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Temps de lecture estimé : 21 mn
09/09/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Lise continue d'essayer de calmer les tensions entre ses deux colocataires. Mais alors que toute tentative de dialogue semble vouée à l'échec, un évènement imprévu va rapprocher les trois jeunes femmes...
Critères:  ff cadeau copains anniversai douche amour cérébral cunnilingu -amourdram
Auteur : Nokta  (Séductions et sentiments)

Série : Le triangle mauve

Chapitre 02
Empathie

Résumé de la première partie : « Confidences »

Trois jeunes femmes vivent en colocation dans un appartement. La première, Lise, dix-neuf ans, est en première année à l’université et découvre le monde des adultes. Malgré son âge, elle fait preuve de beaucoup de patience et de tact dans ses relations avec autrui. Elle tente en vain depuis des mois de réconcilier ses deux camarades, Inès et Charlotte, qui s’opposent continuellement. Un soir, cette dernière surprend la jeune étudiante en lui avouant qu’elle n’est pas indifférente au charme d’Inès. Lise, qui de son côté est attirée par les femmes, lui révèle sa vraie nature et accepte de lui donner quelques bons conseils. Une complicité ambiguë s’installe alors entre les deux jeunes gens…




******




Empathie




Lise ferma la porte à clé et rejoignit Charlotte qui l’attendait en bas des escaliers. Une fois dans la rue, cette dernière l’agrippa par le bras et se mit à pouffer de rire.



Lise avait répondu sur ce ton quelque peu blasé qu’elle employait pour faire comprendre son agacement. Depuis quelques jours, Charlotte ne tenait plus en place, et la venue de Léo, le petit ami de la charmante Inès, devait certainement y être pour quelque chose. Lise se rappelait de la conversation intime qu’elle avait eue une semaine auparavant avec sa drôle de colocataire : l’attirance naissante que Charlotte éprouvait à l’égard d’Inès, malgré leur incapacité à se respecter l’une l’autre, n’avait pas manqué de l’intriguer.


Lise et Charlotte ne s’étaient guère adressé la parole jusqu’à très récemment, mais à présent, la donne avait changé et les deux jeunes femmes formaient un improbable tandem de circonstance. Lise, droite et propre sur elle, marchait en silence sur le trottoir, tandis que Charlotte adoptait une démarche beaucoup plus décomplexée et n’avait pas peur de jeter son regard indiscret sur le premier passant venu.



La taquinerie préférée de Lise consistait à casser aussi souvent que possible cette image de fille caractérielle, rebelle et indélicate, que Charlotte s’efforçait d’imposer. La petite étudiante, toute frêle, dont on avait l’impression qu’une simple rafale de vent pût la terrasser, connaissait cependant très bien le point faible de sa robuste camarade au cœur tendre, et ne se privait pas d’user de ce nouveau pouvoir pour la remettre à sa place de temps en temps. Mais c’était lors d’après-midi comme ceux-là, que les sept ans de différences s’effaçaient, et que l’on notait toute la complémentarité de ces deux personnalités. Lorsqu’elles arrivèrent devant l’entrée du centre-commercial, Charlotte se plaignit à nouveau :



Charlotte répondit par une grimace puis se massa le crâne, faisant passer ses doigts dans ses épis de blé. Sa coupe se mariait bien avec son maquillage, et ce look, presque androgyne, lui donnait un certain charme, sans rentrer toutefois dans le caricatural. Lise regarda sa camarade de haut en bas, et commenta :





******




Le soleil allait se coucher, le ciel était déjà bien sombre, et bien que l’on fût au printemps, la nuit s’annonçait glaciale. Lise poussa un soupir avant de grimper l’escalier.



