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Temps de lecture estimé : 15 mn
05/08/15
Résumé:  Hervé a une très charmante voisine. Il désirerait nouer des relations, et plus si possible. Mais comment faire ?
Critères:  fh fplusag jeunes copains amour cérébral revede voir 69 pénétratio fsodo init
Auteur : Bertrand d            Envoi mini-message

Série : La vie d'Hervé

Chapitre 01 / 03
Une charmante voisine

Pour un mois d’octobre, il ne faut pas se plaindre. La température est douce, le ciel sans nuages, on se croirait presque au mois de juin. Mais le soleil n’est pas au courant ; il sait que l’on est en automne et va se coucher rapidement.


Au pied de l’immeuble, Hervé regarde au loin dans la rue et soudain s’aperçoit que le lacet de sa chaussure est délacé. Il se baisse rapidement pendant qu’une femme jeune, la trentaine, le regarde en souriant et passe à côté de lui. Il se redresse et la suit dans l’escalier. Rien que de normal à part que le manège se répète souvent, chaque fois qu’il sort du lycée à dix-huit heures. Coïncidence ? C’est ce qu’il espère que sa voisine va croire.

Il la suit à quelques mètres dans l’escalier, ne pouvant détacher les yeux des jambes parfaites émergeant d’une minijupe remplie par un cul sensationnel qui ondule. C’est son moment de rêve.


Arrivée au troisième, la femme frappe à une porte et entre dès qu’on l’a invitée. Hervé s’arrête quelques secondes sur le palier, puis entre à son tour chez ses parents. Sa mère et la voisine échangent quelques mots. Un bonsoir timide et soudain débouche une gamine qui vient embrasser la jeune femme.



« Oh, merde, elle s’en est aperçue. J’espère qu’elle ne sait pas que ce n’est que pour son cul. Bien que sa poitrine soit magnifique aussi, mais difficile de la regarder de face. »



Dès que la porte est fermée, il s’approche de sa mère et l’embrasse. Il n’a pas osé le faire devant Emma.



« Elle fait chier, cette gamine. Maman s’est offerte pour la garder le soir jusqu’à ce que sa mère rentre, mais elle se croit chez elle. Elle est haute comme trois pommes, sèche comme un piquet de vigne, et de plus une enfant emmerdante. Et ça ne m’intéresse vraiment pas, les gosses ; je verrai le jour où je serai marié. »


Hervé se retire dans son domaine, sa chambre. Personne n’entre sans frapper quand il travaille. Enfin, « travaille »… Il suit assez facilement dans sa section technique, et le travail terminé, souvent il plonge sur Internet ou dans la lecture de bouquins qui n’ont rien à voir avec le programme. Ou alors il rêve. Il fait l’amour à Emma. C’est vrai qu’elle a trente-quatre ans, seize de plus que lui ! Mais son rêve, c’est de la baiser.

Comme le lui a demandé sa mère, il a expliqué le fonctionnement du collège à la petite. Par la même occasion il lui a donné des idées pour son devoir de français. Mylène est folle de joie et l’embrasse, même.



« Ouf, enfin ! Je liquide ce devoir de maths ; ce soir je pourrai aller sur la toile. »


Deux jours plus tard, il attend sa voisine, se baisse pour son lacet. Elle s’arrête et l’attend.



« Je ne peux pas rester derrière elle : ce serait avouer que c’est pour son cul. Mais elle l’a déjà deviné et s’amuse de moi. Il me faudrait lui avouer ; peut-être qu’elle consentirait à me considérer comme un homme… »


Emma s’est confiée un jour à maman. Elle vit seule avec sa fille Mylène. Elle est divorcée depuis plus de dix ans ; son mari n’a pas accepté qu’elle lui ait fait un enfant sans le prévenir, « dans le dos » comme il lui a dit. Pourtant, il s’est remarié et a deux enfants. Un week-end sur deux il prend sa fille. Mylène est heureuse d’y aller et retrouve là-bas un petit frère et une petite sœur avec qui elle peut jouer. De plus, son papa la gâte.


