choquée de sa propre audace.
Ses mains sont douces sur ma peau. Elle explore ce qu’elle connaît depuis longtemps, mais peut-être qu’elle imagine…
Je saisis une de ses mains et la plaque sur mon ventre.
Elle s’exécute.
Elle bute sur le pantalon.
Ouf. Sauvé par le gong. Cette fois-ci, Marie retrouve le chemin de son partenaire sans que Prune n’intervienne. Prune est là. Elle se colle à moi. Je sens ses seins contre ma poitrine. Peau contre peau. Elle a enlevé le chemisier. Mais je l’interroge.
Bien sûr que Prune m’intéresse. Lorsqu’elle lance « on change » Je l’ai caressée partout et ma trique continue.
Marie me revient. Elle est bouillante. Son visage est moite. Ses mains transpirent.
Elle hésite. J’insiste :
Je m’amuse à la taquiner en lui soufflant à l’oreille.
Elle détourne la conversation.
Nous rions.
Marie ne proteste pas. Je l’aide à la faire passer par-dessus la tête. Pour un peu, je continuerais avec le soutif mais je n’ose pas. Par contre, je ne me prive pas de la caresser. Son slip laisse passer ma main et j’adore ce que j’y découvre, une fente humide, preuve que le jeu fait son effet.
Prune est là. Elle se charge de m’enlever mon pantalon. Cela signifie que Marie va trouver Pascal en slip.
Marie est dans mes bras. Nous ne parlons plus. Tous deux, nous savons où nous en sommes.
Je vois Pascal et Prune qui sont maintenant presque à portée de main. Ils se sont rapprochés. Je détache le soutif de Marie.
Ils sont juste à côté. Pascal et Marie ne font qu’un. Leurs peaux se touchent. Il ne reste qu’un slip comme dernier rempart. Il fait sombre mais pas assez pour ne pas chercher à deviner. Eux aussi doivent nous regarder.
Mais alors que Marie revient toute tremblante pour se blottir dans mes bras, comme des remparts à sa tentation, Prune nous dit :
PRUNE
Tout se déroule à merveille. D’après Pascal, Marie ne se défile pas à ses caresses. Elle aussi n’hésite plus à glisser ses mains sous le slip pour palper les fesses de mon mari. Les deux couples sont synchrones, interchangeables.
Mais ! Mais ! Entre danser presque à poil, se frotter à la peau d’un autre, sentir son sexe dur de désir, mouiller de toute cette situation et passer à l’acte avec lui, c’est autre chose. Donc, nous montons, laissant Marie et Cédric dans le salon. Pour ne pas casser l’ambiance, je n’allume qu’une lampe basse près des marches. Une fois dans la chambre, la première du couloir, je prends bien soin de laisser la porte ouverte. Dès que je m’allonge, mon Pascal qui me sait toute chaude (ce n’est pas parce qu’on est organisatrice que l’on est insensible) vient plonger son visage entre mes cuisses. C’est délicieux de tendresse. Je suis toujours étonnée que mon homme qui a baisé autant de femmes que moi je me suis fait prendre, soit encore capable de me surprendre par son approche délicate. Je me laisse bercer par ses léchages.
J’attends. Nous attendons. Il ne faut que quelques minutes pour que deux silhouettes apparaissent. Ils sont montés. Cédric a entraîné Marie, à moins que ce soit Marie, bien chaude qui a demandé à son mari de trouver le confort d’un lit pour baiser. Mais la lumière de la table de nuit ne pouvait que les attirer vers la seule porte ouverte.
Je fais un signe de la main pour qu’ils entrent. La pièce n’est pas très grande et un pas suffit pour qu’ils soient près du lit. Ils regardent. Je capte le regard de Marie et ostensiblement montre la place à côté de moi, déplaçant même un oreiller près de ma tête. Cédric est derrière sa femme. J’ai l’impression qu’il lui parle à l’oreille. J’imagine ce qu’il lui dit.
Peut-être même qu’il la pousse gentiment. En tout cas, elle vient. Le lit bouge à peine de sa présence. J’apprécie qu’elle s’installe juste à côté, si près que lorsque son mari lui enlève sa culotte le mouvement des hanches la fait me toucher.
