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Temps de lecture estimé : 11 mn
16/11/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Après la faillite de sa boutique de laine, Anne se remémore quelques rencontres particulières...
Critères:  f ff 2couples photofilm fmast hmast intermast facial fellation cunnilingu pénétratio sandwich -entrecoup
Auteur : Xuodid      Envoi mini-message

Série : Souvenir des années mohair angora

Chapitre 02 / 03
Suite et fin de la soirée chez les Depaires

Résumé de l’épisode précédent : La boutique d’Anne

Lorsqu’elle tenait une boutique de laine angora et mohair, Anne se trouva face à deux clients inattendus qui l’invitèrent à une soirée mémorable.



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Nous prenons un bain ensemble nous lavant l’une l’autre. Les hommes prennent une douche l’un après l’autre.



Nous sortons du bain, nous essuyant mutuellement. Elle m’enlace sans que cela me gêne.



Toute nue, je sors dans le salon. Ils sont en peignoir, affalés dans le sofa, dégustant une coupe de champagne. Sans un regard pour eux, je prends les deux robes que j’avais amenées. Je donne à Ève la plus grande, la plus moulante, en angora turquoise, manches longues, décolleté plongeant et me glisse dans celle moins aguicheuse, mais plus cocooning, en mohair couleur sable. Nous rejoignons les mâles qui n’ont pas bougé.



Elle m’attire à elle et me pelote la poitrine.



Il se lève, se met nu, se choisit la longue écharpe large en mohair pour ses épaules et vient enlacer tendrement sa femme, le sexe un peu mou et les bourses passablement vides. Elle se frotte contre lui, cherche à l’exciter davantage. Je m’assois près de Marc, rentre ma main droite dans la manche de ma robe et, dans la douceur du mohair, commence à le branler doucement. Petit à petit, son sexe retrouve un peu de vigueur. Je me penche et lui donne un coup de langue sur le prépuce chaque fois que ma main et la laine le libèrent dans un mouvement descendant. Il bande un peu mou, mais m’encourage à l’ouvrage. Ève s’est agenouillée et fait de même. Daniel lui caresse les joues avec l’écharpe.


Je remonte ma robe ; je mouille comme une adolescente. Marc me caresse les fesses. Je me dégage et me mets debout jambes écartées sur le divan pour qu’il me dévore la chatte. Je baisse la robe pour lui recouvrir la tête, j’ai envie qu’il étouffe entre mes cuisses. Heureusement, l’air passe à travers les mailles et il pousse mes fesses de ses mains pour me plaquer à lui encore plus fort. Ève me rejoint et soulève la robe sur l’arrière pour dégager mon cul.



Je sens sa verge à moitié molle chercher à me pénétrer ; j’écarte les fesses de mes mains pour l’aider. La langue de Marco doit se trouver au contact parfois avec le gland de son ami. Le serpent se tortille et entre enfin dans mon vagin ruisselant de désir. Je ferme les yeux. Ève me flatte la poitrine en y baladant le doux mohair. Marc, toujours pas étouffé, est le plus efficace des trois ; il aime ma cyprine, mais la position est si inconfortable qu’à regret je me dégage.


J’intime l’ordre à Marco de se coucher et invite Ève à le chevaucher pendant que je suce Daniel. Ève impose son rythme, Marc la tient par les seins sortis du décolleté. Dans ma bouche, par succions et coups de langue, je fais de mon mieux pour la vigueur de ce pauvre Daniel, caressant ses cuisses avec les pans de l’écharpe. Au bout de longues minutes, c’est mieux. J’attrape son écharpe, la passe autour de sa taille et le branle dedans avec vigueur. On se regarde : je vois son regard approbateur et son érection prendre de l’ampleur.



Surprise de mon audace prise sans concertation.

Daniel revient avec et, pendant qu’il se fait sucer sans perdre de temps par sa femme qui mène toujours l’affaire avec Marco, je lubrifie la rondelle d’Ève et aventure un doigt. Elle lâche Daniel, s’allonge sur Marco pour bien libérer son cul pendant que je vaseline le membre de son mari qui se met en position. Son sexe se tortille pour entrer sans brusquerie dans le petit trou et Ève commence à se mouvoir entre eux deux dans une double pénétration, la robe remontée à la taille je l’encourage, caresse son beau visage, l’embrasse dans le cou, palpe ses seins à travers la laine.



