n° 17159 | Fiche technique | 25655 caractères | 25655Temps de lecture estimé : 15 mn | 02/12/15 corrigé 07/06/21 |
Résumé: Maman veut le voir ? Oui, mais qui ? Laurent, bien sûr, pour lui faire la morale après l'assassinat perpétré contre la virginité de sa fille Manon. Mais les choses ne se passent pas du tout comme prévu. C'est la morale de Laurent qui va triompher. | ||||
Critères: fh fplusag fsoumise hdomine dispute voir massage pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Lacducoucou (humble amateur) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Voir le loup Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
À la suite de circonstances plus ou moins arrangées par Manon, celle-ci est parvenue à ses fins. Sous le soleil d’automne, elle a franchi le pas avec Laurent et perdu son pucelage sur l’herbe d’une clairière (Manon veut voir le loup).
L’apprentissage de Manon se prolonge dans le petit appartement de Mélanie, sa copine du volley. Elle y apprend d’abord plein de bonnes choses, y découvre ensuite les joies du plan à trois puis, cerise sur le gâteau, celles du sexe au féminin (Manon veut voir la louve).
C’est Marie, la maman de Manon, qui se tenait devant lui lorsqu’il ouvrit la porte d’entrée suite au coup de sonnette qui l’avait surpris à la cuisine. Il cacha son embarras derrière un sourire enjoué.
Il la fit asseoir à la table joliment nappée et posa la cafetière entre eux. Elle attaqua :
Il leva les sourcils, dubitatif et faussement innocent :
Elle n’était pas la seule, Laurent voyait venir l’obus. Il tenta d’afficher une sérénité de bon aloi, celle de la pseudo-bonne foi émergeant d’une pseudo-bonne-conscience-tranquille. Il le savait déjà, laquelle ne résisterait pas à la tempête en vue.
Il la regarda dans les yeux.
Le tocsin se mit à sonner. Nous y sommes, pensa Laurent plus qu’em…bêté.
Salauds de voisins ! Laurent n’en menait pas large : c’était le week-end du plan à plusieurs, quand il s’était résigné – Bon oui, le terme est peut-être un peu abusif, « enthousiasmé » conviendrait mieux – résolu à organiser, sur la demande insistante de Manon, une séance de découverte et de perfectionnement des travaux pratiques du sexe, si nouveaux pour elle. Perfectionnement ? … En y repensant : approfondissement ne serait-il pas plus adapté ?
Un gang-bang avec deux étalons que Laurent avait soigneusement sélectionnés, pour leur fiabilité, leur endurance et leurs caractéristiques physiques, dont une surtout, oh oui, surtout celle-là, que Manon avait particulièrement appréciée…
Un week-end consacré à des moments intenses de durs labeurs – et il n’y avait pas que les labeurs qui étaient durs – un week-end que Manon, poussée par un insatiable appétit avait survolé de manière souveraine.
Cette petite promet, avait alors pensé Laurent, il y a du MOF * dans l’air.
Il prit une profonde inspiration et se lança :
Il tapa du poing sur la table :
Elle baissa les yeux et se tut, éloquent silence, bientôt rompu :
Laurent éclata de rire :
Pétrifiée, Matie pâlit :
La nana qu’il venait de baiser la semaine d’avant lui avait demandé de lui caresser d’abord la nuque parce que ces caresses à elles seules suffisaient pour lui provoquer un orgasme. Il m’a dit que ça l’avait fait jouir comme une salope, c’est le mot qu’il a utilisé. Devant mon air sceptique, il m’a indiqué de qui il s’agissait, comme pour me convaincre et n’a pas été avare en détails croustillants. J’en étais abasourdi.
Est-ce que je t’en ai dit assez ? Maintenant, ne crains rien, je te rassure, je lui ai tout de suite enlevé l’envie de propager ça plus loin. Son patron est un copain à qui j’ai rendu de gros, de très gros services. Rodier le sait et ne tient pas à perdre son job, surtout pas par les temps qui courent.
Alors, ne viens plus me bassiner avec tes histoires de morale, de confiance et autres fadaises qui ne sont plus de mise. Je précise encore : en parlant de confiance, tu peux m’accorder la tienne, moi je ne te trahirai pas, je serai muet comme une tombe. Et sais-tu pourquoi ? Certainement parce que je ne tiens pas à me trimballer une étiquette de salaud, mais surtout, parce que j’estime que ça te regarde toi et toi seule et que…
Et même la meute !, pensa Laurent. L’image de Manon avec un pénis en bouche, un pénis en main, et un pénis entre ses deux tendres cuisses… lui revint subitement et fut comme un soleil qui illumina la cuisine. Manon insatiable qui avait réussi à les épuiser tous les trois. Incroyable ! Quel appétit ! Et quel talent !