Depuis trois ans qu’elles habitent dans l’immeuble, maman garde la petite le soir, ce qui permet à Emma de travailler normalement. Mais Mylène vient d’entrer en sixième, et les horaires sont irréguliers ; alors elle vient quand sa mère n’est pas là et se considère comme chez elle dans notre appartement.


« Depuis la mise au point de l’autre soir, je n’ose plus la suivre, et monte à ses côtés. Cela me prive du magnifique spectacle, mais par ailleurs je suis un peu plus détendu avec elle et, durant ce court instant, j’ose aborder des sujets plus personnels. Elle a compris que je n’avais jamais osé embrasser une fille ni naturellement lui parler d’amour. Elle me donne des conseils, me suggère la manière d’opérer, mais je n’ose pas. »


Ce week-end, Mylène va partir avec son papa jusqu’au dimanche soir.



« Oh, non, ce n’est pas vrai, je vais pouvoir être seule avec elle. J’ai un peu la trouille, mais pour la première fois je serai seul avec une vraie femme. Je lui parlerai de tous mes désirs, et elle m’écoutera. »


Hervé a attendu avec impatience samedi. Il s’est mis à jour de tous ses devoirs et a même travaillé sérieusement. Parti vers deux heures, il s’est arrêté un étage plus bas et a frappé. Quelques secondes d’angoisse, mais la porte s’est ouverte.



« Tant pis, il me faut me lancer. Je vais lui demander de m’apprendre le baiser. »



« Oh non, je n’oserai jamais. Et pourtant, c’est la seule qui ne protestera pas, et même participera et me corrigera. » Se penchant légèrement, il prend la tête d’Emma et pose ses lèvres sur les siennes. Mais il n’ose pas aller plus loin. Elle attend quelques instants, immobile, puis le repousse.



Elle lui prend la tête et l’embrasse. Hervé est d’abord un peu réticent, puis il se laisse faire. Il est au paradis.

L’apprentissage et la mise au point du baiser ont duré un long moment. Et il a fallu que ce soit Emma qui se dégage.



Tout l’après-midi elle lui donne une leçon de séduction. Elle lui demande de s’exprimer. Et il joue le jeu, la considérant vraiment comme sa maîtresse. Elle le corrige, le conseille. Le tout entrecoupé de baisers.

Elle est obligée de le mettre dehors, lui recommandant de garder le plus grand secret et de ne pas montrer à l’extérieur leur attachement. Par contre, elle ne refuse pas de le recevoir d’autres fois.

Désormais, il attend avec impatience les samedis où Mylène va chez son père.


La fois suivante, Emma lui apprend comment parvenir à approcher la poitrine et traiter les seins. Et tout ceci avec exercices pratiques. Elle exige qu’il reprenne plusieurs fois. Pourtant, il lui semble opérer correctement. Elle apprécie beaucoup, mais attend mieux encore. C’est après un long gémissement qu’elle le laisse se reposer. En récompense, elle saisit et enserre son sexe. Hervé aux anges, il devient fou. Alors elle défait le jean, extirpe son organe et le branle. C’est une explosion très rapide, le paradis.


Les leçons continuent. Progressivement, elle lui fait découvrir le clitoris, conduisant au soixante-neuf avec toutes les astuces possibles.

La dernière leçon est la pénétration. Les différentes manières. Mais à chaque fois, elle l’interrompt avant la conclusion. Enfin, elle le laisse s’épancher.


La nouvelle année débute ; les rencontres continuent. C’est la gamme complète à chaque fois, à laquelle elle ajoute des astuces, un doigt dans le cul pendant qu’il la pénètre. Et un jour, elle lui fait son dernier cadeau. Avec beaucoup de précautions, elle le laisse la sodomiser. Maintenant il n’est plus question d’apprentissage, ni de perfectionnement. Ils sont amoureux fous l’un de l’autre malgré la différence d’âge. Emma lui interdit d’en faire profiter d’autres filles.


