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Temps de lecture estimé : 9 mn
17/11/15
Résumé:  Récit fantasmé de ma libération sexuelle.
Critères:  f fh fépilée jardin exhib noculotte confession
Auteur : Anne Désir  (Soif de vivre et de vivre de nouvelles expériences.)      Envoi mini-message

Série : Sortie de route

Chapitre 01
La nuit, toutes les chattes sont grises

Bonjour,


Je me présente : je m’appelle Anne, j’ai vingt-sept ans et je suis mariée depuis cinq ans avec Jérôme qui est responsable de production dans une verrerie ; quant à moi, je suis responsable achats dans une PME de mécanique/maintenance industrielle. C’est un poste qui demande du caractère, de la détermination et beaucoup de connaissances techniques. Nos salaires nous permettent de vivre confortablement (nous cherchons un terrain pour faire construire une maison).


Nous ne sommes que deux femmes au milieu de quarante hommes ; je n’ai aucun problème pour me faire respecter (malgré mon petit gabarit), en effet je mesure 1,48 m et suis menue. J’ai les cheveux mi-longs que je laisse libres. L’année dernière, j’ai fait pratiquer une augmentation mammaire ; je suis passée d’un 75A à un 85C. J’aime beaucoup mes seins, car leur forme est quand même naturelle et mes aréoles sont restées petites et très sensibles. Jusqu’à l’aventure que je vais vous conter, je pensais n’avoir que peu de fantasmes (mon mari en a pour deux !).


Dès que je le peux, je ne porte pas de sous-vêtements (pourtant mon homme m’en offre régulièrement de splendides, mais les sentir me gêne). Je suis assez sportive, je pratique surtout des sports d’équipe ainsi que de la danse modern-jazz (j’ai pratiqué la danse classique durant quinze ans). Nous habitons un appartement dans une petite ville du sud de la France à dix kilomètres de la mer. L’été nous pratiquons le naturisme sur une plage sauvage presque déserte, car difficile d’accès. Le fait d’être nue est pour moi un véritable déclencheur de sensations, un appel au plaisir ; aussi, à chaque fois Jérôme me fait l’amour sur cette plage.

Entre le farniente et le fait que je suis méditerranéenne d’origine, je suis vite bronzée.


Un des fantasmes de mon homme est de m’exhiber. Il voudrait, je pense, que je me promène nue tout le temps et partout. Plusieurs fois, il m’a fait me promener dans des tenues transparentes sans sous-vêtements en ville (de nuit, quand même). Je tire de plus en plus de plaisir de ces exhibitions. Au début, j’étais inquiète de la réaction des passants, mais finalement ayant toujours reçu des regards attendris, voire des compliments, je suis décomplexée. Dans ces situations, mon excitation est à son apogée ; petit à petit, je prends plaisir à m’exhiber.


Ce soir du mois d’août, il était question d’aller faire un petit tour en ville (comme presque tous les soirs en été, c’est un « rituel »). C’était un vendredi, il devait être 23 h et il faisait encore très chaud ; les murs de la vieille ville rayonnaient la chaleur accumulée durant la journée. L’été avait débuté fin mai et n’en finissait pas. La nuit, la température ne descendait pas en dessous des 27° C en ville, et il faisait 32° C dans les appartements. Je passe une robe, des talons et m’apprête à sortir quand mon mari m’appelle dans la chambre. Là, il me fait me déshabiller et me rase les trois poils qui restent sur mon pubis avec son rasoir électrique.


En effet il y a trois ans, j’ai entamé une épilation au laser, au début uniquement pour le maillot, mais rapidement j’ai fait épiler l’ensemble de mon corps. Il ne me reste qu’un minuscule trait sur le pubis dessiné par mon mari (il voulait que je fasse tout enlever, mais je tenais à me rappeler que je suis brune). Je ne trouve pas qu’un sexe glabre soit très esthétique, mais c’est quand même très agréable et très pratique (essayez, surtout le SIF).


Il me demande de passer une petite robe de plage en soie, dos nu, très légère et très courte (genre nuisette). Pour compléter ma tenue, il me présente son dernier cadeau : des mules plate-forme en faux bois (cinq centimètres de plate-forme !) avec des talons aiguille de quatorze centimètres. Il doit me trouver trop petite : lui mesure 1,85 m et est plutôt « baraqué » (nos amis disent que je suis sa moitié). Elles sont jolies, car en cuir marron, mais quand même très sexy. La plate-forme ramène la hauteur de talon à neuf centimètres et fait paraître mes pieds plus petits qu’ils ne le sont en réalité (je chausse du 35). Je les ai même mises pour faire les courses ; c’est pas mal, avec je tutoie le mètre soixante : pratique pour attraper le paquet de pâtes en haut de la gondole ! J’accepte de sortir ainsi vêtue à condition que nous n’allions pas dans des lieux très fréquentés.