C’est elle qui mène la cadence. Elle y va doucement, à son rythme. Daniel lui caresse le dos et la nuque en lorgnant sur sa virilité luisante d’huile qui s’engloutit dans le trou de balle et ressort en tirant l’anneau. Elle m’attrape par les cheveux pour que j’embrasse Marc, puis me demande de me jucher sur lui pour qu’il me lèche. Je m’engage donc cuisses ouvertes et à reculons sur sa tête, et revoici sa langue affamée sous moi. Ève s’appuie en partie sur mon dos, m’attrape les seins ouatés de laine. On fait cela longtemps. Mais Daniel sait qu’il s’agit plus d’une figure de style où l’excitation est au paroxysme, mais où la partenaire ne culminera pas dans le plaisir. Aussi il reprend l’initiative :



Nous nous dégageons. Ève s’allonge sur le dos, sur la table qui est non loin. Daniel guidant sa verge la lui rentre dans le vagin. Marco à un sein, moi à l’autre, nous honorons Ève. Le doigt plein de vaseline, je m’occupe aussi de son clito sans lâcher son sein de mes succions. Son mari la pilonne avec courtoisie. Elle nous attrape, moi et Marco, par les cheveux pour nous bloquer un moment sur ses seins aux tendres tétons. Pour varier son plaisir, j’abandonne sa poitrine aux massages des mains de Marco qui l’embrasse et la câline pendant que mes doigts stimulent son petit volcan.


Je suis aux premières loges, et pendant que de l’autre main je lui caresse ventre et hanches avec le voluptueux angora de sa robe, je regarde sa chatte cramoisie se faire honorer par la verge de son homme dont le pubis vient toucher ma main lorsqu’il est au plus profond de la cavité. Elle a mis sa main sur mon dos, un geste sans doute de confiance, et se laisse envahir par le plaisir que nous nous employons à lui offrir. La voilà submergée. Daniel maintient le rythme, je tiens mes doigts juste posés sur son clitoris, exerçant seulement de petites pressions pour ne pas que cela lui devienne insupportable. De mon autre main j’ai délaissé son ventre pour l’intérieur de ses longues cuisses ; comme elle a les jambes relevées autour de la taille de son mari, je la passe sous les bourses de ce dernier pour introduire en Ève un doigt vaseliné dans le portillon de son côté jardin encore dilaté de la visite de son conjoint. Marco lui caresse les joues, le cou, les lèvres, l’embrasse sur le front… Elle n’arrête pas de dire :



Comme si nous en avions l’intention, alors que c’est si délicieux de la voir ainsi en extase !


Mais tout a une fin, et après une longue cérémonie de béatification, elle reprend contact avec le réel, nous embrasse. Nous flatte. Elle est maintenant assise au bord de la table dans les bras de Daniel qui débande. Marco se branle à l’écart ; je le rejoins et l’aide de mon mieux. Juste avant de jouir il se reprend en main, et de longues giclées salées m’aspergent le visage. Ève se lève. Face à moi, elle essuie d’un doigt le foutre le plus dense qui s’y colle, m’en humecte les lèvres que je lèche, puis elle porte le doigt à sa bouche, le suce avec volupté. De mon index, je ramasse le plus de stupre sur ma joue, le porte à sa bouche et l’introduis. Elle le suce, tournant sa langue en me fixant tout en étalant de ses mains ce qui reste sur mon visage devant les hommes médusés. Marc s’approche, essuie tout ce qui est collé à son sexe et l’étale à son tour sur le visage d’Ève qui ferme les yeux en tendant le cou…


La soirée se termine à quatre dans le plus grand lit que je n’aie vu à l’époque. Ève et moi au milieu. Nous avons gardé nos robes pour le plaisir de Daniel. La mienne, en mohair pourtant des plus fins (du kid mohair) me gratte un peu dans la chaleur de notre promiscuité, et Daniel, serré contre moi, a repris dans son sommeil une petite vigueur qui promet pour le matin…


Le jour commence à poindre. Daniel et Marc, de part et d’autre, enlacent Ève. Je suis toute seule de mon côté en ce grand lit. Je me lève discrètement. J’ai mal à la tête du champagne de cette nuit. Par la grande baie vitrée, je regarde face à moi le panorama de la vallée de la Garonne que suit un cordon de brume. Le premier rayon de soleil fait scintiller la petite gelée blanche de ce matin d’automne. Je contemple un long moment ce spectacle ordinaire et pourtant somptueux de la beauté du monde auquel on ne prête pas assez d’attention.


