Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17143Fiche technique14254 caractères14254
Temps de lecture estimé : 9 mn
28/11/15
Résumé:  Elle m'avait demandé que nous nous rencontrions dans des lieux insolites... Dont acte !
Critères:  fh jardin intermast confession -mastf
Auteur : Pericles  (Fluctuat nec mergitur - No pasaran)      Envoi mini-message

Série : Rencontrons-nous ailleurs que dans une chambre !

Chapitre 01 / 03
Les Jardins du Luxembourg

Laissez-moi vous raconter une jolie histoire qui m’est arrivée il y a quelques semaines… Depuis quelques mois, j’avais pris l’habitude de visiter régulièrement ce site de rencontre en ligne auto-proclamé "1er site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes". Ça y est, ça vous dit quelque chose ? En tout cas, c’est assez addictif ! Et contrairement à ce que prétend le site, il y a beaucoup, beaucoup plus d’hommes (qui payent) que de femmes (qui ne payent pas). Ça doit être très lucratif pour les actionnaires. Néanmoins j’avais pu rencontrer plusieurs femmes, pour des relations tant purement amicales que très érotiques. Mais ce sera peut-être l’occasion d’autres histoires.


J’avais repéré le profil de cette belle femme qui indiquait sur sa présentation qu’elle était actuellement en pause dans ses recherches. Comme je suis un homme de challenges, j’ai entamé la discussion avec elle, par tchat.


Ai-je eu de la chance ? Mon profil l’intéressait-il parmi tous les autres d’hommes disponibles ? Toujours est-il qu’elle a répondu à ma demande et que nous avons discuté pendant plusieurs heures jusqu’au milieu de la nuit. Mélanie avait à peu près mon âge et nous avions visiblement plein de points d’intérêts communs, ce qui fait que je ne voyais pas le temps passer… N’allez pas imaginer des trucs salaces, on ne s’est pas mis à parler sexe ou cul tout de suite, bien au contraire. Mais on a senti une certaine alchimie, on s’entendait vraiment bien à l’écrit. Et comme le site permet de mettre des photos dans un "book" privé, nous avons rapidement ouvert à l’autre nos books respectifs. Mélanie était aussi séduisante en photo que dans nos dialogues : jolie femme brune au regard magnifique, très élégante.


Pendant plusieurs soirs, nous avons poursuivi le dialogue par chat ou par mail. Je la trouvais passionnante, me parlant de son milieu, un peu éloigné du mien, très cosmopolite. En plus d’une tête bien faite, Mélanie avait un caractère bien trempé. Et comme son physique était à la hauteur de mes attentes, et que mon accroche personnelle sur le site est "Mens sana in corpore sano" nous étions fait pour nous entendre !


Mélanie était mariée, son mari vivait à l’étranger, et je l’étais également. J’ai une libido que mon épouse avec laquelle je vis depuis 25 ans, ne satisfait plus pleinement. Nous avons ri, discuté de nos goûts respectifs, de notre travail, de nos vies. Et nous avons continué ainsi pendant plusieurs jours. Nous avons finalement décidé de nous rencontrer et c’est dans un bar près du Palais Royal que nous nous sommes vus pour la première fois. Mélanie était encore plus belle en vrai qu’en photo, d’une grande élégance, avec de belles formes là où j’aime en voir !


Une fois encore, nous n’avons pas vu le temps passer, et comme un goujat, je l’ai laissée en plan au bout de 2 h 30 : j’avais un match de rugby de l’équipe de France à aller voir ! Elle ne m’en a pas voulu puisque nous avons dîné ensemble un soir de la semaine suivante. Lors de ce dîner, nous sommes allés un peu plus loin sur nos attentes respectives dans cette relation naissante. Mais si nous avons échangé un premier vrai baiser langoureux au sortir du resto, nous n’avons pas encore conclu cette fois.


Comme elle allait partir rejoindre son mari à l’étranger pour un mois, elle m’a demandé de nous revoir une dernière fois avant son départ, avec pour challenge de trouver un endroit insolite où, éventuellement, nous pourrions aller plus loin. C’est ainsi que par un matin un peu frais du mois d’octobre, je lui avais donné rendez-vous à l’entrée des jardins du Luxembourg, sur le Boulevard Saint-Michel.