Nous voici, les deux femmes, côte à côte avec chacune son mari qui s’y colle. Car Cédric s’est empressé de disparaître entre les cuisses de Marie.
J’aime ces moments où la sensualité précède la jouissance, la délicatesse de la montée du plaisir avant l’orgasme dévastateur mais un peu brutal. Nos deux hommes nous lèchent. Nul doute que chacun découvre notre odeur faite de sueur, de mouille et du parfum si particulier et personnel de chaque grotte féminine.
Marie me regarde. Nous échangeons un sourire. Je me penche un peu pour approcher mon visage du sien, de mes lèvres des siennes. Elle ne refuse pas mon baiser, d’abord à peine appuyé puis plus intrusif avec ma langue qui pousse pour passer entre les lèvres à peine closes. Sa langue est en défense, mais bien vite elle cède à la mienne, se mesurant très vite à la conquérante.
C’est délicieux. D’après Cédric, sa femme n’a jamais connu de relation avec une femme. Un baiser n’est pas une relation, mais déjà j’aime le goût de ses lèvres. Je caresse aussi un sein avec le dos de ma main, juste un frottement pour exciter le mamelon. Alors que je l’embrasse et la caresse, j’ai le plaisir de voir Marie fermer les yeux. Je continue de longues secondes ces attouchements et puis la libère. Elle ouvre les yeux. Son sourire est un cadeau. J’aime ces instants de parfaite harmonie.
Et puis ! Et puis ! Elle découvre que les hommes ont changé et que maintenant les lèvres et la langue qui la lutinent ne sont plus celles de son mari Cédric, mais de Pascal. Une lueur traverse son regard mais bien vite, s’apaise. Pour la rassurer je lui tiens la main. Elle soulève la tête pour vérifier que c’est bien son mari qui est maintenant entre mes cuisses.
Le corps se relâche après cet instant de surprise. Moi aussi je me laisse aller au plaisir de la découverte. Pascal est-il meilleur que Cédric au cunnilingus ? Qu’elle importance ! Bien sûr la dextérité compte mais le plus important c’est surtout de savoir que c’est une langue étrangère qui fouille la fente, des lèvres inconnues qui se saisissent du clitoris pour l’aspirer. Chaque contact est amplifié. Moi-même qui ne suis plus une "gamine inexpérimentée" me laisse séduire par la situation.
Marie et moi sommes à la merci de nos amants. Je sens bien qu’elle s’écarte au mieux pour faciliter la tâche de son lécheur, que son bassin avance au rythme des succions, que sa main tremble sous les doux assauts. J’essaye de rester lucide et observatrice, mais Cédric n’est pas manchot non plus. Marie jouit avant moi dans une crispation silencieuse et je peux enfin me laisser aller.
Mais j’ai peu de temps. C’est maintenant que le Rubicon doit être traversé. Je me tourne vers elle. Je l’attire pour que son corps vienne à moi. Nous voici visage contre visage, seins contre seins, ventre contre ventre. Elle est brûlante et mouillée de transpiration. Nous ne formons plus qu’un. Je l’embrasse. Maintenant c’est plus facile et surtout plus fougueux. Aussitôt, elle bataille et c’est elle qui vient envahir mon palais. A-t-elle les yeux ouverts ? Je ne sais pas. Si c’est le cas elle doit voir son mari venir s’allonger contre moi comme moi je vois Pascal la queue tendue, venir se plaquer contre elle. Elle ne peut pas ignorer que…
CÉDRIC
Je ne pouvais rêver mieux. Prune nous conduit lentement, d’une façon si douce que cela paraît une évidence. Pendant que je la suçais, je surveillais les réactions de ma femme. Je l’ai vue écarter les cuisses pour faciliter les caresses de Pascal, avancer son bassin vers le visage de son amant, mais surtout la deviner monter vers le plaisir. Seule la jouissance a été un peu décevante. J’aurais aimé qu’elle crie sa joie et pas qu’elle la garde intérieure, comme un secret.
Et maintenant me voilà allongé contre Prune alors que Pascal est lui contre Marie. J’ai aussitôt plaqué mon sexe dur contre les fesses pour faire sentir que mon envie est totale, mais je reste un peu, appuyé sur le bras, pour regarder Pascal qui fait de même. J’ai une envie folle de prendre la chatte qui m’attend et que je calcule depuis tant de mois, mais je suis encore plus avide de regarder ma femme avec un autre. Déjà la voir dans les bras de notre amie, échangeant avec elle un baiser qui ne peut pas n’être que subi, est une récompense.
