n° 17148 | Fiche technique | 12727 caractères | 12727Temps de lecture estimé : 10 mn | 29/11/15 |
Résumé: Anne se souvient des rencontres liées à sa boutique de mohair angora. | ||||
Critères: fh inconnu magasin préservati pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Xuodid Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Souvenir des années mohair angora Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Dans les épisodes précédents : « La boutique d’Anne » et « Suite et fin de la soirée chez les Depaires », Anne tenait une boutique de laine angora mohair dans les années 80. Elle se souvient de quelques rencontres avec des clients ayant un rapport particulier aux douces laines. Après une première rencontre avec un couple qui l’invita à une soirée, disons, « particulière », voici qu’un motard s’arrête devant la boutique…
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Mois de mars.
Une moto vient se garer devant ma vitrine. Surprise : le motard entre dans le magasin.
Elle commence fort, la commerçante ! Je ne sais pas comment cela m’est tombé dessus, mais l’idée de faire l’amour à une femme revêtue d’un beau pull tout doux m’excite au plus haut point. J’ai bien une petite amie qui me laisse faire mes quatre volontés de sa personne, mais je fantasme à l’idée de la prendre, sa peau diaphane délicatement réchauffée d’un pull tout doux.
Aussi, lorsqu’au cours d’une virée sur Toulouse en moto avec mes potes, je remarquai ce magasin sur une placette où nous nous étions arrêtés à la terrasse d’un café, j’y jetai un regard de loin. Je remarquai avec plaisir qu’il y était présenté de beaux ouvrages semblant divinement doux, de couleur unie et sans fioritures et autres épaulettes à la « star war » que l’on voyait dans les autres enseignes alors à la mode. Bref, étaient en vente des pulls que toute honnête jeune femme pouvait mettre sans porter atteinte à la bienséance et au bon goût.
Quelques jours plus tard, finissant mon travail plus tôt, je fonce sur ma Ducati vers la boutique. L’accueil sarcastique de la vendeuse ne me met pas au mieux de mon aise, d’autant qu’elle est des plus envisageables avec un physique agréable et même avantageux dans la maturité de ses presque trente ans, mise en valeur par un cardigan gris souris dont l’élégance ne doit avoir d’égal que la douceur. Je suis direct en érection ; « La bandaison, papa, ça n’se commande pas. » Sans parler de tous les pulls et autres ouvrages au moelleux certain qui constituent les présentoirs.
Prenant un pull mohair noir à petit col roulé :
Je lui tends le pull mohair :
Ou c’est une oie blanche et si je m’avance trop je vais prendre un râteau, ou elle m’allume ! Je touche le pull, c’est la première fois que j’en touche un d’aussi doux. Elle doit remarquer que suis tout ému. Ma main fouille la laine, c’est voluptueux.
Ce gars est bizarre. Beau gosse avec ses yeux outremer qui m’envisagent de haut en bas et regardant mes lainages comme s’il s’efforçait de contenir une émotion. Je suis divorcée depuis un an, après quatre ans de mariage avec un homme merveilleux qui se révéla très vite aussi macho que jaloux, mais qui lui, je l’appris un jour, ne se privait pas de fréquenter d’autres femmes… Autant vous dire que désormais les mecs, ce n’est pas parce que je suis preneuse de vingt centimètres de saucisse que je suis prête à acheter le porc en entier.
Mais le petit cochon que j’ai devant moi me plaît bien. D’autant que ce sentimental a du mal à masquer, à voir son entrejambe, l’effet que je lui fais, et tant pis pour sa petite amie, si elle existe.
« Toi, j’espère que tu sens pas trop le cambouis et l’indice d’octane parce que je projette de te faire monter dans les tours… »
Me prenant le pull noir des mains, elle disparaît derrière un paravent.
J’enlève le cardigan et le mets sur le haut du paravent en lui suggérant de le toucher pour se faire une idée sur la laine angora, et j’enfile le mohair.