Charlotte devança et bouscula Lise, puis ouvrit bruyamment la porte d’entrée. La petite brune l’entendit seulement adresser un fade « Bonsoir ! », probablement adressé à Léo, et claquer la porte de sa chambre derrière elle. Lorsque Lise fut à l’intérieur et accrocha son manteau, elle aperçut Inès sur le canapé du salon, affublée d’un pull en laine et de chaussettes d’hiver, somnolente et blottie contre l’épaule de son amoureux. Le jeune homme, visiblement proche de la trentaine, affichait quant à lui une expression de sérénité non feinte : cela le rassurait de sentir la tendresse de sa dulcinée. Il adressa un clin d’œil amical à Lise, désigna du doigt la porte derrière laquelle Charlotte s’était retranchée et secoua la main pour rendre compte du malaise ambiant.



Inès se leva et entraîna Léo par la main jusqu’à la sortie. Une fois que ce dernier eut tendrement emmitouflé sa moitié, il l’embrassa et ils disparurent tous deux dans les escaliers. Dès que le silence fut de retour, Lise alla frapper à la porte de Charlotte. Comme cette dernière ne répondait pas, elle décida d’entrer. Elle trouva sa colocataire, allongée sur son lit, dans sa bulle, en train d’écouter de la musique. Elle s’assit près d’elle et lui ôta doucement ses écouteurs.



Lise prit la main de Charlotte dans les siennes, la regarda dans les yeux et lui dit doucement :



Lise parvint tant bien que mal à remettre debout la grincheuse qui se laissa guider jusque dans la salle de bain. Quand Lise verrouilla la porte derrière elles, Charlotte reconnu ce sourire espiègle et malicieux qu’elle avait déjà vu une fois.



Lise se rapprocha doucement du visage de sa complice, vint poser son long index sur ses lèvres puis, telle une petite belette, lui agrippa la nuque et se mit à l’embrasser fougueusement, presque violemment, la faisant ainsi tomber sur le carrelage humide. Bien que plus courte de stature que sa proie, Lise la fit s’allonger pour pouvoir la regarder de haut. C’est alors qu’elle plongea ses longues mains sous le haut de Charlotte et commença à lui masser la poitrine. Lorsque toutes deux furent entièrement déshabillées, elle la poussa à l’intérieur de la cabine de douche et l’eau, d’abord glaciale, se mit à couler sur les corps grelottant de désir et de froid.



La blondinette aux cheveux courts commençait à prendre du plaisir et à se détendre à mesure que l’eau se réchauffait. Lorsqu’elle vit Lise s’accroupir dans le minuscule espace de la cabine, tout juste assez grand pour deux personnes, elle écarta les cuisses et lui adressa un regard empreint de lubricité. Lise s’agrippa à la poitrine de sa complice, la pinça, la caressa, la massa avec entrain. La petite brunette fit enfin passer sa langue féline le long des lèvres délicates de Charlotte avant d’explorer son jardin secret qui n’était finalement pas moins riche de féminité. Malgré le plaisir partagé, elle se dépêcha, car elle savait qu’il fallait faire vite. Elle ne fut pas déçue de ce voyage exotique dans cette oasis encore inexplorée. Elle leva les yeux vers Charlotte et eut l’impression de lire sur son visage ce qui ressemblait à de la plénitude. Cette dernière sourit et voulut prononcer un mot rendu inaudible par le clapotis de l’eau ruisselante. Lise crut entendre un « Encore ! » sortir de la bouche de Charlotte, et en fut même convaincue lorsqu’elle vit cette dernière faire glisser sa langue entre ses dents et se déhancher nerveusement comme une couleuvre rendue folle par la canicule.




******




Charlotte ferma les robinets et, instinctivement, les deux libertines se figèrent, retenant leur souffle : y avait-il du bruit venant du salon ? Quelques secondes plus tard, Lise sentit son cœur se serrer quand elle reconnut la voix d’Inès. Les deux jeunes femmes échangèrent un étrange regard où l’envie de rire de cette situation inconfortable et l’anxiété se mélangeaient. Signe que c’était un cocktail indigeste, Lise sentit son estomac se nouer. Elle murmura à sa complice :



Elle marqua un silence, et alors que Lise commençait à s’essuyer nerveusement, elle ajouta :



Lise ne regrettait pas d’avoir pris cette initiative sur un coup de tête. En dépit du caractère peu facile de la blondinette, elle savait néanmoins qu’elle pouvait lui faire confiance et que cette dernière le lui rendait bien. Elle se réjouit intérieurement d’avoir, apparemment, atteint son objectif : elle espérait avoir purifié sa camarade de son amertume, du moins le temps d’une soirée.