J’ai des frissons. Je vais à la salle de bain. Le miroir ose me dire que j’ai une sale gueule, avec de petits yeux de migraineuse. J’ai du sperme collé dans mes cheveux, sans parler de l’état de ma petite toison pubienne. La douche brûlante me fait du bien. Après un nettoyage en détail, je laisse couler l’eau sur mon visage, le long de mon dos qui se réchauffe ; je me sens mieux. Je troque ma robe mohair pour un peignoir, enveloppe mes cheveux dans une serviette. Dans la cuisine, Marc a une sale tête devant un verre où fond une aspirine. Il ne lève même pas les yeux vers moi. Je prends le tube ; c’est du 500 mg. J’en mets deux dans un verre et m’assois sur un tabouret.



Silence…



Il a raison ; ça me file un coup. La contraception, je risque rien ; mais le reste… Daniel arrive. Sans un mot, il va droit au percolateur. Marc s’en va.



Il me fait passer la tasse sans presque me regarder et disparaît à son tour.

Je crois que dans ces conditions, je n’ai plus qu’à rassembler mes affaires dispersées dans le salon et le studio photo. Je retrouve mes sous-vêtements, mon jean et mon pull rouge… avec dans un coin les fils d’angora amalgamés de liquide blanc séché. J’en prends un autre, turquoise, qui n’a pas été déballé. Quelle pagaille ! Hier soir, c’était carpe diem. Ce matin, c’est gueule de bois ; pas que pour ma tête, mais aussi pour le moral. Personne n’a eu le moindre geste aimable à mon égard ; ma voluptueuse et fragile marchandise a été en grande partie malmenée, et Marc m’a foutu la trouille. Même le doux contact des laines vaporeuses me dégoûterait presque en raison de leur rôle dans tout cela. À la salle de bain, je m’arrange au mieux pour ne pas montrer mon désarroi. Je commence à tout remballer. Daniel arrive. Presque comme surpris, il me dit froidement :



Je ne réponds pas.



Je prends la liste dans mon sac et fais le calcul. La somme est rondelette : il y a cinq pulls et cardigans, deux robes, deux paires de gants, un poncho, une étole et deux grandes écharpes. Sans rechigner, Daniel fait le chèque largement arrondi à la somme supérieure. J’aurais préféré le montant exact et un sourire, un mot gentil ; en vain. Ève dort encore.


Je prends la route qui descend, la gorge serrée ; les sanglots ne tardent pas… Pourtant, il fait si beau, et un début de vent d’autan remonte vite la température. Je pleure à grandes eaux maintenant. Heureusement, la route est déserte. Je m’arrête sous un pin parasol. Je me mouche, essuie mes larmes. « Allez, ma fille, t’as bien joui hier soir, et fait – pour une fois – une belle vente. Demain, tu feras un test. »


Huit jours ont passé.



Au courrier de la boutique, j’ai reçu un paquet avec les photos et la cassette vidéo de la soirée, accompagnées d’un petit mot gentil d’Ève qui regrette de ne pas s’être levée assez tôt pour me dire au revoir. Ce soir, chez moi, je regarde les photos. Elles sont belles : lumière, netteté, je ne me suis jamais vue aussi en avantage. Je suis au lit, dans mon chaud pyjama en angora, je les regarde dans l’ordre. Je sens l’excitation me gagner. Je passe de l’une à l’autre en caressant mes cuisses gainées de la plus fine et douce laine de lapin angora. Les images sont de plus en plus explicites. Marc est un pro qui sait capter le moment des poses les plus alanguies, et le porno devient beau. Les gros plans m’excitent beaucoup sous des angles que je ne pourrais voir moi-même, mes petites et grandes lèvres s’écartant ou se refermant selon la pénétration d’une verge enflée, d’une langue ou de doigts. Mon clitoris qui roule sous les caresses disparaît dans une succion. Ma bouche devant le satin du gland de Daniel ou goûtant le rouge à lèvres d’Ève… La volupté des laines vaporeuses en contre-éclairage sur des seins, des fesses, de fiers gourdins ou de délicates rondelles tout en caresses…


Je démarre la cassette tout en saisissant mon vibromasseur. Du haut de gamme, en inox, deux vitesses de vibrations, fin et long comme une fusée pour m’envoyer au ciel. Je le réchauffe dans ma bouche puis, enclenchant le vibreur, titille longuement la pointe de mes seins. Je baisse mon pantalon si caressant pour accéder à ma vallée toute en moiteur tropicale de ce que je vois à l’écran…