Je ne prends ni mon sac ni mes clefs (question d’habitude). Nous sortons sur le palier, et lors de la fermeture de la porte je ressens ma vulnérabilité : l’étoffe est si légère que j’ai l’impression d’être nue.


Petit contrôle dans la glace du couloir de l’immeuble ; ma robe n’est pas trop transparente et, bien que très courte, reste correcte pour une robe d’été. Après avoir récupéré la voiture, nous partons vers le centre-ville.

Après dix minutes nous la stationnons dans une petite rue. Je me sens bien, et mon mari est plein d’attentions. De temps en temps il me serre contre lui en remontant ma robe. Il me caresse les seins – ce qui les fait pointer – et mon clito érigé est au bord de l’explosion. Après une petite demi-heure de promenade, il m’entraîne dans une cour d’immeuble qui sert de parking. Nous connaissons bien cette cour car elle est classée monument historique et fait partie des visites guidées de la ville (nous l’avions déjà visitée, mais de jour). Un portail en bois monumental que j’ai toujours vu ouvert nous accueille.


Trois voitures sont garées, les appartements des immeubles alentour sont éteints : pas étonnant à cette heure, il s’agit principalement de cabinets médicaux. Le contraste entre cette cour très sombre (car dépourvue d’éclairage) et la rue fortement éclairée est surprenant. Le sol de la cour est dallé de gros pavés (pas facile de tenir avec mes talons). Les caresses reprennent de plus belle, ma robe est relevée au-dessus de mes seins ; je profite de ses caresses, je me laisse faire. Sa bouche a remplacé ses mains, il aspire mon sexe, le caresse de sa langue, puis sa bouche prend possession de mes seins. Il relève encore ma robe, je lève les bras, le bout d’étoffe se retrouve coincé dans la ceinture de son pantalon. Je surveille qu’elle reste bien accessible, au cas où…


Comme un fétu de paille, il me soulève et m’assoit sur le capot d’une voiture, puis saisissant mon clitoris dans sa bouche, il le suce comme un bonbon. Je relève mes jambes sur mes seins, j’adore cette position. Il glisse deux doigts dans mon vagin et tout en en caressant l’entrée, il continue de sucer mon clitoris. Ça y est, je prends du plaisir, j’explose dans un râle libérateur.


Encore sous le coup de ce plaisir brutal il me marmonne à l’oreille :



Et il s’enfuit. Rapidement, je déplie mes jambes et me redresse, je hurle



Je cours vers le portail. « Maudites chaussures ! » D’un coup je suis happée par la lumière. « NON ! » Il est parti et je suis seule, nue, nue comme un ver ! « Vite revenir vers les voitures et me mettre à l’abri ; il va voir ce qu’il va voir, ce con ! » Je retire mes chaussures ; la sensation du sol tiède et la peur d’être surprise réveillent mes sens. Finalement, quelles sensations ! Bon, en attendant cet imbécile je m’accroupis à l’abri d’une voiture, je fulmine. Je ne risque pas grand-chose : je suis bien protégée par la voiture et par la nuit. Il n’y a pas un bruit, j’ai vraiment l’impression d’être seule au monde.


Au fil des minutes d’attente la peur s’estompe ; je m’enhardis et fais même quelques pas dans la cour, pieds nus pour me donner des émotions. Je vais même jusqu’à m’allonger au centre de la cour, j’écarte les jambes et imagine que quelqu’un me surprend dans cette position ; je m’amuse à me faire peur. Finalement, j’aime cette situation. J’en suis tout excitée, je sens mon sexe s’humidifier à nouveau, et après un passage furtif de ma main sur mes lèvres, je me rends compte que mon clitoris est toujours bandé. Toujours jambes écartées, yeux fermés, j’entreprends de me caresser.