Au lycée, il est considéré comme un demeuré ; on l’appelle en douce « le puceau ». Il s’en moque : à domicile, il a la maîtresse parfaite. Pourtant, il continue à travailler sérieusement. Emma exige des notes suffisantes sinon elle le menace de ne plus le recevoir.

Et ainsi, le bac n’est qu’une simple formalité. Il obtient même une mention bien.


Pour fêter cet évènement, la classe décide de se réunir un soir dans la villa d’une copine et de faire la fête. Tous décident de bien s’amuser : on va dépuceler Hervé. Chloé s’en chargera, elle qui a pas mal d’expérience. Pour en faire profiter les autres, ils ont disposé un caméscope en direction du lit, et les autres suivront le spectacle sur le téléviseur dans la salle de séjour.


Hervé est un peu étonné devant l’air amusé des copains et des copines. Certes, c’est intéressant d’avoir réussi au bac, mais en faire un sujet marrant… Enfin, ils vont s’amuser, mais lui pense toujours à Emma.


Rapidement, Chloé s’approche et lui caresse le visage. Pour une fois, une fille s’intéresse à lui. Il a promis à Emma de ne pas s’attaquer aux autres, mais là c’est un cas de légitime défense. En effet, elle l’entraîne rapidement dans une chambre. Les copains se mettent vite devant le téléviseur pour profiter de la naïveté de leur collègue.

Chloé fait un strip-tease qui lui réveille sa libido. Pourtant, il ne bouge pas. Alors elle s’approche, le dépouille et l’embrasse.


Là, tout bascule. Elle est prise dans un patin extraordinaire, elle ne peut rien dire. Puis il poursuit avec toute la gamme des prémices de l’amour. La bouche, les seins, le con, le cul. Puis il la pénètre de façon classique, lui glissant un doigt à l’arrière-train. Elle ne peut que râler de plaisir, c’est vraiment trop bon. Puis il la retourne pour la prendre en levrette. Il agit longuement, longtemps ; elle ruisselle. Imbibant son pouce de ce liquide, il le glisse dans l’anus. Tout à son plaisir, elle le laisse faire. Se dégageant dans l’action, il se trompe d’ouverture et casse le cul de celle qui voulait le ridiculiser. Elle gémit, le traite de salaud, mais il se déverse en elle. Puis il la laisse, choquée, dans la chambre.

Dans la salle de séjour, tout le monde est silencieux. Ils viennent d’assister à un film porno tel qu’on en voit sur Internet.

Lui arrive tout nu, les regarde en souriant.



Débouche alors Chloé, vêtue à la hâte, la tête basse.



La soirée reprend, mais l’ambiance n’est plus la même. Ils sont venus pour se moquer d’un naïf, mais ils sont pris à leur propre piège. Maintenant, les filles le regardent sous un autre angle, avec intérêt. S’approchant d’Ingrid, la plus grande, la plus belle de la classe, celle que personne n’a jamais tenté de séduire, il lui passe le bras derrière l’épaule. Il sent la crispation des muscles, mais elle ne fuit pas.



Tous deux sont rentrés dans la maison, ont trouvé une chambre et se sont enfermés à clé pour éviter les importuns. Puis doucement il lui a pris la bouche comme lui a appris Emma. Quand il l’a relâchée, elle lui a murmuré « merci ». C’est elle qui a saisi à nouveau la tête d’Hervé pour renouveler cette caresse.


Bientôt ils se sont retrouvés sur le lit, dans les bras l’un de l’autre. Il lui a caressé la poitrine ; elle n’a rien dit. Soulevant le polo, il a sorti les seins de leur prison. Avant de continuer, il a regardé le visage de sa compagne. Les yeux fermés, elle haletait doucement. Il a alors soulevé la jupe, sans qu’il y ait de réaction. La main sur la culotte, il a frictionné le clitoris. Elle a gémi doucement. Mais quand il a voulu glisser sa main à l’intérieur du sous-vêtement, elle lui a dit non. Alors avec son doigt, de l’extérieur, il a seulement gratté son bouton jusqu’à ce qu’il parvienne à la faire jouir. Elle s’est détendue. Il l’a embrassée sur la joue.