Sans me faire prier, je me saisis du cardigan. Il est encore plus doux que l’autre. Sans attendre son invitation, je contourne le paravent au moment où elle étire le pull sur ses hanches. Elle me regarde droit dans les yeux sans ciller et me laisse approcher. Je la saisis par la taille.
Je le laisse faire, gonflant d’instinct ma poitrine. Il se penche sur moi et me baise les lèvres tendrement, ses mains parcourant mes hanches, il me serre contre lui. Je sens son sexe tendu comme un arc. Il m’enlace complètement à présent et ma bouche s’ouvrant, nous parlons le même langage. Après un long et délicieux moment, notre étreinte se desserre.
Je la regarde aller baisser le rideau d’une belle démarche à peine chaloupée ; ses pattes de derrière sont les élégants supports d’un fessier désirable. Sitôt fermé, elle revient vers moi. Elle a perdu de son assurance, elle a rougi un peu, me prend par la main et m’entraîne vers l’arrière-boutique. C’est une pièce assez grande où sont stockées des montagnes de pelotes de laine, une table, un divan et une kitchenette.
Finaude, elle se doute que j’ai un lien particulier avec l’angora/mohair. Elle s’avance et m’enlace avec fougue. Je la serre contre moi, lui caresse le corps à travers le chaleureux mohair. Elle paraît aussi excitée que moi. Elle se dégage, enlève le pull, le jette sur la table et dégrafe son soutien-gorge, découvrant une poitrine somptueuse. Je prie pour qu’elle remette le pull.
Visiblement, mes seins font leur effet. Je m’avance et lui dégrafe le pantalon de crainte que sa belle érection ne vire à la congestion. Il enlève son blouson et le reste puis baisse pantalon et slip, laissant une réputation respectable le précéder d’au moins vingt centimètres. Je me déshabille complètement moi aussi et nous voilà comme Adam et Ève. J’attrape un préservatif dans mon sac à main. Je me colle à lui. Il me saisit la tête, caresse mes cheveux, me sourit. J’apprécie. J’enfile le condom sur sa turgescence. Je recule et m’assois sur la table.
Il me renverse sur le pull, attrape les manches et me caresse les seins qui pointent. Le mohair est un précieux allié : sa douceur vaporeuse ne fait pas écran entre mon corps et ses mains. Ainsi il me pelote, me matant de ses yeux de braise, puis ses mains glissent vers mon ventre, libérant ma poitrine pour que ses lèvres s’y portent à bouche-que-veux-tu.
Je lui prends la tête et le guide alternativement d’un téton à l’autre, caressant ses cheveux sombres, l’invitant à poursuivre longtemps ainsi. Je passe mes jambes autour de sa taille. Sa verge se frotte contre ma chatte.
Je me redresse, j’attrape deux pelotes des plus douces et lui parcours l’intérieur des cuisses avec. Elle relâche ses jambes ; je m’agenouille et lui honore la fente avec la laine angora, douceur aérienne du fil fleuffé sur zone sensible pour l’amener au ciel. Son clitoris proéminent en est tout flatté. Elle mouille maintenant comme une fontaine appelant l’assoiffé.
Le bougre s’y prend bien. J’adore que l’on me face minette, et ses allées et venues avec les pelotes le long de mes cuisses me ravissent. Sa langue se fait plus intrusive dans ma vulve. De mon doigt enduit de salive, je me tripote le clito. « Vas-y, lèche-moi mon loup, lèche-moi… »
Je n’en peux plus, il faut que je me branle. Sans cesser de la lécher, je commence ma petite entreprise en dépit du latex. La voilà qui gémit. Je me redresse et me présente devant le meilleur ami de l’homme : le vagin désireux et offert d’une femme. Je me glisse dans son intimité encore plus douce et chaude que la plus douce et chaude laine. Je lime doucement, tout au plaisir de l’instant. Elle a fermé les yeux, tout en continuant de jouer avec son mont de Vénus. Elle est sublime.
Il m’empale, me laboure, me perfore les reins avec douceur et fermeté de son pieu bien raide ; le plaisir m’envahit, se diffuse en moi.