Elle garde obstinément les yeux fermés. Mais lorsque Pascal, qui est maintenant plaqué contre elle, pousse son mandrin dans le sillon des fesses, pointe la fente et pousse de ce mouvement si typiquement masculin, les paupières s’ouvrent. Nos regards se croisent l’espace d’un instant avant qu’elles se referment. Il lui faut quelques secondes pour revenir alors que je sais le mandrin avancer dans sa chatte. A-t-elle découvert, en me voyant face à elle, que ce n’était pas moi qui l’envahissais de ma queue ? Ou bien, elle savait mais croiser mon regard l’a mise mal à l’aise ? Je lui souris dans un signe de complicité et d’apaisement si elle doutait encore de mes envies, alors que je suis derrière Prune.
Juste une tension des lèvres alors que tout son corps bouge sous la poussée de son amant. Il doit être bien au fond, callé dans cette grotte que je connais si bien, mais qu’à ma connaissance, aucune autre queue n’est venue visiter depuis notre mariage.
C’est à mon tour de me placer. Prune s’est déjà entrouverte et je glisse en elle comme dans un fourreau parfaitement huilé. J’aime cette position. Marie et moi la pratiquons souvent le matin au réveil juste avant de nous lever pour retrouver les enfants. J’aime me coller contre les fesses, glisser ma queue dans une grotte qui n’attend que cela, empoigner ses seins pour les pétrir et la baiser doucement jusqu’à ce qu’elle jouisse, ce qui arrive souvent très vite, encore chaude de la nuit. Tout est pareil. Tout est différent.
Prune se frotte contre moi. Je sens Pascal s’activer déjà dans ma femme. Chaque avancée de son mandrin pousse le ventre de Marie contre celui de Prune et moi je sens ma propre queue être massée par ce mouvement. J’adore ! Enfin mon rêve, une partie au moins, se réalise !
Cette première fois est magnifique. Magnifique de délicatesse alors que je redoutais un peu ce moment, aussi bien pour la réaction de Marie, que la mienne qui rêvais mais ne savais pas vraiment comment le rêve deviendrait réalité. Rien de brutal. Rien de vulgaire. Deux femmes qui s’embrassent et deux hommes qui les prennent.
C’est une houle. Une ondulation de ces corps étreints que deux queues avides provoquent. Sans nous en rendre compte, Pascal et moi nous nous sommes synchronisés. Il embroche ma femme, je recule. J’enfile la sienne, il recule.
C’est bon, plaisir décuplé par la position. Mais la tension sexuelle de la soirée se fait sentir. J’ai tellement bandé que mes couilles n’ont qu’une envie, c’est de se vidanger du foutre qu’elles ne cessent de fabriquer depuis des heures. Pascal, même s’il est plus expérimenté que moi, donne aussi des signes d’urgence. De ces signes qui font que nous pistonnons maintenant nos femmes avec force, secouant leur corps de nos désirs.
C’est le petit cri de Marie qui nous donne le "la". Un petit cri qui s’amplifie à mesure que son amant l’embroche de plus en plus vite, de plus en plus fort au point que les deux femmes se séparent. C’est sûr, elle va jouir. Son visage est crispé, ses lèvres pincées et enfin arrive le "Ouiiiiii" qui est une la récompense pour l’amant. C’est le moment où, ne pouvant plus me retenir, je balance la purée dans la grotte de ma maîtresse qui se tortille avec délice.
Le calme revient. Notre quatuor se reforme, les corps se soudent à nouveau comme s’il ne fallait pas rompre cet instant. Par-dessus la tête de Prune, j’échange un baiser avec ma femme. Une Marie souriante, radieuse, heureuse. Qu’ils sont loin mes moments de doute où je me faisais l’effet d’un pervers, d’un mari indigne qui n’avait pas peur de faire boire sa femme pour la mettre en condition de coucher avec un autre homme ! Finalement, grâce à la complicité et surtout la délicatesse de nos amis, le Rubicon est franchi.