Arrivé sur place, je la reconnus aussitôt, de dos, et elle se retourna avant que j’aie pu m’approcher assez d’elle : mon plan de lui murmurer bonjour dans l’oreille tombait à l’eau, mais je m’en fichais car je pouvais ainsi l’admirer des pieds à la tête. Elle portait un chemisier simple et une jupe au-dessus du genou. Ses jambes étaient gainées par des bas. Dim-Up ? Bas avec porte-jarretelles ? J’espérais avoir l’opportunité de bientôt le savoir. Le chemisier, près du corps, laisser deviner sa très jolie poitrine (90D, m’avait-elle dit) qui pourrait agréablement remplir mes mains, et la jupe moulait une belle paire de fesses que j’aurais bien caressée, même à travers le tissu. On se fit la bise, tout souriants, et nous entrâmes dans le jardin.


Si le Luxembourg est un endroit agréable pour amener des enfants ou manger un sandwich sur un banc dans la verdure, on y trouve également des endroits plus romantiques, plus discrets, pour abriter des rencontres plus… rapprochées. Pour se "bécoter sur les bancs publics", comme le disait si bien Georges Brassens.


Ainsi, autour de la très jolie fontaine Médicis, juste à côté du Palais du Sénat, on trouve de nombreux bancs cachés derrière des rideaux de lierre. C’est là que nous avons trouvé notre havre, un banc placé un peu à l’écart des autres. Par cette matinée un peu fraîche, un seul autre banc, à plus de 30 mètres, était occupé.


Sans rien dire, Mélanie s’assit contre moi, et me laissa passer mon bras sur son épaule que je caressais à travers son chemisier, tandis que mon autre main prenait une des siennes : elle avait des mains de pianiste, qu’elle entretenait soigneusement, avec une peau très douce et des ongles soigneusement vernis. Nous continuions à discuter de tout et de rien, mais je finis par lui dire que j’étais ravi de la voir enfin et de surtout l’avoir à mes côtés, avant de lui planter un bisou très sage sur la joue "en guise d’acompte pour la suite". Elle me regarda alors avec un grand sourire, posa ses lèvres sur ma bouche et m’embrassa comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Ce que j’aime dans un baiser, c’est qu’il n’y en a pas qu’une version : chaque femme que j’ai connue embrassait à sa façon, et j’adore découvrir ce nouveau baiser, ce nouveau ballet de lèvres et de langue…


Mélanie, elle, adore mordiller, attraper ma lèvre entre les siennes, jouer de ma bouche sans la pénétrer de sa langue. Elle avait un goût sucré qui me plut aussitôt. Ce premier baiser fut court, mais délicieux. On continua à discuter, mais nous nous interrompions régulièrement pour nous dévorer, littéralement. Je voyais une lueur de désir grandir au fond de son regard, et sentais sa respiration s’alourdir quand, une fois qu’elle m’avait dégusté, elle posait sa tête au creux de mon épaule. J’en profitais pour caresser son visage, son cou, dégrafer un bouton de son chemisier…


Nos baisers se faisaient de plus en plus voraces, mes caresses de plus en plus précises : un deuxième bouton alla voir ailleurs, une main glissa sur ses reins et l’orée de son fessier, révélant un petit string en dentelle noire très aguichant. Il était temps de découvrir si j’avais affaire à des Dim-Up où à de vrais bas fixés avec des porte-jarretelles. Je laissai donc ma main se poser sur son genou droit puis lentement je remontai sur sa cuisse pour m’immiscer sous sa jupe. Bingo ! Je tombai immédiatement sur l’attache du tant espéré du porte-jarretelles.


Je m’arrêtai là pour lui murmurer à l’oreille qu’elle était une coquine et que j’appréciais grandement les efforts vestimentaires qu’elle avait faits pour moi. Je continuai alors ma découverte de ses cuisses, qu’elle écarta légèrement pour me faciliter la tâche. Je la sentais frissonner tandis que mes doigts, mi caressants, mi inquisiteurs, progressaient jusqu’à leur but inavoué : son joli string en dentelle. Je ne me posais plus de questions. J’étais dans cet état où la raison déclare forfait, et où la libido prend le dessus.


Égoïstement, je ne songeais pas à lui demander si elle avait envie que je continue, parce que, primo, je n’avais aucune envie de cesser de l’embrasser, et secundo, ma main ayant atteint son string, la moiteur que j’y avais découverte était en soi une réponse à ma question. Je caressai donc doucement son sexe à travers la dentelle de son string. Je la sentis se tendre et frissonner. Accompagnant un petit gémissement, sa langue vint à nouveau se glisser dans ma bouche.


Je sais reconnaître une invitation…


Ma main glissa contre son sexe que je sentis brûlant. Je continuai mes caresses sur le tissu, mais celui-ci me gêna bien vite et ma main passa bientôt sous la culotte, découvrant une fine toison bien entretenue sur le mont de Vénus, douce au toucher, surplombant des lèvres intimes épilées, elles, qui m’accueillirent avec joie. Mélanie tremblait alors que mes doigts qui glissaient sur son intimité, découvraient peu à peu la forme de son sexe, débusquaient son bouton et débutaient de douces caresses.