Marie était abattue. Laurent planta son regard dans le sien. Il y lut non seulement de la détresse, mais encore, chose surprenante et presque incongrue en un pareil moment, une sorte de reddition de femelle perdue face à un mâle dominant… Il posa sa main sur la sienne qu’elle ne retira pas et la lui caressa doucement. L’émotion la déborda et elle éclata en sanglots. Sans doute moins pour la défunte vertu de Manon que pour sa propre réputation supposée perdue. Embarrassé, il réagit par impulsion.
Les caresses se prolongèrent dans un silence perturbé par les râles de plus en plus forts de Marie.
Elle se releva à moitié de sa chaise en poussant un cri sourd et rejeta la tête en arrière, tétanisée. Puis elle s’affala sur son siège comme une poupée de chiffon.
L’ignoble bon samaritain ne délaissa pas pour autant son œuvre de bienfaisance. Ses doigts descendirent sous le tee-shirt en caressant la peau nue du dos de Marie et défirent l’attache du soutien-gorge. Ensuite, il lui tira le vêtement par le haut comme pour la dépiauter. Elle se laissait faire sans opposer la moindre résistance. Il lui bloqua d’une main les poignets par-dessus la tête. Poitrine dénudée, elle était ainsi offerte à sa discrétion. Il ne se priva pas d’empaumer les seins tour à tour et rouler les pointes-framboises qui durcirent.
Petit à petit, Marie abandonna sa léthargie passagère et reprit du poil de la bête, elle se tortilla, poussant sa poitrine en avant, le souffle court.
La main du bon samaritain poursuivit le chemin sur la pente. Elle descendit sur le ventre à la peau si douce et s’infiltra sous le pantalon de training puis s’aventura sur le pubis bombé. Elle passa l’élastique du slip pour arriver à la toison.
Il lui plut… Serrée contre lui et résignée à la suite qu’elle devinait, elle se laissa docilement conduire vers la chambre à coucher, jusqu’au seuil de laquelle elle tenta encore une fois de le repousser dans un ultime combat d’arrière-garde :
Mais que pesaient ses supplications face à la détermination d’une main conquérante qui prit possession de son entrejambe pour attiser le brasier ? Contre les doigts se refermant sur sa nuque pour lui électriser tout le corps ? Contre le torse puissant qui lui écrasait les seins pour la repousser vers le bord du lit sur lequel elle tomba en arrière.
Il lui plut encore… une docilité ivre des délices d’un faux suspense. Il se pencha, saisit l’élastique de l’ultime vêtement de coton et tira doucement le chétif tissu vers les chevilles en emportant dans sa course le pantalon de jogging. Ainsi fut révélée toute la splendeur du trésor au regard émerveillé de Laurent. Il se dévêtit sans perdre une miette du sulfureux tableau.
Il ne put s’empêcher de comparer la vision offerte par la mère à celle que lui avait offerte sa fille. En chefdoeuvrisant « d’Oùjeviens », Courbet avait peint la meilleure raison d’y retourner. Mais à choisir, et de manière surprenante, Laurent accorderait sans discussion sa préférence à l’aînée. La musique des vers de Baudelaire revint à sa mémoire et le ravit. Il se récita pour lui-même :
Je ne trouve pas monotone
La verdeur de tes quarante ans.
Je préfère tes fruits, automne,
Aux fleurs banales du printemps.
Elle obtempéra, oubliant son impudeur tant elle était hypnotisée par le membre dressé vers le ciel, en alerte lancement Ariane. Maintenant, oui, maintenant on y est… songea-t-elle, je ne voulais pourtant pas… c’est contre ma volonté… Mais si déjà on y est… tant pis… Cette queue… oh cette queue… il va vraiment me faire ça avec ça ? Elle est pour moi ? Je la veux… mais qu’est-ce qu’il attend, cet imbécile ?
Debout face à elle, triomphant, il se décida enfin à la prendre… Entre les cuisses ouvertes de Marie, la sourde boule du plaisir anticipé gonfla et se propagea dans tout son corps. Elle eut un frémissement lorsque l’étalon la recouvrit. Elle le sentit se positionner, elle ouvrit encore ses cuisses et, passant ses bras dans son dos, paupières mi-closes, l’accueillit en elle avec un soupir de délivrance et dans un total abandon.
Laurent la pénétra lentement.