Alors que monte mon plaisir, un bruit de porte me fait ouvrir les yeux ; j’aperçois de la lumière au rez-de-chaussée. Je me relève et cours vers les voitures. Une porte s’ouvre, un homme est sur le perron de l’immeuble. Mon cœur bat la chamade ; il me faut mieux me cacher. Je recule à l’arrière de la voiture. J’ai failli me faire surprendre jambes écartées au centre de la cour ! J’entends des pas et une portière. Ouf, il prend la voiture la plus éloignée. Il allume les phares, démarre. « Ça y est, il part, je suis sauvée. » Mon cerveau survolté analyse scrupuleusement tout ce qui se passe. Il passe le portail ; la faible lumière du clignotant éclaire mon refuge. Il est parti. Tiens, le clignotant continue. Un grincement ; c’est le portail : il se ferme. « Vite, fuir de ce piège ! » Juste le temps d’attraper mes chaussures, je cours et me réfugie dans l’encoignure gauche du portail. Je me retrouve en pleine lumière, juste protégée par un pilier large de soixante centimètres. Dans mon dos, le portail finit sa course.


La rue étant en sens unique, les automobilistes qui passeraient ne peuvent me voir, mais il n’en est pas de même des piétons ! Il faut que je me cache ; réfléchir, mais vite. La rue est déserte. Arriver jusqu’à la rue perpendiculaire (trente mètres à découvert) pour me mettre à l’abri derrière une automobile. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, je me lance pour un sprint d’anthologie. « OUF ! J’y suis. D’ici je verrai arriver mon imbécile de mari. Plus qu’à attendre. » Aux alentours, les lumières des appartements sont éteintes, la ville dort ou est partie en vacances. La peur qui me tenaillait s’est estompée, et finalement je souris de ce que je viens de faire : courir nue dans la ville, jamais je n’y avais songé. Mon homme me fait toujours faire des choses délirantes, mais cette fois c’est le pompon.


Soudain, des bruits : une dizaine de jeunes remontent la rue. « J’ai bien fait de me déplacer ! » Les murs de la vieille ville ont une particularité : ils amplifient les bruits. Je les entends comme s’ils étaient à un mètre. Juste à ce moment mon mari arrive avec la voiture. Il s’arrête, sort et va devant le portail. « Que faire ? Si je l’appelle, les jeunes me verront. » J’attends. Il fait les cent pas, les jeunes arrivent à son niveau et… « Mais que fait-il ? » Il repart vers la voiture et s’en va. « Bon, il va revenir, c’est sûr. Il ne me reste plus qu’à attendre qu’il revienne. »


Après quelques minutes je n’entends plus aucun bruit, la rue est redevenue déserte. Juste un contretemps.


Prise d’une envie d’uriner, je mets mes chaussures et m’accroupis au-dessus du macadam en écartant bien les cuisses pour ne pas me souiller ; et voilà, c’est parti. La sensation est top : un pipi, nue, en ville, en pleine lumière, c’est une première. D’un doigt j’effleure mon clitoris qui, bandé à l’extrême, réclame que je m’occupe de lui. C’est comme s’il s’emparait de ma main, je ne peux plus la dégager. J’écarte les cuisses le plus possible et me masturbe comme si j’étais en manque depuis un siècle ; très rapidement le plaisir me submerge, il me faut m’asseoir sur le bord du trottoir pour ne pas chavirer.

Je me recroqueville et…


Je reviens à moi, surprise d’être là. Je me suis assoupie. Tout me revient à l’esprit. Combien de temps ai-je dormi ? Quelle heure est-il ? Où est mon mari ? Une idée : regarder l’heure sur la pendule de la pharmacie toute proche. Un peu affolée d’être surprise nue, je rase les murs en me protégeant de mes mains.


Enfin me voici arrivée : 4 h 20. J’ai dormi près de quatre heures ! Il faut que je rentre. Mon mari doit être mort d’inquiétude. L’appartement est à une heure de marche. La peur panique du début commence à s’estomper, et finalement je me sens assez bien, mon cerveau n’est plus en ébullition.


À cette heure, un samedi matin au mois d’août, il n’y a plus personne en ville, peu de voitures, la ville est partie en vacances à la mer.


Ma décision prise. « Voyons l’itinéraire qu’il me faut emprunter : je vais traverser la passerelle qui enjambe le canal ; le parc, puis je prendrai les rues piétonnes. Le risque de croiser quelqu’un est pratiquement nul. » Rassurée, je me mets en chemin ; seuls mes talons résonnent entre les immeubles. La fraîcheur du canal me donne la chair de poule. Je ne pense plus à ma nudité et marche maintenant les bras ballants le long du corps. Je me dirige vers le parc : toujours personne en vue. Je suis tellement bien qu’un sentiment d’euphorie s’installe peu à peu. L’arrosage des pelouses est en marche ; de l’eau m’asperge, c’est délicieux. J’ai toujours voulu jouer avec les jets d’eau des pelouses. J’abandonne mes chaussures et marche pieds nus sur la pelouse. C’est trop bon ! Je me roule dans l’herbe humide, fais la petite folle…