Je pensai un instant que l’endroit n’était pas très discret… mais comme je ne voyais âme qui vive, que mes doigts commençaient à s’aventurer entre ses lèvres intimes, et surtout que ma bouche étouffait ses gémissements, j’oubliai bien vite ma crainte et accélérai le mouvement. Sans cesser de m’embrasser, elle se déplaça sur le banc pour mieux se coller à moi tout en écartant un peu plus les jambes, m’ouvrant ainsi totalement l’accès à son intimité. Elle en profita pour glisser sa main sur mon sexe qui, de son côté, commençait à se sentir très à l’étroit dans mon pantalon.


Cependant, j’avais ébauché dans ma tête un petit plan d’action et je ne voulais pour l’instant m’occuper que d’elle, et d’elle seule : je glissai ainsi un doigt en elle, pénétration qui arracha momentanément sa bouche de la mienne et lui fit pousser un petit cri. Mon index fut bientôt rejoint par le majeur, et ils explorèrent doucement son intimité, tournant et caressant ses parois internes, innocemment à la recherche de cette zone, si sensible et un peu rugueuse, d’habitude positionnée juste au-dessus de l’entrée du sexe, qu’on appelle parfois le point G. En même temps, mon pouce s’assurait que son clitoris ne se sentait pas délaissé. Les femmes sont plus souvent réceptives à des caresses clitoridiennes que vaginales aussi, j’essayai de m’assurer de bien stimuler les deux zones.


Pendant ce temps, ses mains caressaient mon visage, ma nuque, mes épaules, et sa langue, délaissant pour quelques instants ma bouche vint se promener dans mon cou, dardant sa pointe sur le petit creux derrière mon oreille. Elle contenait de justesse ses gémissements et ses soupirs, ponctués d’encouragements et d’appels à la faire jouir. La houle de son ventre accompagnait le mouvement de mes doigts, et mon imagination toujours fertile dans ces moments-là, l’imagina me chevauchant, mon sexe profondément enfoncé dans son ventre.


Cependant, elle et moi nous contentions de mes doigts pour le moment…


Ma bouche se sentant délaissée, je me penchai et goûtai moi aussi la saveur de sa peau, glissant de son cou jusqu’à la naissance de sa poitrine. Puis tout en laissant les doigts de ma main droite prolonger leur massage sensuel sur et dans son sexe, je me servis de ma main gauche pour dégrafer les trois premiers boutons de son chemisier. Je dévoilai ainsi un très joli soutien-gorge en dentelle noire, coordonné à son string, qui moulait deux splendides globes, véritables pousse-au-crime ! Ne pouvant le dégrafer, Mélanie baissa d’elle-même son soutien-gorge, et je me jetai sur la peau pâle mais délicieuse de ses seins bien ronds, surmontés de deux tétons bruns et déjà bien durs que je happai délicatement entre mes lèvres. J’alternai alors sur eux suçotements, mordillements, les aspirant, les faisant rouler sous ma langue.


Les gémissements de Mélanie se faisaient de plus en plus rapides, et, pendant qu’elle me caressait les cheveux tout en appuyant ma tête sur sa poitrine, je la sentais se tendre peu à peu comme un arc. La houle qui secouait son ventre s’était fortement accélérée et je sentis les parois de son vagin se resserrer sur mes doigts au moment où je plaquais ma paume sur son clitoris. Avec un petit râle discret, elle jouit… Ses yeux fermés, sa bouche entrouverte laissa s’échapper un long gémissement de bonheur.


Pendant quelques instants, les yeux toujours fermés, elle était partie dans un autre monde d’où je me gardais bien de la faire revenir, contemplant avec délices le rictus de plaisir qui transformait son visage. La jouissance d’un homme est souvent bestiale alors que celle d’une femme est si belle à voir… Lorsqu’elle reprit conscience du monde qui nous entourait, nous étions toujours dans cette position, une de mes mains caressant son sexe, l’autre tournant délicatement autour de son téton gauche. Elle me sourit tendrement puis m’embrassa, dardant sa langue à la rencontre de la mienne.


Elle entreprit alors de remettre de l’ordre dans sa tenue, riant de l’état dans lequel nous l’avions mise.



En quittant ensemble les jardins du Luxembourg, je me disais que cette Fontaine de Médicis avait dû en voir de belles depuis sa création en 1630 par Marie de Médicis… Et discrètement, en attendant le taxi qui allait nous amener vers la suite de nos aventures, je humai sur mes doigts le doux parfum que son intimité y avait laissé.