Il continua à la limer, à pousser son dard jusqu’au bout, à revenir lentement en arrière pour la réinvestir à chaque fois d’un coup de rein brutal marqué par le claquement de son bas-ventre contre sa chatte. Il accéléra encore. Ses vannes cédèrent :
Elle rua et se débattit, agitant sa tête de tous côtés en proférant des mots crus sans suite tandis qu’il la maintenait fermement écrasée contre le matelas. Elle se relâcha enfin, avec un long soupir. Ils roulèrent sur le flanc, se caressant mutuellement, avec douceur, avec tendresse.
Elle s’empara de son membre dur :
Il lui écarta les cuisses et sa main passa de la face interne de l’une à celle de l’autre en s’attardant sur les lèvres luisantes, la faisant frissonner. Il positionna son membre et s’abattit sur elle pour l’écraser, en l’investissant jusqu’au fond des chairs soyeuses. Il coulissa plusieurs fois pour laisser à sa partenaire le temps de s’habituer à cette position de contrainte.
Sans prévenir, d’un coup de rein brutal, il déchaîna le haras dans le tendre fourreau de la pouliche. Elle poussa un cri. Puis un second, puis un troisième, puis d’autres au rythme du pilon de chair qui la martelait. Ses doigts griffaient le drap. Elle se livrait totalement à ces coups d’une sauvagerie impitoyable dans laquelle elle se noya, perdant toute autre perception que celle du plaisir. À un moment, les cris se transformèrent en une plainte continue, parfois sourde, parfois stridente. Il ralentit, revenant à un va-et-vient ample et doux.
Il passa une main sous son ventre pour la maintenir plus serrée encore et de l’autre, lui agrippa la peau de la nuque entre ses doigts. La chevauchée infernale reprit, lui écrasant les fesses à chaque coup de boutoir. Le marteau-pilon déploya une brutalité insupportable, sans aucun égard pour la victime crucifiée sur le ventre. Elle céda brusquement :
Il ressentit une véritable félicité à se libérer en flots tièdes tandis que Marie poussait ses fesses vers la lance divine. Elle avait l’impression que toute sa vie se concentrait dans le flot qui noyait ses entrailles. Ils restèrent un moment soudés, puis il la fit basculer sur le côté, la saisit par les cheveux derrière la tête et lui mangea la bouche langoureusement.
Ils se douchèrent ensemble. Laurent, par jeu, savonna longuement la nuque, les seins et l’entrejambe de la pécheresse qui plia plusieurs fois les genoux sous la résurgence des sensations. Visiblement elle aurait aimé remettre le couvert derechef, mais Laurent était vidé.
Il remit le café à chauffer qu’ils savourèrent dans une ambiance calme et détendue. Marie sourit :
Un coup d’œil machinal à sa montre :
Après son départ, Laurent, pensif, se consacra à quelques tâches ménagères. Il repensa à Marie, il repensa à Manon… L’image lui revint : Manon l’infatigable, l’insatiable Manon, délirante d’extase entre six mains, trois bouches et autant de dards. Il faudra qu’il lui téléphone sans attendre pour l’avertir du passage de la maman. Lui racontera-t-il aussi que… ?
Les choses allèrent beaucoup plus vite que prévu. C’est Manon qui téléphona la première pour l’informer qu’elle avait tout raconté à sa mère. Maman l’avait prise contre elle et embrassée. La suite fut totalement inattendue : elle l’informa également qu’elle avait avoué à ses parents une liaison avec une femme et qu’elle habiterait désormais chez Mélanie. Laurent, jamais un homme ne saura me faire des minettes comme elle. Je vis au Paradis. Elle m’aime et je l’aime. Laurent se garda bien de commenter, sauf pour lui-même : Et un cocu de plus, un !
Ainsi, l’oiseau quittait le nid. Papa avait rigolé, paraît-il, maman avait pleuré. Manon lui répéta toute sa reconnaissance pour lui avoir appris le plaisir, mais qu’elle ne souhaitait pas, pour le moment, reprendre la relation : Laurent, jamais un homme… etc.. Elle termina sur une note optimiste : Rien n’interdit qu’un jour, Mélanie et moi, on fasse à nouveau appel à toi. On s’aime, mais on aime aussi tout, t’as compris ce que je veux dire… Tu refuserais ?.
De ne pas se rendre à l’invitation, certainement !
Il téléphona ensuite à Marie.
* MOF : Meilleur Ouvrier de France. Dans le cas de Manon, au féminin.
On peut d’ailleurs s’étonner qu’un tel titre, dans une activité tant pratiquée par nos concitoyens, ne figure pas au palmarès du Concours.