Souriante, elle lui a dit :



Ils ont remis de l’ordre dans leur tenue et sont sortis main dans la main. Les autres garçons l’ont regardé avec envie.


Comme prévu, la soirée s’est terminée vers vingt-deux heures. Les parents sont venus récupérer leurs enfants. Hervé, n’habitant pas très loin, était venu à pied. En partant, ses camarades lui serrent la main pour les garçons, ou l’embrassent ; mais on sent un sentiment d’envie, de gêne ou de regret d’avoir laisser passer un si beau morceau.

Chloé est venue la dernière. Il l’a embrassée sur les joues d’une manière amicale. Elle le regarde longuement et lui dit :



Ils sont allés dans une chambre et ont passé une nuit extraordinaire, déclinant toutes les variantes de l’amour, même la dernière.

Le matin, ils se sont quittés en se souriant et s’embrassant amicalement.


Le lendemain, en montant l’escalier aux côtés d’Emma, cette dernière lui trouve un air changé. Du bonheur et de la fierté. Elle comprend qu’il a découvert le plaisir dans les bras d’une fille plus jeune, plus appétissante.

Le samedi, ils se retrouvent. Il a un air différent. Elle l’interroge. Tout fier, il lui raconte sa soirée sans négliger aucun détail. Emma sourit, le félicite, mais elle sait aussi que leur aventure est terminée. Comme un fauve, il a goûté à la chair fraîche, et désormais elle ne sera plus qu’une solution de secours. Longtemps elle est parvenue à éviter qu’il tâte à des jeunes, mais maintenant c’est fini.


Durant les vacances scolaires, Hervé va passer quelques jours chez ses grands-parents, à la campagne. Il y retrouve les cousins et cousines de son âge. La rivière coule à proximité, c’est le paradis.


À la rentrée, il veut continuer ses études et obtenir un BTS de métallier, de soudeur plus exactement. Le frère de sa mère, son oncle, a une petite entreprise dans cette branche au chef-lieu du département. Il va y faire un stage d’un mois. Il sait qu’il y sera très bien accueilli. En effet, Serge et Sabine n’ont pas d’enfant. Ils ont tout tenté, mais tout a échoué. Aussi considèrent-ils Hervé un peu comme leur fils. Ils sont très heureux qu’il vienne chez eux. D’autant qu’au début de leur mariage, lorsqu’il a été question d’acquérir une maison, ils l’avaient choisie grande pour la nombreuse progéniture qu’ils avaient prévue.


Les mois de juillet et d’août passent sans qu’Emma et lui puissent se retrouver tranquilles pour s’aimer. Ils se voient, cultivent leurs relations de bon voisinage, mais n’ont pas l’occasion de parler de leur amour.


Au mois de septembre, Hervé rejoint son nouvel établissement scolaire. Il est en alternance, c’est à dire moitié en cours, moitié à l’atelier. Il revient tous les quinze jours revoir ses parents. Mais lors de son premier retour, il n’a pas l’occasion de rencontrer Emma.

Quinze jours plus tard, à son deuxième voyage, sa maîtresse est absente. Il demande des nouvelles à sa mère.



C’est fini. Plus jamais ils ne se retrouveront dans le même lit. Elle lui a tout appris ; il l’aimait… jusqu’à cette fameuse soirée. Elle est partie car il y avait, c’est vrai, une trop grande différence d’âge entre eux ; et surtout, il avait goûté à la chair fraîche.

Mais avec tout ce qu’elle lui a enseigné, il n’a aucune difficulté à trouver des partenaires. Le récit de la fameuse séance de dépucelage a rapidement été connu de toute la jeunesse. Et les donzelles aiment se faire peur, fréquenter le loup ou, si possible, se laisser manger.