Charlotte attendit quelques minutes avant de sortir derrière sa camarade. Dès qu’elle constata que le salon était vide et n’entendait aucune voix alentours, elle comprit que la petite belette avait réussi à écarter le comité d’accueil. Enveloppée dans son peignoir, pieds nus, ses affaires trempées sous le bras, elle traversa en hâte la salle à manger pour rejoindre sa chambre. Mais au moment de stopper les grandes foulées, elle glissa, tomba sur la hanche et alla frapper de son orteil le coin de la porte.



Elle étouffa un grognement avant de se relever en vitesse et de se faufiler à l’intérieur de sa chambre.

Lorsqu’elle finit par ressortir, seuls ses cheveux courts, mais très ébouriffés, pouvaient laisser imaginer ce qu’il s’était passé un instant plus tôt. Charlotte vint s’asseoir au bout du canapé, près de Lise. À son opposé se trouvait Inès, rayonnante, joyeuse et toute pouponnée pour plaire à Léo qui lui enlaçait la taille d’un bras protecteur.


Inès tenait dans sa main un fond de verre que Lise lui avait versé. Elle porta à ses lèvres cramoisies le liquide transparent, et une grimace de dégoût vint soudain enlaidir son minois.



Le jeune homme regarda alternativement Lise, qui arborait son habituel sourire taquin, puis Charlotte qui était restée silencieuse. Avec une discrétion maladroite il pouffa de rire et précisa :



Les trois convives attablés furent surpris de voir Inès arriver précipitamment derrière eux, même s’ils n’avaient pas peur qu’elle eût entendu leurs plaisanteries. Elle était très belle, elle s’était changée et était maintenant vêtue d’une jolie robe rouge avec une petite tresse fantaisiste serpentant sur son épaule. Elle déposa la petite œuvre culinaire sur la table basse et se saisit aussitôt d’une part qu’elle mordit sans plus attendre.



Inès finit par accepter de prendre le verre qu’on lui tendait, le vida d’un trait et déglutit péniblement.



Charlotte resta muette pendant pratiquement toute la soirée, ce qui ne l’empêchait pas de boire sans la moindre modération. Mais ce qui attira l’attention de la jeune fille, ce fut le silence anormal dans lequel s’était enfermée sa camarade. Charlotte, qui au bout de deux verres avait tendance à lever généreusement son autocensure sur le langage fleuri, semblait se trouver dans un état second. Lise se figura l’image de sa colocataire allongée sur son lit, les écouteurs dans les oreilles, se laissant bercer sur son petit nuage, et elle pensa que la douce drogue l’avait sans doute assommée. Elle ne parlait pas, mais au moins il n’y avait pas de conflit latent qui put menacer cette soirée d’anniversaire. La jeune étudiante profita d’un échange démonstratif entre Lise et son amoureux pour se rapprocher de Charlotte.



Le ton posé et presque sobre de la réponse rassura Lise :



Lise s’en voulait de ne pas avoir pu lui remonter le moral, mais elle se réjouissait tout de même qu’elle fasse l’effort d’afficher une sérénité de façade. Le regard de la blonde rebelle était tout sauf inexpressif, comme si elle eut voulu se contenter d’écouter ce qui se passait autour d’elle sans jamais intervenir. Un moment plus tard, Lise offrit à Inès une petite boîte de chocolats ; une petite attention qui devait faire mouche. La charmante brune était allongée, la tête sur les genoux de Léo qui lui caressait les cheveux. Elle écarta le rideau soyeux qui lui tombait sur le visage et tendit le bras pour attraper le cadeau.