Je sens les giclées monter ; les spasmes me font vaciller.
Mon orgasme est rejoint par le sien. Il continue avec lenteur de me transpercer. « Il a encore de la ressource ! » me dis-je. Je l’invite à se retirer. Il me demande de remettre le pull.
J’aime beaucoup la douceur de mes laines sur ma peau, surtout celle de l’angora. À la maison, je me suis même tricoté un pyjama en angora pour quand il fait froid l’hiver et que je suis seule. Je n’ignore pas le côté sensuel de ce qui est doux, mais ne pensais pas que cela puisse exciter sexuellement à ce point certains hommes, du moins les hétéros. J’avais encore une fois la preuve du sex appeal que cela leur évoque. Trouvant le mohair légèrement picotant, je préfère attraper le cardigan gris, m’en revêts pour son plaisir et lui tends un nouveau préservatif, car le sien est plein et que son magnifique garde-à-vous est encore plein de promesses pour la suite.
J’ai devant moi mieux qu’un fantasme de fétichiste : je vis la situation de mes désirs. Elle y prend plaisir, moi encore plus.
Visiblement, le petit chéri est tout retourné, et son ardeur bien plantée entre ses jambes m’attend. J’attrape une pelote et la glisse comme une housse sur son sexe qu’il n’a pas encore gainé du latex. Je commence à le branler ; la laine se mêle au sperme encore présent.
L’angora me flatte le prépuce. La coquine est experte à la manœuvre. Elle est à genoux devant moi. Mes mains glissent dans sa chevelure. De l’autre main, avec l’autre pelote, elle me flatte les testicules et la raie des fesses. C’est trop bon, mais je me soucie d’elle et la relève, retire la pelote souillée pour enfiler quelque chose d’étanche afin de la prendre par derrière, debout face à la table où elle s’appuie. J’enfonce mon dard entre ses fesses écartées.
Là, il est à fond. Il me caresse les fesses avec le fond du cardigan pendant qu’il me lutine. « Vas-y avec ardeur. Montre-moi que tu m’aimes ! »
Elle est sublime. Sa chute de reins sous ce beau pull ondule. Sa chair, sous mes coups de boutoir, est parcourue de l’onde de ses chairs bousculées. J’imagine ses seins suivre le mouvement dans la douceur ouatée de la laine angora du cardigan ; quelle magnifique caresse cela doit être, ses deux organes nourriciers dont les pointes effleurent par va-et-vient la douceur des mailles. Je voudrais être multiple ou doté de plusieurs bras pour la plurimanipuler, pour son plaisir, sa jouissance. À défaut, elle compense d’elle-même et se doigte en tortillant son cul magique avec sa belle rondelle étoilée que je n’ose troubler…
La douceur de l’angora et la vigueur de sa charge font merveille ; j’en lâche mon clitoris enflammé et m’abandonne au plaisir.
J’éjacule à nouveau. Sans nous désaccoupler, à reculons, nous tombons sur le divan, l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, dans le relâchement de nos corps comblés. Mon visage dans ses cheveux, je respire son parfum mêlé des phéromones de nos ébats. Lentement, par intermittence et tant que je conserve un minimum de raideur, je l’empale encore. Elle a fermé les yeux ; je voudrais que l’on s’endorme ainsi.
Il portait des culottes et des bottes de moto. Un blouson de cuir noir avec un pull en paquet cadeau. Sa moto qui partait comme boulet de canon, s’en allait… dans le matin blême.
Le reverrai-je un jour comme il me l’a promis, ou fera-t-il comme les autres ? Je ne le veux pas que pour moi, tous les jours en un quotidien où le mari finit par tuer l’amant. Je veux qu’il brûle de me retrouver de temps en temps. Il est 7 heures. Je vais chez moi remettre de l’ordre à mon corps, prendre un bon café. J’ai du vague à l’âme.
En fin de matinée, un coursier entre dans le magasin avec un bouquet de roses. Il y a un petit mot :
À bientôt, mon amour d’un soir !