Inès n’attendit pas et avala immédiatement une première friandise avant d’en proposer aux autres.



Lise sentit son cœur accélérer lorsqu’elle se tourna vers son autre colocataire pour observer sa réaction. Elle fut stupéfaite lorsqu’elle vit cette dernière les yeux fermés et visiblement endormie sur l’accoudoir. Inès laissa échapper un ricanement exempt de méchanceté :



Lise ne répondit pas car elle soupçonnait l’autre de feindre le sommeil pour ne pas avoir à engager une conversation qui avait de fortes chances de dégénérer en nouveau conflit.




******




Le salon était à présent plongé dans l’obscurité et dans un quasi-silence. Lise se faufila jusqu’à la chambre de Charlotte, frappa à la porte et entra sans attendre la réponse. Elle découvrit son amie recroquevillée en position fœtale sous ses couvertures. Elle semblait avoir le ventre endolori.



Lise n’insista pas devant l’amertume de Charlotte, visiblement encore désinhibée. Elle quitta la chambre sans un mot et claqua la porte derrière elle, vexée.


Le lendemain matin, elle attendit que Charlotte fût dans le salon en train de prendre son petit déjeuner, pour se manifester.



Un silence pesant s’installa mais Lise reprit rapidement l’initiative.



La question lui avait presque échappé, faute d’autre idée pour renouer le dialogue. Elle crut dans un premier temps que Charlotte allait faire une de ses mimiques agressives pour signifier sa contrariété, mais à la place, elle la surprit de sa réponse :



Lise hésita puis continua :



Charlotte acquiesça d’un hochement de tête et conclut :





******




Deux jours passèrent et Léo repartit, après avoir passé presque deux semaines en compagnie des trois colocataires. Ce moment fut particulièrement impressionnant pour Lise, et surtout pour Charlotte, qui avaient assisté à la douloureuse séparation des deux amants. Le jeune homme travaillant dans une antenne de son entreprise, basée à l’étranger, il était évident que la distance allait se prolonger pendant un moment. La voiture de Léo avait disparu à l’angle de la rue, Inès s’était alors écroulée et était repartie à l’intérieur en courant. Jamais Lise et Charlotte ne l’avait vue comme ça, et cette scène les avaient quelque peu heurtées. Le soir venu, Lise profita de l’absence de Charlotte pour aller voir Inès. La jeune femme s’était enfermée dans sa chambre tout l’après-midi, et Lise se sentit très mal à l’aise devant la langueur de sa camarade. Elle savait que ses sanglots n’étaient pas feints, en témoignaient les sillons tracés sur ses joues par le maquillage.



Inès sourit et se laissa bercer dans l’étreinte réconfortante de Lise. La gorge nouée par l’émotion encore vive, elle articula péniblement :



Lise voulu profiter de cette ambiance détendue et du fait que sa camarade eût momentanément oublié sa douleur, pour aborder le sujet sensible.



Inès ne répondit pas. Lise décida alors d’abandonner les phrases pompeuses et inconfortables et de revenir au sujet de départ.



Inès allongea ses longues jambes fines et sveltes sur le matelas et appuya son dos contre le mur. Se massant nerveusement le bas-ventre d’une main, jouant avec une mèche de l’autre, elle sembla ainsi chercher ses mots pendant un long moment. Enfin, elle déclara :



Inès eut l’air de se tasser encore davantage sur elle-même et elle se mit à se tripoter les doigts dans des gestes parasites. Puis, elle fit nerveusement pression avec sa main sur sa poitrine comme si elle eut voulu vérifier que ses seins y étaient toujours soudés. En la voyant serrer les dents, Lise s’alarma :



Lise rendit à sa camarade son sourire et lui offrit une dernière fois son étreinte pour la réconforter. Elle se glissa derrière la porte et lui adressa un affectueux « Bonne nuit ».




******




Les derniers jours s’écoulèrent rapidement et à mesure que le départ de Charlotte approchait, la tension, toujours latente, entre elle et Inès, semblait s’évanouir inéluctablement. Percevant l’imminence de son départ, Charlotte avait arrêté de se plaindre à Lise de ses contrariétés à l’égard d’Inès. Les deux jeunes femmes observaient, à la fois avec appréhension et amusement, la troisième colocataire qui tournait de plus en plus autour de son nombril et semblait de plus en plus déconnectée de son entourage. Le dernier soir avant son départ, Charlotte alla trouver Lise dans sa chambre pour lui dire qu’elle disparaîtrait au petit matin, et qu’elle et Inès la reverraient deux semaines plus tard. Elle vint se coucher près de frêle et délicate étudiante, l’embrassa et lui murmura :



Lise la retint par le bras.



Charlotte s’allongea aux côté de sa complice. Elle se laissa happer par ses petits yeux vairons qui la faisaient fondre, et comprit à cet instant la force des liens que toutes deux avaient tissés aux cours des dernières semaines.



Charlotte prit les mains de Lise entre les siennes et d’une voix responsable et très rassurante, elle lui répondit :



Lise vit ainsi sa plus proche complice s’éclipser en silence et ne put s’empêcher de rire lorsqu’elle la vit lui faire une dernière grimace derrière la porte entrouverte pour apporter une petite nuance enfantine à leur relation naissante.


Lorsque le timide soleil du printemps se leva enfin et vint caresser les joues de Lise, la jeune fille ouvrit lentement les yeux et réalisa qu’elle se sentait bien seule. Allait-elle maintenant tenir compagnie à la malheureuse Inès et l’aider à passer son Cap de la Bonne Espérance ? Ou allait-elle plutôt en profiter pour se rapprocher de ses autres amis qu’elle ne voyait pas si souvent ? Une seule évidence, il fallait retrouver cet équilibre, cette famille, ce triangle dans lequel elle avait évolué pendant presque huit mois. Elle sauta hors du lit, enfila ses pantoufles et ouvrit doucement la porte.


Inès était assise dans le canapé, encore en robe de chambre et décoiffée. Elle venait juste de se réveiller probablement. En s’approchant, elle remarqua qu’une feuille de papier, ressemblant de loin à une lettre manuscrite, avait été posée sur la table basse. Lise se rappela des recommandations qu’elle avait faites à Charlotte la veille et redouta le pire. Elle se figura une lettre amère, pleine de ressentiment et de phrases blessantes qu’on avait dû laisser à l’attention d’Inès pour lui assener le coup de grâce. Lorsqu’elle sentit la présence de Lise, la malheureuse, émue, lui tendit la lettre. Lise lut silencieusement :



« Inès,

Je m’excuse d’avoir été si mauvaise avec toi pendant tout ce temps. Pendant longtemps j’ai cru que tu n’étais qu’une garce prétentieuse et égoïste, mais je me suis trompée. En fait, si je suis souvent désagréable avec toi c’est parce que je t’aime beaucoup. Tu as ton petit caractère qui te rend si attachante, tu es jolie comme un cœur, et tu as toujours été honnête et franche avec nous. Pardonne-moi de ne pas avoir eu le courage de te le dire en face, mais j’avais peur que tu le prennes mal ou que tu ne me croies pas.

Je suis très heureuse de voir que tu formes un si joli couple avec Léo. Je ne t’ai rien offert pour ton anniversaire, mais j’ai voulu essayer de me rattraper. J’espère que ce petit rien t’apportera le moral et la confiance dans l’épreuve que tu traverses aujourd’hui. En attendant, prends soin de toi !

Charlotte »



La jeune fille reporta son regard sur Inès. Cette dernière lui tendit quelque chose qu’elle serrait fermement dans son poing. Lise se saisit alors de ce qui ressemblait à une petite pelote. Elle examina la chose puis la sépara en deux moitiés identiques. Il s’agissait d’une toute petite paire de chaussettes en laine.



FIN